Quand j’étais à l’école maternelle, c’était une école Montessori. Si vous ne connaissez pas la professeure italienne Maria Montessori, elle avait une théorie selon laquelle les enfants apprendraient très vite si on les laissait faire les activités que les intéressaient. Je vous dis ça pour expliquer qu’à l’époque, je voulais lire. Il y avait une petite bibliothèque avec environ 100 « Ladybird Books » — et je les ai tous lus ! Parce que je ferai le « Tour de Jeanne d’Arc » à Rouen et Orléans, j’ai trouvé une copie de mon livre deuxième préféré (désolé, la famille royale d’Angleterre m’intéressait encore plus). Je parle de « Joan of Arc », comme on l’appelle en anglais.

Pour un livre d’une édition britannique, c’est très juste vers la cause française, et surtout vers Jeanne elle-même. Il se vante un peu au début sur Henry V et Agincourt, mais franchement, il faut laisser les élèves britanniques se sentir bien, parce que ça devient vite une histoire de victoires françaises. Voici l’introduction :

Ma traduction :
Jeanne d’Arc était une paysanne profondément religieuse, avec le bon sens de quelqu’un qui a grandi en travaillant dans une ferme. Les soldats anglais croyaient qu’elle était une sorcière et avaient peur d’elle ; les soldats français croyaient qu’elle était une sainte et la suivaient ; les courtisans et les évêques français étaient jaloux d’elle et l’ont trahi. Qui peut dire qui avait raison ; tout ce que l’on dire est qu’elle a sauvé la France.
À mon avis, c’est juste. L’auteur, L. Du Garde Peach, a eu un doctorat en belles-lettres. Il n’était pas historien, mais son histoire appelle le Duc de Bourgogne « despicable » (méprisable) pour avoir vendu Jeanne d’Arc aux anglais.
Je ne traduirai pas plus du livre, parce que c’est long, mais je vous dirai deux choses : 1) on ne trouve plus ce genre d’histoire en anglais — ses visions sont traitées avec respect, pas comme les illusions d’une folle, et 2) ce livre ne prend pas ses lecteurs pour des cons — il dit franchement à la fin qu’elle a été brûlée pour la sorcellerie.
Je conclus en partageant avec vous quelques photos du livre. J’espère qu’elles vous donneront une idée de ce qui m’inspire.









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Oh, ces souvenirs ! C’est avec ces livres que j’ai lus mes premiers mots d’anglais, enfin, que ma mère me les a lus. Oui, nous avons de la famille en Angleterre et à chaque fois que nous y allions en vacances, mon frère et moi réclamions ces petits livres ! Nous ne parlions pas encore anglais mais nous avons grandi en l’entendant, ça aide.
Je crois que j’en ai encore un, de ces éditions.
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