J’ai hâte de voir cette colonne hebdomadaire revient à quelque chose au-delà des élections. Je ne sais pas vous, chers lecteurs, mais à mon avis, la France est beaucoup plus intéressant qu’une poignée d’hommes politiques.
Mais il faut encore y commencer. Qu’est-ce qui arrive ? M. Castex est revenu pour quelques fous rires plus ? Je ne vais pas me plaindre, bien que je ne voie pas de véritables nouvelles sur le sujet. C’est vrai qu’hier, au moins une femme a refusé de devenir première ministre. Mais on est loin d’une crise. De toute façon, ce dessin évoque un sujet duquel j’ai des questions.

Je n’ai jamais vu L’amour est dans le pré, mais je le connais des courriels de M6. Aux États-Unis, une telle émission serait cruelle vers les fermiers. Elle serait produite par des californiens qui croient que la nourriture provient des services Click-and-Collect. Je suis donc horriblement curieux de ce que le Français moyen pense de ceux qui participent à cette émission, car il me semble que vous respectez vos fermiers.
On a un dessin de plus à propos des premiers ministres :

J’ai appris un nouveau mot ici ; du rab veut dire « ce qui est en trop » selon mon dictionnaire. Je sais rien de la relation entre lui et M. le Président Macron, mais la réplique du président me rappelle une chanson des années soixante aux États-Unis. On peut traduire le titre comme cela : comment peux-tu me manquer quand tu ne me quittes pas ?
Le groupe Orpea, duquel on a parlé plusieurs fois, aura bientôt un nouveau PDG :

Le Canard n’a rien de gentil à dire dans l’article qui accompagne ce dessin — j’imagine que ça fera longtemps avant que quiconque ne leur fasse confiance.
Finalement, un problème qu’on partage (voilà l’article dans Libération duquel ils parlent):

On ne manque pas des mêmes produits, peut-être — j’ai plus de problèmes avec les céréales que l’huile en ce moment — mais le problème commun, c’est la panique.
Je sais pas moi. Ce que j’adore le plus chez le Canard, c’est les histoires des crises à la française, comme les faux fruits confits ou le mois sans alcool. Ce numéro est juste un peu trop lourd, je suppose.
Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !
Dans votre article il aurait été préférable de traduire « farmer » par « paysan ». Car « fermier » désigne un locataire d’une « exploitation agricole « comme on dit aujourd’hui…
Mais ce vocabulaire varie en fonction des préjugés. Aujourd’hui un paysan qui se désigne comme paysan est souvent dans la mouvance de « l’agriculture paysanne « qui s’oppose à l’agriculture productiviste des grands propriétaires qui se désignent comme « exploitants agricoles ». Et jusqu’à une époque récente, « paysan » était même une insulte des citadins par exemple contre un mauvais conducteur ! (Toujours masculin parce que les femmes n’étaient pas supposées conduire !)
C’est compliqué mais ça montre bien comme le vocabulaire est soumis aux caprices des époques et des classes sociales !
Aujourd’hui les journalistes évitent de se casser la tête avec paysan/fermier en utilisant des mots qui n’ont pas de connotation sociale comme « agriculteur », « maraîcher », « céréalier » etc.
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Tu n’as pas connu le « rab » de frites à la cantine ?
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Vu que je ne parle français que depuis 2 ans, il y a plein d’expressions que je ne connais pas !
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Bonnes découvertes à toi 😉
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