En écrivant sur les Hauts-de-Seine, j’ai mentionné l’entreprise Louis Vuitton plusieurs fois. Aujourd’hui, je vais vous partager mon petite histoire avec eux. Ça va vous surprendre un peu, car s’il y a quelque chose pour laquelle je ne suis pas connue, c’est la mode.
Revenons d’abord aux années 80. Connaissez-vous la Coupe de l’America, une compétition de voile ? Pendant plus de 130 ans, cette trophée appartenait au New York Yacht Club, qui la défendait tous les 4 ans contre tout et n’importe quel challenger (sérieusement, il n’y a pas un mot d’origine française pour ça ?) de l’étranger. Eh bien, jusqu’à mes 7 ans. En 1983, l’homme le plus controversé de ma ville natale de San Diego, Dennis Conner, l’a perdue aux australiens. Cette même année-là, la coupe du concours pour gagner le droit de participer à la compétition, a été créée, la Coupe Louis-Vuitton.
Le concours de la Coupe Louis-Vuitton a lieu dans la même ville que la Coupe de l’America. Alors, vu qu’un club australien l’a gagnée en 1983, en 1987, les coupes de Louis-Vuitton et de l’America ont été gagnées à nouveau par M. Conner. (Vous n’avez aucune idée à quel point cet homme était détesté pour être la première personne à perdre face à une équipe étrangère dans l’histoire de la compétition. En plus, il n’avait vraiment pas assez d’argent pour ce sport.)
Alors, en 1992 et 1995, la Coupe Louis-Vuitton a eu lieu chez moi. M. Conner ne faisait pas partie de ces concours, étant le gagner de la Coupe de l’America en 1987 et 1992. Mais en 1995, il l’a perdue à nouveau, et depuis ce temps-là, San Diego n’a plus jamais fait partie de l’histoire de la voile. (Les équipes américaines sont désormais contrôlées par un milliardaire de Silicon Valley, Larry Ellison. Il a l’argent.)
Mais pendant une belle décennie, le nom Louis Vuitton et ses dessins, surtout le célèbre « Monogram », étaient partout à San Diego. Des panneaux d’affichage à partir d’un an avant le concours, des expositions au havre, près du club où les concours ont eu lieu — vous avez l’idée. J’ai bel et bien absorbé l’idée que la France était synonyme du luxe.
J’essaie parfois de vous convaincre que vous êtes beaucoup plus prestigieux aux États-Unis que vous ne le pensez. Je ne crois pas que c’était juste moi avec mes chefs-idoles et Louis Vuitton. Cependant vous étiez dans ma tête comme personne d’autre.
Puis, j’ai laissé tout tomber. Cette histoire est assez répétée ici qu’il n’y a pas besoin de la revisiter. Sauf pour une chose.
Je crains souvent que vous pensez tous que je suis une sorte d’homme riche et c’est loin de la vérité. Alors j’ai caché cette histoire depuis longtemps, et vous ne trouverez aucune photo de ce qui suit ailleurs sur Internet, au moins pas avec moi. Mais dans un acte de folie en 2013, après mon divorce, j’ai fait une bêtise que j’ai attendu les Hauts-de-Seine pour partager.
J’ai un « look » habituel depuis 30 ans déjà — des chemises façon « Polo » (plus souvent de la marque du même nom, mais pas toujours), des jeans, et soit des chaussures de la marque Ecco soit des baskets de la marque New Balance. En Californie, ça dit plutôt clairement « professionnel mais pas avocat, docteur ou comptable ». (Mais attention, nos avocats ne s’habillent pas en costumes avec des cravates non plus.)
Je ne me suis pas précipité pour plonger dans les applis de rencontres une fois séparé de Celle Qu’Il Faut Obéir (connaissez-vous les nouvelles de Rumpole par John Mortimer ?) en 2010. Il a fallu deux ans pour finaliser le processus, et je ressentais comme s’il serait trompeur d’essayer jusqu’à la fin, même si j’aurais préféré descendre en Enfer que revenir vers le cauchemar. Mais j’ai vite décidé qu’il me fallait faire quelque chose pour me rendre plus intéressant. J’ai donc commencé à hanter le magasin de Louis Vuitton à South Coast Plaza. Là, j’ai vu le plus beau coupe-vent au monde. Je me suis dit « Allez, vous allez économiser pour ça, et oui, il sera probablement parti le temps que ça arrive, mais peut-être qu’il y en aura un similaire. »
Je ne vais pas vous dire combien il a coûté, mais il m’a fallu deux ans et un peu plus. En janvier 2013, je suis revenu chez Louis Vuitton, et quel miracle, c’était toujours là ! J’ai pris une photo pour vous, mais pas avec moi :
J’espérais qu’avec ça, des têtes tourneraient. J’avais tort. (Ça m’étonne, là où Les Real Housewives d’Orange County a été tourné.) Je le porte parfois pour dîner chez Quattro Caffe, mais je vous promets, j’ai bien appris la leçon — on ne peut pas acheter de l’attention de cette façon.
Ni avec les pâtisseries non plus, mais c’est tout autre histoire.
Un Coup de Foudre 
Personnellement les pâtisseries me tentent plus que les vêtements !😉 Bonne journée !
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Et oui, j’adhère à la morale de l’histoire ! 🙂
NB : mon fils possède un jean (acheté en friperie pour trois francs six sous) avec ce genre de damier. Personnellement je ne suis pas fan…
Biche
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On rencontre pourtant des tas de gens qui ne vous estiment qu’en fonction de votre richesse affichée, se vantant de leurs biens et connaissances et lorgnant sur les sigles de vos vêtements et accessoires ! Raison pour laquelle je ne participe plus aux « fêtes des voisins » dans une région où les « m’as-tu vu » sont légions. Moi aussi j’adhère à la morale de ton article et pas seulement parce que je n’ai jamais eu la ligne permettant de mettre en valeur une tenue select… Mais par conviction profonde.
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« L’habit ne fait pas le moine »…
D’accord avec ce qui a été écrit ici, j’en connais quelques uns qui fonctionnent comme cela, qui parlent toujours d’eux, avec (la très grosse voiture, les habits de marque, les maisons, etc…) et la « mentalité très spéciale » pour faire un tout (ou un package !). Je les appelle les « m’as tu vu »….
Petite erreur à la fin de ton premier paragraphe : il y a quelque chose qui m’est inconnu, c’est la mode.
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Quant à la phrase à la fin du premier paragraphe, je voulais dire que d’autres personnes ne font pas un lien entre moi et la mode. Il me semble que ta version dit plutôt que je ne sais rien du sujet (également vrai, mais pas mon intention). Est-ce qu’il y aurait une meilleure façon de dire ce que je voulais en ce cas ?
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On pourrait dire : je ne suis pas une référence dans la mode. Ou bien : je ne suis pas fanatique de la mode…
Peut-être quelqu’un a-t-il d’autres idées !😉
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En 2008, alors que j’étais dans une situation similaire, je me suis découvert un petit faible pour les chemises que Kenzo faisait à l’époque. Ce n’est pas du même niveau, mais ça me semble assez proche.
Depuis, j’en suis revenu 😁
Et sinon, une rapide recherche en ligne m’a indiqué que le terme « challenger », qui est considéré en français moderne comme un anglicisme, serait en fait utilisé depuis le XIIIe siècle et viendrait de l’anglo-français « chalongeor ».
Ça sent l’ancien mot français qui avait quitté cette langue avant d’y revenir au XXe siècle à travers l’anglais, comme « bacon ».
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Pour challenger, je pense au prétendant au titre ? Je n’ai rien de plus court et incisif ! 😉
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L’Académie a re-francisé en insérant l’entrée : « chalengeur » dans son dictionnaire, tout en admettant du bout des lèvres l’orthographe « challenger » :
“Personne qui, dans une compétition sportive, tente d’enlever le titre à celle qui le détient (on écrit aussi, moins bien, Challenger).”
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Merci pour cette précision, il est vrai que dans mon coin, je suis très loin de l’Académie ! 😉
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« Chalongeor » a l’air bien français, si ancien. L’orthographe de « challenger » me semble beaucoup plus d’un anglicisme, mais c’est loin de la première fois où je me trompe sur ça. Ce qui est drôle, je suis sur le point de me lancer dans un livre qui ne parle QUE de telles choses !
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Le genre de lectures que j’aime bien, de temps en temps 😁
Profitez bien !
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Si tu ne la connais pas encore, tu vas aimer l’histoire du mot « budget« … 😉
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Je savais déjà que l’on utilise « budget » en français. Mais ça m’étonne. L’idée devait être connu au temps de Clovis !
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Pour « challenger » je propose « compétiteur ». Un challenge est un défi pour soi ou une compétition avec d’autres concurrents, non ?
( Pour parler d’autre chose… me voici bloquée avec ton blog : bien que je me sois plus d’une fois réabonnée, je ne peux commenter que dans mon lecteur de commentaires ! C’est super agaçant, d’autant plus qu’il m’est impossible de « liker » dans ton blog ( ailleurs c’est possible !) les commentaires de ton article que d’autres ont fort bien rédigés ! Que c’est casse-pied ces contretemps! 😟)
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C’est bizarre que tu paraisses bloquée — je viens de vérifier la liste d’abonnés et tu es bien là !
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Quand j’écris mon commentaire directement sur ton blog, une fenêtre s’ouvre pour me demander mes nom, adresse de mail et site… Et si je la remplis, on me demande, si c’est bien moi, de me reconnecter! C’est de l’absurde en barre!
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Je contacterai WordPress avec ça. Ils m’aiment tellement déjà avec les notes au service aux clients ! 😉😂😂😂
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Certes tu as pu leur donner du souci parfois… Mais ton blog est l’un des meilleurs que je connaisse et par conséquent contribue à faire briller WordPress et donc à les enrichir. Ils le savent certainement.
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J’ai enfin une réponse de chez WordPress — et je suis GRAVEMENT déçu par les délais ! Ils m’ont donné hélas la réponse habituelle quand personne ne sait vraiment ce qui se passe — supprimer les cookies et vider la cache du navigateur. Ils m’ont donné ce lien pour te partager avec les instructions, mais si tu fais ça, ça supprimera tes connexions à tous les sites, non pas seulement WordPress, et il te faudra connecter à nouveau partout.
https://wordpress.com/fr/support/problemes-navigateur/
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Merci beaucoup Justin. Alors je ne vais pas m’en servir et suivre ton conseil. L’essentiel est tout de même que je puisse continuer à te parler et ça, ça m’est toujours possible, alors je suis déjà bien satisfaite de notre petit coin d’Internet via WordPress. Je t’envoie mes plus belles pensées amicales. Big biz internautiques ! 🌈☀️
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J’ai le même problème chez moi : quand je commente depuis mon PC sur un blog WordPress, avec mon navigateur connecté sur mon compte, il me demande de redonner mon mot de passe et fait régulièrement partir mes commentaires en spam.
Je n’ai pas de problème avec l’application Android.
Je crois que parfois, WordPress gère les choses un peu bizarrement…
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J’ai le même problème la plupart du temps : le site me demande de me connecter à WordPress, ce que je fais, mot de passe etc., puis confirmation par un code envoyé par SMS. Autrement dit, il ne mémorise pas que je me suis déjà connecté.
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La réponse après une semaine entière de délais de la part de WordPress est de supprimer les cookies et la cache du navigateur. Ce qui me semble la version web de « éteignez l’ordinateur et allumez-le à nouveau », et n’arrive pas toujours à résoudre les problèmes. Mais il était évident dans la réponse qu’ils n’allaient pas le poursuivre plus loin.
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… Et aujourd’hui il m’a demandé deux fois de suite de me connecter, avec des protocoles différents ! Tout ça même en vidant le cache. (C’est sur Firefox/MacOS)
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Un jour, une vendeuse voulait absolument me vendre un vêtement que je trouvais très moche. Son ultime argument fut « c’est à la mode » ! Je lui ai alors répondu qu’il n’y a que les poissons morts qui suivent le courant.
Certes, c’était un peu volent, je l’avoue. Mais ce fut efficace. Elle n’a plus insisté ! 😀
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Belle morale !
Et… la dernière phrase, je la comprends très bien 🫣
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Ping : Saison 3, Épisode 22 — Hauts-de-Seine avec Louis | Un Coup de Foudre
Au moins, c’est un coupe-vent durable. C’est mieux que dépenser une fortune pour un morceau de vêtement ou une paire de souliers à travers lequel on passe à travers en quelques mois. 😉
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