Astrid et Raphaëlle : Circé

Ça fait beaucoup trop longtemps depuis notre dernière aventure dans le monde d’Astrid et Raphaëlle, et la faute n’est qu’à moi qu’il n’y a aucune chance que je regarde l’intégralité avant le 31 mai quand France TV en supprimera la plupart en ligne. Mais je fais ce que je peux. Cette fois, on va parler d’un épisode déroutant.

En général, j’essaye de me taire sur des sujets où je me considère insuffisamment informé, et ça va deux fois plus fort quand on parle de la politique française. (Je ne dis pas que je réussis ce but complètement.) Je l’ai dit à nombreuses reprises, je me considère comme un invité, et j’essaye de me conformer à ce que l’on attend à cet égard, et certainement non pas comme une certaine ex-belle-sœur de laquelle vous ne saurez jamais rien au-delà de cette phrase. Mais je ne suis pas un ange non plus, alors je me permets au moins ça.

En ce cas, la polémique tourne autour de la Grossesse Par Autrui (GPA). Je comprends de l’épisode que la loi ne la reconnaît pas en France. Je dirais que l’épisode a un point de vue sur ce sujet. Mais je ne prétends pas d’avoir suivi le débat tel qu’il est en France, alors j’essaierai de raconter l’épisode d’un point de vue neutre.

L’épisode commence avec deux policiers en balade dans une forêt. Ils se trouvent face à un cadavre horriblement brûlé, sauf pour le visage. Ils appellent aux autres policiers pour ouvrir une enquête :

Le coroner remarqué une cicatrice qui suggère que la victime avait subi une césarienne mal allée. Au bureau, un appel aux gynécologues de la région retrouve un nom, Cécile Maignan, mais le docteur qui le fournit dit que ça fait des mois depuis la dernière fois où il l’a vu.

Astrid retrouve des infos dans les archives. Cécile avait été une militante féministe liée à une association dite Circé, d’après la sorcière de l’Odyssée.

Au bureau, Astrid et Raphaëlle font des recherches sur l’association, dit un mélange entre deux associations que je ne connaissais pas, les Femen et L214. Vu les liens, j’ai évidemment fait des recherches. Il suffit ici de dire que les deux se croient libres à agir de façon radicale.

Astrid et Raphaëlle se rendent sur la ferme qui est le siège de Circé, pour parler avec Oksana, sa directrice. Raphaëlle, qui craint déjà que les membres pratiquent de la vraie sorcellerie, flippe quand elles croisent un chèvre nommé Lucifer. Mais Astrid trouve un rapport avec l’animal.

Oksana les accueille devant son chaudron — non, en fait, dans la cuisine de la ferme. Elle explique que les résidents sont tous des femmes blessées en quelque sort, soit physiquement soit émotionnellement. Mais elle nie que Cécile était là récemment, bien que son corps a été retrouvé à quelques km de la ferme.

La police trouvent l’ordinateur de Cécile. Il cache une vidéo qui semble montrer Cécile en train d’être violée par le gynécologue qui l’avait reconnue.

Astrid et Raphaëlle se rendent à l’hôpital où travaille le docteur. Son bureau a été vandalisé, apparemment par Circé, qui a laissé un cochon là-dedans :

Le docteur est interrogé mais prétend que le rapport de la vidéo était consentant. Raphaëlle menace de parler avec ses autres patientes, et il dit qu’il a une bonne conscience, qu’elles ne trouveront rien. Mais en ce moment, il commence à galérer à respirer. Est-ce un sort lancé par Circé ? Raphaëlle se le demande.

Astrid va dans son groupe de soutien et évoque les sorcières. Une autre femme du groupe mentionne qu’elle sortait avec une sorcière. Astrid est menée à se demander si elle aurait été prise pour une sorcière autrefois.

Le fils de Raphaëlle retourne de son séjour linguistique en Irlande. Raphaëlle, qui s’inquiète tout le long de l’épisode jusqu’à ce point pour « mon bébé », est dérangée quand Astrid utilise de gros mots devant le gars, et dit qu’elle les a appris de Raphaëlle.

Astrid fait ses courses mercredi, comme d’habitude, chez M. Tanaka. Le pauvre lui demande s’ils pourraient se voir au-delà des courses. Astrid ne comprend pas pourquoi et part en disant « au revoir ». On y reviendra à la fin ; je me sens critiqué par France TV.

La police interrogent Oksana encore une fois ; elle dit qu’elle n’aidera rien, jusqu’au moment où la police lui fait comprendre qu’elle se révèle peut-être complice dans un meurtre. Elle rend le nom de Sonia, déjà dénoncée par le docteur.

Sonia ne s’aide pas en disant à la police qu’elle était l’amante lesbienne de Cécile et en plus, considère toute grossesse comme un tumeur qui doit être tué. Mais elle nie avoir tué Cécile.

Il s’avère enfin que Cécile s’est engagée dans la GPA pour une amie, Fleur, qui nie aussi avoir été responsable et qu’elle n’avait pas contacté la police de peur que la GPA lui pose des problèmes.

L’enquête termine enfin dans une abbaye abandonnée où l’accouchement s’est passé. Il y a du sang sur le sol, et Cécile y est évidemment morte.

Une équipe de policiers cherche la région, et des campeurs indiquent un endroit où les femmes sont assez hostiles qu’ils ont peur d’y aller. Là, le bébé se retrouve avec une autre membre de Circé.

Je vais sauter par-dessus de la question de comment termine l’enquête. La seule personne arrêtée est Fleur, pour avoir obstrué l’enquête. Je ne trouve pas le compte rendu des événements à l’abbaye satisfaisant du point de vue d’une enquête judiciaire, mais je laisse tomber. Raphaëlle lui dit qu’il sera difficile de gagner le droit à son bébé une fois sortie du système judiciaire.

Matthias, qui je déteste, et Raphaëlle se retrouvent dans un bar. Raphaëlle lui gronde pour avoir donné l’impression que les deux sont en couple à son fils. J’aurais juré que Matthias semblait aimer cette idée, mais puis c’est lui qui se révèle soulagé quand Raphaëlle dit non. Franchement, je le trouve un cochon, et je ne comprends pas pourquoi Raphaëlle l’assume.

La dernière scène est M. Tanaka assis sur un banc près d’Astrid, qui porte ses boules Quiès. Puis elle dit qu’elle doit s’en aller.

J’avais cru après la scène plus tôt qu’elle n’avait dit oui à rien. Pourtant cette scène où ils semblent mal à l’aise tous les deux sans rien dire est plus d’un rendez-vous que j’ai eu depuis presque 11 ans déjà.

Merci, France TV, pour une fin qui m’a rendu plus déprimé que le dernier épisode des Conbattantes et En attendant Bojangles combinés. Je continuerai à regarder Astrid et Raphaëlle, mais… Astrid, je vous remercierai de répéter votre nouveau vocabulaire aux réalisateurs.

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