Le Comte de Monte-Cristo

Ce soir, j’ai regardé le nouveau film du Comte de Monte-Cristo avec mon groupe de cinéphiles de l’OCA. Avant de continuer, je dois dire deux choses qui n’ont rien à voir avec le film en soi. D’abord, à chaque fois où je dis ce nom, soit en français soit en anglais, j’ai envie de faire une blague stupide et l’appeler le Sandwich de Monte-Cristo, ce sandwich (lien en anglais) étant la version américaine du croque-monsieur. Mais l’autre chose vient du Gorafi, qui a publié un petit clip sur Facebook pour annoncer que vu le succès du film, il sera bientôt adapté en livre. Il y a des fois où je souhaite que vous puissiez me voir au moment où je fais une telle trouvaille. Celui-ci m’a tué.

Nous pouvions regarder le film, toujours pas disponible aux États-Unis, car l’organisatrice avait acheté le disque pendant un voyage en France. Alors nous avons dîné ensemble avant de regarder le film. Je n’ai rien fait cette fois — pour eux — mais vous aurez quand même droit à des photos des cookies que j’ai faits juste avant d’y aller. C’est notre post de demain.

Alors, le film. Je vous ai dit quelque part qu’enfant, j’avais lu une traduction abrégée en anglais. Ça fait longtemps, alors je ne dirais jamais que je connaissais l’intrigue en détail. Mais je me souvenais bien de son début — notre héros, Edmond Dantès, est accusé faussement d’être conspirateur napoléonien et passe une belle décennie au Château d’If en conséquence. Là, il fait la connaissance d’un autre prisonnier qui lui raconte où trouver un grand trésor. Avec ça, il pourra revenir pour se venger sur ses ennemis. Je me souvenais du nom Danglars, mais au-delà ça, j’avais beaucoup oublié.

Que dire ? Vous souvenez-vous du point auquel j’étais enthousiaste des 3 Mousquetaires : D’Artagnan l’année dernière ? C’était comme ça mais encore plus fort — je vous dirai maintenant que ce film porte une très haute recommandation de ma part. Très haute.

La partie que je connais le mieux, c’est le début, et c’était tout ce dont je rêvais. Je crois que cette partie a été légèrement changée du livre, mais ce qui compte, c’est que Dantès sauve une naufragée, ce qui a vraiment impressionné le propriétaire du bateau. Il vire Danglars et le remplace en tant que capitaine avec Dantès.

Malheureusement pour Dantès, la femme qu’il a sauvé est en fait conspiratrice bonapartiste, et elle portait une lettre signée par l’Empereur de son exil sur Elbe (d’où le nom de ma ville sur ce blog, Elbe-en-Irvine). Dantès ne pense plus à ça — avec son nouveau titre, il épousera enfin Mercédès, sa fiancée. Tant pis pour lui, son cousin Fernand a la même idée.

Au mariage d’Edmond et Mercédès, Edmond est arrêté par des soldats du roi. Le procureur Villefort fait un complot avec Danglars et Fernand pour se débarrasser d’Edmond par l’incarcérer dans le Château d’If.

Photo du Château d'If sur son île dans la mer près de Marseille.
Château d’If

Il est impossible de surestimer à quel point ce château hante mes rêves depuis 3 décennies. Quand je pense aux pires endroits du monde, c’est le cauchemar par excellence, une sorte de super-Alcatraz (prison californienne, aussi sur une île). Cette partie du film était ma préférée parce que nous les spectateurs vivons l’enfer qui est le Château. Les prisonniers sont enfermés dans des trous sous le sol d’où les gardes les surveillent. Chacun est confiné dans un isolement cellulaire. Vous savez que je suis un vrai cinglé, car après l’avoir vu, j’ai plus envie d’y visiter que jamais.

Après ça, je crois — mais j’aurais du mal à l’expliquer — que le film part du livre dans plusieurs sens importants. Je suis mal placé à en parler, mais le Dantès de cette partie est un peu le Batman du XIXe siècle, avec des gadgets que je trouve peu probables (jamais électriques — il s’agit de la construction de sa maison). Mais l’important est là — il est follement riche, et il fait son tout pour manipuler Danglars et Villefort, qui méritent tout ce qui leur arrivent, ainsi que Fernand.

La photographie de ce film est un point fort, ainsi que les travaux de Pierre Niney et Anaïs Demoustier, qui jouent dans les peaux de Dantès et Mercédès. Si le film n’est pas complètement fidèle au livre original, il reste un grand spectacle digne de l’un des plus grands contes jamais racontés.

13 réflexions au sujet de « Le Comte de Monte-Cristo »

  1. Avatar de Agatheb2kAgatheb2k

    J’ai lu et aimé ce livre (et les autres de son auteur) quand j’étais très jeune, j’ai vu je ne sais quelle adaptation pour les écrans, mais, comme Marseille et Monaco sont sur la même côte, ma blague à moi c’est ce succès d’époque !

    😉

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    1. Avatar de Jean- le solognotJean- le solognot

      D’IF je ne connais que taxus baccata arbuste à graines toxiques comme le feuillage, entourées d’une enveloppe rose à rougeâtre comestible (pas la graine )L’avantage de s’y connaître un peu en végétaux .Le Solognot a eu la visite de Justin sur sa page de blog pensant qu’il a fait une bonne visite instructive ,ancien blog compris. Mon parcours ne m’a pas fait connaître ce lieu ni la région paca .En un temps je l’ai eu cet accent particulier d’Occitanie provençale en Ardèche à La Voulte sur Rhône

      Ville où exerça mon géniteur comme directeur sportif entre 1947 et 1956, avant d’intégrer le ministère de la jeunesse et des sports de la capitale.

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