Archives mensuelles : janvier 2021

Les madeleines de Lenôtre

Il y a quelques semaines, j’ai mentionné une pâtissière aux États-Unis qui n’utilise que du chocolat Valrhona. Elle était aussi étudiante du grand chef Gaston Lenôtre. Il y a aussi un hôtel à Las Vegas appelé Paris, et il y avait une boulangerie Lenôtre là-bas (c’est fermé depuis longtemps). Je suis donc un fan de M. Lenôtre.

En cadeau d’anniversaire en novembre dernier, ma fille m’a donné un moule à madeleines. J’avais trop d’autres projets dans la cuisine en décembre, mais aujourd’hui j’ai enfin cherché des recettes de madeleines. Quand j’ai trouvé celle-ci de M. Lenôtre, j’ai su que j’ai dû l’essayer. Je remercie le blog Quelques Grammes de Gourmandises pour la publier. D’abord, voici mes résultats :

Je les trouve excellents !

Comme d’habitude, je copie l’originale pour ajouter mes propres notes.

Les ingrédients :

  • 125 g de beurre
  • 3 oeufs
  • 130 g de sucre
  • 20 g de miel doux
  • 1 pincée de sel
  • 150 g de farine
  • 1 sachet de levure chimique
  • 1 cuillère à soupe d’eau de rose

J’ai utilisé du miel d’acacia, parce que j’ai beaucoup après avoir fait le palet d’or. Ça marchait bien. L’eau de rose était le choix de ma fille. Ça marchait…moins bien. Je vous conseille d’utiliser quelque chose d’autre — de la vanille liquide, du zeste de citron, de l’eau de fleur d’oranger. Juste pas l’eau de rose.

Les instructions :

  1. Faire ramollir le beurre au micro-ondes ou le laisser à température ambiante 30 min avant de l’utiliser. — C’était bien ramolli après 30 minutes, mais j’ai encore trouvé quelques petits morceaux de beurre dans la pâte.
  2. Faire blanchir le mélange oeufs, sucre, sel, et miel à l’aide d’un batteur jusqu’à ce qu’il double de volume.
  3. Ajouter le mélange farine + levure, puis le beurre ramolli, ainsi que l’arôme de son choix.
  4. Bien homogénéiser et réserver la pâte au réfrigérateur pendant au moins 2h. C’est le choc thermique qui permettra d’obtenir de jolies bosses.
  5. Préchauffer le four à 230°C.
  6. Remplir les empreintes du moule à madeleines d’une cuillère à soupe de pâte sans chercher à l’étaler. — Graisser en spray le moule juste un peu, sinon il est possible que les madeleines soient un peu difficiles à démouler.
  7. Enfourner à 230°C et baisser immédiatement le thermostat du four à 200°C. Laisser cuire 5 min (le centre de la madeleine commence alors à former une petite dépression). Baisser ensuite le four à 180°C sans sortir les madeleines du four et cuire 5 min supplémentaires. C’est dans cette deuxième étape que se forme la jolie bosse (le temps de cuisson peut varier selon le four. Ne pas hésiter à laisser une minute de plus si la bosse n’est pas totalement formée). — J’ai trouvé que tout était bien cuit après 10 minutes.
  8. Sortir les madeleines du four. Les démouler aussitôt et laisser refroidir sur une grille avant de déguster.

Sauf pour le saveur de rose, je crois que cette recette marche très bien. Vous savez tous que je suis un grand fan de Laurène Lefèvre, mais je crois que cette recette est aussi bonne que la sienne, et c’est plus facile. Je serai heureux de refaire celle-ci encore et encore !

Un bref détour par la Nouvelle-Orléans

J’ai reçu un commentaire très gentil d’une lectrice américaine qui habite à la ville la plus française des États-Unis. Ça me rappelle quelque chose que je voulais partager avec mes amis français. Mais d’abord, une petite histoire de ma famille.

Ma grand-mère maternelle est née en 1920. À la fin des années 1930s, elle s’est enregistré à l’université Tulane, à la Nouvelle-Orléans. Elle avait le mal du pays pour son état du New Jersey, alors elle l’a quitté après un an et est rentrée au New Jersey. (C’est bizarre — je ne peux pas imaginer avoir le mal du pays ni pour l’Allemagne ni pour le New Jersey. Même raison.) Quand même, elle a toujours manqué la Nouvelle-Orléans, donc en 2001, j’ai voyagé là-bas avec elle et mon frère.

Peut-être la chose la plus connue de cette ville est la musique jazz, et l’une de mes chansons préférées de la Nouvelle-Orléans s’appelle «Eh La Bas». C’est en français, mais la version de la Louisiane. Voilà :

Si vous voyagez en Louisiane, elle sera à la fois très familière et très inconnue. Il y a quatre grands restaurants là-bas d’origine française : Antoine’s, Arnaud’s, Galatoire’s, et Commander’s Palace. (Pour info, en anglais on dit «’s» au lieu de «de», donc «Le resto d’Antoine», &c.) Il y a beaucoup de grands restaurants plus nouveaux que ceux-ci, mais ce sont la vieille Nouvelle-Orléans.

Il y a aussi un grand marché en plein air appelé «French Market» («Le Marché Français») :

(Source)

Et près du French Market, il y a un café très célèbre, le Café du Monde, où on peut manger des beignets et boire du café à la chicorée. Voilà :

(Source)

Près de chez moi, à Disneyland, il y a un restaurant appelé «Ralph Brennan’s Jazz Kitchen». La famille Brennan est très bien connue à la Nouvelle-Orléans, et dans le resto ici, ils utilisent le mélange à pâtisserie du Café du Monde pour leurs beignets. C’était l’un de mes restos préférés ici pendant des années, mais il y a quelques années, ils ont enlevé beaucoup de choses du menu.

Il y a beaucoup plus de choses que je pourrais vous montrer de la Nouvelle-Orléans, mais ça suffit à l’instant.

PayPal est votre ami

Je viens de faire des achats chez Amazon pour la première fois. D’habitude, je préfère la FNAC, mais il y a un livre que je voulais acheter que n’est disponible que chez Amazon. D’habitude, j’utilise PayPal quand je fais mes achats sur Internet en France, mais cette fois j’ai décidé de faire une comparaison. Les yeux sont ouverts !

  • Le total original : 64,82 €
  • Amazon : 81.44 $
  • Ma banque : 79,80 $
  • PayPal : 76,76 $

Amazon coûte une blinde ! C’est RIDICULE ! Le livre en question a été écrit par une amie mais au moins ça m’arrive encore, je suis tout à fait fini avec chez Bezos.

Je découvre l’Ariège

On continue le tour avec notre premier visite aux Pyrénées avec 09, l’Ariège. Les habitants se nomment ariégeois, et c’est le département le sixième moins peuplé de la France. Mais, hâte de visiter — exactement comme les départements alpins et l’Ardèche, je suis déjà tombé amoureux de ce département magnifique !

Il se passe que j’ai déjà vu un peu du paysage ariégeois — quand j’étais au lycée en 1993, j’ai regardé le film «Le Retour de Martin Guerre». Une partie du film est tournée en Ariège. Aux États-Unis, il faut suivre un cours d’un an d’histoire européenne, et ce film a fait partie de mon cours. (Il y a aussi une version américaine qui s’appelle Sommersby.) En tout cas, c’était déjà il y a 28 ans, donc je ne sais plus quels lieux sont apparus dans le film.

Comme beaucoup des départements, l’Ariège est plein de vieux bâtiments et lieux historiques. Mais l’histoire qu’on peut trouver en Ariège est aussi paléolithique ! Par exemple, il y a la grotte de Niaux avec des peintures qui viennent de 12 000 ans avant J.-C., le bel clocher de la Cathédrale Saint-Antonin de Pamiers, le château et le village de Montsègur (site historique du Catharisme), et la place du Maréchal-Leclerc à Mirepoix (pleine de maisons du XIIIe siècle) :

Pour moi, la chose la plus spéciale est le Château de Foix, qui existe depuis le Moyen-Âge. C’est un beau château avec beaucoup d’expositions : des armes médiévales, des décors médiévaux, de la forge, et même un musée départemental. Le guide Michelin donne deux étoiles au Château de Montsègur et seulement une étoile au Château de Foix, mais je trouve que celui de Foix est plus intéressant. Bien sûr, je voudrais visiter tous les deux !

Je demande toujours, «Qui sont les personnes bien connues du département ?» Et l’Ariège n’est pas du tout décevante. Il y a le compositeur Gabriel Fauré, le mathématicien Alexandre Grothendieck, le philosophe sceptique Pierre Bayle, et le homme politique célèbre le baron Hausmann.

Et pour terminer, hâte de goûter de la cuisine ariégeoise ! Je ne vous dis jamais ce que je vais faire en avance (en cas je dois changer mes plans), mais ils ont beaucoup de recettes intéressantes ! Le foie gras est une vraie spécialité locale — on parlera plus tard sur ce sujet, parce que c’est illégal dans mon état — mais je voudrais juste partager quelques de leurs photos. Je n’ai pas de mots :

Peur sur la ville

Ce soir, j’ai décidé qu’un nouvelle année nécessitait une nouvelle idée pour mon film français de la semaine. Donc au lieu d’une comédie, j’ai regardé «Peur sur la ville», un film de 1975 avec Jean-Paul Belmondo dans son premier rôle de policier.

C’est un film vraiment sombre, et le scénario m’a rappelé de «L’Inspecteur Harry» (1971), et le casier criminel du Tueur du Zodiaque (1968-9). L’Inspecteur Harry a aussi traité d’un meurtrier qui a ciblé des femmes et envoyé des lettres aux journaux se moquant de la police. C’était le style du Tueur du Zodiaque, qui est venu de chez moi en Californie. (Ne vous inquiétez pas, moi je suis né en 1976. Ce n’est pas moi !)

J’essaie d’être toujours honnête avec vous, les lecteurs, alors je dois avouer quelque chose. Ce film n’avait ni sous-titres français ni anglais. Donc, après avoir commencé à regarder le film en français, je l’ai trouvé trop difficile à comprendre, alors j’ai changé le son en voix off en anglais. Plus tôt, j’ai regardé «L’as des as» avec Belmondo, et ce film n’avait pas non plus de sous-titres — mais aussi pas de voix off en anglais ! C’était difficile, mais j’ai trouvé que je pouvais comprendre L’as des as avec assez de rembobinage. Ici, impossible, hélas. J’ai honte. Comment est-ce que je voyagerai si je ne peux pas tout comprendre ? (Ne me parle pas des guides ou des guides touristiques. N’importe quel type peut les utiliser.)

Quand même, ce film avait une bande originale TRÈS intéressante d’Ennio Morricone. Ce film est sorti 12 ans avant «Les Incorruptiblesr», mais les génériques sont vraiment similaires. Je pense qu’il trouvait que les idées étaient similaires, alors leurs génériques devraient aussi être similaires.

Pour la deuxième fois dans deux semaines, mon film a eu une scène aux Galeries Lafayette à Paris. J’AI ENVIE DE VISITER, bien ? Arrêtez de me taquiner, les films ! Il y a quelques semaines, j’ai vu cette photo et elle m’a rendu triste de ne pas pouvoir visiter :

(Source)

C’est la chose la plus dure avec tous ces films français. Je tombe toujours amoureux de leurs lieux. Vos réalisateurs savent bien me torturer, hein ?