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Les 12 Coups de Midi

Cette semaine, une amie m’a parlé d’une question sur des présidents américains qui est apparue sur l’émission Les 12 Coups de Midi. Vu qu’il y a très peu de choses dont je profite autant que les questions sur les États-Unis sur Les Grosses Têtes (sinon, je sais rarement de quoi ils parlent), j’ai dû le regarder. Et bien que ça fasse des années depuis la dernière fois où j’ai regardé un tel jeu à la télé, j’en suis vite tombé amoureux !

Au fait, je devrais renommer le blog Un Coup de Cœur d’Artichaut, vu le nombre de fois où j’ai dit que je suis tombé amoureux de quelque chose ici. Tout ce qu’il faut pour produire cet effet, c’est : 1) être en français, et 2) ne pas être le troisième Visiteurs.

De toute façon, on parle de l’épisode du 1er novembre. La scène était toujours prête pour la Toussaint :

L’épisode a commencé avec le retour du champion des 74 jours précédents, Stéphane. C’est aussi la longueur de la séquence la plus longue de notre jeu télévisé le plus prestigieux, Jeopardy. Mais les règles de Jeopardy sont très différentes, et un gagnant doit répondre correctement à 6-7x les questions.

C’est quand même très impressionnant — personne ne peut empêcher ce monsieur, il me semble. Il a reçu une question avant que les autres concurrents ne soient montés sur scène :

En fait, je connaissais la bonne réponse, car j’ai déjà écrit sur Peter et Sloane !

Puis on a rencontré les autres concurrents. Allez sur le site de TF1 juste pour écouter ce moment, où une certaine Céline se présente. Elle sait chanter comme très peu de monde !

J’étais bien gêné de me tromper sur cette question, car on a déjà parlé d’Antonin Carême — en plus, je vous rappelle l’excellent roman de Laura Rahme sur ce monsieur :

Mais je suis fier de ne pas avoir connu la bonne réponse pour celle-ci :

Passons à la question qui m’a fait vouloir sauter de ma chaise et hurler la bonne réponse, car j’ai su exactement quel président — Kennedy :

Bien sûr, personne ne le savait pas à l’époque, car ses problèmes de santé étaient un secret jusqu’en 2002 (lien en anglais).

Quand les concurrents ont perdus, ils ont reçu des prix présentés par une Miss Maboule. Est-ce qu’elle se déguise comme ça tout le temps, ou juste pour Halloween ?!?

Vers la fin, je n’aurais eu aucun espoir, parce que je connais certaines de ces choses, mais pas quelles sont fausses :

Mais tout ça, c’est-à-dire que j’ai énormément profité de cette émission. Je ne suis pas sûr que j’aie compris toutes les règles, mais M. Reichmann est un animateur super-sympa (même si mon amie m’a dit qu’il se trompe parfois sur les bonnes réponses), l’attitude de l’émission n’est pas du tout méchante, et les questions sont intéressantes. Je doute que vous connaissiez Jeopardy, mais il était un jeu magnifique jusqu’à la disparition de son animateur de longtemps il y a 2 ans. C’est un si grand plaisir de trouver quelque chose d’aussi génial.

Les Combattantes, la finale

Ce soir, c’était enfin le temps pour les derniers épisodes des Combattantes. Demain, il y aura un film et, si je suis un peu chanceux, la meilleure surprise du blog en restant aux États-Unis. Mais pour l’instant, on reprend le concours du Plus Beau Salopard de France.

Le 7e épisode commence avec un de nos concurrents les plus forts, l’Abbé Vautrin. Il commande les sœurs d’arrêter de prier pour Geneviève parce qu’elle s’est suicidée et brûle maintenant en enfer. Elles la rejoindront si elles n’arrêtent pas, selon lui. Il ne mentionne pas qu’elle s’est tué à cause de lui.

Marguerite apprend que son fils s’est fait arrêter pour avoir désobéi un ordre, de tuer des soldats qui allaient déserter. Elle parle au général Duvernet, qui savait seulement qu’il avait frappé un officier supérieur, mais pas pourquoi. Le capitaine qui a dénoncé Colin voulait qu’il soit exécuté, qui fait de lui un nouveau concurrent.

Charles fait un effort pour gagner. Après qu’Eléonore sort sa belle-sœur de la maison, il ment à sa nièce que sa mère l’attend — en zone allemande.

Une postulante confie à Agnès qu’elle sait la vérité sur Geneviève et qu’il y a d’autres victimes du prêtre.

Marguerite a réussi à sauver la vie de son fils, qui est déclassé mais pas exécuté. Le général Duvernet lui conseille de réparer la relation avec sa mère, mais il est ingrat.

Et un nouveau concurrent entre le concours ! Yvonne, la sœur de Marcel, lance un complot pour dénoncer Caroline et Marguerite pour les drogues que son frère a vendus. Elle utilise Juliette, une prostituée jalouse de Marguerite, pour balancer les femmes. Si les femmes sont jugées coupables, elles seront exécutées.

Mais il y a une intrigue inattendue — Lucien quitte entièrement le concours ! Il s’avère qu’il ne dira rien aux allemands — il veut juste que Suzanne fuie avec sa fille, et il se sacrifiera.

Caroline et Marguerite retrouvent Madeleine dans la forêt. Le plan de Charles est un échec, mais à ce point, il reste notre leader du concours. Essayer de faire tuer un enfant aux mains des Allemands, c’est dégoûtant.

Mais quand les trois arrivent chez les Dewitt, Caroline et Marguerite sont arrêtées par l’armée française.

Pendant ce temps-là, le docteur Duvernet est trouvé, gravement blessé (car Lucien l’a poignardé la dernière fois) et seulement Suzanne peut l’opérer.

On parle du 8e épisode, mais je vais arrêter avant la fin pour ne pas tout gâcher. Cette série m’a fait pleurer encore et encore, mais la fin cette fois m’a fait sangloter.

Mère Agnès rend visite à Suzanne, qui veille sur le docteur, pour dire au revoir — elle va dénoncer l’abbé et quitter le couvent.

Mais l’évêque arrive au couvent pour parler avec Agnès — et lui dire que rien n’arrivera à l’abbé Vautrin.

Après ça, Agnès va enfin se confesser. C’est Vautrin qui l’écoute, et il la pardonne, comme doivent les prêtres après une confession sincère. Mais Agnès finit par lui dire qu’elle le poursuivra n’importe où pour l’empêcher de nuire aux sœurs.

Charles, gêné par son échec, vire toutes les ouvrières de l’usine :

Juliette revient à la maison des ouvrières (rappelez-vous que certaines étaient des prostituées) et découvre qu’elles la soupçonne toutes. Elle n’est plus la bienvenue chez elles.

Eléonore, la pire mère de France, affront enfin Charles pour le balancer. Qu’est-ce qu’elle attendait ?

Suzanne appelle le général pour une transfusion, sans laquelle son fils le docteur mourra. À ce moment, l’inspecteur Compoing revient. Le général lui dit d’attendre jusqu’après la transfusion.

Le général reçoit la nouvelle que les Allemands lanceront leur attaque dans moins d’un jour. Il ordonne que les civiles s’évacuent.

Compoing interroge Suzanne, mais touché par le fait qu’elle sauve des vies, décide d’abandonner sa quête. Il perd le concours.

Le docteur Duvernet est sauvé, et son père arrive pour le faire évacuer, mais il refuse, car sa place est avec ses patients. De tous les personnages de la série, il est l’un de très peu irréprochables.

Juliette fait la bonne chose et avoue qu’elle a menti. Caroline et Marguerite sont libérées mais Juliette sera condamnée à la mort. C’est ça la justice militaire.

Le général Duvernet rencontre les femmes libérées et leur conseille de s’évacuer. Caroline le fera, mais pas Marguerite.

On conclut avec le discours du général Duvernet avant la bataille. C’est une scène émouvante et quand je vous ai dit que j’ai sangloté, c’est surtout à celle-ci que je pensais.

Alors, qui a gagné le concours de saloperie ? C’est Marcel, absolument lui. Pour autant que Charles soit un âne de taille humaine, et bien que Vautrin travaille dur pour gagner, Lucien et Compoing m’ont surpris en quittant tout court le concours. On parle pas des dernières minutes, mais c’est finalement Marcel qui détruit le plus de vies.

Que penser finalement des Combattantes ? Vous savez tous que ce blog est l’histoire du grand amour entre moi et l’Allemagne — je pause pendant que vous arrêtez les fous rires — et bien que ce soit de la fiction, c’était difficile de regarder la souffrance d’un peuple que j’aime comme rien d’autre, surtout aux mains des « amis du nord ». C’est une série extrêmement réaliste, et beaucoup de monde, même les bons, ont un côté obscur encore plus grand que leur bon côté. Mais il faut avouer que le monde réel est plus proche de ça que de La Grande Vadrouille ou Papa Schultz. Et toute l’équipe mérite des félicitations pour le point auquel c’était convaincant. Cette série valait la peine des efforts pour regarder les chaînes françaises, et je suis bien content que celle-ci ait été le début.

Le moment « Tiger Beat »

Ce qui suit s’est passé avant-hier, et je voulais en parler à l’époque, mais j’ai enfin décidé de garder mon horaire. Les trucs hebdomadaires ont leurs propres places.

On commence avec un détour afin de vous mettre à jour sur le titre. Aux États-Unis, il y avait un magazine, qui existait des années 60s jusqu’en 2018, Tiger Beat. C’était toujours ciblé aux adolescentes pour qu’elles puissent suivre les célébrités dites « heartthrobs » (idoles) — pensez aux Beatles au début, ou Justin Bieber ou les gars de One Direction plus récemment. (Ne me mettez pas à jour sur ce sujet, s’il vous plaît.) Je suis sûr qu’il y a de tels magazines français mais je ne les connais pas. Je vous promets, il y aura une raison pour l’avoir mentionné.

Première couverture de Tiger Beat, Fair use

J’ai vu un Tweet du compte officiel de C à vous qui parlait des chansons « bourdes ». Voici l’extrait :

On (Patrick Timsit ?) a répondu qu’un exemple de ce genre d’erreur est la chanson de Johnny Hallyday, « Mon Amérique à moi », car ça commence avec un extrait de « God Save the Queen ». (Bon c’est devenu « God Save the King » depuis des semaines, mais laissez tomber.) Un jour, on parlera de la relation compliquée entre Johnny et les États-Unis — à mon avis, il avait en même temps raison et tort sur beaucoup de choses — mais Johnny connaissait notre musique mieux que le Français lambda. Et il savait que nous avons réutilisé la mélodie avec de nouvelles paroles, sous le nom « My Country, ‘Tis of Thee. » C’est pas une critique — vous entendez souvent cette chanson dans sa forme originale, et notre version est rarement jouée à l’étranger.

En fait, ça faisait longtemps où nos meilleures idées musicales étaient toutes genre « Empruntons de la musique aux britanniques ». Notre hymne national, « The Star-Spangled Banner, » est un poème écrit par un avocat américain — mais la mélodie vient d’une chanson à boire britannique, « To Anacreon in Heaven » ! (Les britanniques ont des goûts bizarres quant aux chansons à boire. À notre tour, nous avons des goûts bizarres quant aux hymnes nationaux.) Écoutez-la si vous êtes curieux :

Mais c’est ce qui est arrivé après qui m’a choqué !

Parler avec quelqu’un qui vient d’apparaître à la télé, sur exactement son sujet ? Oh là là, c’est mon moment Tiger Beat ! Il n’est pas juste Pierre Lescure, mais plutôt :

Capture d’écran de l’épisode complet

Le nouveau Miraculous est arrivé

Nous venons de regarder le premier épisode de la cinquième saison de Miraculous ce week-end. Il y avait déjà un clip de TF1 depuis des mois :

Voilà, c’est disponible sur DisneyNOW, leur appli de streaming pour les abonnés à la télé par câble. (À ne pas confondre avec Disney Moins, l’appli avec tout ce bazar Star Wars.)

Les fans reconnaîtront que Chat Noir a maintenant aussi les oreilles du lapin. Mais Papillombre avait volé… ? Attendez, tout sera révélé, le 24 octobre en France. Mais comment est-ce que c’est disponible en anglais avant son pays d’origine ?

Ma fille (S) et moi, nous avons eu une conversation inquiétante récemment autour du sujet et j’ai dû faire quelque chose :

S : Papa, j’ai envie de nougat de Montélimar.

Moi : Bon, il reste toujours 6 barres. Tu peux en avoir une, mais franchement, tu as un appareil dentaire. Es-tu sûr que c’est une bonne idée ?

S : C’est injuste. Quand tu veux quelque chose en France, tu dis « J’ai envie de nougat » et hop ! Tu es là pour tous genres de bêtises !

M : Bon, j’écoute. Disons que tu arrives dans la Boulevard Haussmann et tu fais tes achats. On est quel jour, et tu feras quoi cette nuit-là ?

S : Rien de grave. J’ai besoin juste d’être devant une télé le 24 octobre pour le début de la nouvelle saison de Miraculous. Peut-être que l’on peut même rendre visite à ton amie avec les deux filles ? Elles aiment aussi Ladybug !

M : Ha, pas besoin. J’ai le VPN. Il te faut juste attendre deux semaines de plus, et on peut le regarder à la télé.

S : Tu te méprends. Si je dois patienter jusque-là, je fais comme toi ou…(elle bat des yeux) tu ne veux vraiment pas découvrir ce que je pourrais faire, n’est-ce pas ?

M : Compris. T’es certainement ma fille. Attends un peu, ça va ?

S : Dépêche-toi ou on parlera de calissons aussi !

Il ne faut pas perdre son temps face à un tel maître-chanteur ! J’ai donc fait un coup de fil chez Mickey, car Disneyland est à 20 km de chez moi. C’était… compliqué :

Lui : Ici Mickey.

Moi : Mickey, c’est Justin.

L : Quel Justin ? Vous n’êtes pas client ? On s’en fiche tout court de nos clients !

M : Non, attendez ! Vous devez sortir le nouveau Miraculous tout de suite ou ma fille menace d’aller en France pour acheter du nougat !

L : Ça, c’est dingue. C’est con. C’est bien célébrité hollywoodienne. Vous êtes quel Justin ? Timberlake ?

M : Peut-être. Vous pouvez m’aider ?

L : On verra. Ce nougat, est-ce bio ?

M : Bien sûr !

L : Et vegan ?

M : J’en suis sûr !

L : Et vient-il du commerce équitable ?

M : Au moins, les abeilles ne se plaignent pas.

L : Bon, dites-lui de prendre un jet privé pour l’acheter. Mais juste une barre. Pas envie de rien gaspiller !

Moi, désespéré : Mais il est emballé en plastique !

L : Quoi ? Inacceptable ! Bon, on sortira la nouvelle saison tout de suite !

Et c’est ça, comment une émission 100 % française a sorti aux États-Unis deux semaines avant son début dans son propre pays. Mais comment s’est-il passé que les Brésiliens l’ont eue 4 mois avant nous deux ?

Les Combattantes, 3e partie

Ce soir, j’ai regardé les 5e et 6e épisodes des Combattantes. Oh là là, mais le 5e épisode est celui des larmes. Et le 6e, des conséquences.

Ça commence avec le retour de Suzanne et Lucien de leur vol secret pour visiter les Allemands. Suzanne essaie de s’échapper en faisant du stop, mais Lucien tue les soldats qui l’ont aidés.

Pendant ce temps-là, Mère Agnès pratique de l’autoflagellation à cause de ses échecs de la dernière fois.

On voit toutes les 4 combattantes ensemble pour la première fois quand le général Duvernet leur dit que M. le Président Poincaré va les présenter des médailles pour leur service à la France.

Caroline reçoit une commande pour plus d’ambulances. Marcel, le proxénète et revendeur de drogue, donne un pistolet à Charles, son beau-frère, pour tuer Caroline, car ils vont perdre contrôle de l’usine. Comme je déteste ces deux !

Il s’avère que le prêtre a remarqué quelques écarts à la part d’Agnès. Il vient dans sa chambre pour lui demander de se confesser.

M. le Président Poincaré arrive et présente les médailles aux combattantes. Personne à la cérémonie ne sait que chacune d’entre eux est au milieu d’une crise personnelle.

Après la cérémonie, Colin — qui ne sait toujours pas qu’il est le fils de Marguerite — essaye de l’embrasser. D’une part, c’est un peu Luke et Leia à la fin de La Guerre des Étoiles. D’autre part, Marguerite sait, et est horrifiée — mais elle décide qu’il ne doit jamais apprendre la vérité.

Lucien utilise la réception après la cérémonie pour gagner le confiance du président. Suzanne essaye de l’empêcher et il menace encore de la tuer.

Charles tente de tuer Caroline, mais il n’arrive pas. Quand elle rentre à la maison, sa belle-mère, Éléonore, est au téléphonie avec le maire et apprend que son fils, Victor, est mort. Éléonore l’appelle un monstre devant sa fille, Madeleine, pour avoir caché la nouvelle.

Le 6e épisode commence avec Charles en train de se blesser pour éviter être remis au front. On le voit ici à l’hôpital du couvent. Il perd sa main.

Les Allemands lancent à nouveau une attaque contre le camp français proche de Saint-Paulin. N’oubliez jamais que l’un de leurs plus gros crimes pendant la Première Guerre mondiale a été l’utilisation du gaz, ici le chlore. Bien que les Alliés aient fini par développer leurs propres stocks, il reste le cas que les Allemands l’ont commencé et ont introduit toutes les pires cruautés, dont le gaz moutarde.

Après ça, l’épisode devient le concours du Plus Beau Salopard de France. Je ne veux vraiment pas jouer le divulgâcheur, alors on passera vite par le reste.

Mère Agnès découvre que le prêtre, l’Abbé Vautrin, a fait tomber enceinte une postulante, Geneviève. Elle essaye de l’aider, mais Geneviève lui demande qu’elle parte.

Marcel se venge contre Marguerite en racontant toute son histoire à son fils.

Marguerite rend visite à Colin pour lui expliquer son passé, mais il ne veut rien entendre.

Le cœur brisé, Marguerite rend visite à Caroline. Il y avait des indices au début que les deux étaient des amantes lesbiennes. Plus besoin de se demander, car Marguerite la baise sans ambiguïté, même si Caroline ne le veut pas.

Marcel découvre que ça s’est passé et raconte tout à Charles. À son tour, Charles le raconte à Éléonore, qui ordonne Caroline de quitter la maison.

Lucien est agressé par le docteur Duvernet, qui le soupçonne d’avoir abusé de Suzanne. Lucien le poignarde et le cache (c’est pas clair s’il est mort).

Finalement, le prêtre ordonne Geneviève de se procurer un avortement. C’est pas en fait la fin de l’épisode, mais les conséquences sont choquants et je ne veux pas les gâcher.

Au fait, j’ai encore une fois bien profité des pubs. En particulier, Halloween à Disneyland Paris m’a fortement rappelé celui de chez moi :

Et vous pouvez deviner pourquoi j’étais ravi de voir celle de RFM :

On dirait que je n’ai pas de secrets pour vous tous, hein ?

Les Combattantes, 2e partie

Ce soir, j’ai continué à regarder les deux prochains épisodes des Combattantes. Juste au moment où j’avais commencé à ne plus penser aux barbares, une nouvelle attaque m’a brutalement replongé dans l’horreur de la guerre. J’essaierai d’écrire d’une façon un peu moins divulgâcheur.

Le troisième épisode commence avec Marguerite dans son bordel, face à un client aussi inattendu qu’inacceptable — son propre fils (il ne le sait pas).

Caroline a perdu la commande de camions pour son usine, mais elle donne un collier à ses ouvrières en paiement pour leur travail :

Mère Agnès, qui voulait garder les soldats fous au lieu de les retourner au front, perd sa bataille avec le docteur. Elle apprend que son patient fou qui ne parle pas est en fait Allemand, pas Français.

Le général Duvernet, père du docteur, refuse de garder son fils, Léon, près de la maison. En même temps, Suzanne, qui continue de faire semblant d’être Jeanne Charrier, sauve la vie d’un patient et réussit à convaincre le docteur de ne pas retourner les soldats fous au front. À cause de ça, Mère Agnès décide d’abandonner son enquête sur la vraie identité de « Jeanne » — mais elle sait la vérité.

Marguerite rend visite au camp où son fils est soldat. Pendant qu’elle est là, les allemands attaquent. C’est encore une fois une scène horrifiante, même si je dois avouer que les soldats sont un cible légitime, pas comme les civils avant. Léon est gravement blessé et Marguerite lui conduit au couvent.

Charles, le beau-frère de Caroline, nous rappelle qu’il est un beau salopardigaud. Il reprend la contrôle de l’usine de Caroline et lui dit ce qu’il veut pour le dîner. J’ai peur que tout aille bien pour ce gars, car il ne mérite rien.

Dans l’air pendant la conversation de Charles et Caroline, on voit un avion. Il s’avère que le pilote, gravement blessé, est lui-même le mari de la vraie — et morte — Jeanne Charrier.

Léon mort à l’hôpital malgré les efforts du docteur Duvernet et Suzanne. Le docteur reproche son père, qu’il blâme pour la mort de son frère. Poussé ensemble par l’événement traumatique, le docteur et Suzanne s’embrassent. Ça ne va pas, car le mari de Jeanne arrive, et demande de parler avec elle,

On passe au 4e épisode. Si vous avez eu l’impression que certains personnages étaient plus forts face aux horreurs de la guerre, ce ne sera pas votre épisode préféré.

Le « mari » reconnaît tout de suite que Suzanne n’est pas Jeanne, mais après avoir appris la vérité, il la fait chanter en avouant que Jeanne n’était vraiment pas sa femme.

Il fait Suzanne l’amener au corps de Jeanne — je ne suis pas sûr de combien de temps a passé, mais le cadavre reste toujours reconnaissable. En cherchant le cadavre, il trouve une carte. Suzanne reconnaît que les deux étaient des espions pour les allemands.

Mère Agnès perd sa distance de son patient. Je ne veux pas tout gâcher, mais elle me déçoit plus que n’importe qui dans cet épisode. (Charles ne peut pas me décevoir, puisque je le haïs.)

Le général Duvernet de lancer une contre-attaque pour empêcher les Allemands de prendre Saint-Paulin. Il va avoir besoin d’ambulances.

Et comme par hasard, Caroline et Marguerite arrive pour convaincre le général qu’elles peuvent transformer les camions en ambulances. Quelle chance — l’usine sera sauvée !

Suzanne entend le patient parlant allemand et dit à Mère Agnès qu’il va falloir le dire au docteur. Mère Agnès devient maître-chanteur et lui dit qu’elle sait la vérité sur « Jeanne ». Je suis si, si déçu par Agnès.

Tout va de pire en pire pour Suzanne — elle est kidnappée par son « mari » pour l’aider à faire un vol quelque part.

L’armée française lance leur attaque, une réussite. Cette scène me fait chaud au cœur. Finalement, on voit des pertes allemandes.

Le général Duvernet apprend que le capitaine Dewitt est mort. Je vous ai dit après le premier épisode qu’il n’allait pas survivre ; sinon, je mangerais mon portable. Le blog peut continuer ! (Je ne sais pas taper en français sur mon ordinateur.)

Il s’avère que le vol était un rendez-vous avec l’armée allemande. Ce gars, Lucien, est aussi nul que Charles.

En même temps, Mère Agnès arrive à me décevoir une dernière fois. Vous pouvez déjà deviner comment après avoir vu la photo en haut. J’espère qu’elle se sauvera, mais elle a complètement échoué dans son rôle de religieuse.

Je reste complètement accro à cette série. Ce ne serait pas un bon drame si tout allait bien, et il reste le cas que c’est la guerre — beaucoup de monde perdent la tête. C’est un si grand plaisir d’enfin partager une expérience avec vous en même temps qu’elle arrive en France, au lieu d’un an plus tard avec un DVD.

Les Combattantes

Ce soir, au lieu d’un film, j’ai regardé les deux premiers épisodes des Combattantes. C’est la première fois où j’ai regardé une série fictive à la télé en français. Je dois vous dire, à part du fait que je vous déconseille fortement de la montrer à tous âgés moins de 15 ans (pas les 10 recommandés), cette série porte ma plus haute recommandation. Par contre, mon amie Agathe dit les mêmes créateurs ont déjà fait du meilleur travail, ce qui m’étonne.

ACHTUNG ! SI VOUS NE VOULEZ PAS DE SPOILERS, ARRÊTEZ DE LIRE.

Désolé, mais ce post aura des sentiments moins que chaleureux vers les allemands ([C’est-à-dire, les affaires comme d’hab. — M. Descarottes]). C’est pas juste à cause du fait que cette série a lieu pendant la Première Guerre mondiale (leur faute). On va parler d’une scène qui est choquante. Croyez-moi, j’ai pleuré en la regardant.

Le premier épisode commence à un point de contrôle militaire. Deux voitures passent. La première est conduite par Marguerite, une prostituée. La deuxième est un camion conduit par Jeanne, qui transporte en secret des femmes troublées, dont Suzanne, qui est cachée au fond du camion. Un policier, Compoing, inspecte le camion et trouve Suzanne, alors Jeanne s’en va. VITE.

Marguerite trouve une fille, Lisette, qui marche vers le village de Saint-Paulin pour aller au couvent (devenu hôpital militaire). Elle lui offre de l’amener au village.

Après, Marguerite cherche du travail dans un bordel. En même temps, Mère Agnès du couvent dit à Lisette de dire à sa mère que la famille doit fuire leur ferme car les allemands s’approchent.

Pendant ce temps-là, un certain Capitaine Dewitt est rappelé au service et laisse sa femme, Caroline, chargée comme responsable de leur usine. Sa cauche-mère, Éléonore, n’est pas du tout heureuse de la voir, mais on sait pas toujours pourquoi. On voit le capitaine dire au revoir à sa fille dans une scène de larmes. Si ce monsieur est toujours vivant à la fin de la série, je mangerai mon portable.

Caroline perd ses ouvriers, car le gouvernement les appelle des déserteurs et les commandent de rejoindre l’armée. Tant pis pour l’usine.

Jeanne et Suzanne atteignent la ferme de la famille de Lisette. Jeanne a été blessée par Compoing, et Suzanne prend ses papiers en allant à Saint-Paulin pour trouver des matériels médicaux.

Après que Suzanne est partie, les allemands attaquent la ferme. Ils tuent tout le monde, dont Lisette, sa mère, et Jeanne. Cette scène m’a mis en colère à nouveau. Les cris de Mère Agnès quand elle arrive et trouve les cadavres sont parmi les choses les plus horrifiantes que vous entendrez.

Pour sa part, Marguerite a trouvé un camp militaire française en demandant le secret de ses clients. Est-elle espionne ?

Suzanne rencontre Mère Agnès à côté des cadavres. En ce moment, elle décide de vivre sous le nom de Jeanne Charrier, avec les papiers qu’elle a pris.

L’épisode termine avec Compoing à la ferme. Il trouve « Suzanne », qui est en fait le cadavre de Jeanne, et sait qu’elle n’est pas là bonne femme. On apprend que malgré être policier, son but est de tuer Suzanne pour avoir tué sa femme.

Le deuxième épisode commence encore avec Compoing (comme j’espère que rien ne va pour ce gars), qui cherche Suzanne dans le couvent. Le docteur le sort, car il n’a pas le droit d’y être.

Quand Marguerite sort du bordel, Yvonne, la sœur du patron (Marcel), cherche ses affaires et découvre une carte avec les positions des troupes :

Pendant ce temps-là, Suzanne attend un train qui la livrera en Suisse, le dernier avant la fermeture de la frontière. Elle dit à Mère Agnès qu’elle peut aider en tant qu’infirmière.

Marguerite, à son tour, est pris par des soldats qui la prennent pour une espionne.

On revient à la famille Dewitt. Caroline n’ayant plus d’ouvriers, elle demande à leurs femmes de faire le travail à la place de leurs hommes partis. Elles ne sont pas contentes de Caroline, mais avec ça, elles recevront au moins l’argent dû à leurs familles.

À l’heure de partir pour Suzanne, c’est Compoing qui attend devant le couvent. Mais il est rappelé à Paris juste à temps.

Charles, le frère du Capitaine Dewitt, ne croit pas que Caroline puisse sauver l’usine et demande de l’argent à Marcel :

Mère Agnès a un argument brutal avec le docteur, qui veut retourner des soldats carrément pas en bonne santé mentale au front. Elle prie pour un signe. C’est une scène touchante, et cette actrice est superbe.

Marcel rend visite aux soldats pour chercher la personne qui Marguerite cherchait. Il s’avère que le type est aussi revendeur de drogue. Je le déteste autant que Compoing.

Vers la fin, Suzanne est revenue au couvent. Elle a décidé d’y rester et aider le docteur.

Mais Mère Agnès rend visite aux soldats pour parler de la famille de Lisette, et ils lui disent que la police cherchait une meurtrière, Suzanne, dans l’hôpital. Elle soupçonne « Jeanne ». Pour ma part, je crois qu’il s’avérera que Suzanne n’est pas meurtrière, mais qu’elle a fait partie d’une chirurgie échouée.

Ces premiers épisodes m’ont absolument bouleversé. J’ai peur que tout aille mal pour les meilleurs personnages, parce que c’est déjà clair que c’est une histoire où le mérite n’a rien à voir avec la chance. Mais c’est ça le drame, et souvent la vraie vie. Après tout, les histoires de guerre ne sont pas celles des bisounours.

Au fait, j’ai énormément profité de regarder les pubs. Ouais, d’habitude je les déteste à la maison autant que vous. Mais pour moi, ce sont un petit aperçu de votre quotidien. Je ne connaissais pas du tout les bonbons Knoppers, ni les glaces Nuii. Et celle de SFR, où une fille dit « Chloé fait un live avec un influenceur » et sa mamie répond « On peut en avoir aussi des ‘fluenceurs’ » m’a bien fait rire !