La Basilique Notre-Dame de Montréal

On arrive au dernier jour du récit de nos vacances à Montréal — en fait, je suis revenu à l’appartement mardi. (Je n’ai aucune envie d’écrire « rentrer ».) Vu le niveau de détail de ce qui suit, on le fera en deux billets : la Basilique, puis le reste.

On avait acheté des billets pour la Basilique pour lundi (ils ont une date mais pas d’heure), alors nous y avons commencé. Au-delà de la cathédrale d’Auch, dans le Gers, je crois que l’on n’a pas vu autant de bois dans une cathédrale sur ce blog — et là, même pas à ce point.

D’abord, voici l’extérieur de la Basilique. Une église existe sur le site depuis 1683, quand la première a été érigée sous l’ordre des Sulpiciens (on va les rencontrer plusieurs fois dans ce récit), mais le bâtiment devant vos yeux ne date qu’aux années 1820, ayant été construite selon les plans de James O’Donnell, architecte new-yorkais…et protestant. (Un fait qui aurait été plutôt étonnant aux architectes de presque toutes les cathédrales qui apparaissent sur ce blog, mais il a évidemment fait du bon travail.) La météo a rendu cette photo trop sombre originalement, et j’ai ajusté le contraste avec Photoshop, pour info — autrement jamais le cas avec mes photos de voyage.

En entrant, l’intérieur est spectaculaire :

Aux côtés, on voit que les bancs et toute architecture autour d’eux est en bois :

Derrière l’entrée, en haut de nous, on voit l’orgue, qui est massif :

On s’approche de l’autel. Je vais diriger votre attention vers deux statues :

En haut, Jésus-Christ couronne sa mère, Marie :

À droit, on voit le sacrifice d’Isaac par Abraham, évidemment juste avant que l’ange ne dise de ne pas l’achever :

On tourne aux vitraux le long des murs. Ils racontent l’histoire de Montréal, ainsi que des épisodes de la foi. Ce vitrail montre 3 membres des Sulpiciens devant la vieille église du XVIIe siècle :

Mais remarquez un détail qui se trouve en bas à gauche de tous les vitraux. Pensiez-vous que nous irions sortir de cette visite sans contenus bien français ? Ce ne serait pas Un Coup de Foudre !

Cette scène montre Paul de Chomedey de Maisonneuve, un des fondateurs de Montréal, en train de porter la croix de Mont-Royal, érigée à l’honneur de la Sainte-Vierge après l’arrêt d’une inondation. La croix moderne n’est plus celle du vitrail :

Il y a un tableau de Jeanne Mance, la première infirmière de la ville, reconnue en 2012 comme cofondatrice de Montréal, en train de nourrir les pauvres. Elle a fondé l’Hôtel-Dieu :

Vers l’arrière de ce mur, il y a un autre vitrail qui montre plusieurs des fondateurs de la ville, dont Jacques Cartier, Maisonneuve, et Mance. Vu que Cartier a vécu presqu’un siècle avant les autres, ce n’est pas une scène historique en soi :

Sûrement vous vous souvenez de notre visite à la Basilique de Lisieux pour visiter Sainte-Thérèse ? Il y a une chapelle le long du mur consacrée à elle ainsi qu’aux martyrs sulpiciens de la Révolution française :

Dans une autre chapelle de la Basilique, consacrée à Saint-Jude, on trouve un tableau par l’artiste québécois Marius Dubois, intitulé « Notre-Dame du Canada ». Pourquoi du Canada ? Parce qu’elle tient une feuille d’érable, bien sûr ! Très logiques, nos amis canadiens.

En 1910, la Basilique abrite un congrès eucharistique, une pratique inaugurée par l’Église en 1881 à Lille (je ne le savais pas avant). C’est le sujet de notre prochain vitrail :

Un autre vitrail est consacré à 3 femmes de la colonie de Nouvelle-France. À droite on trouve Sainte Kateri Tekakwitha, la première autochthone des Amériques à être canonisée, en 2012. Elle a vécu un parcours très similaire à celui de Sainte-Thérèse de Lisieux, ayant été morte d’une maladie à l’âge de 24 ans. Les autres sont Jeanne Mance et Marguerite Bourgeoys, née à Troyes, première sainte canadienne après avoir fondé le premier couvent de la Nouvelle-France.

Notre dernier vitrail reprend Jeanne Mance et Marguerite Bourgeoys. On y trouve aussi Adam Dollard des Ormeaux, considéré un héros du Fort Ville-Marie (ce qui deviendrait Montréal), tombé dans une lutte contre des amérindiens. Il y a une question sur son but dans cette bataille ; certains historiens disent qu’il cherchait juste les peaux de castor possédés par ses ennemis.

Demain, on reprendra la fin du voyage avec la Biosphère, ce que l’on a déjà aperçu à distance plus tôt, ainsi que le moment préféré de La Fille de toute la semaine.

6 réflexions au sujet de « La Basilique Notre-Dame de Montréal »

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