Astrid et Raphaëlle : L’Étourneau

On revient aujourd’hui vers la série Astrid et Raphaëlle. Ça fait un mois depuis la dernière fois, et je mérite bien que France TV a enlevé le reste de la première saison de leur site pendant mon absence. Alors, on reprend la série avec le premier épisode de la deuxième saison, L’Étourneau.

Je ne connaissais pas ce mot, alors je l’ai cherché avant de me lancer dans le visionnage. C’est un genre d’oiseau, mais aussi quelqu’un d’étourdi. Vu que ce billet ne se traite pas de moi, on ne pense plus au deuxième sens sauf pour remarquer que c’est un étourneau qui a oublié la date limite de la première saison en ligne. Bon travail, Justin !

Notre épisode commence avec une réunion dans une salle en haut d’un gratte-ciel quelque part à La Défense. Un homme d’affaires parle quand tout le monde tourne la tête pour regarder un oiseau qui vient de briser la fenêtre. Puis, l’homme tombe, tué par un coup de feu :

Astrid et Raphaëlle viennent à la scène du crime. Elles remarquent un oiseau mort, le nommé étourneau.

Tout le monde pensait à un sniper (c’est le mot de l’épisode ; j’aurais dit franc-tireur), mais Astrid remarque que l’oiseau est la seule chose qui a brisé la fenêtre. Il n’y a aucune trace d’un trou fait par une balle. Astrid en conclut que le meurtrier était dans la pièce. La police décident d’interroger tous ceux trouvés dans le bâtiment. Raphaëlle se fixe vite sur un neurologue, un certain Guillaume Delarue, expert en attention.

Quand elle le trouve, il est en train de donner un discours à un groupe d’hommes d’affaires. Il démontre un tour de magie à son public, en prenant Raphaëlle pour son « assistante » — puis elle se révèle un flic :

Pendant un moment surréaliste, la police décide d’amener Guillaume à la scène du crime. Il démontre encore une fois son pouvoir de manipuler l’attention aux autres en se libérant de ses menottes. Pas trop intelligent s’il est le coupable !

Raphaëlle mène l’enquête sur les connaissances du décédé, et découvre un escort, une certaine Ambre. Elle l’interroge :

Pendant ce temps-là, Astrid fouille les archives policiers avec des infos retrouvés de l’ordinateur du décédé. Elle découvre que le type voyageait beaucoup « pour son travail » et où qu’il soit allé, il y avait des cambriolages liés à un voleur dit « L’Étourneau ». L’oiseau mort était donc peut-être un message que le tueur connaissait ce secret.

Encore une fois, j’étais content de voir l’attention de l’équipe aux comportements liés à l’autisme. Astrid démontre du « flapping » (des mouvements rapides et peu contrôlés avec les mains) et de la recherche de stimulation sensorielle pendant qu’elle parle ou fait son travail à l’ordinateur :

Astrid découvre aussi que le décédé était criminel en tant que gamin et faisait partie d’un stage de réinsertion avec un magicien de la télé, maintenant à la retraite, un certain Carmine. Un véritable Garcimore, mais sans une Denise Fabre. (Où est-ce qu’un américain trouve toutes ces références pas mentionnées dans l’épisode ?!? C’est mon tour de magie à moi ! Et oui, je les ai déjà connus avant de regarder l’épisode !)

Les femmes rendent visite à Carminé dans son musée. Il avoue se souvenir de la victime.

En regardant de la vidéosurveillance du gratte-ciel, Astrid remarque deux choses intéressantes : Ambre était au bâtiment ce jour-là, et il y avait plus de police scientifiques qui sont sortis du bâtiment que le nombre qui sont venus. Mais les scientifiques portaient tous des combinaisons qui masquaient leurs visages. Raphaëlle se plainte que c’est comme essayer de distinguer un Schtroumpf d’un autre, et Astrid explique pourquoi c’est une mauvaise analogie. J’ai ri !

Avec cette info, Raphaëlle affronte encore une fois Ambre. Cette fois, elle avoue qu’elle avait été embauchée pour piéger le neurologue en faisant semblant d’être le secrétaire d’un éditeur de son prochain livre. Elle rend une photo de son employeur — il s’avère que c’était le magicien :

Je ne parlerai plus du mystère bien qu’il soit évident qui est le coupable, afin que sa motivation reste secrète au cas où vous regarderiez l’épisode plus tard. Je dirai simplement que c’était bien écrit et je continue d’être bouleversé par les intrigues et les scénarios de cette série.

À la fin, un ami d’Astrid, quelqu’un qui la connaît à cause de faire partie du même groupe de soutien aux personnes autistiques, lui rend visite. Il lui demande « Ça va ? » et la conversation est bien gênante pour les deux. Mais il lui semblait qu’il y avait beaucoup de changements dans la vie d’Astrid, et il voulait prendre des nouvelles d’elle.

C’était un moment émouvant, car je sais à quel point c’était difficile pour les deux. Comme j’ai dit avant, je continue d’apprécier les efforts de l’équipe pour apporter du réalisme au personnage d’Astrid. Il reste des moments où elle remarque des choses peu probables afin d’avancer l’intrigue, mais pas au point où tout part en vrille. Je trouve cette série attachante, et je continuerai de la regarder.

9 réflexions au sujet de « Astrid et Raphaëlle : L’Étourneau »

  1. Avatar de Agatheb2kAgatheb2k

    C’est, pour moi, un épisode un peu oublié, la présence de Pierre Palmade au générique (il fait partie de la liste de comédiens que je ne veux pas voir, même si certains sont très bons) me ferait zapper l’épisode si je voyais la série maintenant (après ceci => https://www.youtube.com/watch?v=y1iuSZlq39s), à l’époque, je pensais que la production lui avait tendu la main par charité et qu’il y avait encore de l’espoir pour lui…
    Par contre tu as cité le nom de son personnage, Guillaume Delerue, et non Delarue, parce qu’alors je pense à l’animateur Jean-Luc, fils de Jean-Claude et frère de Philippe (qui a pris de la distance d’avec sa famille), je te fais grâce de ses 1/2 frères, qui a plongé lui aussi dans l’enfer de la drogue avant de mourir d’un cancer en 2012 (il fréquentait mon lieu de travail et je le voyais se détruire sans rien pouvoir faire…)
    J’avais bien aimé par contre Gérard Majax en Carmine ! 😉

    Aimé par 2 personnes

    Répondre
    1. Avatar de Justin BuschJustin Busch Auteur de l’article

      Ah, punaise, en fait je connaissais cette histoire de M. Palmade, mais je ne l’aurais jamais reconnu après juste quelques articles dans des journaux. (Et bien sûr, je le connais aussi en tant que note biographique dans la vie de Véronique Sanson. Après Michel Berger, ses goûts chez les hommes ont manqué de bon jugement, il me semble.

      Merci de me corriger quant au nom du personnage. En fait, j’avais vu Delerue dans les sous-titres, mais j’avais pensé que c’était une erreur à la part d’un système de transcription.

      Aimé par 2 personnes

      Répondre
  2. Avatar de C'est en lisant...les2olibrius

    Même si je ne regarde pas cette série (c’est très personnel comme rejet. C’est comme dans la vie : on est attiré ou pas par quelqu’un et parfois on s’obstine sans raison logique) j’apprécie vraiment de lire tes articles. Plus tu assortis le résumé de tes pensées, plus le texte me plaît car j’ai l’impression d’être a la bibliothèque en train de feuilleter tel ou tel bouquin avant de choisir celui qui me plaira vraiment. Et là, je suis en compagnie d’un ami. Bon dimanche ! 🌈☀️

    Aimé par 1 personne

    Répondre
  3. Avatar de vanadze17vanadze17

    C’est une série que j’affectionne, surtout le personnage d’Astrid, qui joue à merveille.
    Je ne me rappelle pas avoir vu cet épisode, mais comme Agathe, j’aurai zappé Palmade…
    Cette série est différente avec un rôle d’autiste qui est finalement pris au sérieux par ses collègues.

    Aimé par 1 personne

    Répondre
  4. Ping : Saison 2, Épisode 43 — Des plaquettes pour Sadie | Un Coup de Foudre

  5. Ping : Pathologiquement dérangeant – Accordéon et dentelles au jardin

Répondre à christinenovalarue Annuler la réponse.