Meurtres en Berry

Ce soir, je suis revenu vers la série « Meurtres à », cette fois pour Meurtres en Berry. On connaît déjà la formule, mais cette fois, il y avait quelques changements, et les points forts de la série — la photographie et les légendes locales — restent aussi bons que jamais.

Notre histoire commence en plein sabbat, avec des inconnus déguisés en tant que démons et des squelettes.

Mais le lendemain, on trouve le cadavre d’un homme. Il paraît être un cas de satanistes qui ont tué un sacrifice. Comme je l’appelle, mon quotidien. Naturellement, le procureur — comme tous en France selon cette série — fait appel à un gendarme qui habite loin du crime pour exiger qu’il aide aux policiers locaux moins que brillants.

Voici notre gendarme, Basile. Il habite à Bourges, à 70 km de…je ne suis pas sûr d’où. Mais il habite à 70 km du site du crime, c’est certain.

Il vous choquera — choquera, je vous dis ! — d’apprendre qu’il a une relation malheureuse avec son ex-femme, avec qui il partage le garde de leur fille. Et qu’il s’est échappé d’une enfance malheureuse dans le village où notre histoire se déroule. Je sais, cette histoire n’est jamais apparue sauf qu’à…euh…chaque fois dans la série.

De toute façon, on apprend pendant l’appel qu’il est « hors question » qu’il travaille avec un certain gendarme dit Beaumont. Naturellement, qui mène l’enquête ? Voici Beaumont (le barbu) :

Mais ici, nous trouvons notre premier détournement — les deux enquêteurs ne vont pas finir en couple. Je sais, j’étais choqué, et ne croyais pas que c’était un vrai « Meurtres à ». Mais ne vous inquiétez pas, car notre cher Basile va quand même trouver une relation très inappropriée. On retournera à ça, car nos inspecteurs ont des harengs rouges à poursuivre.

Les « satanistes » sont un groupe d’artistes qui habitent près de « La Mare au Diable », où le meurtre s’est passé. Les gendarmes fouillent dans leur résidence, trouvent une salopette recouverte de sang et mettent un artiste en garde à vue.

Ils rendent aussi visite aux parents du victime. Il s’avère que la Mare au Diable est apparue dans un roman du même nom de George Sand, et le victime était fan.

En cherchant le site du crime, Basile tombe malade et est soigné par un docteur, Solène, qui travaille pour les gendarmes ainsi que gérer son propre cabinet à elle. Je répète : elle travaille pour les gendarmes et est au site du crime. Ce serait donc hyper-peu professionnel si les deux tombaient amoureux, n’est-ce pas ? On connaît donc entre qui la relation de l’épisode va avoir lieu.

Il s’avère aussi que Basile refuse de parler avec sa mère, une « magnétiseuse » qui habite proche du site. (Je ne connaissais pas ce métier.) Il dit qu’elle est charlatane.

Après avoir interrogé les voisins du victime, Basile s’évanouit. C’est Solène qui le trouve, le ramène à sa maison — car c’est proche — puis l’invité à y passer la nuit. Ai-je mentionné que Solène était la maîtresse du victime, et que l’ancienne femme du victime s’est suicidée à cause de l’affaire ? Ah oui, c’est le cas. Elle devrait donc être suspecte, et est du moins témoin — du bon jugement, Basile !

Mais la voisine a donné un indice important à Basile — le victime a acheté un bouquet de fleurs juste avant son trajet vers la Mare au Diable :

Basile y trouve le bouquet, dans très mauvais état, et soupçonne Solène car elle avait un bouquet pareil chez elle.

Mais elle nie tout, alors pas de problème si elle aide Basile à interroger la voisine :

Non, Solène n’est pas tueuse.

Je ne vais plus dire afin de ne pas jouer le divulgâcheur. L’intrigue est effectivement plus compliqué que les autres que j’ai vus, et bien qu’il y ait un deuxième meurtre, et un deuxième tueur, c’est moins prévisible que les autres. Vous allez voir un beau château et de beaux paysages, et Basile a une histoire intéressante, même si les circonstances sont nettement les mêmes que dans Meurtres à Lille.

Personne n’a pas mis de pistolet contre mon front pour me faire regarder « Meurtres à ». Après trois épisodes, je dois avouer que la série est devenue un peu mes films de Noël — toujours les mêmes mais je suis quand même accro. En plus, comme alternative à regarder Stéphane Bern tout le temps, c’est une excellente manière de voir des sites partout en France que l’on ne trouve pas dans des films fait pour les étrangers.

3 réflexions au sujet de « Meurtres en Berry »

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