Ma chanson d’amour

Hélas, ce post est l’histoire de mon dernier jour en France. Je commencerai par dire que j’ai trouvé tout ce que j’avais espéré, et beaucoup de plus. Avant ce voyage, on aurait pu dire que je n’avais que des fantasmes, mais pas plus. Ce post est long, mais je vous conseille au moins de ne pas rater la fin.

Mon hôtel n’était qu’à 350 m du Panthéon, alors je savais dès le départ que je pouvais le visiter à la fin. Mais avant d’y aller, j’avais toujours des courses.

J’ai commencé par visiter le plus proche Carrefour pour acheter des bonbons, et pour un projet que je partagerai la semaine prochaine. Faut patienter, mais je vous promets que ça vous amusera beaucoup.

Exactement à 10h, j’ai fait la queue au bureau de poste. Pensiez-vous que j’ai oublié ma lettre à Indochine ? J’espère que mon rêve réussira.

Désolé, faut supprimer les codes QR. On ne sait jamais ce qui se passe sur Internet.

Ensuite, j’ai fait mes derniers achats chez Pierre Hermé. Je ne mange guère du petit déjeuner, mais après avoir attendu 24 ans depuis le jour où je l’ai découvert, je m’en fichais !

Le « shortcake Ispahan » n’est pas aussi bon que son macaron du même nom.

Finalement, le temps du Panthéon. J’étais dépassé par le moment. Je défie tous ceux qui aiment la France de lire les mots sur la façade sans les larmes aux yeux.

Aux Grands Hommes, La Patrie Reconnaissante

À l’intérieur, on trouve des scènes inoubliables de l’histoire de la Patrie. Bien sûr, on y trouve la vie de Jeanne d’Arc, la sainte patronne de ce voyage.

Un moment d’humour — le tableau de Charlemagne parle des mêmes choses que la première chanson de France Gall, les écoles !

On descend maintenant dans la crypte. J’admire tellement Louis Braille, alors j’étais content de voir un monument écrit avec son alphabet.

On y trouve aussi les Curie :

Et Voltaire, qui j’admire, sauf pour sa critique injuste de Leibniz dans Candide :

Et Dumas père, Zola, et Hugo :

Saviez-vous qu’il y a un prix littéraire très prestigieux aux États-Unis à l’honneur de Victor Hugo ?

Je voulais que mon dernier arrêt soit le même que la fin de Rabbi Jacob, alors j’ai pris le métro jusqu’à l’Hôtel des Invalides. En route, j’ai eu un coup de fil avec F, une amie à qui je dois tellement. Pendant toute l’année dernière, elle m’a soutenu, et m’a même aidé de corriger ce blog au début. Si je vous dis que l’un des buts de ce blog est de la faire rire, ce n’est que la vérité.

Rabbi Jacob, Slimane, moi voilà !

C’était déjà 13h, et mon vol décollera à 18h25. Est-ce que j’avais le temps pour vivre un dernier rêve ? Peut-être que vous avez remarqué que je cite souvent mon hymne, Un Été Français ? Le clip officiel se déroule à la Grande Arche de La Défense. Marche vite, Justin !

Je rêve de ce moment depuis la première fois où j’ai regardé cette vidéo-là. Ce n’est pas mon meilleur travail comme chanteur, mais c’est un moment bien authentique. C’est ma chanson d’amour.

12 réflexions au sujet de « Ma chanson d’amour »

  1. Ping : Je découvre Renaud | Un Coup de Foudre

  2. Ping : Quand on prie Electrastar | Un Coup de Foudre

  3. Ping : Le voyage fou | Un Coup de Foudre

  4. Ping : Pourquoi Louis de Funès ? | Un Coup de Foudre

  5. Ping : L’épisode d’Am-Heh | Un Coup de Foudre

  6. Ping : La manne céleste | Un Coup de Foudre

  7. Ping : L’instant « Aaron Burr » | Un Coup de Foudre

  8. Ping : Sa France, et la mienne | Un Coup de Foudre

  9. Ping : London calling | Un Coup de Foudre

  10. Ping : 100 films français : Le Panthéon | Un Coup de Foudre

Laisser un commentaire