Ça fait trois semaines depuis mon dernier film français, mais à mon avis, pas besoin de m’excuser quand j’étais en France. Mais je me souviens bien d’un bon moment chez Leclerc, cherchant dans leur « espace culturel » pour de bons films. J’ai trouvé une boîte intéressante : Jean Gabin, Bernard Blier, Françoise Rosay… y avait-il un doute ? Pas du tout ! Je pourrais regarder ces acteurs pendant qu’ils lisent l’annuaire téléphonique pendant deux heures ! Et Le cave se rebiffe est beaucoup plus intéressant que n’importe quel annuaire téléphonique !
Le film commence avec un panneau qui me confus comme beaucoup de panneaux en France. C’est pour une entreprise qui vend des voitures d’occasion. C’est pas « Le paradis… », mais plutôt « Au paradis…». À quoi sert l’ « à » ? J’ai vu beaucoup de magasins avec des noms comme celui-ci pendant mon voyage.

Il s’avère que le client de cette entreprise, M. Masson, est un petit escroc qui a emprunté de l’argent à d’autres escrocs. Pour éviter de sévères punitions, il suggère aux autres que sa copine, la femme d’un graveur, peut les aider à contrefaire de l’argent. Ils l’invitent à dîner pour la convaincre :
Les criminels veulent l’aide que quelqu’un plus expérimenté, ils demandent donc au « Dabe » (Jean Gabin) de les aider. À son tour, il visite Mme. Pauline (Françoise Rosay) pour trouver des provisions. C’est un moment charmant — on peut voir pourquoi Michel Audiard la voulait plus tard dans le rôle de Léontine ! Remarquez ce qui dit Gabin pendant leur conversation — de nos jours, c’est plus le cas !
Après avoir contrefait un milliard de florins, il paraît qu’à la fin, le graveur disparaît avec l’argent. On le rencontre tout seul à l’aéroport. Mais il s’avère qu’il avait un complice tout le temps !
Le film conclut avec un message que je ne crois pas. En 1961, on ne pouvait pas encore raconter une histoire où les criminels gagnaient. Mais après toutes ces aventures, je n’ai aucun doute que le Dabe a réussi !

Cette histoire précède Les tontons flingeurs, du même auteur, mais les films ne partagent rien sauf quelques acteurs dans des rôles différents. Il reste un film de plus dans la trilogie, Touchez pas au grisbi, et je suppose que je devrais le regarder aussi.
Quand on écrit « Au paradis de l’occasion » ça veut dire : « Vous êtes au paradis de l’occasion ». C’est une forme un peu ancienne. Aujourd’hui on écrirait plutôt simplement « Paradis de l’occasion ».
Ou peut-être : « Market occasion » !!!!
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