Ce soir, je suis revenu sur la série « Meurtres à » de France 3, cette fois pour Meurtres à Lille. Ça valait la peine, mais oh là là, il faut que je parle avec le scénariste. Serait-il possible d’avoir plus d’une intrigue pour cette série ?

Si vous vous souvenez de Je découvre le Nord, vous savez déjà pourquoi je l’ai choisi. La photographie de cette série est excellente et j’espérais voir des endroits desquels j’avais déjà écrits. Dès le départ, je n’étais pas du tout déçu. Pourquoi ? Parce que l’on commence au Musée de la Piscine à Roubaix — on est déjà dans le Nord de mes rêves !

« Mais Justin », vous me demandez, « pourquoi fait-il si sombre ? » Parce qu’il fait nuit, et il n’y a personne là-bas. Un vigile découvre une flaque de sang au-dessous d’une sculpture sur le point d’être dévoilée au public. Heureusement, il fait appel à la police, mais elle patiente jusqu’au matin pour arriver. Cette fois, c’est en forme d’un policier local, William, et son assistante Chloé. Ils ouvrent la sculpture, d’une moule — on est bien dans le Nord — et voilà, il s’avère qu’il y a un cadavre au-dedans. Celui de l’artiste.

William reçoit vite un autre policier, cette fois de Paris, suite à la demande du substitut du procureur. Elle est un peu la casse-couilles — il y a un meurtre pour enquêter, mais elle veut d’abord corriger William qu’elle est « commandante », pas « commandant ». On est en France, après tout, et il y a des fautes de grammaire à corriger ! Mais elle lui dit aussi qu’elle n’est pas là pour l’emmerder. Non, mais sérieusement :

À la scène du crime, Caroline dit que ça lui rappelle une légende locale, celle du Moule d’Ermengaert (je n’arrive pas à trouver des références). Ermengaert est censée être une fille dont son amant a été poignardé par le prince de Dijon vers 600. 20 ans plus tard, le fils d’Ernengaert lui rend la faveur. Ne me demandez pas pourquoi ils disent « le » moule quand l’animal est « la » moule. On a quand même notre légende locale, et on ne va plus en entendre parler.
Il s’avère que l’ancienne amie de Caroline, Astrid, travaille avec le victime. On sait que les deux ne se parlent plus, et que Caroline a quitté Lille en colère il y a 20 ans, mais toujours pas pourquoi.

Puis, on voit un argument entre William et son petit-ami, Julien. Mais il est impossible que cette histoire se déroule comme la dernière, n’est-ce pas ? Après tout, William est bien gay, et on a déjà vu l’attitude de Caroline.

Les deux policiers vont à Bruxelles pour interroger la femme du sculpteur. Le couple vit séparément pour des raisons fiscales. Elle est plutôt riche ; il serait bizarre pour qu’elle tue son mari pour de l’argent.

Les policiers se parlent en allant à une friterie, car on est bien dans le Nord :

Je vous rappelle que la photographie de la série est excellente. Cette photo ne sert à rien établir, mais c’est joli, hein ?

On apprend plus sur pourquoi Caroline a quitté Lille. Son fiancé l’a trompé avec Astrid la veille de leur mariage — ce qui n’a pas eu lieu après ça, car Caroline n’est pas bête :

Mais plus que les deux policiers travaillent ensemble, plus que William ne peut pas arrêter de regarder Caroline. Puis les deux vont nager ensemble, comme fait tous les duos professionnels. Il vous faut comprendre que je ne demanderais jamais de sortir avec une collègue. Ça risque sa carrière aux États-Unis.


Juste quand les policiers commencent à croire que le suspect est une femme qui était la maîtresse du sculpteur il y a…euh…20 ans, mais on ne va plus parler de la légende, elle se retrouve morte dans un parc :

Je ne vais pas vous dire comment finit l’enquête. Franchement, j’ai deviné le bon suspect après les 10 premières minutes. Mais au cas où il n’était pas clair que nos enquêteurs vont finir en couple malgré les faits montrés au début, voici la toute dernière chose qui se passe dans le film :

Très subtile, celle-là.
Alors, l’intrigue d’un épisode de « Meurtres à » semble avoir toujours la même structure : il y aura un meurtre lié à une exposition d’art, les procureurs régionaux ne feront pas assez confiance aux policiers locaux, l’enquêteur ou enquêtrice qui arrive d’ailleurs ne sera pas le bienvenu, mais le duo va toujours finir par tomber amoureux à la fin de l’enquête, juste à temps pour sauver quiconque qui soit local d’une relation malheureuse.
Bon, c’est prévisible. Je m’en fiche. On n’a qu’à me dire « de nos régions » pour me hypnotiser, et la photographie est belle. J’ai toujours hâte de voir « Meurtres à Rouen », quand que ça arrive.
Mais sérieusement, même ce monsieur peut trouver la bonne femme ? J’ai le moral dans les chaussettes. Merci, France 3.

Je suis d’accord, les séries policières françaises ne sont pas toujours à la hauteur ! Je préfère les séries scandinaves…
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Je suis originaire du coin alors j’aurais bien aimé voir cet épisode ! 🙂
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