Je découvre le Rhône

On continue maintenant le Tour avec le 69, le Rhône. C’est le département le troisième plus peuplé et les habitants se nomment rhodaniens. C’est notre dixième séjour en Auvergne-Rhône-Alpes.

Une note avant de continuer : je pensais à écrire deux articles, parce que l’INSEE distingue un 69M (Lyon) et un 69D (tout le reste). Mais après en avoir parlé avec une amie lyonnaise, j’ai décidé que ce n’était pas nécessaire. L’INSEE ne compte qu’un 69 au lien en haut, la Poste traite le tout comme un seul 69, et ça suffit pour mes buts.

Pour m’aider avec mes recherches, cette même amie m’a surpris il y a deux mois avec un cadeau :

Elle avait déjà mon adresse car c’est la même amie qui m’avait aidé avec le livre de Cook&Record. Si vous vous demandez jamais « Pourquoi est-il « comme ça » pour un pays où il n’a passé que 9 jours pendant toute sa vie? », c’est ça la réponse.

Il faut évidemment commencer à la préfecture, Lyon, l’une des grandes villes de la France. Mon Guide Vert la donne 3 étoiles, mais une meilleure mesure, c’est qu’elle reçoit 20 pages. Le Puy-en-Velay, aussi 3 étoiles, ne reçoit que 6 ; Carcassonne, 5 ; Nîmes, 4. Évidemment, je ne peux pas tout couvrir ici. Avec l’aide de Maman lyonnaise et Lyon Tourisme, je ferai mon meilleur.

On commence avec la toute première recommandation de Maman L. et le Guide Vert également, le quartier du Vieux-Lyon (3 étoiles Michelin). Ça comprend les quartiers Saint-Jean, Saint-Paul, et Saint-Georges, datant du XIVe siècle et l’époque de François Ier. En se promenant le long de la Rue de Saint-Jean (2 étoiles), on croise de tels bâtiments que la Maison du Chamarier, avec des parties gothiques du XIIIe siècle et de la Renaissance du XVe, et la Maison des Avocats, ancienne auberge fréquentée par les clercs du procureur au début du XVe siècle, qui abrite de nos jours le Musée Miniature et Cinéma (1 étoile). Dans ce quartier, on trouve le Musée des Arts de la Marionnette (1 étoile), dont les marionnettes dites Guignol, Gnafron et Madelon sont des symboles de la ville. On peut les voir toujours au Théâtre Le Guignol.

On continue vers la Colline de Fourvière (1 étoile) pour me faire souffrir comme nulle part ailleurs. D’abord, on va visiter la Basilique Notre-Dame de Fourvière (2 étoiles), érigée au XIXe siècle, qui mélange un peu de tout — des styles byzantins, gothiques et romains, des vitraux, des mosaïques, etc. En sortant de la basilique, on tourne vers la Saône et voit la vue, le Panorama de l’esplanade de la Basilique de Fourvière (3 étoiles). Pendant la Fête des Lumières chaque décembre…(voix de Calimero) c’est injuste. C’est vraiment trop injuste. (Voici des photos de France With Véro.)

Derrière nous, il y a Lugdunum (2 étoiles), des anciens théâtres romains et un musée. Après ça, on descend de la colline et traverse le Pont Bonaparte pour arriver à la Presqu’île (2 étoiles), cœur de la ville à la confluence de Rhône et de Saône. Ici, on commence à la Place Bellecour, la 3e plus grande de France. On peut visiter le Musée des Beaux-Arts de Lyon (3 étoiles), avec des œuvres de la Renaissance italienne jusqu’à Matisse, en passant par Géricault et Canova. Il y a aussi le Musée des Tissus et d’Arts décoratifs (2 étoiles), consacré à la plus vieille industrie de la ville, et le Musée des Confluences (3 étoiles), consacré aux sciences naturelles — vos enfants adoreront la collection d’insectes !

Notre dernier arrêt à Lyon est le quartier de la Croix-Rousse, nommé pour une ancienne croix en pierre. C’était la maison des Canuts, des ouvriers de soie, et on peut toujours y visiter un musée dit Maison des Canuts pour expérimenter leur vie. Mais on est là pour deux autres choses, le Parc de la Tête-d’Or (1 étoile), où un trésor des Croisades est réputé d’être enterré. Que ce soit la vérité ou pas, il y a un grand parc là-bas depuis 1861, avec des jardins, un zoo, et des roseraies. Puisque vous êtes avec moi, vous n’allez pas vous échapper de visiter le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation (1 étoile). Le soi-disant « Boucher de Lyon », Klaus Barbie, y faisait ses travaux maudits. On est aussi là pour se souvenir de Jean Moulin, résistant à Lyon aussi héroïque que Barbie était diabolique.

On quitte Lyon pour aller à l’ouest, pour suivre l’Aqueduc romain du Gier. Ça traverse 21 communes, dont 10 dans le Rhône, alors consultez les cartes pour choisir un site. Puis, on va au nord, dans le Beaujolais (2 étoiles). C’est une région viticole prestigieuse, mais je suis le mauvais guide pour vous dire quel vignoble à visiter parmi les nombreux villages avec 12 appellations. Dans cette région, on trouve les villages dits « Pierres Dorées » pour leur architecture toscane ; on visite Oingt, l’un des Plus Beaux Villages de France. On finit par visiter l’un des châteaux du Beaujolais, celui de Jarnioux, car il m’est incroyable qu’on a fait tout un département sans un château, et celui-ci est bien préservé depuis le XIIe siècle.

Qui sont les personnages les plus connus du Rhône ? Malgré les obsessions de ce blog, il faut commencer avec le physicien André-Marie Ampère, théoricien de l’électromagnétisme, sans qui vous n’auriez pas d’ampoulés, peu importe d’ordinateur. Mais après lui, le chef Paul Bocuse, sans doute l’un des trois chefs les plus importants de l’histoire (Carême et Escoffier étant les autres). Saint-Bonaventure est décédé à Lyon, ainsi que Saint-Irénée, qui y était évêque. Les musiciens Benjamin Biolay et Jean-Michel Jarre — sûrement vous connaissez Oxygène, réussite mondiale ? — viennent de Lyon. L’humoriste Mimie Mathy y est née, ainsi que Florence Foresti, réputée d’être humoriste aussi (et moi, je suis mannequin). Auteur du Petit Prince — mondialement connu — Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon, ainsi que le réalisateur de Borsalino, Jacques Deray et le gendarme de l’écran, Christian Marin. Héros du blog et animateur de la télé, Stéphane Bern, vient de Lyon. Économiste Jean-Baptiste Say, un immortel du métier, était lyonnais. Le footballeur Karim Benzema y est né aussi, même si toute la France aimerait l’oublier après la dernière Coupe du monde.

Quoi manger dans le Rhône ? Nous sommes au carrefour de plusieurs traditions. D’une côté, il y a la cuisine des « bouchons », un genre de resto uniquement lyonnais. Cette cuisine vient des « mères lyonnaises », souvent des cuisinières pour des familles bourgeoises avant d’ouvrir leur portes pour leurs propres comptes. Cette cuisine est réputée pour ne rien gaspiller, avec des tripes et du foie, comme dans le gâteau de foie de volailles ou le gras double à la lyonnaise. On y trouve aussi les quenelles, la salade lyonnaise, et la cervelle de canut (malgré le nom, à base de fromage), On a déjà rencontré le saucisson brioché dans mon dîner ligérien. Mais cette tradition, en forme de la Mère Brazier, a aussi formé Paul Bocuse, champion de la haute gastronomie, et il est créateur, parmi d’autres choses, de la soupe VGE, composée de truffes noires et de foie gras, des produits de luxe. Les desserts lyonnais viennent de cette tradition de bouchons, comme le matefaim, une sorte de crêpe aux pommes bien épaisse. En produits locaux, on trouve les fromages Mont D’Or et le bleu de Bresse, les chocolats dits papillotes, et les pralines roses. Pour boire, il y a les vins Beaujolais, dont 12 appellations de 2 cépages (Chardonnay et Gamay).

33 réflexions au sujet de « Je découvre le Rhône »

  1. Avatar de AngeliqueAngelique

    Lyon est une jolie ville avec un aspect culturel sympa. J’y suis allée de nombreuses fois quand je suis arrivée en Ardèche (environ 1h de route).
    Je vais redécouvrir grâce à toi. Je te souhaite une excellente journée.

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  2. Avatar de C'est en lisant...les2olibrius

    Quelle belle ville ! Alors que j’ai changé de région, je m’y retrouve régulièrement dans mes rêves ! Et en péniche sur le Rhône, d’un de ses ponts à l’autre… Et sur sa place Bellecour et dans ses musée, son auditorium, ses théâtres, plusieurs établissements scolaires… Toute ma jeunesse ! C’est la ville de M. Brun maintenant que je vis dans la région de César et Panisse ! Lyon ne s’oublie pas.

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  5. Avatar de Maman lyonnaiseMaman lyonnaise

    Bravo, Justin et merci pour cet article qui offre un beau tour du département.
    Je me permettrais juste de rajouter deux personnalités liées au cinéma : Bertrand Tavernier et Alexandre Astier.
    Côté cuisine, j’ai omis de vous parler du gratin de cardons à la moelle… Il va me falloir réparer cela et faire la recette ! Nous avons par ailleurs une expression : « dépailler les cardons » qui signifie « se découvrir les jambes en mettant une jupe ou un short ».

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    1. Avatar de Justin BuschJustin Busch Auteur de l’article

      Merci ! J’ai trouvé les cardons dans le livre de recettes mentionné dans le post, mais malheureusement, je ne peux pas les trouver près de chez moi. Mais j’ai planifié tout mon dîner, qui sera publié le lendemain de la balado. Disons que le seul autre département qui aura reçu d’effort était le Calvados. Je couvrirai TOUTE LA GAMME de traditions lyonnaises !

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    1. Avatar de Justin BuschJustin Busch Auteur de l’article

      M. Pivot, je ne le connais pas, malheureusement. En général, j’essaye de parler de ceux qui sont connus mondialement, et oui, les trois autres, j’aurais pu les ajouter. Mais cet article est déjà le plus long « Je découvre » de tout le blog, et j’ai dû m’arrêter quelque part !

      Mais merci de me présenter la Fresque des lyonnais. Je ne l’ai pas trouvée pendant mes recherches, et c’est exactement le genre de chose qui convient à ces articles.

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  17. Avatar de AnagrysAnagrys

    Eh bien voilà, comme prévu, je remonte un peu l’Histoire du blog et je tombe sur des articles parlant de régions que j’ai un peu fréquentées, du coup j’y mets mon grain de sel !

    Il se raconte que la période des vingt ans vous marque pour la vie, et qu’elle est la source de la fameuse expression : « c’était mieux avant ! ». Vrai ou non, j’ai passé cette période à Lyon, où j’ai étudié et commencé ma vie professionnelle, et je l’y aurais bien poursuivie si les hasards de la vie ne m’en avaient détourné. Ville d’Art, d’Histoire et de gastronomie, la plus sudistes des villes du nord (ou la plus nordique des villes du sud, selon l’endroit où on se place)(j’exclus Marseille pour qui Aix en Provence est déjà dans le grand nord !). Le vieux Lyon est un endroit magnifique, vous avez oublié d’en mentionner l’élément le plus caractéristique : ses traboules, qui permettent de passer d’une rue à l’autre en traversant les cours des immeubles. De mémoire dans ce quartier, je crois qu’il y en avait une fameuse à la rue du Bœuf, celle de la Tour d’Argent est connue bien qu’elle soit en impasse. C’est un quartier où il ne faut surtout pas hésiter à pousser les portes, souvent elles s’ouvrent.
    Dans les liens que je propose sur mon site, j’ai celui du blog (aujourd’hui inactif) d’Isabelle Sweetginger. Elle est une modèle lyonnaise, une des dernières sessions de photos qu’elle a postée sur son blog a été prise dans une des traboules du quartier Saint Jean – le titre est « La dolce vita », pour quiconque irait chercher.
    Après s’être perdu dans les traboules, il n’y a rien de mieux qu’un peu de réconfort chez Nardonne (s’il est toujours là…). Si à Paris on parle de Berthillon, LE glacier lyonnais, à l’époque où j’y habitais, était Nardonne. C’était assez simple, la boutique était (et semble toujours être) place Ennemont Fousseret. À l’époque, Hagen Däsz avait cru bon de s’installer en face. La terrasse de Nardonne pouvait être noire de monde, l’autre restait désespérément vide…

    Passons de l’autre côté, si vous le voulez bien, cette zone devient peu intéressante au delà de la gare Saint Paul (à moins de remonter la Saône jusqu’à Collonges au Mont d’Or, toute proche), on peut emprunter la Passerelle Saint Vincent qui vous permettra d’admirer la Fresque des Lyonnais, déjà mentionnée en commentaire, mais aussi, au-dessus du quai Saint Vincent, la maison dite « aux 365 fenêtres », qualifiée de « forteresse du peuple » pendant les insurrections de Canuts au XIXe siècle. Un petit passage à l’amphithéâtre des 3 Gaules, en bas des pentes, où aurait eu lieu entre autres le martyr de Sainte Blandine, puis il est temps d’emprunter la rue Sainte Catherine, à mon époque la plus connue et la plus courue par les étudiants de la ville – c’était la rue de Lyon la plus riche en bistrots. Pas de bistrot ce coup-ci, nous allons juste emprunter la rue Sainte Marie des Terreaux pour entamer notre montée. Et rejoindre, un peu au-dessus, le 35 rue des Capucins. Pousser la porte et trabouler vers la rue René Leynaud. En débouchant sur la rue, chercher à droite le joli Passage Thiaffait pour continuer la montée. Poursuivre la montée, de traboules en traboules, en essayant d’éviter de vous perdre dans les bars associatifs du coin, jusqu’à trouver une des plus célèbres traboules lyonnaises, la Cour des Voraces, impliquée elle aussi dans les soulèvements de Canuts. Pour, finalement, déboucher près du Gros Caillou, qui aurait été déposé à cet endroit par le Glacier du Rhône, alors à son apogée. Vous faites ça un dimanche ? Heureux homme, arrivé en haut vous pouvez profiter du marché de la Croix Rousse, qui est je crois le plus grand de Lyon (mais bon, je ne suis sans doute pas objectif, j’y ai habité !)

    Je crois que je vais m’arrêter là, j’ai déjà trop écrit. En dernier petit détail, je vous invite à vous intéresser à Bernard Pivot, si ce n’est pas déjà fait suite au commentaire précédent. C’était une figure du PAF (le Paysage Audiovisuel Français), célèbre notamment pour avoir animé pendant des années une émission littéraire de haute volée (« Apostrophes »), mais aussi pour avoir été l’auteur de dictées qui vous donneraient du fil à retordre. Sans aucune honte à avoir, elles étaient conçues pour piéger même le plus affûté des Immortels.
    Ah, si, un autre élément important de la gastronomie lyonnaise, souvent méconnu : la Ninkasi. L’une des premières bières artisanales française, née dans les années 90 à la fin du grand mouvement de concentration des brasseurs des années 60/90. Les personnes à l’origine de l’idée ont essayé d’écouler leur bière dans les bistrots lyonnais, on leur a ri au nez – ils étaient tous sous « contrat brasseur » et ne pouvaient se fournir chez la concurrence. Ils ont donc décidé de créer leurs propres bistrots, et de faire de leur brasserie un lieu de vie, de repas (les meilleurs burgers de Lyon) et de musique avec des concerts de petits groupes qui montaient…

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    1. Avatar de Justin BuschJustin Busch Auteur de l’article

      Je ne me souviens pas du tout du mot « traboule » — je crois que je l’ai raté en faisant mes recherches. Mais quant à l’histoire de Marseille et Aix-en-Provence : les gens de Los Angeles appellent leur ville « the Southland », le pays du Sud. Alors il les dérange quand ceux comme moi, qui viennent de San Diego, disent que LA se trouve « up north », au nord.

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      1. Avatar de AnagrysAnagrys

        Au même titre que « gône », qui désigne le poulbot lyonnais, le mot « traboule » est très spécifique. Mais quand vous visiterez la ville, si vous avez un guide, demandez à voir les traboules de Saint Jean et celles des pentes de la Croix Rousse, vous lui ferez plaisir et verrez la partie la plus spécifique de Lyon 😊

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  18. Avatar de AnagrysAnagrys

    Je rédige un roman… et j’oublie un point qui m’a sauté dessus à la lecture de l’article : le Mont d’Or n’est pas un fromage lyonnais, c’est un fromage franc-comtois – je le placerais plutôt vers Besançon ou Montbéliard, mais je peux me tromper. C’est aussi un délice d’hiver, un fromage saisonnier qu’on ne trouve pas en été, et qui est superbe en fondue, cuit au four dans sa boîte en épicéa – cherchez la fondue jurassienne pour plus de détails.

    Je pense que vous avez confondu avec la chaîne de montagnes qui borde le Lyonnais vers l’ouest, qui s’appellent les Monts d’Or. Une endroit si y présente de jolis paysages mais que j’ai trop peu fréquenté pour pouvoir en dire grand-chose.

    Niveau fromages à Lyon, les classiques sont le Saint Marcellin et le Saint Félicien. Ce sont de petits fromages au lait cru de vache, de forme circulaire, avec un goût assez prononcé. Et bien sûr, la cervelle des canuts dont vous parlez dans l’article, qui est un fromage blanc aux fines herbes, assez proche du bibeleskas alsacien.

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    1. Avatar de Justin BuschJustin Busch Auteur de l’article

      Quant au fromage, mes infos sur les produits locaux viennent toujours de 3 sources : les sites de tourisme, Keldelice, et pour les AOP/AOC, le site officiel du gouvernement. Il me semble dans ce cas que cette info est venue de Keldelice, et de plus en plus je me rends compte qu’il se trompe parfois. Mais la responsabilité de vérifier ces infos est à moi, alors l’erreur est aussi la mienne.

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      1. Avatar de AnagrysAnagrys

        Je pense sincèrement que c’est une confusion avec les monts du même nom, wikipédia explique que le mont d’or français a pour autre nom vacherin du Haut-Doubs, ça veut tout dire 😊
        (il existe une version suisse aussi, c’est un fromage du Jura)
        Il bénéficie d’une AOC depuis 1981.
        Pour les Saint Marcellin et Saint Félicien, ce sont techniquement des fromages du Dauphiné. Mais ils sont revendiqués par Lyon aussi et c’est comme tels que ma tante lyonnaise me les avait fait découvrir quand j’y suis arrivé 😊

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  19. Ping : Le Grand Bilan du Tour | Un Coup de Foudre

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