C’est la fin de l’année, et encore une fois le temps pour réfléchir un peu. Si j’ai vécu la meilleure semaine de ma vie en 2021, cette année a eu aussi ses récompenses. Revivons les meilleurs moments d’Un Coup de Foudre en 2022.

La plus grande réussite de l’année est sans doute ce qui m’est arrivé en janvier, donc après ça, la chute sans fin. Non, je plaisante, mais c’est absolument le cas que ma critique du « Second Degré N’est Qu’une Température » a transformé le blog. Ça m’a fait entrer dans ce que j’appelle L’univers cinématographique Light & Smell (d’après l’UCM), le cercle de blogueurs tous liés par cette blogueuse extraordinaire. On trouve parfois des tags ici, inspirés par d’autres comme La lectrice en robe jaune ou La bibliothèque Roz, mais ça vient tout du même groupe, et ce sont ses recommandations qui ont guidé mes premiers pas en tant que lecteur.
Une chose inattendue, mais malheureusement nécessaire, c’est que le rythme de mes films a beaucoup ralenti. L’espace pour tous ces disques, c’est un problème ! Mais si 2020 a été l’année de de Funès, et l’année dernière celle de Belmondo chez moi, celle-ci est quelque chose d’inestimable — l’année où les films sont devenus une activité sociale. Pendant le confinement, il était important de tout regarder tout seul. Pourtant, même après avoir être « libéré », il restait le cas que personne parmi mes connaissances ne pouvait partager mes films avec moi. Grâce à l’OCA, ils ne sont plus toujours « mes » films, parce que c’est pas moi qui les choisis. Mais quand je vous parle des dîners après, ça vaut plus que n’importe quel film.
C’était aussi l’année de la télé. Après le premier Visiteurs, je vous ai dit que c’était presque le temps de vous rejoindre dans le présent. Et avec Les Combattantes, et Les 12 Coups de Midi, ce moment est arrivé. Il me reste un grand monde plein de de Funès, de Bourvil, et de Gabin pour explorer, mais j’ai regardé Kaamelott : Premier volet sans comprendre, et c’était pour le pire. C’est le temps de pousser ma connaissance de l’actualité culturelle. Pas assez pour écouter Jul exprès, mais vous comprenez.
Et c’était l’année de lire. Vous avez la mauvaise impression de moi — j’étais toujours beaucoup plus d’un rat de bibliothèque que de cinéphile, mais je manquais de la confiance de lire des livres jusqu’à cette année. Avec deux tomes des Chroniques Occultes, l’autobiographie de Claire Koç, et Prospérine Virgule-Point (toujours en cours), tout est changé. Franchement, je n’arrive toujours pas à le croire.
Je crois qu’aucun de vous n’a vraiment cru que je ferais la plus grande bêtise de ma vie. Mais 24 heures de vols juste pour tourner cette vidéo, ça restera un souvenir pour toujours :
Et je dois vous dire, ça fait une histoire remarquable pour me présenter à de nouvelles connaissances ! (J’ai déjà validé ça plusieurs fois.) Je n’ai qu’un regret de ce jour-là. Je souhaite que j’avais acheté un deuxième billet pour avoir un invité (et non, pas cette personne !). C’est nul de faire tout ça tout seul. Non, je ne connais personne aux États-Unis qui aurait volé comme ça. Prendre un train vers Paris, c’est tout autre chose.
J’apprécie tellement que vous êtes de plus en plus nombreux. Les trois derniers mois en particulier m’étonnent. Je raterai doubler le traffic par moins de 450 vues, mais c’est déjà au-delà de mes rêves les plus fous (quant au traffic). Merci de votre confiance.


Il me surprend toujours que je suis devenu baladodiffuseur, comme le dit nos amis québécois. Je croyais qu’il serait chanceux de durer 10 semaines : il y a maintenant plutôt 41 épisodes sans rater une semaine, même en voyageant, j’en suis fier ! Le graphique en bas mesure toutes les deux semaines, mais ce qui compte, ça pointe dans la bonne direction. Demain, des nouvelles sur ce sujet.

Puis-je me vanter juste un peu sur ma relation avec les médias ? (Une phrase qui n’aurait aucun sens en anglais en parlant de moi !) Si on m’avait dit au début de l’année que je compterais Anne-Élisabeth Moutet, Emmanuelle Ducros, et Claire Koç comme des connaissances, serais remarqué par Pierre Lescure, et apparaîtrais dans un journal, je l’aurais appelé menteur. Je n’arrive même pas à imaginer comment 2023 peut aller mieux. (Quant aux médias seulement : on pourrait me cogner sur la tête — mon plus grand rêve, bien compris ; je pourrais être embauché par une entreprise française, etc.)
Je ne veux pas finir sans vous mettre à jour sur quelque chose. Je suis apparemment devenu le Flaubert des brouteurs, un honneur que j’ai pas cherché. Mais moi, ils me cherchent pour mieux apprendre leur tâche !

La dernière fois, j’ai fini par remerciant ceux qui étaient avec moi. Cette liste est devenue beaucoup trop longue pour ici, mais j’espère que ceux d’entre vous qui écrivent des blogs se reconnaîtront dans les « C’est le 1er ». J’ai de nombreux amis qui n’apparaissent ici que dans les commentaires, ou seulement ailleurs, et j’ai aucune envie de les insulter en oubliant quelqu’un. Mais vous êtes tous vraiment spéciaux à moi (non, pas vous, les brouteurs), et je suis vraiment reconnaissant. Alors je veux finir avec une offre, parce que j’en dois tellement à beaucoup :
Si vous me fréquentez, et vous savez que je vous reconnaîtrez (donc pas vous, les brouteurs), n’hésitez jamais à me demander de l’aide avec l’anglais ou à trouver quelque chose aux États-Unis. La bonne adresse e-mail est sur la page d’accueil. Il est impossible de rendre ce que je reçois aux mêmes personnes, mais je peux au moins faire la même qu’eux.
Merci de m’avoir écouté, de m’avoir lu, et on se reverra en 2023 !