Archives mensuelles : mars 2022

Bientôt le premier tour

Cette semaine, je ne vais même pas essayer d’éviter la présidentielle en lisant Le Canard, mais je crois que peux le faire sans jouer le partisan. J’ai quelque chose pour mes amis de droite, et aussi pour mes amis de gauche.

Mais on commence avec un dessin un peu personnel pour moi. Je travaillais pendant huit ans pour SAIC, ce qu’on appelle un « Beltway Bandit » aux États-Unis (« Beltway » étant un surnom pour les alentours de Washington, D.C.). C’est une entreprise qui joue un rôle très similaire à McKinsey :

Pour être clair, je les virerais tous. Pendant mon dernier contrat, on a gaspillé 75 $ millions pendant 5 ans sans livrer rien qu’une page de connexion. Il y a de nombreuses raisons, mais aucune n’est bonne.

En tant que fan de Louis de Funès, celui est mon herbe à chat :

Ils plaisantent sûrement… oh. OH :

« L’assimilation, c’est de rire devant Louis de Funès, Jean Dujardin ou Depardieu. C’est pleurer en écoutant Jacques Brel », a affirmé le candidat à la présidentielle.« C’est s’émouvoir devant la beauté de Catherine Deneuve et Brigitte Bardot »

Public.fr

Euh…je n’ai jamais vu aucun film de Brigitte Bardot ni de Catherine Deneuve. Mais je me demande — est-il possible que j’aie déjà vu plus des films de de Funès que le Français moyen ?

Je me demande aussi où était Sandrine Rousseau quand j’avais besoin d’elle :

Pense-t-elle que ce serait une loi seulement contre les hommes ? Chez moi dans les années 2000s, c’était pas l’homme qui aurait été inculpé !

On finit avec les excuses du PDG d’Orpea :

Malheureusement, j’ai déjà perdu tous mes actions. Je n’aurais jamais dû écouter ce courriel-là ! (Je plaisante, peut-être.)

Ah bon, un truc de plus. La conversation des canards :

me rappelle un bon moment de La Cité de la Peur :

Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !

Un autre jour dans notre vie

C’est un jour très spécial pour moi aujourd’hui, le deuxième anniversaire de ma première leçon de français. Je retourne toujours à cette citation d’Indochine, parce qu’elle me rappelle qu’un jour, tout peut changer — en ce cas, pour le meilleur.

Comme la dernière fois, j’ai passé un examen pour vérifier mon progrès. Mais cette fois-ci, c’était un examen d’écoute. En décembre, je me suis tout à coup senti comme quelque chose avait changé, et j’avais raison ! C’est un saut de trois niveaux selon l’échelle en neuf points qu’on utilise aux États-Unis.

Je pouvais déjà lire au niveau B2 ; j’écoute enfin au même niveau. C’était du travail mais pour tous les besoins ou rêves possibles, je suis prêt.

C’est bien le temps de mettre à jour deux certains graphiques à barres aussi — les comptes de mes films pendant toute ma vie. Tous les acteurs avec les drapeaux français ? Personne sauf Belmondo n’aurait été là avant, et lui, seulement pour Casino Royale (le vrai, avec David Niven, pas la parodie de Daniel Craig). Et le géant qui dépasse tout reste Louis de Funès — sans lui, il n’y aurait pas un tas de drapeaux français ici.

J’espérais qu’il y aurait un nouveau dessert pour vous partager avec ce post, mais j’ai du mal avec une partie. Ma fille a déjà testé et approuvé la garniture pour vous !

Épisode 2

Voilà, le deuxième épisode du balado. Cette fois-ci, il comprend :

J’ai passé beaucoup de temps avec le logiciel Audacity pour vous livrer la meilleure qualité possible — il m’aide à supprimer beaucoup de bruits. Rien pour la pronunciation, hélas.

Épisode 2 Un Coup de Foudre

L’opportunité ratée

Il y a une semaine, j’ai reçu un courriel…surprenant :

COMME J’AURAIS AIMÉ VOIR LA GUEULE DE MON EX SI ELLE L’AVAIT LU ! Je dis ça, je dis rien. De toute façon…

Le courriel est, à mon avis, bel et bien réel, mais j’ai fait des enquêtes quand même. Je n’ai jamais entendu parler de l’appli, mais il s’est avéré que l’une de mes amies l’utilisait. En plus, ils existent aux États-Unis maintenant. Le temps que je réponde le lendemain, peut-être qu’ils ont déjà changé d’avis — je n’ai reçu plus de réponse. Je leur ai dit que je n’étais pas en France — j’imagine que ça ne leur convenait pas.

Tant pis.

Peut-être que certains d’entre vous souviennent du premier post du blog. Je n’ai vraiment pas changé d’avis, mais je ne m’attendais pas à l’idée qu’il y aurait la possibilité d’un tel partenariat. Ce qui est important pour moi, c’est que je ne vendrai jamais vos infos personnelles. S’ils auraient accepté des liens statiques, sans identifiants, et si j’aurais resté libre de recommander quoi que ce soit, je l’aurais considéré.

Pourquoi est-ce que je refuse d’accepter des témoins traceurs (voilà, notre prochain mot québécois) ? Il y a longtemps, j’ai cliqué dans un courriel de l’entreprise américaine Hewlett-Packard. Je n’étais même pas connecté. Une heure plus tard, j’ai reçu un coup de fil d’un vendeur pour savoir « que puis-je faire pour vous aider à finaliser votre commande ? » Je lui ai dit de ne plus jamais m’appeler, et depuis ce temps-là, je refuse de participer à n’importe quel programme de fidélité ou de vendre les infos de n’importe qui. Ça m’a fait horreur.

Mais j’aimerais bien qu’il n’y ait plus de mur entre le français et le reste de ma vie, même si c’est juste trouver une opportunité chez « la French Tech ». (Cliquez sur le lien pour un véritable cauchemar d’anglicismes.) Pendant ce temps-là, c’est vraiment un honneur de penser que mon travail ici pourrait valoir quelque chose.

Je découvre le Loir-et-Cher

On continue maintenant le Tour avec le 41, le Loir-et-Cher. C’est le département le trentième moins peuplé, et les habitants se nomment loir-et-chériens. C’est notre cinquième séjour dans le Centre-Val de Loire.

Il y a 9 mois, j’ai vu le joyau du département, le Château de Chambord, dans une vidéo de l’Alliance Française, mais je ne le reconnaissais pas. C’était grâce à l’une des amies du blog que j’ai appris le nom, et j’attends ce jour depuis ce moment-là. On est presque finis avec la région et elle me manquera — y en a-t-il une meilleure pour les amoureux des châteaux ?

On commence donc avec le Château de Chambord (3 étoiles Michelin, mais vous auriez dû déjà le savoir). Ce château a été construit pour faire plaisir au roi François Ier, mais le pauvre n’y a passé que 42 jours. Peu importe — le château n’a pas été achevé jusqu’à un siècle plus tard, sous Louis XIV. Il y a beaucoup de raisons pour visiter Chambord : les jardins à la française et à l’anglaise, son vignoble avec les plus vieilles vignes pré-phylloxériques de la France (goûtez le très rare Romorantin), son domaine avec plus de 700 cerfs, et la chose la plus importante — le château lui-même avec son architecture Renaissance.

On passe brièvement par la Sologne, l’est du département, juste pour trois choses. En septembre, il y a une foire consacrée à l’un des desserts le plus importants, la tarte Tatin ; vérifiez les dates avec les hôtes. Il y a plusieurs histoires d’origine pour cette tarte, mais selon les loir-et-chériens, elle vient de la Maison Tatin à Lamotte-Beuvron. Voici leur recette. La deuxième, c’est le Musée Matra, consacrée à l’ancienne marque de voitures, qui ont été produites à Romorantin.

Matra MS670 au Musée Matra, Photo par Kärjens Slædebjørg, CC BY-SA 3.0

La dernière chose de la Sologne, c’est évidemment que j’hallucinais en lisant leur site de tourisme. J’aurais juré que la vidéo suivante est de Knott’s Berry Farm, à 30 km de chez moi.

On tourne au Sud, et la Vallée du Cher. Ici, on n’a que deux destinations, mais les deux sont des incontournables ! D’abord, on visite le château de Selles-sur-Cher, pour voir son architecture médiévale, mais surtout pour les pavillons dorés, des chambres décorées par des artistes italiens de la Renaissance. L’autre, c’est le ZooParc de Beauval (3 étoiles Michelin), avec plus de 35 000 animaux. Le zoo de ma ville de naissance, le Zoo de San Diego, est souvent considéré comme l’un des meilleurs au monde, et il n’en a que 12 000 !

Dans la Vallée de la Loire, on trouve de grands châteaux — et une histoire triste. Au lycée, j’ai entendu l’histoire des juifs de Blois, où 32 personnes, dont des enfants, ont été brûlés vifs en 1171 à cause d’une fausse accusation de meurtre rituel. Le comte a été appelé Thibaut V le Bon, un surnom plutôt curieux après un tel acte. Bien sûr, c’était Philippe le Bon de Bourgogne qui a trahi Jeanne d’Arc alors peut-être que l’on ne devrait pas faire attention aux surnoms.

De toute façon, il ne faut absolument pas rater le Château Royal de Blois (3 étoiles). Aux États-Unis, il y a plein d’établissements sur la Côte Est avec des panneaux qui disent « George Washington y a dormi » (mais peut-être en anglais). En France, c’est plutôt « Jeanne d’Arc y est allée », et c’est le cas ici — la Demoiselle d’Orléans a visité le château en 1429 pour être bénie par l’archevêque-duc de Reims. Mais on le visite aujourd’hui autant pour son Musée des Beaux-Arts, ses appartements royaux et son mélange de styles architecturaux. On visite aussi le Domaine de Chaumont-sur-Loire (3 étoiles) pour sa vue sur la Loire, ses jardins (dont un festival international annuel), et des œuvres d’art exceptionnelles. Pas assez de châteaux trois fois étoilés ? Essayez le Château de Cheverny (ouais, 3 étoiles), pour son jardin de tulipes (au printemps seulement), le château qui a inspiré le Moulinsart de Tintin, et un grand chenil de chiens rares. Finalement, on visite un musée très inhabituel, la Maison de la Magie Robert-Houdin (1 étoile), après le meilleur magicien du XIXe siècle, l’inspiration du meilleur magicien du XXe, Harry Houdini. C’est un petit miracle que sa carrière a eu lieu :

Pendant son apprentissage d’horloger, il découvre la prestidigitation en prenant par erreur le « Dictionnaire Encyclopédique des Amusements et des Sciences » au lieu d’un traité d’horlogerie.

Robert-Houdin

On finit par visiter le nord du département, le Vendôme. Vous souvenez-vous qu’on a visité le prieuré de Ronsard en Indre-et-Loire ? Voilà sa maison natale, avec des murales du XVIe siècle et un jardin (tout neuf) du style Renaissance. On visite aussi Lavardin, l’un des Plus Beaux Villages de France, sur l’une des routes de Saint-Jacques de Compostelle. On est là pour sa forteresse du XIe siècle et l’église Saint-Genest avec des murales du XIIe siècle. On finit dans la ville de Vendôme (2 étoiles) où on monte sur la colline du château au XVIIe siècle pour sa vue panoramique.

Qui sont les loir-et-chériens les plus connus ? Le roi Louis XII y est né, et la reine Catherine de Médicis y est morte. On a déjà mentionné le magicien Jean-Eugène Robert-Houdin, mais aussi Victor-Auguste Poulain, créateur de votre poudre cacaotée préférée, Gracchus Babeuf le révolutionnaire (y est guillotiné), et bien sûr, les sœurs Tatin.

Quoi manger dans le Loir-et-Cher ? Il y a deux fromages de chèvre AOC qui vient d’ici, le Selles-sur-Cher et le crottin de Chavignol. Beaucoup de leurs plats principaux sont partagés avec leurs voisins tourangeaux ou berrichons, comme la quiche tourangelle ou le pâté berrichon, mais il y a aussi le citrouillat, un peu comme le truffiat chérien que j’ai déjà fait mais fourré avec de la citrouille. Pour boire, il y a les vins Cour-Cheverny AOC avec le cépage Romorantin, ainsi que six autres vins AOP. En dessert, y a-t-il besoin de quelque chose d’autre que la tarte Tatin ? Ah bon, il y a le rondiau, un beignet local, et les beugnons, une autre sorte de beignet. Franchement, je ne vous ai pas du tout trompé, et vous savez déjà quel sera mon dessert, hein ?

Le jour de triche

Je ne cache pas que je suis diabétique. Vous voyez beaucoup de desserts ici, mais en fait, ils sont la grande majorité de mes glucides. Je ne bois pas de soda ni (presque) de jus de fruits. Je n’achète que rarement mes vieux amis, les M&Ms. Je mange souvent des salades ([Je l’appelle la concurrence — M. Descarottes]). MAIS…

Tous les trois mois, comme tous les diabétiques, je dois prendre un test d’hémoglobine glyquée, qui mesure la moyenne des glucides pendant les derniers trois mois. C’est stressant. Comme beaucoup d’entre nous, plus que le test s’approche, plus que je suis sage. Et quand le jour du test arrive, après le prendre, on triche. (Pour être clair, pas tout le monde. Il y en a certains qui n’osent jamais faire ça à moins qu’ils veuillent risquer le coma.)

Ce matin, j’ai eu mon test. Il ne sera pas bon car mon fevrier était un désastre. Les deux autres mois, pas de problème, mais un mauvais mois peut tout ruiner. Mais rassurez-vous, j’étais très sage et faisais du sport tous les autres jours. Je gardais deux trucs pour fêter le test sanguin — et non, je n’avais pas l’intention de les manger complètement, juste les goûter :

C’est toujours dangereux d’aller chez myPanier, d’où viennent ces deux gourmandises. Mais j’ai de bonnes nouvelles pour mon toubib. Il s’avère que je n’aime pas du tout le nougat dur. Et ma fille m’a gentiment volé la moitié des cerises ! (Je comprends — elles sont bonnes !)

Excitant toutes les petites filles

C’est encore le temps pour lire Le Canard enchaîné, mais d’abord, une petite histoire personnelle drôle. Dès que l’on lance un nouveau effort, comme un blog ou un balado, on a envie des statistiques. Mais celles du nouveau balado ont une propriété très curieuse :

Évidemment, vous êtes toutes des jeunes filles. Je félicite vous qui étiez déjà des femmes pour avoir trouvé la fontaine de Jouvence. Désolé les gars, mais bienvenue aux États-Unis.

(Pour aider ceux qui ne sont pas si grands fans d’Indochine, mon titre est une référence à la chanson 3e sexe.)

Mes dessins préférés sont toujours ceux desquels j’apprends quelque chose de nouveaux. Je n’avais jamais entendu parler du « Livret A » jusqu’à maintenant :

En fait, avec un taux de rémunération de 1 %, le Livret A offre 100x le taux typique d’un compte d’épargne aux États-Unis ces dernières années ! (Pensez-vous que je plaisante ? Voilà Bank of America et Wells Fargo, deux de nos plus grandes banques.)

Voici une nouvelle découverte par Le Canard lui-même, qui a révélé l’extradition d’un galeriste du Louvre Abu Dhabi.

Aux États-Unis, on appelle Titi « Tweety Bird. »

M. le Président Macron a apparemment mis en colère les profs :

C’est Libération qui m’a vraiment fait rire avec leur analyse :

Mais qu’est-ce qu’ils lui ont fait, les profs, à Emmanuel Macron, pour se faire encore taper dessus ? Il n’a toujours pas digéré la punition que lui avait donnée en CM1 une institutrice un peu acariâtre parce qu’il avait copié (oh si peu, ça nous est tous arrivé, hein…) pendant le contrôle de géographie sur les affluents de la rive droite du Rhône, ou quoi ?

Libération

Finalement, QUI A ÉCRIT CETTE CALOMNIE ?

J’ai un peu taquiné des amis après avoir visité Versailles, que l’histoire des batailles de Napoléon s’arrête en 1811. Mais c’est pas du tout juste de l’appeler « une tradition militaire française » (pour être clair, il y a une vraie question en ce moment, mais la duration n’est certainement pas 4 jours). Il y a exactement une fois dans toute l’histoire où ça s’est passé, et dans ce cas-là, il faut avouer qu’il n’y a pas eu de manque de stock, seulement des erreurs de stratégie. Je suis franchement choqué que Le Canard adopte l’analyse des Simpson.

Une dernière chose. J’ai bien profité du calembour dans la dernière phrase ici :

Je sais que ça fait référence à cette émission bien que je ne l’aie jamais vu. C’est pour ces moments que je dois tout apprendre, même s’il n’y a pas assez de temps pour tout regarder.

Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !

500 posts

Celui est le 500e post sur Un Coup de Foudre. Je crois que j’ai enfin développé un style personnel, même si ce n’est pas encore la voix dont j’ai envie. Mais il me semble que c’est autant dans la tête que sur la page. Je vous ai alors préparé un petit enregistrement sur comment lire l’une de mes expressions habituelles, « j’ai des questions » :

MAIS ! Il n’y aura plus besoin d’imaginer ou de regarder des instructions. À partir de maintenant, Un Coup de Foudre sera aussi disponible en forme de podcast balado. Vous ne connaissez pas peut-être ce mot-là ? J’essaye quelque chose de nouveau ici — au lieu d’utiliser des anglicismes, j’adopterai du vocabulaire québécois. Ne vous inquiétez pas — je vous offrirai des liens comme celui ici. Après tout, c’est une québécoise qui m’a lancée dans cette aventure.

Premier épisode Un Coup de Foudre

(Pour info, c’est disponible sur Spotify, iTunes, et en attente sur Google Play. J’ajouterai d’autres choix bientôt.)

Le millas aux pêches

Les Landes partagent leur cuisine avec beaucoup de leurs voisins. En recherchant l’Ariège, j’ai découvert le milhassou au potiron, un genre de flan fait avec de la farine de maïs. Cette fois-ci, c’est le millas, un cousin de ce dessert-là, aussi avec de la farine de maïs, mais aussi de la farine de blé. J’ai lu dans la recette que j’utilise ici que l’on peut ajouter des pêches — et voilà, mais les miennes sont caramélisées !

Je dois cette recette au site de l’Office Intercommunal de Tourisme et du Thermalisme du Grand Dax. La recette parle de rhum, mais nous sommes au pays de Bas-Armagnac ! J’ai donc remplacé le rhum par cet Armagnac. J’ajouterai que j’ai fait cette recette deux fois — la recette originale recommande une température de 160°C. Après 30 minutes de cuisson, c’était toujours tout liquide à l’intérieur ! Autres recettes recommandent une plus haute température, je l’ai donc refait selon leurs avis. Les autres recommandent aussi moins de lait, et je suis d’accord — la prochaine fois, j’utiliserais environ 600 ml, pas 750, pour une pâte moins liquide.

Les ingrédients du millas aux pêches :

  • 6 œufs
  • 150 grammes de sucre
  • 100 grammes de farine de maïs
  • 50 grammes de farine de blé
  • 75 cl de lait
  • 15 grammes de beurre + 1 noix pour le moule
  • un pincée de sel pour les blancs en neige
  • 2 cuillères à soupe d’Armagnac
  • 2 cuillères à café de poudre de vanille
  • 3 pêches
  • Du cassonade

Les instructions du millas aux pêches :

  1. Lavez, peler et couper les pêches.
  1. Faire fondre 15 grammes de beurre dans une grande sauteuse.
  1. Mettre les pêches dans le beurre. Saupoudrer avec du cassonade.
  1. Après 3-4 minutes de cuisson, retourner les pêches avec une spatule.
  1. Après 3-4 minutes de plus de cuisson, retirer les pêches et les réserver.
  1. Préchauffer le four à 190°C. Battre les jaunes d’œufs et incorporer en remuant le lait, les farines bien tamisées, le sucre, la poudre de vanille et le rhum.
  1. Monter les blancs en neige très fermes (y ajouter une pincée de sel pour les raffermir).
  1. Incorporer les blancs en neige à la préparation, délicatement pour ne pas les casser, jusqu’à obtention d’une pâte homogène.
  1. Beurrer le moule à tarte et y verser un peu de la préparation. Y mettre les pêches, puis le reste de la préparation. Enfourner environ 35-40 minutes. Vérifiez la cuisson en plantant la pointe d’un couteau. (Bien que la mienne soit resté propre, il était encore humide à l’intérieur.) Si votre millas bouge, c’est pas encore prêt ! Ne démoulez pas votre millas — coupez-le plutôt en parts, et servez-les individuellement.

Le pain au soda irlandais

Aujourd’hui est la fête de Saint-Patrick, connu surtout en Irlande, mais aussi aux États-Unis. Le « soda bread, » comme on dit en anglais, est un pain traditionnel des irlandais qu’ils mangent pendant toute l’année, mais ici, c’est seulement disponible en mars. Je l’adore et c’est si simple que je veux vous le partager pendant qu’il reste assez de temps pour le faire le jour même !

Ma recette vient d’une boulangère irlandaise, et a été publiée dans le New York Times. J’ajoute des raisins secs selon la façon américaine — ça transforme ce pain d’un accompagnement pour le dîner au goûter parfait. Malgré étant l’un de mes pains préférés, il n’est pas du tout sucré. Attention si vous comptez sur moi pour votre sucre quotidien !

Les ingrédients pour le pain au soda :

  • 450 grammes de farine de blé
  • 3 grammes de sel de mer fin
  • 4 grammes de bicarbonate de soude
  • 350 ml de lait ribot ou lait de beurre
  • Des raisins secs

Les instructions pour le pain au soda :

  1. Préchauffer le four à 230°C. Dans un saladier, tamiser la farine, le sel de mer, et le bicarbonate de soude.
  1. Faire un puits au milieu et y verser le lait. Avec une cuillère en bois, plier les ingrédients secs dans le lait.
  1. Ajouter les raisins secs et pétrir un peu. La pâte devrait être douce, mais pas trop collante. Si c’est pas le cas, vous pouvez ajouter plus de farine pendant la prochaine étape.
  1. Bien fariner votre plan de travail et y mettre la pâte. Lavez les mains — ouais, avec du savon ! Pétrir légèrement la pâte, puis faire une miche ronde d’environ 4 cm d’épaisseur.
  1. Mettre la miche sur un tapis en silicone ou une plaque beurrée. Couper une croix profonde à travers le centre, jusqu’aux bords. LAVEZ VOTRE COUTEAU TOUT DE SUITE. (Vous me remercierez plus tard.)
  1. Enfourner pendant 15 minutes, puis baisser la température jusqu’à 200°C. Continuer à faire cuire jusqu’à ce que le haut devienne doré et le fond sonne creux si vous le tapez — environ 30 minutes de plus. Servir chaud, mais pas immédiatement — il y aura de la vapeur quand le pain est coupé !