Le Canard Enchaîné de cette semaine reste plein de nouvelles de la prochaine élection. C’est pas mon sujet préféré, parce que je ne connais la grande majorité des personnages régionaux. Mais celui-ci est quand même drôle :
Le titre m’intéresse parce que l’on dit en anglais « guess who’s coming to dinner » pour donner de mauvaises nouvelles, et il me semble que la traduction française est EXACTE.
Quand on veut voyager en France des États-Unis, les deux meilleurs choix sont Air France (bien sûr !) et Delta. Alors, les canards m’ont BIEN fait rigoler !
Et je vois que quelqu’un est d’accord avec moi sur les athlètes. Franchement, je ne regarde plus rien de sport à la télé — même les chevaux sont drogués !
Et finalement, on connaît tous quelqu’un comme ça :
Si vous avez profité de ces dessins, abonnez-vous !
Il y a des fois dans la vie où il faut prendre des risques. Je n’ai plus 30 ans. Il y a des gens qui me disent que je suis encore jeune, mais je vis avec une douleur incroyable, grâce à ma colonne vertébrale. Je suis parti en « vacances » la semaine dernière pour rendre visite à mon frère, mais franchement, personne ne dit jamais « Je suis allé en vacances chez le dentiste». Je vous rassure, je préfère le dentiste. Et vous pouviez voir à quoi je pensais pendant ces vacances-là.
Je ne peux pas passer qu’une semaine par an en vacances avec ma fille, et mes parents veulent toujours que l’on fasse quelque chose ensemble, parce qu’ils n’ont qu’un seul petit-enfant. Puisque l’on n’a pas vu non plus mon frère depuis plus d’un an à cause du virus… vous comprenez. Mais comme Calimero, je me sens que c’est trop injuste, que je ne visite jamais la France à cause des choix des autres. Alors…
Je sais déjà beaucoup de ce que je veux faire. Je rêve de ce voyage depuis des années. Il y aura des escales ridicules — j’ai TELLEMENT envie de visiter un Carrefour, une FNAC — et des pièges à touristes comme Les Deux Magots. Sans le concert d’Indochine, je pense faire le « Tour de Rabbi Jacob », et voir les plus grands sites du film. Ce touriste bête, il va danser !
Ça passera vers la fin juillet, du 24 au 30. Mon ex partira en vacances le même jour avec ma fille — c’est la seule raison pourquoi je peux faire ça, et je rentrerai avant elle.
Pensez-vous qu’il serait trop ridicule si j’arrivais à l’aéroport en portant mon t-shirt Nos Célébrations ?
Je remercie Anne-Marie de Carry the Beautiful pour cet info. Ça explique beaucoup. J’espère que ce post pourra aussi vous aider.
Pendant ces derniers mois, le trafic du site baissait comme un soufflé dont les jaunes sont trop cuits. Je n’écris pas pour l’argent ou pour l’attention — dans un sens, ce blog n’est que la plus longue liste de courses au monde. (Je fais du shopping pour quoi ? Vous ne l’avez pas déjà deviné ?) Mais plus de lecteurs, plus d’idées, alors je veux que des nouveaux lecteurs découvrent surtout les posts « Je découvre ».
Grâce à ce tweet d’Anne-Marie, j’ai découvert la console de Google Search. Et ce que j’ai appris m’a choqué — il n’y a que 3 de 23 départements qui sont indexés par Google ! Et de plus de 250 posts sur ce site, la moitié ne sont pas non plus indexés, mais Google dit qu’il n’y a rien de mal sur ces pages.
Ça m’énerve beaucoup, mais au moins je peux peut-être améliorer la situation.
J’avoue, je ne faisais pas trop attention au Tour de France cette semaine. Depuis Lance Armstrong et Floyd Landis, je m’intéresse autant au cyclisme qu’au football américain — pas du tout. (Pensez-vous que c’est étrange, cette comparaison ? J’étais un GRAND fan du football américain, ensuite mon équipe préférée a quitté la ville de ma naissance. Ils ont tourné le dos, donc moi aussi.) Mais j’avoue également qu’une question m’intéresse beaucoup — connais-je maintenant les endroits du Tour ?
Je viens d’écrire sur les Côtes-d’Armor, et la deuxième étape du Tour de France passe par ce département-là. Après, il ne croise plus mon tour qu’à la treizième étape, qui passe par l’Aude. La quatorzième passe par l’Ariège, puis le Tour revient en l’Ariège dans la seizième étape. Et c’est tout ; sinon, les deux tours de France n’ont rien à voir l’un avec l’autre.
Ça me surprend un peu. J’ai donc vérifié quelques villes dans des départements sur lesquels j’ai déjà écrit. Il s’avère que c’est parfois très rare que le Tour visite — par exemple, la dernière fois où le Tour a visité Laon, la préfecture de l’Aisne, c’était en 1938 :
C’est la même chose avec l’Allier — le Tour de France n’a jamais visité sa préfecture, Moulins, ou Vichy depuis 1952. Il a visité Montluçon dans l’Allier beaucoup de fois, mais ça fait parfois des décennies entre les visites :
Vous pouvez vérifier les escales du Tour ici, mais il n’est pas possible de faire d’autres liens que vers la page de recherche elle-même.
Tout ça c’est à dire qu’il y a des lieux plus populaires pour le Tour que d’autres. D’ici l’année prochaine, je suis sûr que mon tour et LE Tour auront plus en commun !
J’ai appris une nouvelle (pour moi) connexion française avec la Révolution américaine ce week-end. Voici une exhibition au Centre de Visiteurs de Lexington, connu pour la première bataille de la Révolution.
C’est une réplique d’un mousquet que les révolutionnaires ont utilisé. Mais qu’est-ce que dit la pancarte ?
Beaucoup de révolutionnaires américains ont apporté des mousquets de Charleville. Cette platine à silex de calibre 0.69 a été produit en France surnommé grâce à la manufacture d’armes à Charleville-Mézières. Participants à des reconstitutions historiques de batailles révolutionnaires utilisent des répliques de mousquets comme celle-ci.
Je savais déjà qu’il y a beaucoup d’aide des français pendant la Révolution, mais Lexington était la toute première bataille, avant n’importe quel traité. Alors j’avais dû faire plus de recherches. Il s’avère que la manufacture royale de Charleville existait depuis 1675, jusqu’en 1836. Selon une source que j’ai trouvé, la première livraison de mousquets du gouvernement français est arrivée en 1777. Alors, ces mousquets-là n’ont pas fait partie d’une bataille en 1775. Mais les mousquets étaient déjà commun en Amérique-du-Nord grâce à la Guerre de Sept Ans. Encore selon Wikipédia :
Le fusil Charleville, dans ses différents modèles, a servi aux troupes françaises sur les champs de bataille européens, mais aussi en Amérique du Nord, notamment pour les troupes commandées par le maréchal de Montcalm tué au siège de Québec par les Anglais en septembre 1759, et à la bataille de Yorktown en octobre 1781, où le lieutenant général de Rochambeau envoyé par Louis XVI à la tête de 10 800 Français, et le général américain George Washington, assisté d’ingénieurs du génie de Mézières, avec 6 500 hommes, battirent les Anglais de Lord Cornwallis, ce qui mettra fin à la guerre d’indépendance américaine, qui durait depuis 1775.
Évidemment, rien produit en 1781 n’a fait partie de la bataille en 1775. Mais c’est clair d’où venaient tous ces armes — voici quelque chose des Articles de capitulation de Québec en 1759 :
Que l’artillerie et munitions de guerre ſeront remiſes de bonne foi, et qu’il en ſera dreſſé un inventaire. —- Accordé.
On voit que les colons, en tant que soldats britanniques, auraient participé à la capture de munitions françaises, dont les mousquets de Charleville. Les soldats britanniques utilisaient déjà un mousquet britannique, appelé « Brown Bess ». Alors, il est possible que les colons aient utilisé les mousquets de Charleville juste à cause de les avaient capturé plus tôt.
Aux États-Unis, on entend souvent parler que l’on n’aime pas la noblesse, que nous sommes tous égales en tant que citoyens. C’est tout faux, bien sûr. La chanteuse « Beyoncé » est surnommée « Queen B » (la Reine B), la chanteuse Aretha Franklin était « Thé Queen of Soul » (la Reine de la Musique Soul), et on écrit de nos acteurs de la même façon que les britanniques sur leur famille royale. On adore la noblesse, c’est juste un changement d’avis sur la question d’où viennent leurs droits. SAUF UN !
On aime tous Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, marquis de La Fayette. Pendant la Révolution américaine, il est arrivé aux États-Unis, à l’âge de 19 ans, et il a rejoint l’armée. George Washington lui-même l’a nommé général. On peut lire plus de ses exploits sur le lien. Ce que je veux partager est ce panneau, dont je l’ai trouvé en me promenant sur le « Freedom Trail » (Sentier de la liberté) à Boston aujourd’hui :
C’est dans un champ appelé « Boston Commons », l’un des lieux importants de la Révolution américaine. Ça dit en partie (ma traduction) :
Cette place nommée en l’honneur du Marquis de Lafayette, soldat français distingué, major-général dans la Guerre d’indépendance américaine et illustre patriot de la Révolution Française…Invité officiellement par loi de Congrès de revisiter les États-Unis en 1824 en tant qu’invité de la nation, accueilli avec tous les honneurs en passant par cette place. Il a mis la première pierre du monument à Bunker Hill [première bataille à Boston].
Et pour preuve que cet homme est connu par tous, on enseigne à nos enfants un discours du Colonel Charles Stanton, 140 ans après notre Révolution, pendant la Première Guerre mondiale. Il a visité le tombeau du grand homme, et il a dit « Lafayette, we are here ! » (Lafayette, nous voilà !) Peut-être que ça changera parce que nos écoles appartiennent maintenant aux ingrats, mais chacun d’entre ma génération et celle de mes parents connaissent cette histoire.
Notre prochain département est un retour à l’idée que les noms de département devraient avoir quelque chose à voir avec la géographie. Et c’est pour ça que le 22, les Côtes-d’Armor, était anciennement appelé les Côtes-du-Nord. À cause d’être en Normandie ou dans les Hauts-de-France, bien sûr. Ah non, c’est dans l’Ouest ? Je ne le comprendrai jamais. En tout cas, c’est le département le quarante-quatrième plus peuplé et les habitants se nomment Costarmoricains. C’est notre premier séjour en Bretagne.
En fait, je ne suis pas trop sûr d’où vient le nom « Armor ». Selon Wikipédia, ça veut dire « pays de la mer » en breton. Mais j’ai vérifié tous les dictionnaires bretons dans ce site, et il n’y avait rien avec le mot « armor ». D’autre part, ce site breton dit que c’est vrai, et aussi que le nom rappelle l’ancien nom de Bretagne, Armorica.
On commence notre tour du département à Ploumanac’h, un village élu en 2015 « Village Préféré des Français ». Ploumanac’h a des trésors naturels qu’il faut visiter, surtout le Sentier des Douaniers de Ploumanac’h (3 étoiles Michelin). C’est un long sentier dont on a besoin de 3-4 jours pour tout voir. Au long du sentier, on trouve la Côte de Granit Rose (2 étoiles), dont les Rochers de Ploumanac’h (2 étoiles) — qui ressemblent à des formes intéressantes, comme un lapin ou une tortue. Il y a aussi les Sept-Îles (2 étoiles), la plus grande réserve ornithologique de France, et quelque chose de vraiment différent, la Cité des Télécoms (2 étoiles), un musée consacré à l’histoire des inventions françaises pour les télécommunications.
La plus grande ville des Côtes-d’Armor est Saint-Brieuc, nommée pour un saint gallois. C’est connu pour avoir la deuxième plus belle gare en France, selon les passagers de SNCF. Ne me regardez pas comme ça, je ne suis que le messager ! Après être arrivé dans cette excellente gare, passer par les maisons anciennes du centre-ville (1 étoile) et la cathédrale Saint-Étienne (1 étoile). Mais on continue le long de la côte vers un site beaucoup plus spectaculaire.
Finalement, je veux mentionner la cité médiévale de Dinan. La vieille ville (2 étoiles) vaut le coup, et il y a de nombreuses attractions qui gagnent chacune une étoile, comme la Place des Merciers, la Basilique Saint-Sauveur, la Rue du Jerzual, et le Château de Dinan. Nos autres choix sont tous le long de la côte, mais considérez aussi une visite à Dinan.
Qui sont les personnages les plus connus de Côte-d’Armor ? L’écrivain et philosophe Ernest Renan, l’homme d’affaires milliardaire François Pinault, le cycliste Bernard Hinault. Il faut que j’ajoute le Marquis de La Fayette, héros de la Révolution américaine, parce que sa famille est liée à Saint-Brieuc, même s’il n’y a pas vécu lui-même. Il y a beaucoup d’autres qui sont connus en France, comme l’animateur Michel Drucker et l’actrice Danièle Évenou (j’adore Marie Pervenche !), mais comme toujours, je cherche ceux qui sont mondialement connus.
Qu’est-ce que l’on mange en Côtes-d’Armor ? Il y a surtout la crêpe bretonne, faite avec de la farine de froment ou de sarrasin. Il faut faire attention — parfois on dit « galette bretonne » pour une crêpe à la farine de sarrasin, et parfois « galette bretonne » veut dire un biscuit comme celui-ci. La « galette complète » est la version classique, avec un œuf, du jambon, et du fromage râpé. Tant que la Bretagne produit 55% du porc en France, c’est pas surprenant qu’ils mangent aussi du porc rôti au cidre. Parmi leurs produits locaux, le plus important est la coquille Saint-Jacques, où la baie de Saint-Brieuc a « le plus grand gisement naturel de coquilles Saint-Jacques de France », et aussi les huîtres et les moules. Pour boire, une dizaine de cidreries locales. En dessert, on trouve le far breton (un peu comme une flognarde ou un clafoutis, mais aux pruneaux), le quatre-quarts au sarrasin, le kouign-amann, et les palets bretons. On va bien manger en Côtes-d’Armor !
Sandwich est un petit village, une banlieue de Boston. On y trouve le Musée de Verre de Sandwich, et une histoire des français aux États-Unis. Attention aux prépositions — le verre est de Sandwich, pas en. On ne peut pas manger ce Sandwich.
Notre petite histoire commence en 1825 quand un homme d’affaires américain, Deming Jarves, a lancé une usine appelée le « Boston & Sandwich Glass Company ». Elle a commencé avec du soufflage de verre, mais son but était de créer une usine pour faire du verre moulé-pressé. En France, dans les années 1830s, ce verre était une spécialité de la cristallerie de Saint-Louis, et plus tard de Baccarat. De là commence notre histoire française.
Un verre en verre moulé-pressé de 1840 de la cristallerie Saint-Louis, au Musée de Verre de Sandwich
Dans les années 1830s, M. Jarves a voyagé plusieurs fois à Paris pour acheter de l’oxyde d’uranium. À l’époque, personne ne savait que le rayonnement était dangereux, et ils utilisaient ce produit chimique pour colorier le verre « canary yellow » (jaune canari). Selon le panneau ci-dessous, M. Jarves a acheté son oxyde d’uranium des chimistes Poulenc et Wittmann (plus tard connu sous le nom Rhône-Poulenc ; aujourd’hui Sanofi Aventis). Voici aussi des exemples de son verre jaune canari :
En 1871, un alsacien, Nicholas Lutz est arrivé à Sandwich pour travailler chez Boston & Sandwich. Il était expert en « threaded glass » (littéralement, verre fileté — je n’ai pas trouvé de meilleure traduction). C’est une sorte de verre décoré de rayures très fines. M. Lutz y a travaillé pendant 17 ans, jusqu’à la fermeture de l’usine. Il est resté aux États-Unis pour le reste de sa vie, jusqu’à sa mort en 1906. Toutes les œuvres ci-dessous sont fabriquées par M. Lutz.
Cette semaine, Le Canard Enchaîné a plein de matériel pour faire leur travail. Je comprends que les élections régionales sont partis en cacahuète, et que deux Français sur trois se sont abstenus. C’est presque comme les États-Unis quand il n’y a pas une présidentielle. Et le thème cette semaine est comment les jeunes se sont le plus abstenus.
Il s’avère que l’on n’attire pas les jeunes avec les « influenceurs » :
Mais l’abstention ne veut pas dire que les Français ne s’intéressent pas à l’élection.
Il y en a un de plus sur les jeunes — je ne m’ennuie jamais de me moquer d’eux !
Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !
Je suis sûr que vous avez entendu parler de la Guerre de Sept Ans, qui a eu lieu de 1756 à 1763. C’était un grand conflit entre les français, les britanniques, et les prussiens, où il y avait une vingtaine d’autres cobelligérants. On arrivera bientôt en les Côtes-d’Armor, mais ce département n’avait pas trop à voir avec cette guerre-là. Alors, pourquoi est-ce que je la mentionne ici ?
Demain, je pars en vacances avec ma fille à Boston, dans le Massachusetts. Pensez-vous que c’est les vacances que je voudrais prendre ? < Beaucoup de gros mots qui commencent avec un p>…euh, ça veut dire « non ». Il faut que je prenne une semaine de vacances avec ma fille tous les ans, et sa mère refuse de lui permettre de partir en vacances à l’étranger. Alors, on part pour visiter des lieux historiques.
Aux États-Unis, on se connaît cette guerre sous le nom « French and Indian War » ( « La Guerre française-amérindienne »). Mais les batailles ici ont eu lieu à New York, en Ohio, et en Pennsylvanie — pas au Massachusetts. Alors, pourquoi est-ce que je lui parle de cette guerre ?
Parce que le résultat le plus important de cette guerre (chez nous) était le besoin du Royaume britannique d’amasser des fonds par des nouveaux impôts. Le Parlement britannique — où il n’y avait aucun représentant américain — a adopté une loi, le Stamp Act, qui :
instituait que dans les Treize colonies américaines, tous les documents, permis, contrats commerciaux, journaux, testaments, livres et cartes à jouer devaient être munis d’un timbre fiscal
Après le Stamp Act, le Parlement nous a donné une autre loi bien-aimée, le Tea Act. Cette loi imposait un impôt au thé, et elle a mis suffisamment les colons en colère qu’ils ont fait une révolte, le « Boston Tea Party » ( la « Fête de Thé à Boston » ). C’est l’une des principales causes de la Révolution américaine. Alors, on peut dire que les États-Unis existent à cause de la Guerre de Sept Ans.
(On continuera le blog pendant mes vacances. Il y a des jours où il n’y a que 3 visiteurs, mais ça fait maintenant 217 jours sans cesse. Pas de pauses ici ! Je vous rassure, j’aurai toujours plein de contenu français.)