Le Canard Enchaîné devient parfois obsédé avec une idée. C’est souvent le virus, quelquefois la famille royale britannique, et cette semaine, le fait qu’en France, on peut recevoir le vaccin contre Covid chez les vétérinaires. J’avoue, c’est un peu bizarre — ça n’est pas arrivé aux États-Unis, et moi, je n’arrive pas à l’imaginer. Mais ça ne veut pas dire que c’est une idée folle. Ils savent utiliser des seringues.
Il y aussi celui-ci, mais je fais confiance aux vétérinaires de ne pas faire cette erreur. Elle sera fatale.
En tout cas, je continue d’adorer leurs calembours :
OMD, j’ai rigolé de ce titre ! C’est aussi pour le bon sujet — l’article traite de la Révolution.
Je voulais avoir ces macarons pour hier, mais mon premier effort n’a pas marché bien. En tout cas, pour un anniversaire, il n’y a qu’un gâteau que je veux, et il vient de «Extraordinary Desserts» à San Diego, où le chef a suivi des cours en France avec Pierre Hermé et Gaston Lenôtre. Alors, je voulais créer un macaron selon sa façon. Voilà :
Le gâteau chez Extraordinary Desserts s’appelle Gianduia. C’est fait avec des noisettes, du chocolat, du praliné et des boysenberries, un fruit local :
J’ai essayé de faire une mousse au gianduia comme celle de ce gâteau. Le résultat était délicieuse, mais trop liquide pour un macaron. Alors, je les ai refaits, avec une ganache au gianduia, une ganache au chocolat, de la confiture au boysenberry, et du praliné en poudre. C’est la bonne combinaison, mais BEAUCOUP de travail.
Je ne sais pas si vous pouvez trouver la confiture au boysenberry en Europe. Je n’ai pas pu la trouver ni chez Carrefour ni chez Amazon.fr. On peut utiliser de la mûre n’importe où une recette dit «boysenberry», mais à mon avis, c’est notre meilleur fruit. Et la meilleure marque c’est Knott’s, très proche de chez moi :
Je vous ai déjà donné la recette pour les coques de macarons plusieurs fois. On peut la trouver ici. En fait, la recette de la ganache est aussi la même. C’est juste qu’on doit la faire deux fois. Une fois avec du chocolat doux-amer, et l’autre avec du chocolat au gianduia. J’ai utilisé du chocolat Callebaut :
Et pour le praliné, du chocolat Barry :
Parce que la recette est si proche des autres macarons, je n’écrirai plus, mais je vous montrerai les étapes :
Pour les deux ganaches
On fait toutes les deux ganaches selon la même recette — 20 cl de lait, 200 g de chocolat, 50 g de beurre doux, t mélanger tout sur un feu doux. Le montage n’est pas compliqué — mais il a besoin de 3 poches à douille. Un peu trop !
Vous pouvez voir l’effet que je voulais créer avec les couleurs.
C’est enfin mon «anniversaire français». Partout dans le monde, les gens chantent «Joyeux anniversaire», une chanson écrite par deux Américaines. J’entends parler qu’en France, on chante la même chose quand quelque chose ne va pas. Alors, j’ai une idée différente. Rejoignez-moi !
Oui, vous connaissez les mots
Je vous ai promis à la fin de l’année dernière qu’il y aura des nouveautés ici, alors voilà — une nouvelle chaîne YouTube ! Je partagerai là-bas des chansons, des clips des films quand je ne peux pas en trouver le bon, et peut-être des autres choses aussi.
Il y a un an je n’aurais jamais osé imaginer que ce moment arriverait. C’était quelque chose pour passer le temps pendant le confinement. J’avais des rêves, bien sûr, mais beaucoup de monde commencent des projets tous les jours qui se terminent par un échec. Il n’y avait rien qui m’a dit «ce jour sera spécial» — comme Jean Gabin nous a dit, tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait jamais. On dirait que les histoires d’amour finissent mal, en général, mais celle-ci est une histoire qui n’en finira pas.
Vous voyez ce qui m’est arrivé ? Je suis comme ça tout le temps — et je le préfère !
Pendant l’année dernière, j’ai vu 42 films en français. Je ne gardais jamais des statistiques, mais je doute que j’aie jamais vu plus de 10 films par an. C’est un témoignage au pouvoir et à la qualité des films français que je suis devenu un si grand fan. Ici, je vous raconte les répliques qui m’ont marqué plus que tout, et pourquoi.
Slimane : La révolution est comme une bicyclette : quand elle n’avance plus, elle tombe.
Pivert : Eddy Merckx !
Inconnu : Non, Che Guevara.
Les Aventures de Rabbi Jacob
Le moment où je suis tombé amoureux de Louis de Funès. En ce moment, c’est fou pour son personnage à parler, mais il ne peut pas s’arrêter (on reviendra à ce sujet). Ça nous dit beaucoup du personnage — Pivert écoute le mot «bicyclette» et ne peut penser qu’à un athlète. C’est drôle, mais aussi vraiment de bonne écriture.
Blaze : Il est l’or monseigneur. L’or de se réveiller.
La folie des grandeurs
Le premier calembour que j’ai compris — mais j’ai dû rembobiner le film plusieurs fois parce que je que ne pouvais pas croire les oreilles ! Encore une réplique que nous dit beaucoup sur le personnage dans quelques mots.
Sir Reginald Brook : J’étais Big Mustache ! I had to shave it off ! Trop dangerous ! Too English !
La Grande Vadrouille
Avec cette réplique, j’ai commencé le grand amour entre moi et le «franglais». Il y aurait beaucoup plus de répliques en anglais dans d’autres films français, mais en ce moment-là, j’ai vu un moment de réelle connexion entre les deux cultures. Après avoir vu ce film, j’ai offert une copie de ce film à tous mes amis anglophones. Personne ne l’a accepté. Leur erreur.
Docteur : Vous avez droit à une chopine, M. Ratinier.
Le Glaude : Par repas ?
Docteur : Ah non ! PAR JOUR ! Que buviez-vous quotidiennement ?
Le Glaude : J’sais pas moi. Cinq, six litres… comme Le Bombé !
Docteur : MAIS VOUS ÊTES FOU !
La soupe aux choux
Ce film était vraiment difficile pour moi à cause de la langue. Mais je sais qu’il vaut la peine parce que je connais cette scène par cœur !
Les gendarmes : My tailor is rich… My flowers are beautiful… La langue entre les dents !
Le gendarme à New York
Vraiment, cette scène entière, la leçon d’anglais pendant la croisière. Encore un autre bon moment avec l’anglais dans un film qui montre de vraie affection pour les États-Unis.
Duchemin : Salad of tomatoes and entrecôte bordelaise.
Serveur : Avec du Coca-Cola ?
Duchemin : No, with Beaujolais Nouveau !
L’aile ou la cuisse
Un moment où j’ai enfin compris la caractère nationale des français. On pense ici que tout le monde à l’étranger pense qu’on ne boit que du Coca-Cola et on ne mange que du McDo. Mais vous reconnaissez que cette attitude existe chez vous, et vous n’avez pas peur de la critiquer. Vous êtes à la fois très fier et vos critiques les plus sévères. J’admire ce trait.
Cruchot : Alors ma toute belle !
Josépha : Mais qui êtes-vous ?
Cruchot : Je suis le Père Noël ! Et toutes ces petites contraventions, c’est pour vous ! Et j’ai encore un tas de belles surprises !
Le gendarme se marie
Ce n’était pas mon premier film avec Claude Gensac. Mais c’est une autre scène que je connais par cœur, même quand Gerber explique à Cruchot qu’elle a des amis puissants. Quand de Funès et Gensac jouent ensemble, c’est de la magique !
Septime : Muskat-nüss, Herr Muller !
Le grand restaurant
Je croyais au début qu’il y aurait beaucoup de blagues sur un certain allemand. Et on les trouve dans des films comme «L’as des as» ou «Le mur de l’Atlantique». Mais dans un film qui n’a rien à voir avec la Seconde Guerre Mondiale ? Et sur le sujet d’un soufflé ? C’est un moment complètement inattendu et ça rend la blague beaucoup plus drôle.
Duchemin : Il manque un ‘s’, là.
Le mur de l’Atlantique
Pour conclure, ce que je crois est la blague la plus française de tous mes films. Un homme français, face à des soldats allemands qui veulent qu’il peigne leur bureau, ne peut pas s’arrêter de corriger leur grammaire. Quand j’ai mentionné cette réplique dans mon groupe Facebook, j’ai aussi fait une erreur, et ça a commencé un débat. À l’époque, ça m’a dérangé, mais avec un peu de distance, ce moment-là confirme que j’ai raison. C’est la blague française par excellence.
La moitié de ce blog est consacrée à la cuisine française. C’est une passion depuis longtemps. Mais pendant la grande majorité de ma vie, c’était quelque chose à apprécier, à ne pas faire. Je dois aussi Duolingo pour ce changement dans ma vie.
Au début du mai dernier, j’ai écrit à mes amis sur Facebook que Duolingo m’a fait répéter «Je mange un croissant» une centaine de fois et que ça m’a donné envie de trouver un bon croissant (c’est CHER ici — environ 2,50€ le croissant dans n’importe quelle boulangerie !). Alors quand Duolingo a commencé à me faire répéter «Vous allez aimer mon gâteau au yaourt», j’ai décidé que j’ai dû enfin faire mon propre gâteau au yaourt. (En dehors de Duolingo, je n’avais jamais entendu parler de ce gâteau.) Je n’avais jamais aussi connu le yaourt français, mais heureusement, il y en a au moins une marque ici. Voici mon premier essaie de cuisiner à la française :
Je sais que ça semblera fou, mais c’était un autre coup de foudre ! La recette du gâteau est FACILE — comment est-ce qu’on ne connait pas ce gâteau ici ?
Deux semaines plus tard, j’ai demandé à mon nouveau groupe sur Facebook de me parler des plats de leur enfance. J’ai reçu beaucoup d’idées — et l’un des membres m’a donné un lien à la page de Cook and Record.
Alors, j’ai commencé avec quelques recettes que j’ai reçues du groupe. Voici mon far breton et ma flognarde de Limousin :
J’ai aussi appris à faire d’autres choses moins traditionnelles de Laurène. Je n’avais pas encore entendu parler de celui-ci quand j’ai vu la vidéo de Cook and Record :
Et j’ai fait des macarons pour la première fois grâce à elle. C’était un grand échec, mais ça m’a donné envie de m’améliorer :
J’ai fait plus d’une douzaine de lots de macarons pendant le mois de septembre. J’avais tout à coup besoin de les rendre parfaits. Mais il me manquait quelque chose. Plusieurs de mes nouveaux amis m’ont donné des idées de chez eux — mais il y a beaucoup plus de 3-4 départements ! C’est comment j’ai décidé que je devrais apprendre quelque chose sur chacun d’eux.
Je vous ai déjà raconté l’histoire de mon début avec Duolingo. Mais après trois semaines avec Duolingo, j’avais faim — je voulais UTILISER ce que j’ai appris. Alors j’ai demandé dans le groupe de fans de Laurence Manning — où on se trouve beaucoup de Québécois — que je pourrais faire pour pratiquer. Quelqu’un m’a donné le meilleur conseil de ma vie — chercher un groupe chez Facebook qui parle de quelque chose que j’aime déjà. Par hasard, quelques jours plus tard, j’ai trouvé cette photo dans un groupe de joueurs de jeux vidéo :
Je me suis dit « That’s it! » (parce que je ne savais pas «Ça y est» à l’époque), puis j’ai rejoint le groupe. Le 26 mai, après seulement deux mois de leçons, j’ai tenté ma chance, et je me suis présenté au groupe :
PERSONNE ne reçoit jamais un accueil comme celui-ci dans les groupes sur Facebook. En ce moment-là, j’ai su que j’étais enfin rentré chez moi. Beaucoup de monde voulaient parler avec moi soit dans les commentaires soit sur Messenger. J’avais beaucoup de questions, et personne ne savait pas que à l’époque «quelque mois» (JE SAIS) ne voulait dire que deux mois !
Un peu plus tard, je demanderais une question vraiment stupide :
On ne peut pas parler de Johnny Hallyday sans causer des problèmes ! Je me demandais pourquoi le premier commentaire était «Gars, vous n’avez aucune idée de ce que vous avez fait» et le deuxième était «J’ai le popcorn !». Heureusement, les modérateurs n’étaient pas en colère contre moi.
C’était grâce au groupe que j’ai découvert tous les sujets de ce blog — cuisiner, les films français, et la musique française. Ici, je vais partager mes questions sur les films et la musique ; la cuisine mérite sa propre histoire.
On peut voir que pendant deux jours — du 21 au 22 juin, j’ai découvert Louis de Funès et Indochine tous les deux. Je pourrais vivre jusqu’à 150 ans mais je n’aurai plus jamais deux jours de magique comme ceux-là. Le groupe m’a conseillé de regarder «Les aventures de Rabbi Jacob», et ils ont eu raison ! Depuis ce moment-là, j’ai regardé 26 films de Louis de Funès, plus que quiconque dans toute ma vie, et je ne suis pas du tout fini avec lui. Quant à Indochine, il n’y a que deux autres musiciens qui m’ont marqué comme eux. Je garderai pour toujours le moment pendant Nos Célébrations où j’ai su :
J’ai aussi maintenant beaucoup de nouveaux amis que j’ai rencontrés grâce à Facebook, à Twitter, et à ce blog. Je vous remercie tous pour m’accompagner dans ce voyage.
On termine notre séjour dans le Cantal avec un dessert bien cantalien, les cornets de Murat. Murat est un petit village d’environ 1900 personnes dans le Cantal. On peut trouver beaucoup de recettes pour ce dessert — avec du rhum ou du sirop d’orgeat au lieu du sirop de sucre — et c’est parfois une entrée au lieu d’un dessert ! On trouve également qu’il y a beaucoup de garnitures différentes — parfois de la chantilly, parfois de la crème pâtissière ou quelque chose d’autre. J’ai décidé de les faire avec de la crème pâtissière au chocolat, parce qu’il y a plusieurs recettes â la crème pâtissière dans notre répertoire, mais aucun avec du chocolat.
Je dois vous dire — j’ai fait beaucoup de recettes plus compliquées, mais il n’y en a pas trop aussi bonnes que celle-ci. Ma fille a adoré ce dessert !
Pas mal, hein ?
Je dois ma version à deux autres recettes, celle de Cuisine Actuelle et celle de Cuisine à la française. L’idée de crème pâtissière au chocolat est la mienne, mais tous ces deux m’a aidé choisir les quantités pour les cornets. Pour faire ce dessert, on a besoin du sirop de sucre, qui est facile à préparer, alors d’abord, nous commençons avec la recette du sirop, puis la crème pâtissière, puis les cornets et le montage. Les instructions du sirop viennent de Cuisine facile. Aussi, je dois tout ce que je sais de la crème pâtissière à Cook and Record (voici l’une de plusieurs recettes qui utilisent de la crème), bien que les quantités soient les miennes. Il y a assez de crème pâtissière ici pour remplir les cornets deux fois.
Les ingrédients pour le sirop de sucre :
125 grammes de sucre en poudre
125 ml d’eau
Les instructions pour le sirop de sucre :
Mettre sur feu vif en remuant avec une cuillère pour mélanger le tout.
Une fois que c’est bien mélangé, faire venir à ébullition et laisser bouillir environ 30 secondes. Retirer du feu, c’est prêt.
Les ingrédients pour la crème pâtissière :
2 œufs
100 cl de lait
100 grammes de chocolat
100 grammes de sucre en poudre
30 grammes de maïzena
1 cuillère à soupe de vanille liquide
Les instructions pour la crème pâtissière :
Dans un robot pâtissier, bien battre les œufs et le sucre en poudre, jusqu’à ce que la mélange double de volume. Ajouter la maïzena et bien mélanger.
Dans une casserole, mélanger le lait et la vanille liquide et porter à ébullition.
Couper le feu et ajouter le chocolat. Mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit bien mélangé.
Ajouter progressivement le lait aux œufs. Après avoir tout mélangé, mettre encore la crème dans la casserole. Faire épaissir sur un feu moyen.
Mettre du film alimentaire sur une plaque. Mettre la crème sur le film, puis couvrir la crème avec plus de film.
Réserver la crème au frigo pendant 30 minutes.
Les ingrédients pour les cornets :
1 œuf
60 grammes de sucre en poudre
60 grammes de farine de blé
1 cuillère à soupe de sirop de sucre
Les instructions pour les cornets :
Préchauffer le four à 180 °C.
Dans un saladier, fouetter les œufs entiers avec le sucre.
Le mélange doit devenir crémeux.
Incorporer ensuite la farine et le sirop de sucre.
Beurrer une plaque.
Verser la pâte liquide en 4 cercles d’environ 15 cm de diamètre.
Cuire au four pendant 6 à 7 minutes.
Dès la sortie du four, rouler chaque cercle de pâte autour d’un cône afin qu’il prenne la forme d’un cornet.
Les réserver dans un endroit stable.
Laisser refroidir.
Montage :
Mettre une douille cannelée dans une poche à douille. Remplir la poche à douille avec la crème pâtissière. Remplir les cornets.
Il y a…un thème dans Le Canard Enchaîné cette semaine. Bien que je vous adore tous, il faut avouer qu’il y a du vrai dans ces dessins. MAIS — ce n’est pas du tout un défaut ! S’il y a quelque chose que j’admire surtout chez les Français, c’est que chacun garde jalousement le droit de penser par lui-même. Si Le Canard suggère qu’un homme politique peut tromper les gens en disant le contraire de ce qu’il pense, c’est au moins parce que personne n’accepte ce qu’il entend sans réfléchir.
Et ça continue :
Et encore !
Comme d’habitude, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !
On commence une semaine de souvenirs de ma première année en tant que francophone à la place la plus logique, le début.
Je n’ai rien dit à personne au début, parce que je n’avais aucune idée si je pourrais encore le faire. Mes premières leçons étaient tout comme celles-ci :
C’est tout traduire un mot ici, faire correspondre une photo et un mot là-bas. Ce n’est pas du tout difficile, et j’ai fini toutes les leçons de la première partie en deux semaines. Puis, j’ai dû passer mon premier examen de compréhension, et j’ai failli abandonné mes études ! Pourquoi ? C’est parce que ces leçons faciles ne sert à rien pour préparer un étudiant pour des questions comme celle-ci :
Je n’ai jamais vu la moitié de ces mots à l’époque. Et je ne savais même pas qu’on pourrait dire juste « la » pour signifier une personne ! Heureusement, j’ai réussi, et je voulais vraiment mieux comprendre Laurence Manning, alors, j’ai décidé de continuer. Et je n’ai plus jamais pensé à m’arrêter
J’avoue, il y a eu une leçon juste après ça qui m’intéressait un peu. Oui, Duolingo a une leçon sur le sujet de draguer. Après avoir pris cette leçon, j’ai décidé que c’était une arnaque ! Je doute que QUICONQUE parle comme ça !
Je crois toujours que j’ai raison, que personne ne dit jamais ça. Duolingo fait peut-être cette connerie pour protéger les vrais francophones de leurs élèves ? (Si j’ai tort, dites-moi !) Mais je ferais quand même une grosse erreur. C’est une autre histoire, mais oui, je vous la raconterai !
Comme les Ardennes, ce que fait spécial la cuisine du Cantal n’est pas les recettes originales, mais les produits locaux. J’ai trouvé nombreuses recettes «cantaliennes» qui sont vraiment auvergnates en général. Ce n’est pas une critique ! Je trouve que c’est souvent le cas que les recettes sont des régions, et les produits sont les vraies choses typiques d’un département. Dans ce cas, d’où vient la soupe au fromage est une question… controversée.
Soupe au fromage, bleu d’Auvergne, et un biscuit canadien
Selon le site Cantal Passion, la soupe au fromage est bien cantalienne, et ils disent qu’on devrait la préparer avec du fromage Cantal. On trouve la même chose chez Cuisine à la Française, où ils recommandent le fromage Tomme (aussi du Cantal). Mais selon les aveyronnais, elle est leur soupe, et on la prépare avec du fromage Laguiole. C’est en tout cas une soupe bien Auvergnate, et on peut dire que cette soupe appartient à l’un ou l’autre selon votre choix de fromage. Naturellement, j’ai donc utilisé du Gruyère, parce que je n’ai ni Cantal ni Laguiole.
Mais j’ai au moins trouvé un vrai fromage auvergnat pour ce repas. C’est le bleu d’Auvergne :
Je ne suis pas grand fan des fromages bleus, j’ai donc choisi un biscuit canadien aux noix de pécan et aux raisins secs pour l’accompagner. Le fromage est fort, et ces biscuits coupent le fromage avec juste un peu de sucre :
Avant de vous donner la recette, je devrais vous dire — j’ai changé mon avis sur la quantité de bouillon après avoir vu qu’elle n’a pas suffit de couvrir le fromage. Après j’ai fini, j’ai su que j’avais tort. Alors j’ai utilisé 0.75 L de bouillon, et j’aurais dû utiliser environ 0.4 L. Je dois le site Cuisine à la française — j’ai coupé leur recette pour celle-ci :
Les ingrédients :
100 g de Tomme de Cantal
1 oignon
150 g de pain de campagne rassis
0.4 L de bouillon de volaille
Du sel
Du poivre
Les instructions :
Faire blondir 50 g d’oignons dans une poêle avec très peu de matière grasse. — J’ai utilisé un peu de beurre doux.
Couper le pain de campagne en dés.
Porter à ébullition le bouillon de volaille.
Couper le fromage en dés, le répartir dans une soupière au dessus du pain.
Répartir les oignons sur le fromage.
Poivrer au dessus des oignons.
Versez le contenu de la casserole dans la soupière.