Ça y est, le moi de 2020 appartient désormais au passé. Il voulait aller en France ? 2021. Il voulait voir Indochine dans un stade ? 2022. Il voulait voir les plages de Normandie et la Tapisserie de Bayeux ? 2023. Il voulait voir Bertrand Usclat, Sebastian Marx et Paul Taylor, ses héros du Confinement ? 2022, 2024 et 2025. Tout ce que j’avais espéré réussir cette année-là, c’est maintenant terminé, si plus lentement qu’attendu.
Bien sûr, le Tour était censé durer pendant 2 ans, et il m’a fallu 4 ans pour tout faire. Mais je ne m’attendais pas à la moitié de ce qui arrivait sur le chemin. Il reste le but de rencontrer dans la vraie vie plusieurs personnes que je connais depuis 2020, mais en quelque sorte, ça me semble autre chose, en dehors d’une liste de contrôle.
Dimanche matin, j’ai écrit un courriel à tous mes bénévoles pour leur remercier pour l’aide, ainsi que demander comment les citer dans les remerciements. 230 pages sont complètement corrigées selon les retours ; j’attends toujours une personne, mais le manuscrit est largement terminé. Je crois que je l’enverrai à des maisons d’édition le 28 — les dernières tâches seraient finies d’ici vendredi, mais j’ai une dernier contrôle de qualité planifié après ça, et je ne vais pas l’envoyer un vendredi, parce que je ne veux pas que les destinataires le ratent en partant pour le week-end.
Je suis partial, bien sûr, mais j’avais plusieurs buts pour le texte, et je crois que je les ai tous réussi. C’est l’œuvre intellectuelle que j’aurais dû produire il y a 25 ans, avec 16 pages de bibliographie. C’est par tours amusant et sérieux, avec des histoires bien-aimées du blog — le voyage fou, le malentendu nivernais, les brouteurs, M. Descarottes — ainsi que des histoires jamais racontées ici, dont une venant de la Seconde Guerre mondiale que j’espère que tout le monde lira.
Mais surtout, je crois sincèrement que j’ai capturé la plus belle version de ce blog, que c’est les bonnes nouvelles sur la France. Il me rend fou que les blogueurs littéraires disent « feel-good » pour parler de certains romans, parce que vous savez tous que je fais des efforts littéralement québécois pour éliminer tout anglicisme de mon écriture. Cependant, c’est exactement la bonne description du livre. Sauf pour quelques pages où je râle sur mes plaintes habituelles — surtout l’anglais partout et la bise — c’est une lettre d’amour à la France entière, qui met tout le pays en vedette. (Exactement ce que j’ai dit de La Grande Vadrouille.)
Je suis bien au courant que surtout pendant l’année dernière, il est devenu de plus en plus difficile pour moi de cacher certaines déceptions personnelles. Mais j’ai travaillé dur pour garantir qu’il n’y a rien de ça dans ce livre. Vous y trouverez tout l’optimisme de l’introduction en haut de la page du Tour, toute la joie de découvrir tant de choses pour la première fois. Je ne peux pas regarder l’humoriste Paul Mirabel, car nous partageons tous les mêmes défauts, mais je vous promets, ce côté n’existe pas du tout dans le texte.
S’il y a un défaut que je ne peux pas corriger, mais sais que c’est là, c’est que certaines parties manquent du profondeur souhaité. Par exemple, le Grand Classement des films ne reçoit que 2 pages. Pensez-vous que j’ai si peux à dire sur une si grande passion ? Absolument pas. Mais j’ai choisi mon format exprès — tout se lit rapidement, pour donner un sens de l’émotion, du tourbillon de découvertes sans cesse. Il y aura beaucoup plus à dire, mais c’est enfin la fin de ce projet, et le commencement de beaucoup d’autres.
Notre blague traite de maths. Nos articles sont :
Les gros-titres sont Switch et Bugs Bunny. Les Bonnes Nouvelles concernent un EHPAD et des sapeurs-pompiers héroïques.
Sur le blog, il y a aussi Les erreurs les plus lamentables, sur des erreurs que j’ai vraiment besoin d’éliminer, HAHAHAHAHA, sur un texto mal dirigé, Je découvre Adrien Gallo, la dernière entrée du Projet 30 Ans de Taratata, et Paul Taylor au Regent Theatre, le récit d’un spectacle de l’humoriste nommé.
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Je t’admire d’avoir tant de projets que tu arrives le plus souvent à mener à bien ! Ah la jeunesse !😉
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Franchement Justin, chapeau bas. Ton parcours me bluffe. 4 ans, des détours, des galères, mais au final un vrai projet abouti, sincère, drôle et 16 pages de bibliographie ? Respect total. Hâte de lire ça, surtout les passages où tu râles (je suis sûre qu’ils sont savoureux 😄). Et puis cette idée d’une lettre d’amour à la France… Bravo, vraiment.
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