Reconnaissant

J’espérais écrire sur mon prochain livre de Guy-Rogert Duvert aujourd’hui, mais on (tousse, tousse — mes parents — tousse, tousse)* a acheté un nouvel ordinateur et m’a demandé de l’aide pour tout installer. J’y ai passé plusieurs heures en disant des trucs comme « Nan, mais sérieusement, vous ne pouvez pas choisir le bon pays quand il est déjà sélectionné et il ne faut que cliquer « OK » ? » « Oh, mais tu as grandi avec tout ça et c’est tout écrit en grec ! En greeeeeeeec ! » Parmi mes nombreuses plaintes, c’est que beaucoup de monde s’effondrent devant les ordinateurs bien que tout soit écrit dans un anglais pas trop compliqué.

*(Il doit y avoir une façon de faire semblant de tousser en disant la vérité à basse voix. Si je l’ai ratée, dites-le-moi.)

Bon, vous êtes tous excusés. Bill Gates aurait dû penser à traduire ces trucs en français. Je serais certainement plus compréhensif si l’ordinateur parlait en français. J’avoue que j’ai pensé — brièvement, mais j’y ai certainement pensé — à faire une farce en installant un clavier français.

Je sais ce que vous pensez en ce moment. « Justin, c’est pas cool. Les deux ont plus de 77 ans chacun. » Alors je vais vous raconter une histoire 100 % vraie qui m’est venue cet été. Mon père avait en quelque sorte réussi à changer la langue de son navigateur sur son portable en arabe. « Oh, le portable a fait ça tout seul, j’ai rien fait ! » Ouais, ouais, je sais. Je ne peux pas lire arabe et je n’utilise aucun appareil Android non plus — mais je l’ai réglé. Tout ce que j’ai fait était de chercher des captures d’écran en anglais et les suivre jusqu’à ce que j’aie trouvé les bons paramètres. Aucune école ne m’a enseigné ça ! C’était un peu comme la première fois où j’ai commandé des trucs à la FNAC — 3 mois après ma première leçon de français mais on a oublié de me dire que j’étais censé avoir peur.

Mais tout ça n’a rien à voir avec mon sujet du jour, étant juste pourquoi j’ai raté mes plans. Je vais juste vous parler brièvement de ma livraison d’un certain cadeau ce soir. Celui-ci :

Au fait, voici les bonbons dont j’essayais de copier l’apparence et le goût tous les deux. De tous les bonbons industriels, ce sont parmi mes préférés.

Andes Mints, Photo par Evan-Amos, Domaine public

J’ai fait quelque chose qui m’a fait peur. Avant d’y arriver, j’ai envoyé un texto à madame pour vérifier si on était là pour les recevoir. J’aurais préféré l’envoyer à monsieur, mais son numéro n’apparaît pas dans l’annuaire. Si vous avez bien compris mon post d’hier, je voulais éviter un malentendu. Ce serait tout ce dont j’ai besoin ; bienvenue à la paranoïa à la sauce américaine. Pas armoricaine cette fois.

De toute façon, elle me semblait s’être attendu à ce que je fasse une telle chose. G, si tu me lis et je ne le savais pas, bonjour ! Mais elle était ravi de les recevoir, et a répété qu’il me faudrait faire ça professionnellement. Ça me fait chaud au cœur. (Ma colonne vertébrale et la douleur qui m’empêche de dormir rendent cette idée impossible, mais j’aime l’entendre.) Vraiment, je ne pourrais pas demander un meilleur cadeau.

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