La fin du voyage

Après la Basilique Notre-Dame, nous sommes allés à la Biosphère, un musée sur une île du Saint-Laurent. À distance, la Biosphère ressemble plus qu’un peu à la célèbre sphère de Disney World. Plus proche, on voit que ce n’est pas solide, mais abrite plutôt un musée et des plantes ([À ne pas confondre avec la Justinsphère, un musée de plaintes — M. Descarottes]) :

En entrant, juste après avoir payé son billet, on voit un mur de plantes, arrosées par un système d’arrosage qui me rappelle mes bons vieux jours en tant que tueur en série d’un tout petit gazon. Évidemment, celui-ci marche, pas comme le mien :

On passe à une exposition sur le cycle de l’eau. On choisit un petit ballon en plastique qui sert que sa propre « goutte d’eau » (en fait, ça dit aux écrans quelle langue à utiliser) :

Ce n’est pas ma faute que je ne sais jamais quel est un fleuve ni une rivière. Les québécois eux-mêmes confondent les deux !

Voici plus de l’exposition :

À la fin, quand on rend sa « goutte », ça arrive :

La prochaine exposition résout enfin un mystère qui me hante depuis 35 ans déjà. Une des pires comptines du deuxième pire export canadien, le chanteur pour enfants Raffi (lien en anglais) — on en parlera du pire une autre fois — s’appelle « Baby Beluga » (Bébé béluga). Je n’ai jamais compris d’où l’intérêt pour lui. Maintenant, grâce à cette exposition sur des efforts pour sauver les bélugas du Saint-Laurent, je comprends que les eaux du Canada sont leur habitat. Le truc à droit est pour rendre des bélugas échoués au fleuve.

Si je suis honnête, la chanson de Raffi « Bananaphone » est encore pire. Comptez-vous chanceux d’avoir grandi avec Chantal Goya et Dorothée au lieu de ce gars.

On passe au quatrième étage. (Il n’y a rien entre le 1er et ceci.) Ici, il y a une plate-forme d’observation d’où on peut regarder tout Montréal, aux deux côtés du Saint-Laurent :

Au 5e étage, il y a une salle de conférence avec des canapés imprimés avec un motif inhabituel. Ne scannez pas le code QR ; voici le lien que vous cherchez, à la balado du musée.

En quittant la Biosphère, on passe par Habitat 67, un monument de l’architecture « brutaliste ». On achète des appartements de 1, 2, ou 3 « cubes » (64 m^2 chacun) si on a envie d’y vivre. On paiera environ 450 000 € le cube ; je l’ai vérifié.

À côté de Habitat 67, on trouve le « Parc de Dieppe ». Ma chère Seine-Maritime mérite un peu plus d’effort, mais j’apprécie la pensée :

Nous sommes revenus à la Rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal pour déjeuner. Quelqu’un qui a rejeté les conseils d’Anne-Marie pour des restos en les disant « rien de spécial » choisit un resto par hasard. J’y mange les pâtes au citron les plus épicées de ma vie, ce qui est bizarre ainsi que rien de spécial. Je ne vais pas vous déranger avec plus de mes plaintes sur lui, car en quelque sorte il serait moi le méchant, mais sachez que je serai ravi de m’électrocuter plutôt que voyager avec ce type encore une fois. Au moins j’apprends de la carte que les québécois pensent que le mot « fun » commence par une voyelle :

On va dans une boutique de bibelots afin que certains puissent « magasiner », comme disent les québécois, pour des souvenirs. Si les fourrures étaient fabriquées en Lachine, tout ça est probablement de l’autre Chine :

Oui, j’ai pris cette photo juste pour faire cette blague.

J’avais entendu que ce mot était un juron, mais apparemment pas assez qu’il ne faut pas le porter sur un t-shirt :

La Fille et moi avons l’après-midi pour nous-mêmes. Je lui dis que l’on va faire quelque chose pour elle. Après des recherches rapides, nous choisissons le Musée de l’Illusion. En fait, pas besoin d’aller au Canada pour ça — il existe dans 5 villes françaises.

Tout est des illusions d’optique. Vous avez probablement vu certaines avant :

Je ne peux pas me convaincre que ces arcs ont la même longueur, même avec l’outil pour le vérifier :

Cette illusion est dingue. Voyez-vous le secret ?

Le retour de mardi ne mérite pas son propre post, mais voici quelques choses que je voulais partager. À l’aéroport de Montréal, nous étions épatés par les choix chez McDo, encore une fois mieux que les nôtres :

Mais sérieusement, « croissants français authentiques » ? Ne me faites pas rire !

On a goûter des McFlurry aux parfums indisponibles chez nous. Oui, notre petit-déj :

Avant d’embarquer, on a trouvé cette boutique charmante :

Mais je dois vous dire, je suis plus doué avec les macarons. Beaucoup trop de bulles dans les coques. Fabriquées par machine peut-être ?

J’adore l’idée des macarons à l’érable. Je vais les dupliquer.

On est passés par Toronto pour revenir aux États-Unis. Là, les hypocondriaques utilisent des applis pour appeler les ascenseurs :

À Toronto, on a vu une marque familière et réconfortante. Je voulais pleurer.

J’y ai acheté du jerky de bœuf, le goûter nord-américain (j’avais envie de goûter la version canadienne). C’est un genre de bœuf asséché avec du sucre et des épices. C’était un produit de qualité, mais pas à mes goûts.

Le code de l’aéroport de Toronto est YYZ. C’est aussi le nom d’un morceau instrumental de Rush, mon préféré sans paroles. Après 32 ans, j’ai enfin vécu le rêve d’écouter YYZ à YYZ.

Dernière chose : croiriez-vous que l’on a contrôlé nos passeports au Canada pour entrer les É-U ? C’est vrai — après être passé par cette queue, on n’a pas dû montrer nos passeports une fois revenus à Los Angeles :

Demain, votre billet préféré après chacune de mes vacances — je râle sur la langue.

10 réflexions au sujet de « La fin du voyage »

  1. les2olibrius

    Bien que nous ayons beaucoup écouté les deux chanteuses que tu cites dans l’enfance de mes enfants, je te trouve un peu sévère pour Raffi car je viens d’écouter sa vidéo récente sur le bébé pingouin et je l’estime vraiment adorable. Quant à celles que tu nous mets en lien… Elles valent bien « Baby Shark » qui a fait danser la planète entière des tout petits… ma petite-fille aussi. Cet article est bourré d’humour. Merci pour m’avoir fait sourire tout du long🌈☀️

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  2. Anne-Marie Tremblay

    Québécoise pure laine, et je ne connais personne qui aime ou encense Raffi… Peut-être dans le reste du Canada.
    Tabarnak est un juron, mais comme seuls les Québécois le disent, il est un “symbole” et donc mérite son t-shirt… Peut-être qu’il faut être Québécois pour comprendre.
    Habitat 67 remonte à l’exposition universelle de 1967. Ça coûte cher maintenant particulièrement à cause de leur localisation idéale et de l’héritage culturel qu’ils représentent.
    Le prédouanement est présent dans tous les aéroports canadiens pour les vols en direction des États-Unis.
    Bon retour! J’espère que le Québec t’aura plu! Je suis quand même fière de mon coin de pays. ☺️😉☺️

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    1. Justin Busch Auteur de l’article

      Oui, j’ai beaucoup aimé notre visite. J’ai relu TOUS tes articles avant de partir, et j’aurais tellement aimé visiter le Parc des ancres ainsi qu’un ou deux des parcs des Laurentides. Le café par Toqué que tu avais mentionné est malheureusement définitivement fermé, mais j’aurais aimé aller au resto original.

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  3. Ping : Saison 3, Épisode 15 — Le reste de l’histoire | Un Coup de Foudre

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