Wesh, frérot

Il m’est enfin arrivé. On m’a cogné sur la tête avec une poêle mais au lieu de trouver une copine française, mnt j’écris comme 1 kon. Koi, vs ne me croyez pa ?

K — désolé, Bon — ce n’est pas vrai. Mais la vérité, c’est encore pire. Ce que je crains chaque printemps vient de m’arriver pour la troisième fois pendant les 10 dernières années. On va en parler, mais pour des raisons qui deviendront claires, je dois danser autour du sujet.

Caïn venant de tuer son frère Abel, de Henri Vidal, Jardins des Tuileries à Paris, France, Photo par Alex E. Proimos, CC BY 2.0

Je ne mentionne presque jamais que j’ai un petit frère. J’étais blogueur en anglais au début du siècle, et il m’a interdit de le mentionner en ligne, afin de contrôler ses infos personnelles. Je compatis un peu avec ça — c’est pourquoi je ne mentionne jamais les noms de personnes dans la vraie vie, au-delà du mien ([Et le mien. — M. Descarottes]) Mais il ne voulait même pas que je le mentionne par un surnom — pas de preuves qu’il existe. Il ne sait pas que ce blog existe, mais G — désolé, j’ai — largement respecté ses souhaits. (Il y a quelques petites mentions par ici et par là.)

Mais quand je vous ai rappelé mon premier voyage en France, j’ai dit que j’ai acheté mon billet d’avion car j’étais stressé pendant mes soi-disant vacances dans le Massachusetts. Cependant, pourquoi étais-je stressé ? Je viens de vous dire qu’il y a un sujet duquel je ne parle pas, n’est-ce pas ?

J’avais écrit toute une histoire sur quelqu’un de fictif afin d’expliquer comment une telle situation est arrivé. Mais j’ai décidé de la supprimer. C’était sarcastique à souhaits et vraiment pas ce à quoi on s’attend ici. Disons juste que mes parents me surprennent avec ce « cadeau » de temps en temps après avoir planifié des vacances, car ils savent que je n’en serai pas ravi. Et non, l’envers n’est jamais arrivé.

Au lieu de vous raconter des histoires, je vais vous apprendre une expression en anglais liée à exactement cette situation. Quand on apprend une mauvaise nouvelle, et on souhaite éviter un gros mot, on dit, « Oh brother » — littéralement « Ô frère ».

Je vous dis souvent de ne jamais me croire sur parole, alors voici un lien vers Wiktionary, qui dit que c’est une expression pour indiquer « frustration, dégoût, ou incrédulité ».

Je n’allais jamais prendre un vol en direction parisienne cet été à cause des JO. Peut-être Lyon — j’y pensais — mais je ne pouvais aller nulle part pendant plus qu’une semaine, alors il était toujours probable que je resterais en Amérique du Nord. Cependant, je ne comptais pas du tout sur cette éventualité, et il ne reste qu’une façon de garantir que ça n’arrive plus. Il faut que ce soient les dernières vacances avec mes parents, et si je dis autrement l’année prochaine, vous êtes tous les bienvenus à venir chez moi afin de me cogner sur la tête avec une poêle, car je le mériterai. Je préparerai n’importe quel plat du blog, quel que vous veuillez, pour vous remercier après que je sors de l’hôpital.

8 réflexions au sujet de « Wesh, frérot »

  1. les2olibrius

    En français le nom « faux-frère » n’a toujours pas d’équivalent féminin et pourtant je certifie qu’il en existe. Ma soeur cherchait toujours à séduire mes amoureux… Mieux vaut la famille qu’on se crée que celle imposée en amont par les liens du sang.

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