Il y a des dîners compliqués sur ce blog, et parfois des moins compliqués. Bienvenue à l’un des moins compliqués. Je sais, si proche de Paris, c’est impossible à croire, mais en fait, ce dîner est plus typique de ce que j’imaginais au début (vous pouvez oublier tout ça pour Hauts-de-Seine). Alors, voici le velouté de cresson de Méréville et le fondant au miel du Gâtinais et aux noix :

Évidemment, à cette distance, je ne peux pas acheter les produits des terroirs nommés. Mais ça vous donnera la bonne idée. Allons les préparer !
Nos deux recettes viennent du site Essonne Tourisme, mais à son tour le site les doit aux autres. Dans le cas du velouté de cresson de Méréville, ils la créditent au Drive Fermier Essonne. En tout cas, la seule chose compliquée était de trouver du cresson — j’ai dû aller dans 3 supermarchés afin d’en trouver. À noter : cette recette exige du poivre et de la crème fraîche à la fin. Sans eux, c’est fade. Avec, je la servirait à presque n’importe quel invité. (Presque ? Ouais, si Julie Zenatti frappe à ma porte, c’est les plats du chef Carême ou Escoffier et Hermé pour elle. Mais je me soucierai de cette éventualité quand elle m’arrivera, pas avant.)
Les ingrédients pour le velouté de cresson (4 personnes en entrée, 2 personnes en plat principal) :
- 1 botte de cresson de fontaine
- 2 pommes de terre moyennes, ou une géante (la mienne faisait 700 grammes)
- 1 échalote
- Du beurre
- Du sel et du poivre
- De la crème fraîche
Les instructions pour le velouté de cresson :
- Peler et émincer l’échalote. Peler et couper les pommes de terre en dès.


- Dans un faitout, faire fondre une noix de beurre, puis faire revenir l’échalote et les pommes de terre pendant 5 minutes. Ajouter assez d’eau pour les couvrir (environ 90 cl pour moi), saler, porter à ébullition et continuer à faire cuire sur un feu vif pendant 15 minutes. La recette originale veut 60 cl d’eau, alors il faut la réduire.






- En attendant la cuisson de la soupe, nettoyer le cresson, retirer les tiges, et émincer les feuilles. Ajouter le cresson au faitout et laisser cuire pendant 3 minutes de plus.




- Éteindre le feu et retirer le faitout. Tout mixer avec un mixeur plongeant, mais attention — le liquide sera bien chaud !

- Une fois servi à la table, poivrer généreusement et ajouter un peu de crème fraîche. Elle flottera sur le velouté, qui devrait être bien épais si vous avez réduit assez d’eau.


En dessert, notre recette du fondant au miel du Gâtinais et aux noix vient aussi du site d’Essonne Tourisme, mais avant ça, du Parc naturel régional du Gâtinais français (y a-t-il un autre Gâtinais ?), où se trouve beaucoup de producteurs essonniens.
La recette originale dit d’hacher les noix avec un couteau. D’autres recettes similaires disent de rendre les noix en poudre. Je trouve l’effet d’une croûte de noix en haut plutôt élégante, mais je serais menteur si je disais que c’était fait exprès. La photo dans le lien original montre un cake plutôt plat, alors qui sait s’ils ont suivi leurs propres instructions. Peu importe, je suis content du résultat. Autre chose : la recette originale dit 120°C, mais après 40 minutes, ma pâte était toujours liquide. À 150°C après 25 minutes de plus, j’étais heureux. Je vous conseille donc 30-40 minutes à 150°C, pas une température plus basse.
Les ingrédients pour le fondant au miel et aux noix :
- 4 œufs
- 100 grammes de sucre de canne
- 120 grammes de beurre
- 70 grammes de farine
- 100 grammes de miel
- 200 grammes de cerneaux de noix
- 1 pincée de sel
Les instructions pour le fondant au miel et aux noix :
- Laisser ramollir le beurre à température ambiante pendant une heure. Préchauffer le four à 150°C.
- Écraser grossièrement les noix dans un sac en le tapant avec un rouleau, puis hacher les plus grand morceaux. Dans un saladier, les mélanger avec le miel.






- Dans le bol d’un robot équipé de la feuille, mélanger le beurre et le sucre de canne.


- Une fois homogène, ajouter les œufs un à la fois.





- Puis ajouter la farine et le sel et finalement, le mélange noix/miel. Mélanger après chacun.




- Beurrer un moule à cake, y verser la pâte et enfourner pendant 30 à 40 minutes. Il y a un risque qu’il faille égoutter un peu de beurre fondu avant de démouler le fondant (3e photo). Après, glisser une maryse ou un couteau autour du moule, et le gâteau sortira sans problème. C’est à son meilleur tiède.




Les photos suivantes sont disponibles à haute résolution en cliquant :





Il a l’air bien tentant ton gâteau, chez moi ce sera tarte aux pêches et pétales de roses (l’invention du jour pour ne pas jeter les pétales infusés pour le sirop de rose que je n’ai pas eu envie d’utiliser en confiture) ! 😉
Je te laisse le cresson, mais patate douce et orties ne devrait pas être mauvais ! 😉
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Je suis bien intéressée par ton gâteau, il doit être super bon !
Pour le velouté de cresson, je passe mon tour, il fait trop chaud. Par contre, en hiver, je ne dis pas non.
Bravo pour tout Justin !
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Pour le velouté de cresson, je fais cette recette l’hiver (ici, on en trouve facilement au marché car il y a une cressonnière tout près ), mais je crois que ta pomme de terre est trop grosse par rapport au poids de cresson… et je trouve que les feuilles ressemblent à des « poussés d’épinards » (le vert du cresson est plus foncé et les feuilles plus rondes).
Le gâteau est très appétissant, avec une tasse de thé et un bon bouquin !
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Très appétissant le gâteau.
Le velouté doit être bon, mais je ne suis pas très cresson.
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