Capitaine Marleau

Ce soir, j’ai regardé quelque chose d’inattendu, le nouvel épisode de la série Capitaine Marleau, dit Follie’s. Je ne la connaissais pas avant, mais je suis Catherine Ringer sur plusieurs réseaux sociaux ([Gendarmes ! Il l’avoue ! Il suit des femmes ! — Mon ex]), et elle avait annoncé qu’elle apparaîtrait dans cet épisode. Bien que je ne sois pas prêt à voler autour du monde juste pour la voir — quoi ? Qui fait ce genre de truc ? Ah, oui. — je suis fan, et il me fallait absolument la regarder.

Il s’est avéré que je connaissais déjà la star, Corinne Masiero, même si j’avais oublié son nom. Du Canard enchaîné, mais aussi d’ailleurs. Disons juste qu’elle a une façon inhabituelle de faire la manif. Aussi qu’elle ne doit peut-être pas travailler trop dur pour interpréter son rôle.

(Au fait, c’est un peu dingue que je regarde tout à coup toutes ces séries policières. Ce n’est vraiment pas mon truc en anglais. Ben, rien n’est plus mon truc en anglais.)

Notre histoire se lance dans une boîte de nuit, genre travesti. (Si on veut parler d’un faux ami, « travesty » en anglais est bien ça. Mais c’est quand même emprunté au vieux français.) C’est « Madame Rosa » (Ringer) qui chante sur scène, puis il y a une effeuilleuse, Sunlight, qui la suit. (Je ne connaissais pas ce mot — parmi d’autres.)

Après, on voit la capitaine, pas habillée comme on s’attend chez les gendarmes. Elle ment à un certain Commandant Duchesne que sa voiture est en panne, mais elle suit vraiment un suspect. Ça donne vite une idée de ses méthodes et ses relations avec ses collègues. Mais il faut avouer, elle est efficace.

À la gendarmerie, elle est cherchée par une Mme Maupré, la mère de Sunlight, qui dit que sa fille est disparue, et elle veut que Marleau mène l’enquête. Je ne sais pas comment ça marche en France, mais bonne chance à exiger quel inspecteur va faire l’enquête chez moi. (J’imagine que ça n’arrive pas trop souvent en France non plus.) Ses collègues se plaignent encore une fois de ses méthodes ; voici sa réaction. Elle s’en fout.

Elle va à Follie’s, la boîte de nuit, pour parler avec Madame Rosa qui lui dit que Sunlight s’est enfuie avec 3 000 €, mais personne n’a rien dit à la police car il y a plein de monde chez eux avec des histoires douteuses. C’est plus qu’un peu incroyable.

Marleau parle à Duchesne sur l’enquête. Il veut qu’elle la laisse tomber, mais elle lui dit qu’il est corrompu, alors il va se taire. Elle n’a évidemment pas peur de lui, ce qui est dingue. Et s’il avait des complices ?

Marleau parle à l’ancien colocataire de Sunlight, et en fouillant ses recherches sur l’ordinateur, découvre qu’elle avait acheté un billet de train pour l’Ardèche. Elle avait de bon goût, mais j’ai l’impression que ce commentaire n’est pas un compliment :

Marleau fait signaler aux gendarmes là-bas de la chercher, mais ayant remarqué qu’elle avait apparemment laissé son sac de transport de chat sans que le chat reste à la maison, elle cherche le jardin. Un chat est là, décapité façon le cheval du Parrain. Mais elle fait une blague peut-être plus française :

Elle demande à sa subalterne de suivre le colocataire, qui est clairement un menteur. La subalterne le suit jusqu’à un lac, où il se comporte de façon bizarre. Les gendarmes fouillent le lac, et trouvent une voiture sous l’eau, avec un cadavre au-dedans.

Vu que c’est un téléfilm de 1 1/2 heures, et beaucoup mieux écrit que « Meurtres à » — j’ai complètement raté le coupable — je ne vais pas divulgâcher le reste du scénario. Mais on va parler brièvement de mes difficultés en le regardant.

Sans un dictionnaire, cette émission est presque aussi incompréhensible que Les Tontons Flingueurs. Mon dictionnaire Oxford, étant une appli, garde une liste de mes recherches récentes. Selon lui, j’ai recherché : énergumène, micheton, saumure, picrate, godasse, macchabée, chômedu, croque-mort, scoumoune, et baston, ainsi qu’effeuilleuse — tous marqués soit « informel » soit « argot » soit « figuratif ». Et ça, c’est juste ce que je suis arrivé à trouver ! Voici deux recherches ratées, « brouzoufs » et « balayer rose » (peut-être ne m’expliquez pas le dernier ; dans son contexte, j’ai l’impression que c’est un acte sexuel, donc pas la matière de ce blog) :

Je vous rassure que je ne l’ai pas abandonné — pour autant que je trouve le personnage de Marleau grossier, et les dialogues difficiles, le scénario est très bien écrit. En lisant Wikipédia, je vois que la série attire beaucoup de stars, alors je regarderai probablement plus d’épisodes.

Vous aurez remarqué que je n’ai guère parlé de Mme Ringer. Tout ce qu’il faut dire, c’est qu’elle ne passe pas trop de temps sur scène, mais l’épisode finit avec une performance d’une chanson digne de sa carrière. Il valait le coup de tout regarder juste pour ce moment.

7 réflexions au sujet de « Capitaine Marleau »

  1. Avatar de vanadze17vanadze17

    C’est un assez bon film policier et le personnage de Marleau est top, complètement déjanté !
    Elle utilise beaucoup d’argot et même nous, nous ne comprenons pas toujours la signification…
    Je ne crois pas que ce soit « balayer rose » mais « ballet rose ». J’ai regardé cette série mais je n’ai pas fait attention à cette expression.

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