Cette semaine, on a repris le Tour avec mes deux plats du Bas-Rhin et notre visite dans le Haut-Rhin. Aussi, j’ai la joie de vous dire que le dernier épisode, avec Patrick Fouillard, est le plus populaire de l’histoire de la balado, le premier à dépasser 300 lectures :
N’oubliez pas que le Détective et la comtesse est maintenant disponible chez la FNAC, Amazon, Lireka, et ailleurs. (Ma copie n’a toujours pas été expédié, mais une recommandation de Roz vient d’arriver hier.)
Cette semaine sera un défi. Vendredi est la fin de notre année scolaire dans le comté d’Orange (ce n’est pas le même partout). Samedi matin, La Fille et moi partirons pour l’Alabama, parce que je dois l’amener à Space Camp. Oui, géré par la NASA. Puis, je retournerai tout de suite dimanche, une fois qu’elle sera enregistrée. Si le voyage en France d’un jour était le voyage fou, ce sera le voyage bête. Je ne sais pas quand j’aurai le temps d’enregistrer la balado, mais je ferai un effort.
Maintenant que je sais que nous serons à Paris d’ici 7 semaines, eh bien, vous pouvez également faire le calcul. Je publierai le 69 cette semaine, et j’aimerais être prêt à écrire « Je découvre Paris » sans des photos de Wikimedia comme d’habitude. Et si je pouvais écrire « Je découvre la Seine-Maritime » de même façon ? Je ne fais jamais rien de façon simple, hein ? Bien sûr, si j’avais suivi mes plans originaux, le Tour aurait été fini novembre dernier. Non, je ne regrette rien — c’est devenu beaucoup plus intéressant que prévu !
J’ai besoin de votre avis sur le dîner pour le 69, car il me faudra commander quelque chose tout de suite si je vais le faire. Si je faisais un plat avec du « foie gras », seriez-vous d’accord que ce soit authentique si c’est du canard au lieu d’oie ? Dites-moi dans les commentaires.
Notre blague de la semaine traite du travail et l’importance d’être là à temps. Je vous rappelle qu’à partir de cette saison, les blagues sont disponibles du menu en haut, avec une semaine de retard. Nos articles sont :
On continue maintenant le Tour avec le 68, le Haut-Rhin. C’est le département le vingt-neuvième plus peuplé et les habitants se nomment haut-rhinois. C’est notre neuvième séjour dans le Grand Est, dont le deuxième de suite.
Après la Corse, le Haut-Rhin est la deuxième circonscription qui ne fait pas complètement partie de l’Hexagone. « Mais Justin », vous me dites, « qu’est-ce que vous dites ? » Alors, vous ne le saviez pas ? La préfecture, Colmar, se trouve en Malaisie ! Suis-je dingue ? ([C’est la mauvaise ponctuation — Mon ex]) VOICI LA PREUVE :
En fait, c’est Colmar Tropicale, une station balnéaire construite après que l’ancien premier ministre, Mahathir Mohamed, avait visité le vrai Colmar. Il était aussi impressionné qu’il a dit à son ami, le promoteur Vincent Tan, de construire une réplique dans leur pays. Tel est le pouvoir du Coup de Foudre.
Vous seriez surpris, mais je ne garde pas cette pépite depuis longtemps. J’ai découvert cet endroit juste à temps grâce au groupe Everything French. De toute façon, revenons à nos saucisses.
On commencera au nord du département, dans le village de Riquewihr (3 étoiles Michelin). Il n’y a qu’environ 1 000 habitants ; pourtant, c’est un incontournable de l’architecture alsacienne. Mais attention, on est là pour prendre la balade, et n’a pas le droit d’entrer dans les maisons. C’est pour ça que les sites individuels ne sont largement pas étoilés. Parmi les sites remarquables, on passe par la Place des Trois-Églises et le Dolder (1 étoile), une porte défensive du XIIIe siècle qui abrite de nos jours un musée du village.
On continue le long de la Route des Vins d’Alsace (3 étoiles), vers Colmar. Il y a 15 styles de vins dans la région, labellisés en 51 Grands Crus, et c’est au-delà de mes compétences de vous recommander où arrêter. Mais vous avez les bons liens pour commencer ! On passe par de tels villages que Kayserberg et Ribeauville ; consultez le Chat Voyageur pour plein de belles photos.
On continue vers le sud, à Mulhouse. Je me suis gravement trompé de la prononciation, en pensant que ce serait selon la façon allemande, pas quelque chose qui rime avec Toulouse. En fait, la ville se nomme Mulhausen en allemand, alors pas si gravement trompé. De toute façon, on commence au Musée historique (2 étoiles), dans l’ancien Hôtel de Ville (2 étoiles) du XVIe siècle, avec des collections qui traitent de l’archéologie, les traditions populaires, et d’autres sujets mulhousiens. Ne ratez pas le Temple Saint-Étienne (1 étoile), le plus haut temple protestant de France, qui conserve des vitraux du XIVe siècle d’une ancienne église. Quelque chose de différent, la Cité de l’Automobile (3 étoiles) montre 430 voitures de la collection de Fritz Schlumpf, dont des Bugatti et même une voiture à vapeur Serpollet ! Finalement, la Cité du Train (3 étoiles) est le plus grand musée de son genre en Europe, et raconte l’histoire des chemins de fer, des locomotives à vapeur jusqu’au TGV, organisée par quais. Si vous aimez la SNCF — toujours le son de mes SMS — autant que moi, un incontournable.
([Ici Descarottes. Ne quittez pas Mulhouse sans visiter le bâtiment le plus important en France, le nouveau magasin de l’Association Cœur paysan. La statue la plus importante de toute l’histoire d’art est à l’extérieur. Mais nous n’avons pas le droit aux photos au lien. — M. Descarottes])
En dehors de Mulhouse, on trouve aussi le Parc du Petit Prince (1 étoile), consacré à l’œuvre d’Antoine Saint-Exupéry et aux attractions qui font vomir votre hôte, telles qu’une montgolfière, des montagnes russes, et des chaises volantes. J’adore tellement avoir les pieds sur terre. Après Mulhouse, il faut que l’on passe par le village de Buschwiller. Rien de spécial à voir, mais entre ici et Saint-Justin, ce sont mes deux villages préférés selon leurs noms. On finit à Thann pour voir la Collégiale Saint-Thiébault (2 étoiles), une église gothique du XVe siècle, avec des stalles en chêne qui viennent de cette époque.
Qui sont les personnages les plus connus du Haut-Rhin ? Le français le plus important de l’histoire, le saint patron des macarons, Pierre Hermé, est né à Colmar. L’officier Alfred Dreyfus est né à Mulhouse, ainsi que le réalisateur de Ben-Hur, William Wyler, et la chanteuse Charlotte Gonin, dite Vitaa, connue pour la mauvaise Ça ira. (Voici la bonne.) À Colmar, on trouve aussi le sculpteur Auguste Bartholdi, connu pour une statue apparue dans Le Cerveau.
Quoi manger dans le Haut-Rhin ? Nous avons déjà parlé de la cuisine alsacienne dans mon article sur le Bas-Rhin — ses nombreuses saucisses, sa choucroute, sa flammeküeche, ses forêts-noires — alors je mentionnerai un genre de resto unique à l’Alsace, les winstubs. Les winstubs sont un genre de bar spécialisé en vin, originalement une idée des producteurs pour vendre leur surplus en forme de resto. De nos jours, on y trouve du vin servi en pichet avec des plats alsaciens, souvent sur des nappes à carreaux rouges. Ce dernier détail me rappelle tellement ce que les italien-américains appellent un resto « à sauce rouge ». Ce genre de nappe garantit que l’on est là pour la cuisine des paysans, pas la haute cuisine, et une ambiance familiale. J’adore.
On revient aux films avec quelque chose d’excellent, sûrement parmi le meilleur quart de mon classement à venir. On parle d’un film signé Lautner, des dialogues d’Audiard, d’après un scénario de Simonin, avec Lino Ventura, Mireille Darc, et Bernard Blier en vedette. Un film avec le meilleur sceau de qualité au monde entier, la fleur de Gaumont. Qu’est-ce que l’on pourrait vouloir de plus ? ([De Funès, Bourvil, et Gabin ? — M. Descarottes]) Taisez-vous, vilain cobaye, on a déjà une recette certaine pour le succès, et elle s’appelle Les Barbouzes.
On commence dans un train quelque part en France la nuit. Il y a une série de tentatives — une embuscade après une autre. Même quand le train arrête, ça continue :
Il s’avère que le cible est un certain M. Bênard Shah, marchand d’armes. Il a bien attiré l’attention de nombreuses agences de renseignements. Puisqu’il habite à Istanbul, plusieurs agents — dits « barbouzes » en argot — viennent au même hôtel à la recherche de ce monsieur :
Un certain homme chinois arrive à l’hôtel et demande de parler avec M. Shah. Quand il monte dans l’ascenseur, un barbouze va avec — et quelques secondes plus tard, il tombe par terre :
Mais M. Shah se pointe mort dans une maison close parisienne :
C’est notre vieux ami Robert Dalban, dans un rôle non-crédité, qui arrive pour aider Lino Ventura, espion français dit Francis Lagneau, à livrer le cadavre à la veuve :
Et quand Lagneau arrive au château de la veuve, on la voit en plein deuil. Ou quelque chose de similaire, la pauvre :
Amaranthe, la veuve, jouée par Mireille Darc, reçoit 4 « amis » de son mari, les barbouzes de l’hôtel. Ils font : un français, un italien, un allemand, et un russe. Ils sont à la recherche de plans secrets gardés par le marchand d’armes décédé. Tous racontent des histoires de leurs relations avec lui, et c’est bien évident qu’ils sont tous de gros menteurs car leurs histoires se contredisent toutes.
Après un peu de temps, où les 4 premiers barbouzes se font des tentatives d’assassinat, un quinzième barbouze arrive, un américain dit O’Brien. Il s’habille mal, parle fort, et sans même pas reconnaître le deuil de la veuve (comme si c’était sérieux !), il parle directement de ses raisons pour y être : « Je paie cash et en dollars ». Vous pouvez imaginer à quel point j’adore les stéréotypes, mais je ne suis pas offensé. J’ai déjà les yeux ouverts ; ça fait partie de la culture et je l’assume.
Les barbouzes européens ne s’entendent pas du tout — rappelez-vous qu’ils viennent d’essayer de se tuer les uns aux autres — mais l’américain les énerve tous, et ils s’entraident à le sortir directement par la fenêtre :
Aux funérailles, un hélicoptère arrive. C’est le chef de Francis. Je le laisse parler pour lui-même :
Ses ordres sont de séduire Amaranthe, car il est bien clair que la France ne peut pas gagner un vent aux enchères des plans. Tous les barbouzes — sauf l’américain — reçoivent exactement les mêmes ordres, à la lettre. J’ai des nouvelles, les amis. Nous ne sommes pas aussi riches que vous en pensez. Mais merci de ne pas me laisser briser les illusions, surtout quant à moi. ([Ils savent déjà. Vous êtes trop avare pour acheter un moule à kouglof. — M. Descarottes])
Avec ce changement, Francis change de stratégie. Il dit la vérité à Amaranthe, et lui montre que l’on les écoute :
Mais l’américain O’Brien n’abandonne pas. Il se cache dans une armoire et double son offre :
Après ce moment, Francis et Amaranthe passent la nuit ensemble. Sa stratégie marche, mais les autres barbouzes commencent à s’unir contre lui. Ils écoutent ensemble avec l’aide d’un micro caché, que Francis découvre et détruit. Ça fait mal à Bernard Blier, un gag qui revient encore et encore entre ces deux dans les films de Lautner et Audiard (Les tontons flingueurs, Faut pas prendre…).
Finalement, Amaranthe dit aux 3 autres barbouzes de quitter son château. Ils jouent un tour pour y rester, mais Amaranthe et Francis s’échappent quand même à Lisbonne, où les papiers sont cachés dans une banque :
Mais les 4 autres barbouzes ont réussi à les suivre :
Il y a enfin une grande lutte entre Francis et O’Brien, qui lui dit « Je vais te foutre par la fenêtre » :
Amaranthe et Francis s’échappent encore une fois, et prennent un train vers Paris. Il y a une reprise du début du film, où de nouveaux barbouzes les attaquent dans le train :
Bien que ce film ait 60 ans, je ne gâcherai pas la fin. Disons que j’ai énormément profité de ce film, et si certaines choses sont un peu un produit de leur temps et à mon avis, reflètent un peu de jalousie, il n’y a rien de haineux. Ce sont une caricature, et on les trouve partout dans le cinéma français. Il faut ajouter que les réalisateurs français n’épargnent jamais leurs compatriotes, alors il serait malhonnête de m’en plaindre. Je recommande Les Barbouzes sans hésitation comme l’un des meilleurs exemples des films uniquement français.
Vous ne le saviez pas, mais Un Coup de Foudre n’est pas mon premier blog. Pendant les années 2000, j’écrivais en anglais sur mon métier de linguistique. C’était une autre vie, et je n’ai pas envie de la revisiter ici. Mais c’est d’où vient l’une de mes habitudes stylistiques ([Punaise, Papy va divaguer -/ M. Descarottes]) — des personnages romancés qui laissent des commentaires ironiques au milieu de mes articles ([Je suis bien réel, merci – M. Descarottes]). Je l’ai empruntée au blogueur britannique Andrew Sullivan, qui était très drôle à l’époque (son sens de l’humour nous a quitté il y a presque deux décennies, mais il écrit toujours).
Parmi ces personnages, le plus impoli est quelqu’un que j’ai surnommé « On » ici, qui n’a jamais rien de gentil à dire sur moi. Cette personne, qui que ce soit, signe ses commentaires avec un autre nom, bien sûr. Moins que je dis sur on, plus que ça va. Mais aujourd’hui, un petit miracle m’est arrivé. On a finalement trouvé un accord avec moi, et je serai en vacances en France, avec La Fille, et probablement mon père aussi, pendant 10 jours en mi-juillet.
Il y a beaucoup à planifier, pas trop de temps, et les prix seront élevés parce que je commence beaucoup plus tard que je l’aurais aimé. Et ce n’est franchement pas par hasard. Mais je ne vais pas me plaindre du résultat.
Avec La Fille seulement, nous pourrions voyager aussi vite que moi tout seul il y a deux ans. Avec mon père, ce sera beaucoup plus lente. Je suis sûr que nous passerons au moins 3 jours entiers à Paris pour voir les incontournables — le Collège Françoise-Dupont, Tom & Sabine Boulangerie-Pâtisserie, et… oups, j’ai encore une fois confondu Miraculous avec la vraie vie. Non, mais sérieusement, il y aura au moins le Sacré-Cœur, la Tour Eiffel, le Louvre, le Panthéon, et l’Arc de Triomphe. Même si je les ai tous visités, je veux que La Fille connaisse les essentiels. Il y aura absolument un jour entier à Versailles.
Nous reviendrons aussi à Rouen pour visiter mon amie et sa famille. Mais j’espère que nous visiterons d’autres amis aussi. Il n’y a rien au monde qui me ferait plus de plaisir que de voir certains que je ne connais que sur Internet. Avec si peu de temps, je sais que nous ne pouvons pas aller aussi loin que Lyon, même si j’y ai une dizaine de connaissances, ou Saint-Tropez pour le musée que j’aimerais visiter le plus.
Je n’aime pas que ce soit toujours un combat. Je n’ai pas le droit de vous parler des négociations, mais ce n’est pas facile pour moi, être un leader allemand, Satanas, et Xavier Dupont de Ligonnès en même temps ! Je vous promets, quand je reviendrai en deux mois avec La Fille, nous ne massacrons que des macarons. (Massacrer, ça vient de ma réplique préférée de L’As des as.)
Il y a plein de desserts alsaciens que je peux faire pour finir notre séjour dans le Bas-Rhin. Et je sais déjà quel sera le prochain (vous pouvez le deviner si vous avez fait attention). Mais pour commencer, je voulais faire un dessert que je n’ai jamais vu ni goûté. Voici le kouglof :
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Alors, comment est-ce ? J’ai eu quelques meilleures brioches dans ma vie — toutes faites par des CAP Pâtissiers (qui travaillent aux États-Unis). Mais dans mes limites, surtout le moule américain, je crois que c’est une réussite presque complète, et je suis ravide le partager.
Jeune, j’avais une croyance horriblement fausse quant aux directions. Je croyais que quelle que soit la direction devant moi, elle était toujours le nord. Plus tard, j’ai découvert les cartes des jeux vidéo, où « en haut » est toujours le nord. Mais tout ça, c’était avant de découvrir la boussole en français, et c’est ça le sujet de Langue de Molière.
En anglais, les directions sont des adjectifs quand elles font partie de noms. Par exemple, le nom de la partie de l’état où j’habite est « Southern California », c’est-à-dire la partie la plus au sud de l’état. Mais en français, on dit plutôt Californie du Sud. Comme ça fait mal aux oreilles anglophones ! Tout en moi veut dire « le sud de la Californie ». Y a-t-il un endroit nommé Sud, dont la Californie en fait partie ? Ben non ! Même si j’aimerais croire qu’il y a un Nord dont la Californie du Nord et la Corée du Nord en font également partie, il n’y en a pas un non plus. Bien sûr, si ça voulait dire que le Nord avec Lille était plus proche, je ne me plaindrais pas de cette règle.
Mais vous n’êtes même pas cohérents quant à ces règles. « North Dakota » et « South Dakota » deviennent le Dakota du Nord et le Dakota du Sud. Alors, « West Virginia » devrait se rendre comme « la Virginie de l’Ouest », n’est-ce pas ? En fait, ce n’est pas, étant plutôt la Virginie-Occidentale. Donc pourquoi pas « Californie-Sudiste » ? Bon, selon mon dictionnaire Oxford, « sudiste » est réservé aux anciens États confédérés d’Amérique. Mais exactement comme ces états-là, la Californie a adopté l’idée qu’elle peut tout simplement ignorer les lois du gouvernement fédéral qu’elle n’aime pas, surtout quant au cannabis (lien en français !). D’autre part, c’est tout l’État, dont le Nord aussi.
Mais vous devriez savoir que j’essaye d’être toujours juste dans de telles situations. Si vous donnez des noms géographiques que je trouve bizarres, nous en avons fait notre meilleur pour vous rendre perplexes. Considérez ce qui est « l’Est » selon la NFL :
Comme je vous ai dit, je dois la recette au site de Valfleuri. J’ajouterai que préparé selon ce qui est disponible chez moi, ce plat est un bon rapport qualité prix. Assez de cèpes, déjà émincés, m’a coûté 5 $, ainsi que 3,90 $ pour les pâtes, et 1 $ pour le persil. On tire 4 repas de tout ça ! Mais ce n’est pas un vrai mélange forestier — ça m’aurait coûté 10 $ et 2 L d’essence pour un aller-retour chez Bristol Farms. L’autre changement, j’ai omis les échalotes parce que La Fille ne les aime pas.
J’ai un peu gâché la surprise en vous montrant mes derniers achats chez myPanier. Mais après des consultations avec La Fille, j’ai décidé de lui préparer les nouilles Spätzles pendant qu’elle reste chez moi. (D’habitude, elle ne fait partie des dîners, seulement les desserts.) Mais que faire avec ? J’ai consulté le site du fabricant, Valfleuri, alors voici les Spätzles à la forestière :
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On est bien d’accord que ce plat est très bon et pas trop compliqué. (Une casserole, une poêle et un tamis, en cuisinant les nouilles deux fois — c’est la limite de facile.) Ajouter une viande, probablement des suprêmes de volaille, serait une bonne idée, et je la ferai la prochaine fois. Il y aura une prochaine fois, et quand on doit cuisiner pour des enfants, c’est le plus haut compliment possible.
Cette semaine a vu deux événements importants, la sortie du nouveau jeu vidéo Zelda, et le retour de 5 Minutes Avec, ce dernier de façon spectaculaire. Commençons avec la nouvelle personnelle.
Beaucoup d’entre vous sont aussi des fans du blog Jours d’humeur. Son auteur, connu sous le nom de blog Gifnem29, écrit aussi des romans sous le nom Patrick Fouillard. Ne me demandez pas quel est le nom sur sa carte d’identité — je ne demande jamais des questions personnelles. Il est mon invité sur un 5 Minutes Avec très spécial cette semaine pour parler du Détective et la comtesse, disponible à partir du 26 mai chez la FNAC, Amazon, Lireka, et ailleurs . Si vous avez aussi des projets créatifs, je veux vous parler ! (Je vous rappelle que je ne reçois rien si vous cliquez ces liens ; vos données ne sont jamais à vendre chez moi.)
Au fait, j’ai une idée absolument folle pour une invitée, très âgée, mais quelqu’un qui incarne tout ce que ce blog représente. Je sais qu’elle donnait des interviews jusqu’au moment du Covid, et est toujours en vie. Aux États-Unis, si je voulais contacter quelqu’un qui travaillait dans le monde cinématique, j’utiliserais le site IMDB Pro pour chercher leur agent. Si vous connaissez le bon équivalent en France (ou mieux, avez des contacts chez le Groupe M6, surtout sa filiale SND), veuillez me contacter soit dans les commentaires soit par courriel.
Je ne vais pas vous dire combien d’heures que ma fille a passé en jouant au nouveau Zelda depuis mercredi. Disons qu’elle a en fait dormi tous les jours cette semaine, dans son propre lit en plus, pas sur le canapé. Si un week-end devant la télé est mon pire échec pendant les années ado, je serai ravi.
Cette semaine, on attend finalement notre premier dîner alsacien, le prochain « Je découvre » du Tour, et notre prochain film français. J’ai presque — presque — atteint mon 100e film français, et quand ça arrive, nous passerons une semaine entière pour le grand classement. Je n’ai toujours pas commencé ce projet, mais en comptant la liste cette semaine, il m’est arrivé dans l’esprit. Ça devrait être un événement, et la cerise sur le gâteau serait l’interview que j’ai mentionnée en haut.
Notre blague de la semaine traite de la santé. Je vous rappelle qu’à partir de cette saison, les blagues sont disponibles du menu en haut, avec une semaine de retard. Nos articles sont :
Ce soir, je me suis revenu sur le site de TF1 pour continuer avec la deuxième saison de HPI. Et il s’est avéré que tous les épisodes sauf un sont devenus des exclusivités de TF1 MAX. Heureusement pour moi, c’était la suite de l’épisode de la semaine dernière, alors je pouvais voir la fin de l’enquête sur Morgane. (Vu qu’il y a une 3e saison, le résultat était déjà bien évident, mais je voulais quand même le voir.)
Cette fois, notre épisode s’appelle « Chelou / Pas chelou » d’après un jeu auquel Morgane joue avec ses enfants. Mais on en parlera plus en bas. On commence sur scène d’une meurtre. Morgane entre de sa façon typiquement professionnelle.
Elle apprend de Karadec qu’elle est suspendue. En revenant au bureau pour chercher ses affaires, elle se retrouve avec l’inspectrice qui mène l’enquête sur elle. C’est tout au ralenti, comme dans un film Western.
En même temps, elle et son mari hébergeaient chez Gilles, un collègue, à cause de problèmes chez eux, quand il doit les expulser à cause de l’enquête. Son mari n’est pas content d’elle :
Mais elle continue à poursuive cette enquête, parce qu’elle avait tout de suite reconnu que la victime avait été battue. Elle visite un lavage automatique qui appartient à un suspect et joue « Chelou / Pas chelou » avec ses enfants, qui sont dans la voiture avec elle. Dans ce jeu, elle leur demande si les choses qu’ils observent font des raisons pour soupçonner de l’activité criminelle.
Elle remarque que ce n’est pas typique pour quelqu’un qui conduit une Porsche de travailler dans un tel établissement. Elle essaye de signaler Gilles par des emojis, mais il ne comprend pas.
Juste quand elle est en train de poursuivre l’enquête, Karadec arrive. Elle lui montre que c’est de l’esbroufe — la vraie commerce est les drogues.
Les deux découvrent que le suspect est mort dans un tonneau. Vu qu’ils savaient déjà qu’un policier qui faisait des enquêtes sur le suspect était corrompu, ils l’accusent d’avoir commis les meurtres. Mais il nie tout.
Morgane s’est fait prise par l’inspectrice quand elle attrape Gilles au téléphone avec Morgane. Morgane essaye de passer le téléphone à sa fille, mais ça ne trompe pas l’inspectrice. Après, elle demande à sa fille une question dérangeante :
Pourquoi dérangeant ? Parce que ma réponse est « moi ». Je dis « Que puis-je… ? » C’est quoi le problème ? Je ne comprends pas.
De toute façon, les policiers laissent Morgane ensemble avec une policière qui était la sœur jumelle de la victime originale, et quand Morgane se rend compte que c’est elle la tueuse, elle essaye de tuer Morgane. Heureusement, elle a déjà signalé la police par SMS, et ils arrivent juste à temps pour lui sauver la vie.
L’épisode finit avec la décision de l’inspectrice de ne plus poursuivre Morgane, car elle est trop utile, à condition qu’elle suive des cours de formation. Encore une fois, vu qu’il y a une 3e saison, je sais que tout va assez bien pour qu’elle ne perde pas sa poste, mais à moins qu’un miracle arrive, je suis fini avec la deuxième saison. Vu que la moitié de la 3e saison est aussi devenue exclusivité, peut-être que je serai bientôt fini avec HPI. Si c’est le cas, je suis heureux qu’au moins je comprenne enfin pourquoi beaucoup de monde aiment cette série. Peut-être que comme les biscuits, c’est juste mon destin de ne pas avoir que de petites pépites.
L’année dernière, j’ai laissé tomber une pépite en écrivant sur la Meuse :
L’ambroisie des dieux, les Savaroises de St-Michel, est fabriquée à Commercy — je les ai goûtés pour la première fois à l’aéroport en quittant la France en mai, et il me tue tous les jours qu’il y ait plein de biscuits de St-Michel disponibles ici, mais pas ceux-ci.
Je ne l’avais pas mentionné en écrivant sur le voyage fou, mais croyez-moi, me rendre compte qu’ils ne sont pas disponibles chez myPanier ni Moulin non plus, c’était décevant. Je n’achète plus les biscuits typiques américains — les Oreos, les Pepperidge Farm Milanos — et c’est « youa culpa, youa maxima culpa », comme va la blague des catholiques traditionnels anglophones. (D’après le Confiteor en latin, « mea culpa », « ma faute » — « you » étant l’anglais pour tu/vous., et « me », moi.) C’est votre faute car après une belle centaine de recettes de desserts français ici, me contenter de moins est inacceptable !
De toute façon, regardez mes achats chez myPanier aujourd’hui :
« Justin, vous êtes aussi menteur que bête ! » vous dites ? ([Ça fait chaud au cœur, les amis. Vous comprenez enfin. — Mon ex]) « Vous venez de nous dire que myPanier ne vend pas de Savaroises, mais les voilà ! » Ah, mais c’est ici où l’histoire devient celle d’une loterie gagnée !
L’année dernière, ils ont commencé à offrir une plus grande sélection de produits français, expédiés directement de la France aux clients, sans passer par leur entrepôt. Vous ne me l’avez même pas une fois mentionné, parce que franchement, il y avait trop de limites. À moins que vous commandiez au moins 150 $ de trucs, la livraison était couteuse, et au-delà des Savaroises, il n’y avait pas trop d’autres choses que j’aurais achetées. Oui, j’aurais commandé 150 $ de Savaroises — à leur prix de 5,95 $ le sac, ce serait 25 sacs. (Chez Carrefour, 138 € vaudrait 66 sacs. Merci de ne pas me « consoler » en mentionnant les coûts d’échanger l’argent.) Mais leur limite était 2 sacs la commande. Inutile pour moi. Et c’est quand même le meilleur rapport qualité prix — un inconnu chez Amazon me les vendra pour 13,75 $ le sac, ainsi que 8 $ pour la livraison. Il s’entendrait très bien avec mon facteur.
Il s’avère que ce programme ne marchait pas trop bien pour les clients, alors ils l’ont récemment changé — maintenant, ils prennent en charge toutes les telles commandes chaque semaine, puis les expédient aux clients.
Ils ne stockent pas non plus les Tam Tam dans leur entrepôt, mais on peut les commander directement de la France pour 7,90 $ le sac. Je ne les ai jamais goûtés, même pas une fois. Mais il y a eu un sac de chacun quand j’étais là afin d’acheter des nouilles Spätzles pour l’un de mes deux dîners alsaciens (je n’ai toujours pas décidé lequel). J’ai sauté au-dessus dès que je les ai vus. Apparemment, on avait annulé une commande — il y avait toute une étagère pleine de seuls exemples d’une variété de produits.
L’autre sac est un genre de biscuits italiens dits « Amaretti », un péché mignon depuis mon enfance. MyPanier est le seul endroit où je peux les trouver facilement. N’acceptez que la marque Lazzaroni, de loin la meilleure.
Je ne sais pas quand j’ai pris le rôle d’apôtre de Carrefour ([Le 30 juillet 2021, votre première visite — M. Descarottes]), mais s’il y a un message que j’essaye de vous communiquer presque tous les jours, c’est « Soyez reconnaissant de vos quotidiennes. » Vous pouvez faire un tel achat tous les jours sans y penser. Pour moi, c’est le miracle de la manne céleste.