Saison 3, Épisode 6 — La fête des films

Toute cette semaine qui vient de finir n’est pas comme autres. Le classement de mes films représente plus de 300 heures de temps passé en regardant le tout ainsi que plus de 100 heures pour rédiger tous les articles. C’est difficile de l’appeler « travail », mais la manière selon laquelle je regarde les films — des pauses fréquentes pour chercher des mots et prendre des photos — ne ressemble pas du tout à ce qui fait la grande majorité du monde. Et tant mieux pour eux !

Vous ne le saviez pas, mais le billet d’hier était un avant-goût du livre du blog. Le brouillon du manuscrit n’est pas copié-collé du blog, bien que beaucoup des histoires sont tirées des pages ici. « Le Miracle » et les nombreuses histoires des gens qui m’ont aidé le long du chemin sont les thèmes. Il y aura aussi un peu de franc-parler, mais rien que vous n’avez déjà entendu ici. Il me semble que pour la première fois en 4 ans, il n’y aura pas de plainte ici sur tous les Français qui ont insisté sur l’anglais avec moi. Ça me rend triste, car ça veut dire que personne ne m’aura vu dans le pays.

([Nous sommes fiers de nos efforts à cet égard. — Mon ex et les JO])

J’ai donc choisi de faire un épisode pas comme les autres. Il y a 14 minutes de points forts tirés de partout dans le classement, mes réflexions, l’introduction et la fin habituelles — et c’est tout. Pas de blagues, pas de gros-titres satiriques. C’est la pierre de chaperon de 4 ans d’efforts et mérite du respect.

J’ai passé presque tout dimanche en travaillant sur le bulletin de l’OCA. Je n’ai même pas quitté mon bureau pour déjeuner. Il y avait une cinquantaine de graphiques et photos qui devaient être remplacés et il m’a fallu plus de 20 heures sur deux semaines pour les créer ou remplacer tous. Je suis fini avec ce numéro et la tâche sera moins compliquée dans l’avenir. Mais j’ai des sentiments mitigés.

Je ne vais pas « aérer du linge sale » comme on dit en anglais. Mais je vous ai dit qu’il allait être des règles différentes uniquement pour moi. Il s’avère que ces règles rendent la tâche beaucoup plus difficile qu’il devrait l’être. Je dirais « C’est le Système D » et laisserais tout tomber, mais ce week-end j’ai découvert que ces règles font des problèmes pour d’autres personnes.

Je n’aime jamais finir des nouvelles avec de mauvaises nouvelles, alors finirons avec la tarte aux fruits que j’ai fabriqué pour une soirée de tarot samedi. C’est juste de la pâte sucrée et de la crème pâtissière, version Lenôtre plutôt que Lefèvre, ainsi que des fruits rouges. C’était la première fois où j’ai utilisé du nappage clair de Dr Oetker, et j’ai utilisé un peu trop. Mais les invités ne s’en sont pas plaints !

Nos articles sont :

Sur le blog, il y a aussi 100 films français : Les déceptions, 100 films français : À voir à la télé, 100 films français : À revoir autant que possible, 100 films français : Le Temple de la renommée, et 100 films français : Le Panthéon, tous des parties du Grand Classement.

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4 réflexions au sujet de « Saison 3, Épisode 6 — La fête des films »

  1. Agatheb2k

    Félicitations pour ce travail colossal Justin !

    Pas d’opinion pour la publication sur papier, je sais que cela s’est fait pour un blog qui n’est plus alimenté depuis sa parution reliée que je n’ai pas achetée…

    Pour le périodique dont tu as pris la charge, bon courage à toi, malgré les obstacles. Mais si tous les lecteurs ne sont pas d’accord sur les contraintes que l’on t’a imposées, il y a peut-être une chance qu’elles soient allégées quand les premiers numéros seront sortis ?

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    1. Justin Busch Auteur de l’article

      Le livre ne sera pas « Un Coup de Foudre imprimé ». Les recettes seront familières, mais le reste du texte est tout nouveau !

      Les lecteurs n’auront aucune idée des contraintes. Elles existent seulement dans les coulisses et rendent la tâche plus difficile pour moi, mais le produit final restera le même.

      Aimé par 1 personne

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  2. Ping : La culture du travail | Un Coup de Foudre

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