Ce soir, j’étais encore une fois chez l’OCA pour une soirée tarot. Au début de la semaine, je me suis dit, « Allez, gars, pas plus de macarons au chocolat. Vous en êtes expert, mais il vous faut faire quelque chose d’autre. Ne soyez pas votre ex-belle-famille, qui mange exactement le même dîner à toutes les fêtes. » J’y ai donc pensé, puis j’ai décidé de faire les macarons Infiniment Citron de Pierre Hermé.
I am seriously tired of this.
Désolé, j’utilise l’anglais en place des jurons. Mais comme j’ai dit, j’en suis gravement épuisé. Franchement, je sais que je ne suis plus débutant et que si je suis exactement une recette et elle échoue, il y a un risque que la faute ne soit pas à moi. Avec les macarons Infiniment Framboise, j’étais prêt à croire que c’était soit le chocolat blanc soit la bête qui avait réalisé la recette. Mais maintenant, ça fait deux fois de suite avec des recettes très différentes, et je dois considérer que ce n’est pas moi. Voici le résultat :

« Mais Justin », vous me dites, « ces coques sont à votre niveau, et la garniture, oui, c’est débraillé, mais pas gâché ». Et oui, les coques ne sont pas le problème. Mais la photo est trompeuse. Après UN JOUR ENTIER AU FRIGO, la garniture fondait juste 10 minutes après l’avoir sortie. Il n’est pas possible de laisser une telle garniture reposer à température ambiante pendant deux heures de jeux avant que tout le monde ne prenne une pause pour le dessert.
J’ai commencé cette recette jeudi soir dans le but de la servir samedi soir. Voici quelques photos de mes efforts :




La garniture n’est pas loin de la crème citron de ma bûche de Noël « façon Riviera ». Mais cette crème — tirée d’un autre livre de Pierre Hermé — utilise pas mal de gélatine. Je soupçonne que ce n’est pas une coïncidence.
Alors, avec juste 5 heures pour faire quelque chose avant l’événement, j’étais en plein panique. Je souhaite que je puisse vraiment vous faire comprendre à quel point je stresse pour ces événements. Il me semble depuis longtemps que je dois réussir la cuisine à un plus haut niveau que les vrais afin d’être accepté. C’est en quelque sorte une preuve que je ne suis pas arnaqueur. Franchement, pour autant que je connaisse ma propre histoire, je n’arrive pas quand même à la croire.
Alors, j’ai décidé que j’allais préparer des macarons au chocolat — mais avec un changement. Après avoir préparé ma ganache — et j’utilise maintenant une autre recette de Pierre Hermé pour ça, qui produit des résultats merveilleux — je me suis lancé dans la réalisation du caramel au beurre salé de Laurène Lefèvre, exactement comme mon dîner morbihannais.
« Euh, Justin, un caramel a besoin de plus de temps que ça, pour refroidir », vous me dites. Et vous avez raison. Ce que j’ai fait, c’est dingue, et si je le referai, je vous demanderai de me gifler — mais ça a marché. D’abord, quelques photos du processus :



J’ai dû vite réaliser les coques, mais elles ne sont pas mauvaises, hein ? Mais la dernière photo, c’est le choc. J’ai étalé le caramel avec un couteau. J’ai mis chaque macaron dans le frigo dès que je l’ai monté, afin de le donner autant de temps que possible, et c’était stressant, mais voici le produit final :

La combinaison chocolat-caramel était très bien accueilli. Si le caramel a coulé plus que ce que j’aurais aimé, person ne s’est pas plaint à la fin. J’aime tellement cette idée, et j’ai toujours assez de caramel pour surprendre La Fille mercredi.
Au fait, la recette de la ganache, c’est simple. Voilà :
- 110 grammes de lait entier
- 160 grammes de chocolat noir
- 50 grammes de beurre ramolli
On fait bouillir le lait, on fait fondre le chocolat au micro-ondes, on mélange les deux, puis on ajoute le beurre et mélange sans feu. Après ça, au frigo pendant 1 1/2 heures. Ça passe rapidement, et marche très bien.
Mais oh là là, j’en ai assez de chercher des « Plans B ». Je suis prêt à faire une chose à chaque fois, pas deux.
Je me sens comme je devrais aussi parler de l’événement lui-même. Il y avait quatre personnes inconnues chez moi. Une d’entre eux était la femme d’un homme que je connais depuis mon début avec l’OCA. Je ne savais pas qu’il était marié. Rien à voir avec une maîtresse — elle restait en France à cause de son boulot, et n’a déménagé ici qu’il y a une semaine ! Ça doit être dur. Les trois autres sont là depuis plus longtemps, c’est juste que l’on ne s’est jamais croisés.
De toute façon, j’aurai un autre événement samedi prochain, encore une fois la belote. Je leur ai fait une promesse — j’y apporterai des macarons. Mais cette fois, il n’y aura pas de recette de Pierre Hermé. L’anniversaire du blog s’approche, et j’ai des idées.

Je crois comprendre ton stress au sujet de ces recettes soi-disant infaillibles, mais qui ne fonctionnent pas à chaque fois !
Je ne sais pas si tu connais Nina Métayer, première femme à être désignée Championne du monde de pâtisserie ? Elle est originaire de La Rochelle…😉
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Ah oui, je connais très bien Nina Métayer. Il est bien injuste qu’on peut faire ce qu’elle je fait et reste aussi mince. Mais oui, je la suis sur les réseaux sociaux, et quand j’ai fait les « brookies », c’était elle qui j’ai essayé de copier :
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Pas de stress Justin !
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Tu aurais pu intitulé ton billet : « Les macarons nient » , bien que la recette ne soit pas italienne ! 😉
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intituler
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Mon rêve, un macaron avec un fine couche de caramel sur chaque coque, et au milieu juste du lemon curd bien épais ! 😉
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😋🥯
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C’est difficile les macarons ! Pour moi il y a toujours quelque chose qui ne va pas pour les coques! C’est fatiguant à force, je comprends ton stress
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