Un drôle de paroissien

Je n’ai jamais été le genre de personne qui préfère les choses modernes. J’adore les films en noir et blanc, comme « Le Troisième Homme » et « La soif du mal ». Les enfants qui ne veulent regarder que des explosions et des extra-terrestres n’ont aucune idée de ce qui leur manque. Et je suis sûr, je suis tout à fait sûr (désolé, c’est de Fantômas), qu’ils ont tous raté l’une des meilleures comédies de Bourvil, Un drôle de paroissien.

Ce film est sorti en 1963. Il y avait déjà beaucoup de films couleur à l’époque, c’était donc un choix artistique. Et vraiment, c’est un film qui vient d’un autre monde. Deux ans plus tard, Bourvil jouera « Le corniaud », mais dans celui-ci, comme dans « La traversée de Paris », il ne joue ni un corniaud ni un naïf. Ici, il est un aristocrate qui devient voleur. Mais il ne vole rien aux banques ou aux musées — il vole aux églises ! Il font des outils pour vider les boîtes de collecte, et plus qu’il réussit, plus qu’il fait des outils intelligents.

Il y a un sens dans lequel ce film me rappelle « Ni vu ni connu », mais avec un voleur au lieu d’un braconnier. Les policiers ne sont pas trop malins, et Bourvil leur échappe plusieurs fois même quand il nous semble qu’il est pris. Il fait même semblant d’être curé pour prendre la confession d’un policier ! Vers la fin, il fait un rêve (en couleur) où il est enfin puni par l’Église Catholique pour avoir volé leur argent, mais il a d’autres idées. C’est à vous de le regarder — je ne veux pas gâcher la fin, laquelle est hyper-maline.

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