Les macarons de La Fille et son amie

Je ne crois toujours pas que j’écris ce post. Vous allez me dire que j’ai triché, que c’est mon travail, au moins en partie, mais je vous jure que ce n’est pas le cas. Les photos qui suivent sont de deux lots de macarons, 30 au chocolat et 30 à la fraise, préparés par La Fille et son amie A (pas sa vraie initiale) chez nous hier après-midi. Je n’étais là que pour superviser les travaux et leur donner les recettes.

En haut : macarons au chocolat ; en bas : macarons à la fraise

C’est dingue, mais encore une fois, je suis bouche bée face au point auquel La Fille apprend vite. Allons mettre leurs efforts sous la loupe !

Il y a dix jours, La Fille m’a dit « Il y aura une fête dans notre classe de français le 23. A et moi allons faire des macarons, et tu vas nous aider. » Comme d’autres fois, vous aurez remarqué que ce n’était pas une question. Ce côté vient d’ailleurs, pas moi, mais tant que c’est pour l’école, vais-je vraiment dire non ? Elle me connaît trop bien pour s’attendre à autre chose.

Mais de mon côté, si j’allais soudainement jouer à Cyril Lignac bas-de-gamme, j’allais au moins les épater un peu. Alors je leur ai tout dit de mémoire, sans consulter mes recettes. Cependant, si vous avez fait attention à la photo en haut, vous savez que le dernier mot appartenait à La Fille. (C’est une marque, selon elle, et peut-être qu’elle a raison.)

Je leur ai dit pour commencer qu’il faut savoir quelles recettes prennent le plus de temps et se débrouiller selon ça. Alors, elles allaient préparer les ganaches avant de tourner aux coques, parce que les ganaches devaient reposer au frigo. A était responsable de la ganache au chocolat, et La Fille, de la confiture de fraises. Elles pouvaient travailler côté-à-côté pour cette partie.

A a vraiment fait de super travail avec la ganache au chocolat — sa première fois, en suivant la recette de Pierre Hermé, et c’est parfaitement homogène, sans taches jaunes à cause de beurre fondu à une température trop élevée. Voici le produit final après une heure au frigo.

Ganache au chocolat solide

Puis nous sommes passés aux coques. J’ai cassé les œufs, plutôt que le laisser aux filles, car ils valent toujours plus que l’or, alors je ne voulais pas risquer un accident en les séparant. Mais les deux ont pris leurs propres tours en faisant des meringues français dans le robot pâtissier :

J’avoue, j’ai vérifié les « rubans lisses » pour voir si la pâte était prête à pocher les deux fois. C’est quelque chose qui est plus facile à montrer qu’à expliquer. Mais j’étais satisfait les deux fois, et évidemment, les coques au chocolat sont mieux allées que les autres.

Ce qui m’impressionne le plus quant aux coques au chocolat, c’est que j’ai poché exactement deux pour montrer la technique à La Fille. Tout le reste sont à elle. Je sais que vous serez d’accord qu’elles sont presque à mon niveau. Et pour être bien clair, elle ne m’a jamais regardé en cuisine. C’était vraiment de zéro.

A n’a pas eu autant de succès en pochant les coques à la fraise, mais il y avait clairement un problème avec la pâte :

Cependant, après une pause pour dîner, La Fille a essayé avec le reste de la pâte, et a eu plus de succès, même si les résultats restaient loin de parfaits. Franchement, c’est ce à quoi je m’attendais avec le tout :

Pour répéter, je crois qu’A a fait du bon travail. Si elle n’a pas maîtrisé la technique des coques en une seule fois, sa ganache au chocolat reste parfait, et c’est bien évident qu’il y avait d’autres problèmes avec la pâte. Je suis fier des deux, mais oh là là, quelle réussite de la part de La Fille !

Voici des photos des produits finaux :

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