Avant de parler de mon film français de la semaine, je dois avouer quelque chose qui me fait honte. J’ai fait quelque chose de gênant ce week-end. J’ai regardé un film… en anglais ! Ben oui, c’était pour ma fille, mais c’est pas une bonne excuse. Nous avons regardé « Cruella », ou selon moi, Plan 9 de Savile Row. Franchement, le seul moment dont j’ai profité, c’était quand Cruella faisait semblant de parler français — et il s’est avéré que la personne qu’elle voulait tromper était francophone. Sinon, c’était tout nul, et m’a bien rappelé pourquoi je ne regarde plus rien en anglais. Ils n’ont plus d’idées.
Alors, Garou-Garou. De 1951, c’est un film impressionnant. Sans effets spéciaux numériques, ils vous donnent l’idée que Bourvil peut vraiment traverser les murs. En plus, ce film a un jeune Gérard Oury, avant qu’il est devenu réalisateur.

Vraiment, j’avais du mal à comprendre comment on fait des choses comme ça. On ne voit pas de trous dans le mur !

La majorité du film n’a rien à voir avec « Garou-Garou ». C’est juste une réponse à la question : « Qu’est-ce que vous feriez si vous aviez ces pouvoirs ? »
Après une heure de bêtises, l’histoire commence à se dérouler. Il y a un cambrioleur, une femme appelée Susan — sérieusement, c’est pas juste mon avis sur ce nom — qui l’intéresse. Alors il crée l’identité de « Garou-Garou » pour l’impressionner — les hommes font toujours de vraies conneries pour ça — et il commence à cambrioler des banques. Dans le rôle de Garou-Garou, il est accro à dire à la police ce qu’il va faire.
Je ne comprenais pas exactement ce qui s’est passé à la fin. Elle part, mais je ne comprends pas pourquoi. J’avais encore du mal avec la langue.
Malgré mes problèmes de langue, je vous recommande ce film. C’est impressionnant qu’ils pouvaient faire ces effets sans ordinateurs. Et Bourvil joue dans un rôle intéressant, aussi diabolique que corniaud.