Les Combattantes, la finale

Ce soir, c’était enfin le temps pour les derniers épisodes des Combattantes. Demain, il y aura un film et, si je suis un peu chanceux, la meilleure surprise du blog en restant aux États-Unis. Mais pour l’instant, on reprend le concours du Plus Beau Salopard de France.

Le 7e épisode commence avec un de nos concurrents les plus forts, l’Abbé Vautrin. Il commande les sœurs d’arrêter de prier pour Geneviève parce qu’elle s’est suicidée et brûle maintenant en enfer. Elles la rejoindront si elles n’arrêtent pas, selon lui. Il ne mentionne pas qu’elle s’est tué à cause de lui.

Marguerite apprend que son fils s’est fait arrêter pour avoir désobéi un ordre, de tuer des soldats qui allaient déserter. Elle parle au général Duvernet, qui savait seulement qu’il avait frappé un officier supérieur, mais pas pourquoi. Le capitaine qui a dénoncé Colin voulait qu’il soit exécuté, qui fait de lui un nouveau concurrent.

Charles fait un effort pour gagner. Après qu’Eléonore sort sa belle-sœur de la maison, il ment à sa nièce que sa mère l’attend — en zone allemande.

Une postulante confie à Agnès qu’elle sait la vérité sur Geneviève et qu’il y a d’autres victimes du prêtre.

Marguerite a réussi à sauver la vie de son fils, qui est déclassé mais pas exécuté. Le général Duvernet lui conseille de réparer la relation avec sa mère, mais il est ingrat.

Et un nouveau concurrent entre le concours ! Yvonne, la sœur de Marcel, lance un complot pour dénoncer Caroline et Marguerite pour les drogues que son frère a vendus. Elle utilise Juliette, une prostituée jalouse de Marguerite, pour balancer les femmes. Si les femmes sont jugées coupables, elles seront exécutées.

Mais il y a une intrigue inattendue — Lucien quitte entièrement le concours ! Il s’avère qu’il ne dira rien aux allemands — il veut juste que Suzanne fuie avec sa fille, et il se sacrifiera.

Caroline et Marguerite retrouvent Madeleine dans la forêt. Le plan de Charles est un échec, mais à ce point, il reste notre leader du concours. Essayer de faire tuer un enfant aux mains des Allemands, c’est dégoûtant.

Mais quand les trois arrivent chez les Dewitt, Caroline et Marguerite sont arrêtées par l’armée française.

Pendant ce temps-là, le docteur Duvernet est trouvé, gravement blessé (car Lucien l’a poignardé la dernière fois) et seulement Suzanne peut l’opérer.

On parle du 8e épisode, mais je vais arrêter avant la fin pour ne pas tout gâcher. Cette série m’a fait pleurer encore et encore, mais la fin cette fois m’a fait sangloter.

Mère Agnès rend visite à Suzanne, qui veille sur le docteur, pour dire au revoir — elle va dénoncer l’abbé et quitter le couvent.

Mais l’évêque arrive au couvent pour parler avec Agnès — et lui dire que rien n’arrivera à l’abbé Vautrin.

Après ça, Agnès va enfin se confesser. C’est Vautrin qui l’écoute, et il la pardonne, comme doivent les prêtres après une confession sincère. Mais Agnès finit par lui dire qu’elle le poursuivra n’importe où pour l’empêcher de nuire aux sœurs.

Charles, gêné par son échec, vire toutes les ouvrières de l’usine :

Juliette revient à la maison des ouvrières (rappelez-vous que certaines étaient des prostituées) et découvre qu’elles la soupçonne toutes. Elle n’est plus la bienvenue chez elles.

Eléonore, la pire mère de France, affront enfin Charles pour le balancer. Qu’est-ce qu’elle attendait ?

Suzanne appelle le général pour une transfusion, sans laquelle son fils le docteur mourra. À ce moment, l’inspecteur Compoing revient. Le général lui dit d’attendre jusqu’après la transfusion.

Le général reçoit la nouvelle que les Allemands lanceront leur attaque dans moins d’un jour. Il ordonne que les civiles s’évacuent.

Compoing interroge Suzanne, mais touché par le fait qu’elle sauve des vies, décide d’abandonner sa quête. Il perd le concours.

Le docteur Duvernet est sauvé, et son père arrive pour le faire évacuer, mais il refuse, car sa place est avec ses patients. De tous les personnages de la série, il est l’un de très peu irréprochables.

Juliette fait la bonne chose et avoue qu’elle a menti. Caroline et Marguerite sont libérées mais Juliette sera condamnée à la mort. C’est ça la justice militaire.

Le général Duvernet rencontre les femmes libérées et leur conseille de s’évacuer. Caroline le fera, mais pas Marguerite.

On conclut avec le discours du général Duvernet avant la bataille. C’est une scène émouvante et quand je vous ai dit que j’ai sangloté, c’est surtout à celle-ci que je pensais.

Alors, qui a gagné le concours de saloperie ? C’est Marcel, absolument lui. Pour autant que Charles soit un âne de taille humaine, et bien que Vautrin travaille dur pour gagner, Lucien et Compoing m’ont surpris en quittant tout court le concours. On parle pas des dernières minutes, mais c’est finalement Marcel qui détruit le plus de vies.

Que penser finalement des Combattantes ? Vous savez tous que ce blog est l’histoire du grand amour entre moi et l’Allemagne — je pause pendant que vous arrêtez les fous rires — et bien que ce soit de la fiction, c’était difficile de regarder la souffrance d’un peuple que j’aime comme rien d’autre, surtout aux mains des « amis du nord ». C’est une série extrêmement réaliste, et beaucoup de monde, même les bons, ont un côté obscur encore plus grand que leur bon côté. Mais il faut avouer que le monde réel est plus proche de ça que de La Grande Vadrouille ou Papa Schultz. Et toute l’équipe mérite des félicitations pour le point auquel c’était convaincant. Cette série valait la peine des efforts pour regarder les chaînes françaises, et je suis bien content que celle-ci ait été le début.

4 réflexions au sujet de « Les Combattantes, la finale »

  1. les2olibrius

    Moi aussi j’ai beaucoup apprécié tes résumés qui m’ont confortée dans l’idée que je n’aurais pas supporté de ressasser autant de noirceur. Pendant nos études, jusqu’au BAC, on nous bassine avec les guerres mondiales du XXeme s.. Je croyais dur comme fer qu’étudier l’Histoire permettrait de garantir un avenir meilleur, savoir d’où l’on venait pour trouver où aller… Et le présent apporte encore guerre sur guerre. Tant de cérémonies commémoratives pour ne pas même progresser un peu… Lassitude. Mais dans tes réactions on retrouve un peu d’espoir.

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    1. Justin Busch Auteur de l’article

      Il y a une raison pourquoi la grande majorité de mes films sont des comédies ! Vu que j’ai commencé en plein confinement, je voulais trouver une évasion. Mais j’ai finalement décidé que c’est pas l’expérience de la culture entière.

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  2. Ping : Épisode 31, les hauts et les bas | Un Coup de Foudre

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