Il y a plein de desserts alsaciens que je peux faire pour finir notre séjour dans le Bas-Rhin. Et je sais déjà quel sera le prochain (vous pouvez le deviner si vous avez fait attention). Mais pour commencer, je voulais faire un dessert que je n’ai jamais vu ni goûté. Voici le kouglof :
Haute résolution en cliquant les
Alors, comment est-ce ? J’ai eu quelques meilleures brioches dans ma vie — toutes faites par des CAP Pâtissiers (qui travaillent aux États-Unis). Mais dans mes limites, surtout le moule américain, je crois que c’est une réussite presque complète, et je suis ravide le partager.
Comme je vous ai dit, je dois la recette au site de Valfleuri. J’ajouterai que préparé selon ce qui est disponible chez moi, ce plat est un bon rapport qualité prix. Assez de cèpes, déjà émincés, m’a coûté 5 $, ainsi que 3,90 $ pour les pâtes, et 1 $ pour le persil. On tire 4 repas de tout ça ! Mais ce n’est pas un vrai mélange forestier — ça m’aurait coûté 10 $ et 2 L d’essence pour un aller-retour chez Bristol Farms. L’autre changement, j’ai omis les échalotes parce que La Fille ne les aime pas.
J’ai un peu gâché la surprise en vous montrant mes derniers achats chez myPanier. Mais après des consultations avec La Fille, j’ai décidé de lui préparer les nouilles Spätzles pendant qu’elle reste chez moi. (D’habitude, elle ne fait partie des dîners, seulement les desserts.) Mais que faire avec ? J’ai consulté le site du fabricant, Valfleuri, alors voici les Spätzles à la forestière :
Haute résolution en cliquant
On est bien d’accord que ce plat est très bon et pas trop compliqué. (Une casserole, une poêle et un tamis, en cuisinant les nouilles deux fois — c’est la limite de facile.) Ajouter une viande, probablement des suprêmes de volaille, serait une bonne idée, et je la ferai la prochaine fois. Il y aura une prochaine fois, et quand on doit cuisiner pour des enfants, c’est le plus haut compliment possible.
Je vous ai promis une surprise. Pour fêter Tears of the Kingdom, voici le gâteau « monstre » (monster cake) de son prédécesseur, Breath of the Wild. C’était une demande de ma fille. Je n’ai pas du vrai extrait de monstre, mais n’étant pas à Hyrule, vous n’en avez pas non plus. (Hourra ! Pour une fois, on est dans la même situation quant aux ingrédients !)
Je vous dirai franchement que je l’ai fait selon la meilleure de mes compétences, mais je sais que je ne suis pas bon en décoration. Sinon, le choix de recettes est très bon, et la combinaison marche parfaitement. Si je l’ai fait en tant que gâteau ordinaire, sans essayer de copier le dessin d’un jeu vidéo, ce serait réussite totale. Je dis ça sincèrement.
Je sais, vous êtes bien épuisé de macarons après L’économie des macarons, Y’a des macarons, et Fête d’anniversaire. Tant pis pour vous. Je me suis rendu compte qu’après tout ça, il n’y avait toujours pas un post avec ma recette de macarons au chocolat. Plus d’excuses, il voilà.
Haute résolution en cliquant
Mais je veux que vous sachez que j’ai eu une raison pour les refaire. Vous souvenez-vous de l’anniversaire de mon diplôme ? Une chère amie n’a pas pu y aller. Vous la connaissez juste un peu car elle est « S » de La socca et Mon dîner bretillien. Je la dois une dette que je ne peux jamais vraiment lui rendre, car il était une fois, elle m’a sauvé la vie. Alors, je voulais lui partager des macarons à l’événement, et quand elle n’est pas arrivé à y assister, je lui ai proposé de lui en envoyer.
Cette recette n’est rien d’autre que celle de Laurène Lefèvre, à qui je continue de devoir presque tout ce que je sais de la pâtisserie. La seule différence, c’est que je fais vieillir les blancs d’œuf au frigo, d’après les conseils de Pierre Hermé. Mais c’est écrit de mémoire, car comme un CAP Pâtissier, je peux tout faire sans instructions. Il doit y avoir une récompense après les quantités qui se sont échappées de ma cuisine !
C’est le 5 mai, fêté aux États-Unis sous le nom « Cinco de Mayo » (ou si vous étiez anciennement président, « Cinco de Cuatro »). Au Mexique, ce jour est connu pour la victoire des forces républicaines sur… euh…. comment dire ça sans offenser… l’armée française dans la bataille de Puebla. « Mais Justin, » vous me demandez, « pourquoi est-ce que les américains fêtent un événement qui n’a rien à voir avec leur histoire ? Juste pour se faire foutre de nos gueules ? Et vous, vous nous trahissez ? »
De bonnes questions, les amis ! En fait, presque personne au Mexique ne fête l’occasion, et autant de monde aux États-Unis sait que ses origines ont quelque chose à voir avec la France. On pense que c’est leur 4 juillet ou 14 juillet, mais c’est faux (le 16 septembre fête aussi une bataille contre la France, pas l’Espagne). Ici, c’est juste une excuse pour manger des tortilla chips et boire de la bière Corona, qui dépense pour se faire connue à cette époque de l’année. Comme toujours, ne me croyez pas sur parole ; voici mon « pas super»-marché :
De la bière mexicaine partout : Corona, Modelo, et Pacifico
Pour moi, comme l’année dernière, c’est une excuse pour vous présenter de la vraie cuisine mexicaine, à l’honneur de mon amie rouennaise et sa famille, qui y vivaient. La famille habitait bien au sud du pays, où la cuisine est très différente de ce que l’on trouve à la frontière. Il y a des mois, elle m’avait envoyé une vidéo avec la recette de la birria (lien en espagnol), et c’est notre plat du jour. C’est accompagné ici par des tortillas maison :
Attention, ce plat prend des heures alors il vous faudra le planifier à l’avance. Mais c’est bien la cuisine des abuelitas (comment on dit « mamies » en espagnol), alors un plat bien Coup de Foudre, même s’il n’est pas Hexagonal. Je vous promets qu’il vaut la peine.
Il y a deux semaines, avant la dernière fois où ma fille a quitté la maison, je lui ai fait une promesse, qu’elle reviendrait à découvrir une recette de Péla sur la table. Hier, elle est rentrée, et ces cookies aux trois chocolats l’attendaient. (Au fait, vous n’avez aucune idée à quel point j’entends « Tu fais trop de trucs avec des pruneaux, puis tu me montres toutes les photos de Péla. Il faut que je déménage ! »)
J’ai suivi sa recette exactement, mais il me semble que les miens sont un peu moins cuits. C’est pas grand-chose, mais vérifiez avec la lumière de votre four plutôt qu’utiliser un chronomètre si vous préférez un cookie plus croustillant.
Les ingrédients pour les cookies aux trois chocolats :
120 grammes de beurre à température ambiante
60 grammes de sucre roux
40 grammes de sucre en poudre
1 oeuf
2 cuillères à café de vanille liquide
220 grammes de farine
1 sachet de levure chimique
100 grammes de pépites de chocolat noir
100 grammes de pépites de chocolat au lait
100 grammes de pépites de chocolat blanc
Les instructions pour les cookies aux trois chocolats :
Dans le bol du robot pâtissier muni de la feuille, mélanger le beurre coupé en morceaux, le sucre roux et le sucre en poudre.
Ajouter l’œuf et la vanille, puis mélanger.
Ajouter la farine et le sachet de levure chimique, puis mélanger rapidement.
Mélanger les trois chocolats dans un bol. Verser la grande majorité dans le bol du robot, mais réserver environ 10 % pour la dernière étape. Mélanger pour incorporer les pépites dans la pâte.
Laisser reposer au frigo pendant 30 minutes.
Préchauffer le four à 180ºC.
Former dès boules de pâte, environ une douzaine. Les déposer sur une plaque de cuisson et aplatir le tout. (J’ai eu 4 cookies de plus sur une deuxième plaque.)
Enfourner pendant 8 minutes.
Sortir la plaque de cuisson — mais n’éteignez pas le four ! Mettre le reste des pépites sur les cookies (qui resteront toujours très mous).
Revenir les cookies dans le four et continuer de faire cuire pendant 3 minutes de plus.
Les cookies seront toujours un peu mous. Les laisser refroidir sur la plaque pendant au moins 15 minutes avant de les retirer.
On finit notre séjour catalan avec un dessert bien catalan. Aimez-vous la crème brûlée ? Voilà, la crème catalane est très proche, mais se prépare comme une crème pâtissière, nettement plus facile. (On peut la cliquer pour version haute résolution.)
Comme disait un panneau dans le resto bien manqué, Jerry’s Famous Deli, « Alors, recommencez votre régime à partir de lundi…encore ». (C’était en haut de leur carte de desserts, avec le meilleur gâteau dit « German chocolate » que j’aie eu. Un jour, je vous en préparerai un.) Allons faire ce bon dessert ni cher ni difficile !
Il n’y a rien de plus difficile pour moi de résister que des boulettes. En partie, c’est parce que j’en fais les plus grosses, mais c’est aussi mes racines bien italiennes en cuisine. Alors, dès que j’ai lu sur les boles de picolat, il n’y avait plus de question de mon dîner. C’est un plat 100 % paysan, donc 100 % Coup de Foudre.
La bonne chose serait les accompagner avec des pâtes ou du riz, mais j’ai déjà fait une autre sorte de boulettes avec du riz dans le Gard, et je viens d’avoir ma prise de sang trimestrielle diabétique hier matin. Je me sens donc trop coupable pour manger des pâtes, bien que je n’aie toujours pas les résultats. De toute façon, ce plat n’est pas le plus beau, mais oh là là, c’est une réussite de goût. Ce sont les meilleures boulettes (avec leur sauce) que j’aie fait, et pas seulement pour le blog !
Il n’y avait jamais une question. On est chez Tarbes alors ce dîner allait toujours être à base de haricots tarbais. Et vu que j’ai déjà fait un cassoulet, la recette la plus évidente était la garbure. Ici, en version végétarienne, on dirait le potage garbure. Pour aller avec en tant que dessert, la tourte des Pyrénées aux myrtilles.
Le potage garbure est comme beaucoup d’autres potées et soupes à base de choux et de légumes racines. Comme le thon à la basquaise, le piment d’Espelette hausse son niveau. Mais la tourte des Pyrénées, elle est une autre star du blog, la version ultime des muffins aux myrtilles Et JOLIE en plus, hein ? Allons les préparer !
Il y a des semaines, Péla a publié une recette de petits pains briochés au Kinder. Puisque je montre toutes ses publications à ma fille, je savais déjà qu’elle allait me demander les préparer. Mais comme les œufs et les salades, les Kinder sont un produit hyper-luxe pour les plus riches chez moi, et j’ai déjà eu des bâtonnets de chocolat sous la main. Alors, voilà, les petits pains briochés de Péla, mais au chocolat au lieu de Kinder.
Voilà, c’est une photo d’après la façon de Péla, une chose au-dessus de l’autre. Plus d’attentes, allons les faire !