J’ai recherché beaucoup de restaurants dans le Val-d’Oise avant de choisir mon dîner. J’ai même trouvé une blogueuse valdoisienne qui est plutôt célèbre en France, avec plusieurs livres, Mimi Cuisine, mais elle n’est pas spécialisée dans sa région (# de résultats de sa moteur de recherche pour « valdoisien » ? Zéro.) Enfin, j’ai trouvé une brasserie de qualité près de l’aéroport, Le Grand Charles, et je vous présente une sélection de leur carte, la penne au thon et julienne de courgette, et la crème caramel :

Vous savez ce qui suit. Allons préparer le dernier dîner hexagonale du Tour !

« Des pâtes encore, Justin ? » vous me demandez, après notre dîner séquano-dionysien. Oui, je sais, mais j’ai consulté les cartes de spas autour du lac d’Enghien, des restos gastronomiques, dont L’Or Q’Idée et le Relais des Peintres, l’hôtel Les Jardins d’Épicure, même un resto où je ne serais pas le bienvenu dans la cuisine, car homme (j’ai trouvé leur ardoise sur TripAdvisor). Je vous rassure qu’il allait toujours être un plat principal « bistronomique » — le choix était entre un plat au prix raisonnable, ou un plat de folie. Et franchement, le Tour est censé être raisonnable.

C’est au moins une excuse pour montrer une technique bien française, tailler une courgette en julienne. Quant à la recette elle-même, ben, j’ai eu la photo du Grand Charles, je sais faire tout là-dedans, c’est pas sorcier. C’est donc moi la source cette fois.

Au fait, pour ceux qui s’intéressent aux ingrédients américains pour ce plat, voici les tomates asséchées au soleil et ma boîte de thon au naturel :

Les ingrédients pour la penne au thon et julienne de courgettes (2 personnes) :

• 1 courgette
• 40 grammes de tomates séchées au soleil
• De l’huile d’olive
• 1 boîte de thon au naturel (1 boîte typique aux É-U fait 113 grammes, ou 4 onces)
• Assez de penne pour 2 personnes (suivez les instructions de votre boîte)
• Du sel et du poivre
• Du fromage râpé (facultatif)

Les instructions pour la penne au thon et julienne de courgettes :

1. Porter à ébullition de l’eau selon les instructions de vos pâtes. En même temps, faire chauffer de l’huile d’olive dans une grosse poêle.

2. Pendant que l’eau chauffe, laver la courgette. Couper les deux bouts. Trancher la courgette dans le sens de la longueur, en tranches d’environ 2-3 mm d’épaisseur.

3. Pour chaque tranche, couper un triangle d’un bout. Maintenant, vous pouvez couper des allumettes de courgette, 1-2 mm d’épaisseur chacune. (N’oubliez pas que l’on va les faire cuire.) Vous aurez un bel tas d’allumettes de courgette à la fin. Elles sont toujours un peu trop épaisses, mais je ne voulais pas qu’elles effondrent en les cuisinant.

4. À ce point, l’eau devrait être prête. Commencer à faire cuire les pâtes, selon les instructions.

5. Faire sauter les courgettes et les tomates séchées. Remuer pour que tout reçoive un peu d’huile d’olive. Après 3-4 minutes, ouvrir et égoutter le thon. Le couper en gros morceaux si vous avez du thon entier (comme le mien). Puis l’ajouter au légumes. Saler et poivrer le tout. Faire cuire pendant 3-4 minutes de plus.

6. Une fois les pâtes sont prêtes, les égoutter et les ajouter aux légumes. Mélanger bien. Prêt à servir après 15 minutes de travail — est-ce vraiment une recette Coup de Foudre ? Garnir avec du fromage râpé selon vos goûts — beaucoup de monde voudront du parmesan, mais moi, j’ai plutôt ajouté un peu d’emmental.

Les deux photos suivantes sont disponibles à haute résolution en cliquant :

Pour la crème caramel, j’ai vérifié une belle douzaine de recettes. Il y en a qui utilisent du lait demi-écrémé ou une température de seulement 130°, qui exigent 8 heures au frigo, qui ne chauffent pas l’eau du bain-marie — c’est-à-dire qu’il n’y a pas la recette de crème caramel. Je fais confiance au site Meilleur du Chef, qui m’a aidé plusieurs fois pendant le Tour, alors on suit leur recette. Je l’ai coupé par 4, pour deux personnes car je suis seul à la maison. Aussi car je n’ai que deux ramequins.

Les ingrédients pour la crème caramel :

Pour le caramel :

• 50 grammes de sucre
• 15 ml d’eau

Pour la crème :

• 250 ml de lait entier
• 1 gousse de vanille
• 2 œufs
• 65 grammes de sucre

Les instructions pour la crème caramel :

1. Mettre les 50 grammes de sucre et l’eau dans une poêle. Chauffer sur un feu vif jusqu’à ce que l’eau commence à bouillir. Baisser le feu et laisser cuire jusqu’à ce que le mélange devienne un caramel.

2. Pendant que le caramel cuit, verser le lait dans une casserole, puis fendre la gousse de vanille. Gratter les graines dans le lait, y déposer la gousse, et porter à ébullition. Une fois bouillant, éteindre le feu, couvrir la casserole avec son couvercle, et laisser infuser.

3. Une fois le caramel est prêt, le verser dans les ramequins. Le caramel durcira, mais peu importe.

4. Dans un gros bol, fouetter les œufs et les 65 grammes de sucre ensemble. Porter le lait à ébullition à nouveau, puis le verser sur les œufs avec un chinois pour retirer la gousse et les plus grosses graines. Remuer bien. Verser le tout dans les ramequins.

5. Préchauffer le four à 180°C. En même temps, faire bouillir assez d’eau pour remplir un plat allant au four. L’eau devrait être prête grosso modo quand le four est aussi prêt.

6. Déposer les ramequins dans un plat allant au four. Remplir avec assez d’eau pour couvrir les ramequins entre 1/2 et 3/4 de leur hauteur. Enfourner pendant 25-30 minutes. La crème est prête à retirer quand elle n’est plus liquide en haut.

7. Laisser tiédir dans le bain-marie, puis retirer les ramequins et les laisser reposer au frigo. Je les ai laissés reposer 3 heures avant de les démouler. Autres recettes disent 1-8 heures, alors à vous. Honnêtement, ça va être inquiètant.
8. Pour les démouler, glisser un couteau autour des bords de la crème. Puis mettre une assiette en haut du ramequin et le renverser le plus vite possible. Tapoter le fond, puis retirer le ramequin. Il restera du caramel au fond du ramequin. On s’en fiche. C’est réussi et je peux enfin arrêter de m’inquièter.

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