Archives pour la catégorie Indochine

Bonne question, Indo

Hier, le meilleur groupe du rock au monde entier (puisque Rush n’existe plus) a demandé une question importante sur Twitter :

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Je connais exactement ma réponse depuis que j’ai vu une certaine vidéo il y a 1 1/2 ans. Le bon stade, la bonne chanson :

Cette vidéo vient de leur film de concert, Putain de Stade. J’ai une copie du disque, bien sûr, depuis septembre 2020 en fait, mais je n’ai jamais fini de le regarder. Comment ?

Croyez-moi, j’ai essayé. Plusieurs fois. Mais c’est impossible. Et la raison, c’est complètement contenue dans cette vidéo. N’écoutez pas Nico, n’écoutez pas les guitares. Écoutez plutôt la foule. Il n’y a personne qui ne connaît L’aventurier par cœur. En plus, c’est plus qu’une chanson pour chacun d’entre eux. C’est une expérience, une vie partagée par tous. Au premier regard, j’ai tout de suite su que j’ai trouvé la communauté que je cherchais pendant toute ma vie. Ça fait mal au cœur de la reconnaître à 9 000 km ; c’est les larmes aux yeux qui m’empêchent de regarder.

Bien que je préfère Un jour dans notre vie (un avis partagé par très peu de Français vu les ventes), je reconnais la signification culturelle de L’aventurier. Il n’y aurait plus d’Indochine sans J’ai demandé à la lune, mais il n’y aurait jamais eu Indochine sans le héros appelé Bob Morane. Je n’exagère pas du tout si je vous dis que tout ce que je fais ici, c’est pour mériter bien de faire partie de cette foule.

Quand on prie Electrastar

Peut-être que vous vous souvenez de mon dernier jour à Paris, quand j’ai envoyé une lettre à mes héros. Franchement, j’avais perdu tout espoir. Ça fait déjà 8 mois. Mais je viens de vérifier ma boîte aux lettres, et j’ai vu une enveloppe familière. Je me suis dit, « C’est bizarre, je me suis envoyé quelque chose ? C’est mon écriture ! » Tout à coup, je me suis rendu compte :

Ce n’est pas la photo que je les avais envoyé, mais je ne me plains pas du tout. Voici l’autre côté :

C’est la seule et unique fois de ma vie où j’ai envoyé une telle lettre. Je ne sais pas encore quel cadre j’utiliserai, mais il n’y a aucune doute que ça trouvera un lieu spécial chez moi !

(Pour ceux qui ne comprennent pas mon titre, c’est une combinaison de deux chansons, Quand on prie la bonne étoile de Disney — en anglais, « When You Wish Upon a Star » — et Electrastar d’Indochine.)

Mon idée folle

Un miracle vient d’arriver hier soir. Je gardais encore un billet pour Indochine à Paris, le 21 mai. Mais cette semaine-là, ma fille sera chez moi. Je l’adore, mais… ça fait déjà 9 ans depuis la dernière fois où sa mère a accepté un changement d’horaire pour m’aider. (Par contre, ça fait 4 mois depuis la dernière fois où j’ai accepté une telle chose. Le corniaud, c’est moi.) Vous pouvez déjà deviner quel est le miracle, mais d’abord, une histoire.

Connaissez-vous l’auteur américain O. Henry (de son vrai nom William Sydney Porter) ? Dans sa nouvelle « Le Cadeau des rois mages », il a raconté l’histoire d’un couple très pauvre. En secret, ils font des sacrifices pour l’autre pour Noël. Le mari a mis en gage sa montre pour acheter une pince à cheveux pour sa femme. En même temps, elle s’est fait couper les cheveux pour les vendre et acheter une chaîne pour la montre de son mari. Un joli bordel, hein ?

Vous avez peut-être deviné ce que cette histoire a à voir avec le concert. Sa mère a enfin eu assez de besoin de plusieurs changements d’horaire qu’elle m’a enfin aidé. J’ai maintenant 3 jours autour du concert. Mais pendant ces derniers 12 mois, elle me poursuit en (in-)justice pour changer notre accord de garde de notre fille, et ça continue. (Pour être clair, il n’y a aucun risque de perdre ma fille.) Ça coûte cher. Quand j’ai voyagé en France l’année dernière, c’était déjà une mauvaise idée à cause de l’argent. À l’époque je n’ai jamais cru que ce jour arriverait. Et maintenant que j’ai mon petit miracle, je ne sais pas si je devrais — si je peux — l’utiliser.

J’aurais besoin de voler, écouter, et retourner le lendemain. Malheureusement, Air France coûte deux fois ce que j’ai payé l’année dernière pour voler en mai. En juillet, en août, c’est le même qu’avant. Mais pas en mai. Il y a des choix moins chers, mais ils ont leurs propres risques, comme arriver trop tard, ou des arrêts que j’aimerais éviter au Moyen-orient. Alors je dois bientôt prendre une décision dont j’ai vraiment pas envie.

Le héros s’appelle Bob Morane

Pendant que j’étais en France, j’ai dû poursuivre autant de mes influences que possible. Alors, j’étais certain d’acheter un livre d’histoires de Bob Morane, dont j’ai déjà tant entendu grâce à Indochine.

Mon plus cher rêve est de faire partie d’une foule comme celle-ci de leur film de concert, Putain de Stade (la musique commence à 4:10) :

La foule entière connaît toutes les paroles sur Bob Morane. Je n’ai jamais vu rien comme ça dans ma vie ! Mais bonne chance si vous voulez lire n’importe quel de ces livres ici. En tout cas, mon livre est le premier tome de l’intégrale de la bande-dessinée. Il commence avec une rédaction sur l’origine du personnage. Voilà, sa première aventure est aussi le début de la chanson. Égaré dans la vallée infernale…

On apprend du livre d’où vient son nom. J’avoue que ça m’a confus parce que le seul aventurier français que je connaissais s’appelait aussi Bob — le mercenaire Bob Denard. Il s’avère qu’ils n’ont rien en commun sauf leur surnom. Selon le livre :

Il [Henri Vernes, l’auteur] le baptise Robert Ujac, avant de changer d’avis. Il trouve que « Morane » sonnera mieux. De plus, ce nom symbolise parfaitement le courage du héros : c’est ainsi que l’on appelle en Afrique le guerrier Masaï qui a tué son premier lion. Enfin, la mode étant aux prénoms anglo-saxons, Robert devient « Bob ».

Rédaction de Jacques Pessis

Il y a aussi un nom de famille irlandais, Moran, et je pensais qu’il était possible que le personnage soit irlandais. Après tout, son ami Bill porte un nom bien écossais, Ballantine.

Il n’y a que trois histoires dans ce livre, et malgré être le premier tome, La vallée infernale n’apparaît pas. Je suppose que la bande-dessinée ne suit pas le même ordre que les livres originaux. Les méchants qui apparaissent dans la chanson n’y sont pas non plus, l’Ombre Jaune et Miss Ylang-Ylang. C’est pas clair s’il existe un méchant appelé « Kali Jones » dans les livres, mais il y a une histoire, La marque de Kali.

J’ai découvert qu’il y avait aussi un dessin animé dans les années 90s, sur Canal+. La générique est parfaite :

Je ne sais pas encore si je poursuivrai plus d’histoires de Bob Morane. Ces livres sont lourds, alors chers à livrer. Mais c’était au moins important de le trouver, et je suis heureux de l’avoir fait.

Une lettre à Indochine

Il y a quelques semaines, quelqu’un a posté l’adresse pour les demandes d’autographe dans un de mes groupes de fans d’Indochine. Il faut que vous leur envoyiez une enveloppe timbrée, et pour moi, c’est un problème. Mais plus maintenant ! Quand je serai en France, j’achèterai des timbres, et je leur enverrai ma lettre. C’est la première fois dans ma vie entière — je n’ai jamais écrit à Rush ou Queensrÿche. (Oui, ce dernier nom n’est pas une blague.) Voici la lettre que j’ai écrit :

J’ai inclus une photo qui signifie quelque chose de spécial pour moi. Si quelqu’un du groupe la signe et que je la reçois, je la posterai ici. Certains fans m’ont suggéré de dire de quel membre du groupe j’aimerais un autographe. On penserait que je dirais Nico. Mais honnêtement, je m’en fiche — je les adore tous, et si je reçois une réponse, ça suffira. Je ne veux pas dire « n’importe qui » dans ma lettre pour ne pas les insulter.

J’entends parler qu’il faut parfois un an pour recevoir une réponse. Je ne serai pas déçu si je ne reçois rien. Je suis sûr qu’ils reçoivent déjà trop de courriers. Hmm… peut-être que je devrais aussi envoyer une lettre à Catherine Ringer ?

Mon concert préféré

Je ne peux pas laisser passer ce jour sans parler encore du concert qui a complètement changé ma vie. Bien sûr, je parle de :

On peut le regarder en ligne :

Connaissez-vous l’app Shazam ? Elle vous permet d’enregistrer des chansons avec votre portable, puis chercher leurs noms. Pendant le concert, j’ai essayé de l’utiliser. Voici la preuve (et n’oubliez pas le décalage horaire ) :

C’était bête, parce qu’ils ont montré les titres dans la vidéo — et parce que ça ne marche qu’avec les enregistrements, rien de live ! C’était un petit miracle qu’elle ait même reconnu une seule chanson !

J’étais si heureux de l’avoir écouté que j’ai enregistré le concert sur mon ordinateur, et l’ai joué pendant que j’attendais la livraison de leurs albums. Suis-je un peu accro ? Euh…on dirait « Indoxiqué » !

Ils arrivent !

J’espérais que cet été, j’achèterais des t-shirts concert d’Indochine au Stade de France. Bien qu’il n’arrive plus, deux nouveautés vient d’arriver chez moi !

Franchement, je m’attends des regards bizarres parce que l’art de ces albums est tout inconnu ici. Et surtout pour celui d’Alice et June. Si ça arrive, je vous dirai, bien sûr !

Bonne fête, Indochine !

Ça fait 40 ans aujourd’hui depuis la première répétition d’Indochine. Il ne reste que Nicola Sirkis de cette version-là du groupe, mais franchement, à mon avis, Ludwig Dahlberg est le meilleur batteur qu’ils ont jamais eu. Je souhaite que Stéphane Sirkis ait pu vivre à voir ce jour.

En tout cas, je ne me suis pas rendu compte qu’on pouvait regarder leur concert sur RFM, et j’ai donc attendu l’antenne à 20h (bien sûr, encore sur Internet). Mais ça a quand même valu le coup ! Ici, on trouve la version de « 3e sexe » qu’ils auraient dû faire au lieu de celle avec Christine. En attendant, j’espère qu’un jour, je pourrai écouter « Nos Célébrations » sans pleurer. J’ai le même problème avec « Un été français ». Mais comme on dit en anglais (je vais le dire littéralement), aujourd’hui ne semble pas bon pour ça, et demain non plus.

Je m’en fiche — je les adore !

Une heure d’Indochine

Ce matin (pour moi, c’était 21h pour la grande majorité de vous), un ami m’a conseillé d’écouter à RTL pour Bonus Track, une émission où l’animateur, Éric Jean-Jean, parle des grands tubes d’avant, et raconte des anecdotes. Son invité aujourd’hui a été Thomas Chaline, qui a sorti un livre sur Indochine en 2018. Vous pouvez l’écouter en replay ici. On peut aussi s’abonner à cette émission en forme de podcast — je l’ai fait.

Si vous connaissez déjà bien l’histoire d’Indochine, il n’y a pas trop de nouvelles dans cet épisode. Mais j’ai appris que Nicola Sirkis lui-même n’aime pas sa performance dans la chanson « L’Aventurier ». Est-il fou ? On n’a que regarder la foule pendant sa performance dans le concert « Putain de Stade » pour bien comprendre que cette performance-là a touché des millions de personnes. Je voudrais faire un si gros gâchis une fois dans ma vie ! La première fois où j’ai regardé ce clip, j’ai pleuré comme un bébé. À votre tour !

Qu’est-ce qu’il a pris ?

Dans ma boîte aux lettres aujourd’hui, un livre appelé «Kissing My Songs». Il traite des premiers 11 albums d’Indochine, et il est une collection d’interviews entre Agnès Michaux et Nicola Sirkis.

Il n’est pas le genre de livre qu’on doit lire de l’avant vers l’arrière. Chaque chapitre commence avec un interview bref sur l’enregistrement d’un album, puis des questions sur chacune des chansons dans l’album. J’espérais que ce livre m’aiderait de mieux comprendre certaines de leurs paroles. J’ai encore la plupart du livre à lire, mais je peux vous le dire déjà : il est parfois très utile, mais pas tout le temps. Des exemples :

J’appelle «Un jour dans notre vie», «Un été français», et «Nos célébrations» la trinité parce qu’elles sont les trois chansons les plus importantes pour moi. Ce livre est sorti avant les dernières deux, mais j’avais hâte d’apprendre plus sur «Un jour dans notre vie». Et je n’étais pas du tout déçu. Grâce à ce livre, j’ai appris que le texte «Illuminations» de Rimbaud et l’album «Teenage Depression», du groupe britannique Eddie and the Hot Rods, étaient les inspirations de cette chanson. Pensez-vous que je les étudierai ? Bien sûr !

La discussion de «3e sexe» vaut également le prix du livre pour moi. Je n’ai pas grandi avec Indochine, mais quand on regarde cette vidéo de «Putain de Stade», on comprend tout à coup :

Honnêtement, je ne peux pas regarder cette vidéo sans pleurer, ni celle-ci ni celle de «L’Aventurier». Ces chansons n’appartiennent plus à Indochine, mais à toute la francophonie. Dans ce livre, il parle de l’inspiration des Beatles et « I wanna hold your hand » pour «On se prend la main», même s’il préfère les Rolling Stones.

Par contre, il n’a rien à dire sur «Miss Paramount», sauf que sa copine a fait les choses dans la chanson pendant qu’ils ont regardé «Shining» ensemble. Je crois qu’il a emprunté le nom d’un personnage des histoires de Bob Morane, mais le livre ne nous dit pas. Il n’a pas non plus rien à dire sur la chanson «Alice & June». J’aurais voulu apprendre pourquoi la chanson est appelée «Alice & June», mais il n’y a pas de June dans les paroles !

Ce livre a donc ces fautes, mais je le recommande aux fans d’Indochine quand même. Quand c’est bon, c’est merveilleux !