C’est la fin de l’année, et demain sera notre bilan habituel, avec des statistiques, des souvenirs, des remerciements, etc. Avant ça, je veux réfléchir un peu.
Je n’ai pas l’habitude de faire des résolutions. Je trouve que j’ai du mal à les suivre, et qu’elles sont très stressantes. Néanmoins, je fais attention à mes propres comportements — peut-être trop — et il y a toujours quelque chose pour critiquer. ([FINALEMENT ! — Mon ex-belle-famille])
J’aimerais critiquer moins mes compatriotes ici. Ce n’est pas parce que je me suis réveillé un jour et me suis dit : « Ah, Ben Franklin avait raison. Ça ira. » C’est plutôt qu’en écrivant mon livre, et en le relisant, je me suis souvenu de pourquoi j’ai arrêté de faire attention à Sebastian Marx. Je n’étais pas heureux de son jeu de trouver sa place en France en se moquant des États-Unis. J’ai lancé ce blog sur le propos que j’étais ici pour partager les Bonnes Nouvelles sur la France, plutôt que pour râler sur les États-Unis. Ne vous méprenez pas sur ce que je dis : j’ai des plaintes. Comme j’ai des plaintes. Mais je dois vivre ici pendant au moins trois ans de plus, et ce n’est pas bon pour le moral.
J’aimerais me critiquer un peu moins. C’est plus difficile qu’il ne le semble. Une belle partie de l’humour du blog, ainsi que de ce qui se passe dans les coulisses, part de l’idée que tout le monde — que ce soit La Fille, M. Descarottes, même mes deux peluches (je ne plaisante pas ; vous les rencontrerez en janvier) — a une dent contre moi. Ça vient du pire conseil que j’ai jamais reçu au lycée, de me moquer plus de moi-même — c’est devenu une partie importante de ma personnalité. Mais ce n’est pas bon pour le moral non plus.
J’aimerais lire moins de choses négatives. Il y a un néologisme en anglais, « doomscrolling », qui veut dire être accroché à lire de mauvaises nouvelles. J’en suis aussi coupable que n’importe qui. Une partie de ça vient de mes méthodes pour rechercher les Bonnes Nouvelles pour la balado, parce que la vie est drôle comme ça. Mais j’ai la même habitude en anglais. Et ce n’est pas bon pour le moral
J’aimerais faire mieux avec mes projets caritatifs. Il y a les dons de sang, les cartes postales et depuis l’année dernière, Podcasthon. Je me sens comme si je pourrais faire mieux. Je donne déjà autant de sang que possible. Mais j’espérais augmenter mes efforts dans les autre cas, et j’ai raté ce but cette année.
Alors, ce sont mes bonnes résolutions. Je ne veux pas faire de promesses à leur égard. Mais j’aimerais toujours faire mieux.

🌺😻🌺
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Coucou Justin, pas faciles les résolutions et ça met trop la pression, perso j’évite d’en prendre 😉. Bonne fin d’année à toi.
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