J’avoue, je ne comprends rien au statut des descendants des nobles. Mais cette nouvelle, selon l’article qui accompagne ce dessin, dit que le comte de Paris veut reprendre le château de Chantilly. Ça me surprend beaucoup ! (Je ne peux pas trouver aucun article sur un autre site avec la même nouvelle — seulement cet article qui mentionne l’état grave du château.)
Il y a beaucoup de parler sur des intrigues chez l’EÉLV. D’habitude, je ne m’occupe des partis politiques ici, mais il y a plusieurs articles sur le même sujet dans ce numéro. C’est carrément un sujet qui intéresse le public. Il me semble que celui-ci traite de cette nouvelle à propos d’un certain Matthieu Orphelin (qui je ne connais pas), qui était peut-être malhonnête en tant que porte-parole.
Mais ce qui est plus étonnant, c’est ce dessin sur le même sujet, qui fait une blague de deux films de Jacques Tati, Les Vacances de M. Hulot et Mon Oncle :
Et notre dernier dessin parle encore une fois de Joséphine Baker, de laquelle on a parlé en août. Je doute fortement que M. le Président Macron aurait vraiment dansé comme ça, mais j’ai quand même ri :
Finalement, mes excuses s’il vous semble que je vous pose un lapin avec le dîner héraultais. À cause d’avoir ma fille avec moi pendant la semaine dernière, je ne pouvais pas le faire. Ça apparaîtra jeudi.
Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !
Avec ce post, on commence une série de recettes appelée « les bases » pour ne pas devoir tout répéter quand je fais quelque chose de commun, comme la pâte brisée ou la crème pâtissière. Et oui, on aura besoin de la pâte sucrée tout de suite.
Cette version est la recette dans le livre « Desserts by Pierre Hermé », et oui, c’est inhabituel d’utiliser de la poudre d’amande dans ce genre de pâte. Mais j’essaye toujours d’élever les normes ici — faites-moi une faveur et ne revisitez jamais mon dessert aindinois — et autant que j’adore Cook&Record, elle serait d’accord que Pierre Hermé est le ne plus ultra (une expression anglaise qui veut dire qu’il n’y a rien de meilleur).
Les ingrédients :
280 grammes de beurre ramolli, coupés en morceaux
150 grammes de sucre glace, tamisé
50 grammes de poudre d’amande
1 pincée sel
1/4 cuillère à soupe de vanille liquide
2 œufs
500 grammes de farine de blé
Les instructions :
Dans le bol d’un robot pâtissier, ajouter le sucre glace et le beurre. Mélanger à faible vitesse jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux.
Battre les œufs légèrement avec une fourchette. Ajouter la poudre d’amande, les œufs, la vanille, et le sel, et mélanger à faible vitesse.
Ajouter la farine par tiers et mélanger à faible vitesse à chaque fois. Arrêter dès que la pâte se rassemble.
Former une boule et la peser. Ça devrait mesurer environ un kilogramme. Couper en trois boules pour 3 tartes de 26 cm ou quatre boules pour 4 tartes de 22 cm. Utiliser votre balance pour assurer que les boules ont toutes des tailles similaires. Emballer les boules au film de contact. Mettre la pâte dans le frigo et laisser reposer la nuit si vous voulez l’utiliser immédiatement ; sinon, la mettre au congélateur jusqu’à deux mois.
L’année dernière, je vous ai parlé du mensonge de Black Friday, un fête avec une fausse origine. Mais à l’époque, je n’étais pas encore abonné à beaucoup de listes de diffusion en français. Cette année, c’est toute autre chose, et maintenant, je me sens comme c’est encore une fois une question de l’impérialisme linguistique des anglophones français. Ah bon, c’est peut-être que je suis obsédé. Mais j’ai reçu tout ça pendant les dernières 24 heures :
Je préfère la traduction du Chef Michel Dumas :
Selon cette enseignante de français pour les anglophones, « Vendredi fou » est surtout trouvé au Québec. Et voilà, leur gouvernement nous dit que c’est l’un des « termes privilégiés » alors que Black Friday est « déconseillé ». C’est certainement le cas que je ne l’ai pas encore trouvé dans un site .fr.
Mais il y a une entreprise française qui m’a envoyé une pub aujourd’hui sans mentionner « Black Friday ». Et quand on considère la langue du courriel, c’est encore plus ironique :
Mais de tous ces courriels, seulement un a réussi :
Ah bon, c’est vraiment une entreprise californienne. Mais c’est aussi mon herbe à chat, alors j’y suis allé. Et c’était difficile de résister :
Ils me connaissent un peu maintenant, alors avec mes achats, ils m’ont gentiment donné quelques échantillons de nougat de Montélimar. Dois-je vous dire qu’ils sont déjà disparus ?
Aujourd’hui (et ce week-end) est le jour férié américain de Thanksgiving. (Nos voisins canadiens fêtent quelque chose de similaire, l’Action de Grâce, en octobre.) L’année dernière, j’étais tout seul à cause du virus, alors j’ai fait mon premier dîner pour la fête. Cette année, ma fille et moi avons dîné en famille avec mes parents, mais je voulais quand même adopter une autre recette de Thanksgiving à la façon française. On n’a jamais assez de desserts ici, alors cette fois, je vous présente mon cauchemar préféré, la tarte à la citrouille.
Cauchemar ? Pourquoi ? Eh bien, chaque 5-6 ans, mon anniversaire se passe au même jour que Thanksgiving. Quand ça arrive, mes amis et parents pensent qu’il suffit de mettre une bougie dans la tarte qu’ils allaient quand même manger. Quel effort ! Je suppose que c’est mieux qu’un anniversaire pendant le Carême. En tout cas, voilà :
Notre tarte est presque cent pour cent française. La pâte est une pâte brisée. La garniture est plus ou moins une crème pâtissière à la citrouille. (C’est à dire que c’est presque un flan pâtissier.) Le seul ingrédient dont vous aurez du mal à trouver est la purée de citrouille, mais j’ai trouvé un fournisseur pour vous en Europe. Le mélange d’épices appelé « pumpkin spice » (épices de citrouille) n’existe pas en France sous ce nom, mais il n’y a rien dans la boîte que vous ne pouvez pas trouver. C’est juste des clous de girofle, de la muscade, de la cannelle, du gingembre, du piment de la Jamaïque, et du macis. D’accord, je ne connais personne qui garde du macis dans sa cuisine non plus.
Les ingrédients pour la tarte à la citrouille :
100 grammes de beurre
200 grammes de farine
1 pincée de sel
100 + 25 grammes de sucre
1 jaune d’œuf
50 ml d’eau
3 œufs entiers
300 ml de lait
60 grammes de maïzena
1 boîte à conserve (425 grammes) de purée de citrouille
1-2 cuillères à café d’épices de citrouille
Les instructions pour la tarte à la citrouille :
D’abord, on fait notre pâte brisée. Coupe le beurre en dès. Dans un saladier, sabler la farine et le beurre.
Ajouter le sel, 25 grammes de sucre, le jaune d’œuf, et l’eau. Mélanger bien avec les mains, et faire une boule. Laisser reposer au frigo pendant 2 heures.
On passe à la garniture. Dans un saladier, mélanger 3 œufs et 100 grammes de sucre et faire blanchir avec un fouet.
Ajouter la maïzena et fouetter.
Faire bouillir le lait dans une casserole. Quand il commence à bouillir, verser un peu de lait dans les œufs et fouetter, puis verser tout dans la casserole. Continuer à remuer jusqu’à ce que le mélange devienne épais.
Sortir du feu et ajouter la purée de citrouille et les épices. Mélanger bien avec un batteur plongeant. C’est difficile de faire un mélange complètement homogène !
Étaler votre pâte, puis la mettre dans un moule à tartes. Piquer le fond avec une fourchette. Verser la garniture dans le moule et étaler avec une maryse.
Faire cuire à 180°C pendant 40-45 minutes. Vérifier avec la lumière mais n’ouvrez pas la porte du four. Laisser refroidir à température ambiante avant de servir.
Je vous ai promis la recette du gâteau que j’ai fait pour mon anniversaire. La recette vient du livre « Desserts by Pierre Hermé, » par M. Hermé et l’autrice américaine Dorie Greenspan. Vous pouvez lui faire confiance, mais elle a traduit les recettes de M. Hermé aux mesures américaines. J’essayerai de vous donner des mesures européennes.
D’abord, je vous rappellerai de quoi on parle :
Ça m’a donné la glycémie la plus haute DE MA VIE le lendemain, et je ne plaisante pas, alors arrêtez de lire ici, mes compatriotes diabétiques. Je suis vraiment désolé. Pour le reste d’entre vous, il faut qu’on fasse 3 choses : de la crème au citron, du gâteau au chocolat sans farine, et de la mousse au chocolat. Les quantités ici suffisent pour faire un gâteau de 22 cm, mais j’ai utilisé un cercle de pâtisserie de 15 cm. On commence avec la crème au citron :
Les ingrédients de la crème au citron :
1 tasse (200 grammes) de sucre en poudre
Le zeste de 3 citrons
4 gros œufs
3/4 tasse jus de citron
10.5 onces (150 grammes) de beurre ramolli
Les instructions de la crème au citron :
Mettre une casserole à moitié pleine d’eau sur votre poêle et allumer le feu (on fera un bain-marie). Dans un bol en métal, mais hors du feu, mettre le sucre et le zeste et mélanger avec les doigts. Ajouter les œufs et le jus de citron et fouetter.
Mettre le bol sur la casserole. Faire cuire en fouettant jusqu’à ce qu’on atteinte 82°C avec un thermomètre. N’arrêtez pas de fouetter pendant ce temps — ça pourrait prendre 10 minutes.
Retirer du feu et tamiser tout de suite dans un saladier. Laisser reposer à température ambiante, en remuant parfois, jusqu’à 60° C.
Fouetter le beurre dans le mélange jusqu’à ce que la crème devienne complètement homogène. Continue de fouetter pendant 3-4 minutes. C’est plus facile avec un batteur plongeant.
Mettre du parchemin sur une plaque, puis un cercle de pâtisserie sur le parchemin. Verser environ 175 mL de la crème dans le cercle et étaler avec une maryse. Mettre tout dans le congélateur pendant une heure. Puis retirer le cercle, emballer la crème avec du film à contact, et mettre encore une fois la crème dans le congélateur.
Maintenant, on fait le gâteau au chocolat sans farine. Cette recette fera 4 couches de 22 cm. On n’aura besoin que de 3. Comme je vous ai dit en haut, j’ai utilisé un cercle de 15 cm.
Les ingrédients du gâteau :
115 grammes de chocolat amer (il recommande Valrhona Manjari, et je l’ai utilisé)
85 grammes de beurre
1/2 tasse (100 grammes) de sucre en poudre
1 cuillère à café de cacao en poudre
2 jaunes d’œuf à température ambiante
6 blancs d’œuf à température ambiante
1 œuf entier à température ambiante
Les instructions du gâteau :
Faire fondre le chocolat et laisser refroidir à 45°C. Préchauffer votre four à 180°C.
Dans un robot pâtissier, battre le beurre, 35 grammes du sucre, et le cacao en poudre jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux. Ajouter les jaunes et mélanger bien. Ajouter l’œuf entier et mélanger encore une fois.
Ajouter le chocolat fondu et mélanger. J’ai utilisé une cuillère pour cette étape.
Dans un saladier, fouetter les blancs avec un batteur plongeant. Ajouter le reste du sucre en fouettant, jusqu’à ce qu’il y ait des pics fermes. Ajouter les blancs au reste du mélange, peu à peu, en remuant avec une maryse.
Mettre du parchemin sur deux plaques à cuisson. Avec votre cercle et un crayon, tracer des cercles sur le parchemin, puis retourner le parchemin. Mettre la pâte dans une poche à douille avec une douille simple. Déposer des escargots de pâte dans les cercles, puis enfourner pendant 25-30 minutes.
Les ingrédients pour la mousse au chocolat :
415 mL de crème liquide entière
4 jaunes d’œuf à température ambiante
2 gros œufs à température ambiante
280 grammes de chocolat amer (Valrhona Manjari préféré)
100 grammes de sucre en poudre
3 cuillères à soupe d’eau
Les instructions pour la mousse au chocolat :
Mettre le bol de votre robot dans le congélateur pour qu’il devienne bien froid. Sortir le bol, puis battre la crème jusqu’à ce que ce soit bien ferme. Réserver la crème au frigo dans un autre bol.
Nettoyer le bol de votre robot. Mettre les œufs et les jaunes dans le robot et fouetter juste un peu, puis les laisser pendant la prochaine étape.
Faire fondre le chocolat et laisser refroidir à 45°C. Pendant que le chocolat refroidit, mettre le sucre et l’eau dans une casserole sur un feu vif. Faire bouillir, en remuant parfois, à 257°F/125°C. Sortir du feu.
Battre les œufs à vitesse basse en versant le sirop dans le bol du robot. Augmenter à grande vitesse et battre pendant 5 minutes de plus.
Avec une maryse, incorporer peu à peu la crème fouettée dans le chocolat. Faites la même chose avec les œufs.
Ma mousse était trop liquide après tout ça, alors je l’ai mis dans le congélateur pendant une heure pour devenir plus solide. Si vous n’avez pas ce problème, félicitations et allez directement au montage.
Montage :
Avec votre cercle de pâtisserie et un couteau, couper les bords de vos couches de gâteau.
Mettre la première couche de gâteau dans le cercle. Étaler de la mousse sur la couche.
Mettre la deuxième couche de gâteau sur la mousse. Mettre un peu de mousse sur la deuxième couche afin de faire coller la crème au citron. Mettre la crème au citron en haut, et ajouter un peu de plus de mousse pour faire coller la dernière couche de gâteau.
Mettre la dernière couche de gâteau en haut. Couvrir avec de la mousse et étaler. Réserver dans le frigo jusqu’à 15 minutes avant de servir.
Voilà, ce gâteau est sur la couverture du livre. Le mien n’est pas aussi beau, mais il a une coupe transversale très similaire. Je peux m’améliorer, surtout avec la mousse, mais je crois que c’est un bon premier essai.
J’ai peur de marcher dans un champ de mines, mais ce qui suit se passe également en anglais.
Cette semaine, j’imagine que la nouvelle la plus grande est la décision des éditeurs du Robert d’ajouter un nouveau mot à leur dictionnaire. Le Canard a 3 dessins et un article à propos du sujet sur la première page. Je dois vous dire, je n’ai jamais vu ce mot utilisé par personne, sauf dans les articles qui parle du Robert.
En tant que linguiste, je suis d’accord que les langues évoluent, mais ce n’est pas évolution quand un groupe décide d’imposer des changements. En anglais, peut-être l’effort le plus réussi était le décret que l’on ne peut pas séparer les verbes infinitifs. En français, c’est impossible, mais en anglais, où on écrit « to speak » pour parler, on pourrait mettre un adverbe entre les mots : « to loudly speak. » C’est ça que les doyens de la grammaire ont prononcé une faute au XIXe siècle. Quoi qu’il en soit, c’était pas un exemple d’évolution. En tout cas, selon l’article, personne n’est même pas d’accord que c’est le bon mot :
En anglais, il y a maintenant beaucoup de suggestions de ce genre, mais il me semble que la chose la plus courante est que chacun annonce leurs propres pronoms, et on peut être licencié au cas où on ne les utiliserait pas.
Vous avez peut-être remarqué que je m’intéresse à l’obsession du Canard avec M. Castex (ici, ici, et ici). Celui-ci ne fera pas plaisir à sa famille :
Je ne veux pas offenser mes lectrices, je dirai donc que je ne comprends pas celui-ci du tout :
Finalement, je suis content de voir que cette histoire est également connue en France :
Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !
(Je voulais du parallélisme avec ce post ; ça marche mieux en anglais, mais seulement comme blague aussi.)
Il y a une chaîne de glaciers aux États-Unis, Baskin-Robbins, célèbres pour leurs gâteaux à la glace. Mais pendant la dernière décennie, jusqu’au début du virus, ils avaient une très mauvaise habitude. Ils envoyaient des courriels deux semaines avant son anniversaire qui disaient « Il sera bientôt votre anniversaire ; commandez votre gâteau ». Dites-le à mes parents ou à mes amis, s’il vous plaît ! Je ne veux pas acheter un gâteau pour moi-même.
Alors, c’est quoi ce truc ?
C’est ma version du gâteau « Riviera » de mon livre de Pierre Hermé. Avouez-le — même si vous ne saviez pas lequel, impossible que j’aie voulu rien d’autre qu’un dessert français. C’est rien de compliqué, juste trois couches de gâteau, deux couches de mousse au chocolat, et une couche de crème au citron. Moi, j’adore toujours les choses simples. (Et ne vous inquiétez pas, la recette suivra, mais oh là là, la traduction sera du travail !)
Je souhaite que je pourrais vous donner tous une part.
On retourne maintenant en Occitanie pour la septième fois, pour visiter le 34, l’Hérault. C’est le département le dix-huitième plus peuplé, et les habitants se nomment héraultais. C’est notre septième séjour en Occitanie, dont le quatrième des derniers cinq. Je dois vous dire — il y en a plein que je n’ai pas pu inclure, surtout la ville de Sète. (Peut-être que vous pouvez la connaître grâce à cette série documentaire sur TF1.)
On commence comme d’habitude dans la préfecture, Montpellier, à ne pas confondre avec la ville américaine de Montpelier. (Attendez, on a plein de Paris ici.) Dans le XIIe siècle, Montpellier faisait partie de la couronne d’Aragon, jusqu’en 1349, lors le roi Philippe VI de Valois l’a acheté pour la France. Puis il a vendu la ville à Charles le Mauvais, roi de Navarre. Je voulais juste mentionner ce roi-là. Avec tous les cons et incompétents de l’histoire, il faut être quelqu’un de spécial pour être dit « le Mauvais ».
En tout cas, notre premier arrêt, c’est le Vieux Montpellier (2 étoiles Michelin). On y trouve de l’architecture intéressante, dont la Place de la Comédie (2 étoiles) et l’Arc de Triomphe (1 étoile), qui célèbre des victoires de Louis XIV. (Et garanti de ne pas être emballé par un « artiste » !) On visite aussi le Musée Fabre (3 étoiles), avec une collection de plus de 7 000 œuvres, de la Renaissance à nos jours. Puis on visite l’incroyable château d’eau à la Place royale du Peyrou (2 étoiles), érigée en 1688 pour accueillir une statue du roi Louis XIV. On finit avec quelque chose de très inhabituel pour ce blog, le quartier Antigone (1 étoile), construit dans les années 70s — oui, les 1970s, pas les 1770s — dans un style néoclassique. J’adore les bâtiments de ce quartier !
Maintenant, on conduit au nord-ouest, environ 80 km, pour visiter le Cirque de Navacelles (3 étoiles), le plus large canyon d’Europe. Après avoir vu les panoramas, on descend pour voir la rivière Vis et visiter le tout petit village de Saint-Maurice-Navacelles au fond (189 personnes, 6 églises). À quelques kilomètres à l’ouest, on trouve les Gorges de la Vis (2 étoiles), avec des hautes falaises et des vallées vertes. On monte encore dans notre voiture pour conduire vers l’un des Grands Sites de France, Saint-Guilhem-Le-Désert. Moi, j’habite déjà dans un désert, et en plus, je suis d’accord avec notre personnage de la télé, Monk, qui a dit « La nature, c’est sale ». Mais ça vaut le coup, parce que l’on va visiter les Gorges de l’Hérault (2 étoiles) et la Grotte de Clamouse (3 étoiles), ce dernier célèbre pour ses cristaux appelés « aragonites » et « calcites ».
Après le paragraphe le plus inhabituel de l’histoire de ce blog, on conduit encore une fois vers le sud-ouest pour nos derniers arrêts, Colombiers et Béziers. Souvenez-vous qu’on a parlé du Canal du Midi pendant notre séjour dans l’Aude ? À Colombiers, on est là pour visiter l’Oppidum d’Ensérune (2 étoiles), les restes d’une ville gauloise. Mais ce qu’on veut voir là, c’est la vue panoramique des plaines languedociens, dont l’ancien étang de Montady (1 étoile), asséché depuis 1247 et le Canal du Midi. Pendant ce temps, on prend un bateau pour passer à travers du tunnel de Malpas, le premier tunnel navigable au monde. Puis, on arrive à Béziers, pour visiter l’ancienne cathédrale de Saint-Nazaire (1 étoile) avec un vue spectaculaire du Pont Vieux, et les Écluses de Fonséranes (1 étoile), « qui permet de rattraper une différence de niveau de 21,50 m » selon le Guide Michelin.
Qui sont les personnages les plus connus de l’Hérault ? Il y a l’écrivain Paul Valéry, le chanteur Georges Brassens, le résistant Jean Moulin, mon troisième moins préféré philosophe français Auguste Comte (après Messrs. Derrida et Foucault), la femme la plus controversée parmi les fans de Johnny Hallyday, Laeticia Boudou, et pendant que Johnny Depp et Vanessa Paradis étaient en couple, ils vivaient à Saint-Gely.
Finalement, quoi manger dans l’Hérault ? Tous genres de coquillages, les tielles, des petites tourtes remplies de poulpe et de sauce tomate, les petits pâtés, une spécialité de charcuterie qui est venue de l’Inde en 1768, et la macaronade, des macaronis à la viande de bœuf. En dessert, il y a l’escalette, une galette mince, et le frescati, un gâteau aux plusieurs saveurs en même temps dont raisins confits, rhum, et café. Il y a plusieurs genres de vin AOC dans l’Hérault, mais le seul disponible chez moi est le Minervois, un vin de dessert, genre Muscat.
Ce soir, j’ai regardé l’un des films les plus déroutants du blog. C’est le dernier de mes achats du voyage — et je suis bien triste pour ça — et j’avoue, je l’ai acheté parce que je devais savoir de quoi parle ce titre-là. Oui, le film a Louis de Funès, et je veux finir par regarder tous ses œuvres, mais il n’est sur scène que pendant 6-7 minutes du film. (Dans deux rôles — c’est au moins intéressant ce qui se passe avec lui.)
L’emballage est quelque chose de spécial. Voilà tous les efforts — une brochure sur l’histoire du film, une version colorisée ainsi que l’originale, et tout en édition numérotée. Après tout ça, on aurait pensé qu’il y aurait au moins des sous-titres pour les sourds — et on aurait tort.
C’est pas du tout ma première fois sans aucun sous-titre, mais j’ai eu du mal à tout comprendre. Autant que La soupe aux choux ou Papy fait de la résistance, il faudra que je le revoie un jour. En tout cas…
On commence dans une usine pour établir les personnages. Le réalisateur, Robert Dhéry, adore les machines impressionnantes, alors il nous montre quelque chose de compliqué juste pour extruder des barres métalliques.
Ensuite, on voit le quartier du personnage principal, un un M. Perrignon :
Il achète une voiture américaine, selon Wikipédia, un Oldsmobile modifié pour le film. (Ma famille avaient plusieurs Oldsmobiles, mais la marque est disparue.)
Selon Wikipédia, la voiture lui a coûté 500 nouveaux francs, mais plusieurs fois j’aurais dit que j’ai entendu « quarante cent mille », qui doit avoir tort. De toute façon, je n’ai bien compris ce qui s’est passé quand il a acheté la voiture mais il semble que la coûte aurait dû beaucoup plus cher, et qu’une secrétaire se fâche contre lui parce qu’elle attendait la voiture pour elle-même.
On retourne dans l’usine et on rencontre de Funès pour la première fois. Il est responsable de l’usine, et il y a un moment vraiment drôle avec Jean Lefebvre comme comptable. Il fait une erreur de calcul, et il est rétrogradé. Regarde le panneau :
La secrétaire enferme M. Perrignon dans le coffre de la voiture, mais il est sauvé par hasard, par un cambrioleur :
Il y a un moment bizarre où quelqu’un qui conduit un Ford Thunderbird se moque de lui. Le Thunderbird a été toujours ma voiture préférée, mais Ford ne fait plus ce genre de voiture.
Puis il y a une scène ridicule dans une station de lavage. Pourquoi il n’a pas fermé la capote, je n’ai pas compris.
M. Perrignon se trouve dans une fête, et il rencontre le Ministre de Culture, qui adore sa voiture. Ils deviennent rapidement des amis. Les deux visitent son ancienne usine, où Perrignon rencontre encore le chef joué par de Funès.
Il y a une exposition d’une nouvelle machine pour extruder les mêmes barres :
Dans la rue, la voiture commence à rouler parce qu’il n’a pas mis le frein à main, et la voiture roule jusqu’à une péniche :
Après des mésaventures, il retourne dans son quartier. Pendant une fête, sa femme a un accident avec la voiture et la baraque-roulotte de son frère :
Finalement, on voit tout le monde sur une piste de course. Ils ont transformé la voiture en nouvelle baraque-roulotte et on imagine que la mauvaise chance de M. Perrignon est enfin finie.
Il y a un an, pour mon anniversaire, je vous ai raconté l’histoire de comment je suis arrivé à apprendre le français si tard. C’était tout grâce à découvrir par hasard cette vidéo de Laurence Manning :
Eh bien, aujourd’hui son ami Frédéric St-Georges, qui écrit pour un magazine en ligne, Geekbecois, a publié un article sur son prochain projet, des concerts avec des nouvelles compositions, toutes liées à la série de jeux vidéo, Castlevania. Pas besoin de jouer la vidéo en haut pour voir pourquoi ça m’intéresse ! (Au fait, Castlevania n’est pas ma série préférée — je suis tout nul avec ces jeux — mais la musique ? J’adore !)
Hélas, cette nouvelle me rend fou. Pourquoi ? On peut encore une fois voyager au Canada des États-Unis. Mais les premiers concerts auront lieu le 27 novembre, pendant notre Thanksgiving, et je serai en famille (mais regarder cet espace pour un nouveau dessert — je suis sûr que vous n’attendiez pas cette nouvelle-là). Et les autres, le 19 décembre — je pourrais, si je pouvais y aller et retourner le même jour. Ce ne sera pas possible.
Je vous laisserai avec la chanson qui a vraiment changé ma vie, sa reprise de « The Silence of the Daylight ». Dès qu’elle a sorti ce clip, je me suis abonné à son Patreon, et vous savez le reste. Je l’ai écouté plus de 150 fois selon iTunes. Profitez-en !