La rentrée est le début de l’année scolaire, mais par hasard, ça tombe en même temps que la fin de l’obligation de télétravail. Alors, c’est une sorte de rentrée d’entreprise. Et peut-être, selon Le Canard enchaîné, que tout le monde n’est pas prêt :
Et s’il y a une opportunité pour les élèves de faire semblant d’être malade, ils la prendront :
Ce sujet nous fournit une bonne conversation entre les canards :
Est-ce que « tests » rime vraiment avec « têtes » ?
En 2012, je suis allé à Las Vegas, où j’ai découvert le chef Pierre Gagnaire pour la première fois. Il avait un restaurant appelé Twist en haut de l’hôtel Mandarin Oriental. (C’est apparemment fermé « temporairement », mais ça n’apparaît plus sur son site web. Je doute qu’il retourne.) Je l’ai tellement adoré que j’ai acheté un livre inhabituel après mon dîner. C’est presque comme un poème avec des photos au lieu d’un livre de recettes.
Il l’a signé, mais c’est pas à moi — la date est 13 mois avant ma visite !
Au-dedans, on trouve des photos de sa cuisine. Je vais vous en partager quelques. Vous comprendrez pourquoi j’ai dû visiter Gaya à Paris. Le texte est complètement en anglais, malheureusement.
Celle-ci est juste du jus d’orange, bien réduit. Selon le texte, il aurait mis une crevette dans le trou.
Poisson Saint-Pierre aux crevettes :
Rouget aux groseilles :
Canard à la papaye, avec une tuile au miel :
Celle-ci est un dessert, façon nougat, mais presque transparent.
Des figues au mascarpone et au caramel :
Twist était un resto à ce niveau ; Gaya est moins cher et moins ambitieux. Mais avec des souvenirs comme ceux-ci, je suis heureux de ne pas avoir raté l’opportunité. Je ne savais pas avant d’écrire ce post qu’il n’y a plus de restos de Pierre Gagnaire aux États-Unis — c’est un bon exemple de pourquoi il faut prendre vos opportunités quand elles arrivent.
On continue le tour avec le 26, la Drôme. C’est le département le cinquante-deuxième plus peuplé et les habitants se nomment drômois. C’est notre cinquième visite en Auvergne-Rhône-Alpes, et après le Cantal et l’Ardèche, j’ai de grands espoirs. (Faut peut-être que je revienne dans l’Ain et l’Allier, je n’ai vraiment pas trouvé mon style à l’époque.)
Comme d’habitude, on commence avec la préfecture, Valence. Cette ville ne manque pas de patrimoine, mais quand on est là, il faut commencer avec la nature, parce qu’ils ont des lieux incroyables. Mais on va conduire de l’Ardèche pour commencer. Allez donc à Tournon-sur-Rhone d’abord, pour prendre la Corniche du Rhône (3 étoiles Michelin) vers Valence. Sur cette route magnifique, il y a des vues incroyables. Passez par la montagne de Crussol (2 étoiles) et son château pour plus de vues époustouflantes.
Tournon, le Rhône, et le Doux, Photo par PRA, CC BY-SA 3.0, Château de Crussol, Photo par Fabrice GALLET, Domaine public
En ville, on commence avec Le Musée de Valence, art, et archéologie (2 étoiles), dont ses collections des écoles flamandes et hollandaises du XVe au XVIIe siècle et d’art français du XIXe siècle. Il y a beaucoup de gens d’origine arménienne à Valence, alors on visite le Centre du patrimoine arménien (1 étoile). On continue par La maison des têtes (1 étoile), où le nom vient de 4 sculptures sur la façade, plein d’expositions sur l’histoire de Valence. Finalement, on visite la Cathédrale Saint-Apollinaire (0 étoiles)
En dehors de Valence, on visite plusieurs villes connues pour leurs produits. D’abord, on va à Romans-sur-Isère, pour visiter le Musée international de la chaussure (1 étoile). Dans les années 70s, la ville était connue pour les marques de luxe comme Kélian, Charles Jourdan et Clergerie (seulement cette dernière est encore fait à Romans-sur-Isère). On peut également visiter des ateliers à la Cité de la Chaussure. Passez aussi par la Collégiale Saint-Barnard (1 étoile), une église de la XVIe siècle.
Couvent de la Visitation, site du Musée International de la Chaussure, Photo par Jvillafruela, CC BY-SA 3.0, Mise au tombeau du XVIIIe siècle dans la Collégiale Saint-Barnard, Photo par Fifistorien, CC BY-SA 3.0
On passe maintenant à Montélimar, chez le nougat. Malheureusement, grâce à un commentaire de mon lecteur Bernard, j’ai acheté de ce nougat avant de quitter la France. Pourquoi malheureusement ? PARCE QUE C’EST DÉLICIEUX ET MAINTENANT JE SUIS ACCRO ! (Heureusement, cette marque, Trois Abeilles, est disponible chez moi grâce à myPanier.)
Alors, on commence au Musée du Nougat, aussi la plus vieille fabrique à Montélimar. Mais il faut être sûr que l’on trouve le meilleur nougat, alors on passe aussi par Diane de Poytiers, Nougat Doulce France, et l’usine de L’artisan Nougatier, Avec nos achats de six nougatiers, il faut que l’on fasse du sport, alors on prend un tour du Château de Montélimar (1 étoile), du XIIe siècle. Ensuite, on visite le Musée de Montélimar (1 étoile), avec une grande collection de miniatures et de poupées, ou on se promène le long des allées Provençales (1 étoile).
Et ce sera une GROSSE erreur de rater Tain-L’Hermitage, chez plusieurs vins AOC, dont le Crozes-hermitage et l’Hermitage. C’est aussi chez la Cité du Chocolat Valrhona. Euh, Justin, vous nous avez dit que c’est en Ardèche, n’est-ce pas ? Ben oui, mais c’est le site de tourisme d’Ardèche qui m’a trompé !
Ce qui dit Ardèche Tourisme, et ce qui dit Google Maps. GÊNANT !
Alors, faut visiter encore Valrhona (1 étoile), puis continuer à prendre un tour sur le Petit Train des Vignes pour visiter 3 vignes et déguster leurs vins.
Cité du Chocolat, Photo par FlorianB26, CC BY-SA 3.0, Vignes de Tain, Photo par Frederick Wildman and Sons, Ltd, CC BY-SA 2.0
Un ami m’a montré cette vidéo du chef pour commencer. C’est tellement impressionnant de regarder quelqu’un qui peut faire tout ça sans se blesser.
Il ne donne pas trop d’instructions compliquées. Quand il fera quelque chose d’important, il dira « Comme ça ! » Quand il veut que vous fassiez quelque chose avec de l’énergie, « Tourne et retourne ! ». Quand il utilise son mixeur plongeant, « Machine miracle ! » Comme ça :
Mais ce qui attire ses fans est son sens d’humour. Par exemple, en parlant du mixeur cette fois, il dit « La machine miracle a plongé et après la plongeon de la machine, elle replonge à la plonge pour plonger avec plongeant. » Il fait beaucoup de jeux comme ça !
Sur Facebook, il est encore plus drôle parce qu’il ajoute des effets pour compter combien de fois il dit « Comme ça ! » ou « Super nickel ! » :
Et il adore jouer avec ses habitudes. D’habitude, il crie à la fin de ses vidéos, « Maître d’hôtel ! La commande de la table 55 est prête ! » Mais parfois, il surprendra avec quelque chose comme « Maître d’hôtel, restez dormir ! C’est pour le cameraman ! » On ne sait jamais ce qu’il va faire, mais ses vidéos sont toujours professionnelles, et j’apprends beaucoup de lui. Merci à vous qui me lisez en France et partout ailleurs ! Bye !
Ce soir j’ai regardé mon dernier film du Splendid, après les deux Bronzés, et Le père Noël est une ordure. J’ai acheté ce film il y a presque un an, mais il manque complètement de sous-titres ou de doublage, alors je l’ai laissé tomber. J’avais espéré que j’étais prêt, mais ce film reste très difficile à comprendre.
Au début, Jean Carmet joue dans le rôle d’Andre Bourdelle, un résistant qui meurt par accident quand un Allemand qui joue au tennis frappe une grenade qu’il avait lancée, et le grenade atterrit près de lui. Ça, j’ai compris.
Plus tard, nous rencontrons sa famille, qui possède un hôtel où les allemands se sont installés. La mère de la famille est une chanteuse. Ils chantent La Marseillaise, qui attire l’attention des Allemands. Pas trop intelligent !
Je n’ai pas du tout compris ce qui s’est déroulé, mais plusieurs membres de la famille finissent par être dans un bureau de l’armée allemande, où ils rencontrent un soldat britannique. Il tue un Allemand — apparemment sans faire trop de bruit — et ils s’échappent.
Prochainement, l’un des généraux allemands reçoit un chat, un moment bizarre juste pour faire ce gag, je crois.
Il s’avère que l’un de la famille est un homme un peu « Batman », qui s’appelle le « Super-Résistant ». Il fait également des conneries que des actes sérieux :
L’un des soldats allemands tombe amoureux avec la fille de la famille Bourdelle, et il me semble qu’elle n’est pas trop dérangée malgré son rôle en tant que soldat. Mais il n’est pas un mauvais homme comme le collabo joué par Gérard Jugnot.
J’aurais pensé que cette relation serait trop scandaleuse pour un public français, mais à la fin ils finissent par se marier. Je m’intéresserais fortement à ce que les critiques disaient à l’époque.
Ce que je ne comprends pas du tout est le titre. « Papy » n’a pas de rôle trop grand dans le film. Franchement, j’ai eu du mal à le comprendre, malgré le fait que d’habitude je n’ai pas de mal avec Michel Galabru. Beaucoup de personnages ont VITE parlé, et souvent à voix basse, comme ça :
Il y a un moment VRAIMENT bizarre vers la fin où Jacques Villeret, en tant que maréchal allemand, chante une chanson d’amour à la mère des Bourdelle. Je ne pouvais pas du tout comprendre les paroles, mais c’était évident vu le contexte. Après, Super-Résistant réapparaît, et le maréchal se bat contre lui avec une épée. Mais pourquoi les soldats allemands ne l’abattent-ils pas ? Aucune idée.
Au final, il s’avère que tout le film jusqu’à ce moment-là était un film vu par les mêmes personnages plusieurs décennies plus tard. L’animateur Alain Jérôme, qui reprend son travail dans la vraie vie, interviewe les personnages, et presque tous nient leur part dans l’histoire.
J’ai fortement l’impression que ce part du film faisait partie d’un débat national sur qui a eu le droit de raconter l’histoire de ce temps-là. Cette scène est devenue trop bruyante, mais c’était bien évident que tout le monde avait des avis forts sur les actions des autres.
En tout cas, je me rappelle qu’un ami m’a dit il y a longtemps que les films du Splendid seraient « trop français » pour un étranger. Avec les 3 autres, je ne suis pas d’accord. Je n’ai pas aimé Les Bronzés parce que je déteste ce genre d’humour n’importe où. Le Père Noël, j’ai aimé. Avec Papy, je ne veux pas exactement dire qu’il avait raison (parce que je résiste l’idée qu’il y a quelque chose trop français pour moi), mais je me sens que celui-ci est le produit d’un moment très particulier, et il fallait être là pour tout comprendre.
Pendant que j’étais en France, j’ai dû poursuivre autant de mes influences que possible. Alors, j’étais certain d’acheter un livre d’histoires de Bob Morane, dont j’ai déjà tant entendu grâce à Indochine.
Mon plus cher rêve est de faire partie d’une foule comme celle-ci de leur film de concert, Putain de Stade (la musique commence à 4:10) :
La foule entière connaît toutes les paroles sur Bob Morane. Je n’ai jamais vu rien comme ça dans ma vie ! Mais bonne chance si vous voulez lire n’importe quel de ces livres ici. En tout cas, mon livre est le premier tome de l’intégrale de la bande-dessinée. Il commence avec une rédaction sur l’origine du personnage. Voilà, sa première aventure est aussi le début de la chanson. Égaré dans la vallée infernale…
On apprend du livre d’où vient son nom. J’avoue que ça m’a confus parce que le seul aventurier français que je connaissais s’appelait aussi Bob — le mercenaire Bob Denard. Il s’avère qu’ils n’ont rien en commun sauf leur surnom. Selon le livre :
Il [Henri Vernes, l’auteur] le baptise Robert Ujac, avant de changer d’avis. Il trouve que « Morane » sonnera mieux. De plus, ce nom symbolise parfaitement le courage du héros : c’est ainsi que l’on appelle en Afrique le guerrier Masaï qui a tué son premier lion. Enfin, la mode étant aux prénoms anglo-saxons, Robert devient « Bob ».
Rédaction de Jacques Pessis
Il y a aussi un nom de famille irlandais, Moran, et je pensais qu’il était possible que le personnage soit irlandais. Après tout, son ami Bill porte un nom bien écossais, Ballantine.
Il n’y a que trois histoires dans ce livre, et malgré être le premier tome, La vallée infernale n’apparaît pas. Je suppose que la bande-dessinée ne suit pas le même ordre que les livres originaux. Les méchants qui apparaissent dans la chanson n’y sont pas non plus, l’Ombre Jaune et Miss Ylang-Ylang. C’est pas clair s’il existe un méchant appelé « Kali Jones » dans les livres, mais il y a une histoire, La marque de Kali.
J’ai découvert qu’il y avait aussi un dessin animé dans les années 90s, sur Canal+. La générique est parfaite :
Je ne sais pas encore si je poursuivrai plus d’histoires de Bob Morane. Ces livres sont lourds, alors chers à livrer. Mais c’était au moins important de le trouver, et je suis heureux de l’avoir fait.
Ce soir, j’ai fait un dîner selon les coutumes du Doubs. J’ai un ami qui y vit, et il m’a dit de faire mon dessert, un « gâteau de fête », appelé aussi « gâteau de ménage ». En plat principal, nous avons la « potée comtoise ».
Il y a plusieurs styles de potée comtoise, et je l’ai fait deux fois. Après la recette de la potée, mais avant le dessert, je vous montrerai pourquoi j’ai fait des changements. Je dois beaucoup à la recette de Doubs Tourisme, mais vous verrez que celle-ci est la mienne.
Il n’y a pas de vin doubien ici, alors j’ai acheté une bouteille de Beaujolais-Villages pas chère. (F, c’est à cause de toi !) Il est au moins de la même région, et il marche bien avec la viande.
Une dernière chose — mes saucisses sont 100 % de bœuf. En Californie du Sud, les bons supermarchés veulent vous vendre des « saucisses » de plantes, ou peut-être du poulet, comme ci-dessous. Franchement, je ne veux plus vivre dans un pays aussi confus, mais j’ai acheté la meilleure chose que j’ai pu trouver.
Les ingrédients de la potée comtoise (pour 2-4 personnes) :
300 grammes de saucisse
1 oignon
2 grosses carottes ou une poignée de petites carottes
2 pommes de terre
1 poireau
1 navet
1/4 chou vert
1 bouillon de volaille
Du sel, du poivre, du thym, du romarin, de l’huile d’olive
Les instructions pour la potée comtoise :
Dans une cocotte, faire dorer l’oignon avec une cuillère à soupe d’huile d’olive.
Pendant que les oignons dorent, couper votre poireau et le chou, puis les ajouter.
Faire fondre le bouillon de volaille dans une casserole avec 500 mL d’eau, et faire bouillir.
Verser le bouillon dans la casserole, puis ajouter 250 mL d’eau
Laisser mijoter à feu doux pendant une demi-heure.
Assaisonner avec du sel, du poivre, du thym, et du romarin.
Éplucher et couper en gros dès vos pommes de terre et navet.
Couper vos saucisses et vos carottes, si nécessaire.
Ajouter tout à la cocotte.
Couvrir la cocotte et laissez mijoter à feu doux. Quand je dis feu doux, je veux vous montrer exactement ce que veux dire — c’est au STRICT minimum (lisez la côte à gauche). C’est IMPORTANT. On va bientôt parler de pourquoi.
Au bout de 30 min, vérifier votre cuisson. Je doute que ce soit prêt, mais on ne veut pas trop cuire.
Vérifier de temps en temps si vos légumes sont prêts. Pour moi, 1 heure après avoir ajouté les légumes a suffi. Servir dans un plat rectangulaire.
Il faut que je vous explique pourquoi j’ai fait cette recette deux fois. La première fois, j’ai suivi EXACTEMENT la recette sur le lien. Et voici les résultats :
C’est bien trop cuit, à mon avis. Je dois vous dire qu’il y a ceux qui pensent que c’est le bon résultat. Vous pouvez trouver plusieurs vidéos sous le titre « La potée comtoise, star d’Internet » sur le lien de la recette. Dans deux vidéos, les chefs font des potées comme cette dernière. Je ne l’aime pas. Le goût n’est pas mal, mais je déteste l’apparence. Alors, j’ai étudié toutes les vidéos, et ma recette n’est pas exactement ce que vous trouverez dans n’importe quelle vidéo. Mais je suis FIER des résultats. Voici mon chou après la deuxième fois :
C’est exactement ce que je voulais faire — le chou est tendre, mais a encore une certaine structure,
Je dois la recette du gâteau de fête au site Doubs Tourisme. Ils ont plusieurs versions, dont nature, aux pommes, au chocolat, et au goumeau (œufs, crème fraîche et sucre en poudre). Je vous recommande de le déguster chaud, dès qu’il sort du four.
Les ingrédients pour le gâteau de fête aux pommes :
1 yaourt nature
3 pots de yaourt vides remplis de farine t 110
2 pots de sucre de canne complet
2 gros oeufs
1 sachet de levure chimique
3 pommes rincées, épluchées, détaillées en cubes
2 cuillère(s) à soupe de sucre de canne complet
15 grammes de beurre + 15 grammes de beurre fondu
sucre glace (facultatif)
Les instructions pour le gâteau de fête aux pommes :
Dans une sauteuse, faites fondre 15 g de beurre.
Ajoutez-y les pommes, faites cuire à couvert pendant 15 minutes.
Ajoutez 2 cuillères à soupe bombées de sucre de canne complet, faites caraméliser les pommes pendant 5-7 minutes sans couvrir.
Réservez.
Dans une jatte, versez le yaourt, les oeufs, la levure, mélangez bien au fouet.
Ajoutez le beurre et le sucre, battez, incorporez la farine petit à petit, battez toujours. — J’ai ajouté la farine un pot à la fois. Le premier est facile à mélanger. Le deuxième n’est pas difficile. Le troisième — préparez-vous à TRAVAILLER.
Disposez les pommes dans un moule à fond amovible, recouvrez de l’appareil, faites cuire à four chaud (th. 7 ou 215 ºC) 30 à 35 minutes. — Je l’ai laissé dans le four pendant 35 minutes. C’était un peu sec. 30 minutes suffit probablement.
Avant de servir, saupoudrez de sucre glace. — Je n’ai pas fait ça. Avez-vous remarqué tout ce sucre-là en haut ?
Le Canard Enchaîné continue — justement — de parler d’Afghanistan, mais les vraies nouvelles de cette semaine, c’est que Joséphine Baker fera partie du Panthéon. Le Canard a juste la chose pour l’occasion :
Je ne connaissais pas la chanson « La petite tonkinoise », mais on peut regarder Mme. Baker la chanter ici.
C’est pas à dire qu’ils ont oublié Les Talibans :
Et ils ont des conseils pour les Afghans :
Moi, je n’ai vraiment pas envie de faire partie d’une manif, mais…je comprends :
Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !
Quand on passe dix heures dans un avion, on a assez de temps pour écouter TOUTE la musique offerte. Il y avait plein de choses inconnues pour moi, mais ce dont j’ai le plus profité, c’était « Chanson sur ma drôle de vie » par Véronique Sanson. C’est pas disponible aux États-Unis, mais comme d’habitude, la FNAC m’a sauvé. (C’est la chose qui n’est pas arrivée avec le reste de ma dernière commande.)
Elle me rappelle Carly Simon, mais peut-être que c’est plus précis de dire que Carly Simon me rappelle Véronique Sanson ! En attendant ce disque, j’ai découvert quelque chose d’incroyable. (Pour vous, c’est de vieilles nouvelles, bien sûr.) Dans les années 70s, elle a vécu aux États-Unis après s’être mariée à un musicien américain, Stephen Stills. Ce n’est pas la chose incroyable. C’est ce qu’elle a fait pendant ce temps-là. Voilà une chanson en anglais, « Full-Tilt Frog » :
Son accent est impeccable. Je ne veux pas dire « pour une Française ». Je veux dire que j’aurais pu croire que c’était soit Mme. Simon soit Dolly Parton qui chantait. Je n’ai jamais entendu rien comme ça. Bien sûr, c’est une chanson qui traite d’être une expatriée qui habite aux États-Unis, mais en dehors du sujet, n’importe quelle chanteuse américaine aurait chanté celle-ci.
C’est pas à dire que je m’intéresse à elle pour sa musique en anglais. Ce qui m’a attiré au début est « Chanson sur ma drôle de vie », et je l’ai écouté en boucle toute la journée depuis son arrivée. Elle a un style très différent que celui de Catherine Ringer, ma chanteuse préférée, mais je ne peux pas arrêter de l’écouter. Elle a du TALENT !
Pendant que j’étais en France, j’ai acheté l’intégrale d’une série des années 70s, Capitaine Flam. Ce week-end, au lieu de mon film habituel, j’ai décidé de regarder les deux premiers épisodes.
Il y a 3 boîtes au-dedans de la grande boîte. On peut voir au dos des petites boîtes plus d’infos sur la série, dont son titre original en anglais, Captain Future :
Ça vient d’un magazine américain des années 40s, mais j’avoue que je le connaissais pas :
Couverture d’un numéro du magazine, Dessiné par Earle K. Bergey, CC BY-SA 4.0
J’ai dû regarder cette série parce que BEAUCOUP de mes amis l’adorent. Et pour ma part, je me suis lancé un défi — je vais tout regarder sans sous-titres. Si un enfant de dix ans peut tout comprendre, moi, je devrais faire la même chose. Après tout, c’est pas Les Tontons Flingueurs — il y a des noms inconnus, mais pas d’argot.
Il y a plus de 1400 minutes de vidéo dans la boîte, alors je ne parlerai de tout — ce sera ennuyeux, bien que je parle encore plus tard de la série. En ce moment, je partagerai juste quelques renseignements.
On commence avec le titre. Je parle japonais, et je peux vous dire que ça dit « Kyaputein Fyutchaa, » la romanisation des mots japonais ici. C’est écrit dans l’alphabet « katakana », que les japonais utilisent pour les mots étrangers.
Voici les crédits, écrit dans leurs deux autres alphabets, le « hiragana » et le « kanji ». Le katakana et le hiragana servent le même but — écrire les mots d’une façon phonétique. Le kanji est le système de dessins compliqués qui sert à représenter des mots entiers. Il faut apprendre environ 2 000 kanji pour lire un journal, alors la plupart de japonais n’arrivent pas à faire ça jusqu’à ce qu’ils deviennent lycéens. Pour cette raison, c’est commun de donner les hiraganas sur les lettres kanji — regardez ce que j’ai encerclé en rouge :
Je peux comprendre tout ce qu’ils disent, sauf les deux robots, qui parlent avec des voix métalliques :
Voyez-vous le jeune enfant ? Au début, Capitaine Flam refuse de lui permettre de rejoindre son équipe. C’est donc bien évident qu’il il se faufilera à bord de la fusée.
Tout ça se déroule dans un environnement bien familier.
En tout cas, je m’intéresse suffisamment à cette série que je sais que je la finirai !