Astrid et Raphaëlle : Le paradoxe de Fermi

Ce soir, je suis revenu vers la série Astrid et Raphaëlle, cette fois avec l’épisode Le paradoxe de Fermi. Le titre fait référence à une théorie du physicien Enrico Fermi : il y a plein de planètes, cependant aucune preuve de vie intelligente ailleurs. ([Pourtant, c’est simple — les espèces intelligentes savent mieux que de s’atterrir près d’un si gros con que Justin. — Mon ex])

On commence dans un labo quelque part à Paris. Une femme est poursuivie par un vigile. Elle disparaît mais le vigile trouve un cadavre :

Astrid et Raphaëlle viennent sur scène, mais ne trouvent rien, sauf pour le couteau du tueur, déjà récupéré par d’autres enquêteurs. Elles partent — mais tout à coup, la femme disparue réapparaît devant leur voiture !

La femme, une Sophie Lenoir, est placée sous garde à vue, mais ne parle pas et est presque catatonique. Sa mère visite la gendarmerie, mais ne peut pas aider à interroger sa fille.

Raphaëlle cherche Astrid aux archives, car elle n’était pas à la gendarmerie quand la mère est arrivée. Il s’avère que depuis le dernier épisode, Astrid a changé le jour de la semaine où elle fait ses courses. Raphaëlle suggère que c’est pour voir le neveu de M. Tanaka, l’ancien épicier, mais Astrid ne comprend pas la suggestion que c’est à cause d’un coup de cœur. Pauvre Astrid. Même moi, j’ai compris.

Sophie revient dans un état plus normal, et Raphaëlle lui parle. Sophie raconte avoir vu des flashs de lumière, et jure que c’est comme la fois où elle a été kidnappé par un OVNI. Ça n’est pas la défense juridique la plus efficace, mais Astrid veut l’explorer et Raphaëlle doit avouer que Sophie semble être complètement sincère.

Astrid prépare un autre organigramme pour faire un appel téléphonique. Elle veut parler au docteur qui a examiné le cadavre.

Les deux enquêtrices apprennent que Sophie fait partie d’un groupe pour soutenir les victimes des OVNIs, alors elles vont à leur réunion. Tout ce qu’elles apprennent est que ce groupe est plein de gens sincères, et qu’ils savent très bien que personne ne les prend au sérieux.

Astried va à la réunion de son groupe de soutien aux autistes. Là, elle dit qu’il lui semble qu’elle vient d’une autre planète que Raphaëlle. Super écriture, les dialoguistes !

Raphaëlle, qui n’aurait dû jamais recommencer son ancienne relation avec le procureur Mathias la met un terme. Bravo, il fallait faire ça depuis longtemps !

Astrid et Raphaëlle commencent à croire que quelque chose n’est pas allé au labo au-delà du meurtre, car beaucoup de monde a vu des flashs et a des coups de soleil sans être sortis. Elles rendent visite à un gérant, et apprennent que Sophie avait vu un facteur juste avant le meurtre, quelque chose d’inconnu pour eux avant.

Astrid a l’idée de parler à un psychologue qui est spécialiste en les affaires des OVNIs. Il insiste sur ses méthodes scientifiques et dit que souvent, c’est vraiment une façon d’exprimer un autre traumatisme. Peut-être qu’il peut hypnotiser Sophie et apprendre plus sur le traumatisme.

Mais elle crie et hurle pendant la séance — en serbe, une langue qu’elle est certaine qu’elle ne parle pas !

Cette fois, la mère de Sophie avoue qu’elle est adoptée, ayant été orpheline à Srebrenica. Tout commence à tomber en place. Le facteur, M. Charpentier, a-t-il un lien avec ça ?

Mathias, rarement utile, découvre qu’en fait, le facteur a francisé son nom, et était anciennement M. Medic, soldat serbe à…vous n’allez jamais deviner où…Srebrenica. Ouaip.

Sophie avoue enfin l’avoir reconnu, qu’il l’avait poursuivie, et que le scientifique mort a été tué par le facteur en la défendant. Elle s’était cachée sous-sol, ce qui avait déclenché les flashs, car avait touché des fils.

Mais Astrid se sent coupable (en est-elle capable ?) pour avoir demandé trop de choses personnelles à Raphaëlle et lui dit ce qu’elle a appris dans son groupe, qu’un ami n’est pas obligé de tout dire.

Cet épisode m’a un peu inquiété. J’adore les X-Files, mais je ne veux pas qu’Astrid et Raphaëlle devienne ce genre de série. Heureusement, il n’y a pas eu de vrais extra-terrestres après tout. En même temps, alors qu’Astrid n’a pas fait une blague avec sa réplique sur une autre planète, il doit y avoir des limites avec les clins d’œil dans ses paroles. Si elle comprend vraiment les jeux de mots comme ça, peut-être qu’elle n’est pas ce que l’on en pense ? Je ne le crois pas, car il y a trop de symptômes physiques, mais je serais déçu si ça arrivait. Peu importe, ce duo a toujours mon attention !

4 réflexions au sujet de « Astrid et Raphaëlle : Le paradoxe de Fermi »

  1. Avatar de C'est en lisant...les2olibrius

    Suite ( pardon, j’ai cliqué bêtement !): j’ai réappris, grâce à ton article l’existence du paradoxe de Fermi et, en passant d’article en article sur Wikipédia, tu m’as permis de me remémorer que le film « Premier contact » de 2016 dont j’avais fait un petit article tout comme la série « Phobos » de Victor Dixen et nombre d’autres lectures de SF effectuées, constituent des explorations de réponses à ce paradoxe. Une petite heure d’excellentes le tures et cet épisode dont tu nous parles ! Tout bénef ! Merci Justin! ( Tu peux supprimer mon précédent com. parti trop tôt !) Passe un bon samedi 🌈☀️

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