On finit notre séjour en Lozère avec LE dessert lozérien, la coupétade. C’est un genre de pain perdu fait avec des pruneaux, des raisins secs, et les ingrédients typiques du pain perdu. J’aime bien ce dessert et je le referais sans hésitation.

C’est censé être une recette anti-gaspi, mais je viens de la mauvaise place pour acheter une baguette quotidienne — j’ai donc payé cher (prononcé « 4 € ») juste pour trouver le bon genre de baguette. (Celles disponibles près de chez moi sont soit nulles soit du levain.) Alors, avant de commencer, j’ai dû sécher ma baguette au four, comme ça :

Il y a de nombreuses recettes pour la coupétade, mais les différences ne sont pas trop importantes — des changements de quantité, 10 minutes plus ou moins au four. J’ai choisi celle de Marmiton après avoir vu cette vidéo de TF1 où un boulanger lozérien mentionné que la sienne est cuite pendant une heure, le même que celle de Marmiton. C’est assez pour moi. Je vous conseillerais d’augmenter la température — il y a des versions qui demandent 200 ou encore 220°C, et cette recette marche mieux avec des températures plus élevées.
Il y a des versions fait avec du caramel, mais même si je ne le trouve pas trop gourmand — une idée qui n’a aucun sens chez moi — c’est pas traditionnel, et on suit les traditions ici. Les moniteurs de glycémie aussi, parfois.
Les ingrédients pour la coupétade :
- 1 litre de lait
- 280 grammes de sucre en poudre
- 1 cuillère à soupe de vanille liquide
- Environ 200 grammes de pruneaux
- Des raisins secs
- 6 œufs
- Assez de baguette tranchée pour couvrir le moule
Les instructions pour la coupétade :
- Préchauffer le four à 180°C.
- Mettre les pruneaux et raisins secs au fond d’un plat rectangulaire.



- Mettre le pain au-dessus.

- Faire chauffer le lait et la vanille dans une casserole.

- Pendant que le lait chauffe, battre 6 œufs dans un grand saladier.


- Y déposer 280 grammes de sucre et incorporer avec le fouet.


- Ajouter un peu du lait chaud aux œufs et mélanger.

- Verser les œufs dans la casserole et mélanger bien.

- Verser le lait au-dessus du pain.

- Avec une fourchette, faire tremper le pain dans le lait.

- Enfourner pendant une heure — et peut-être plus. Suivez la couleur et soyez sûr que votre coupétade est cuite avant de la sortir du four.

Pas donné le prix de la baguette ! Mais cela semble en avoir valu la peine 🙂
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Oh absolument ! Je lis parfois qu’il y en a certains qui se fâchent contre Leclerc à cause du prix de leurs baguettes, et je pense « Attention aux souhaits ! ».
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On va dire que c’est LE produit de consommation courante alors automatiquement, on a toujours tendance à le trouver trop cher 🙂
Pour ma part, ce qui me dérange, ce n’est pas le prix mais la baisse drastique de qualité, les artisans-boulangers étant de plus en plus rares. On se retrouve avec des baguettes infâmes qui tombent en lambeaux au bout de quelques heures…
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Je plussoie… Le pain c’est sacré à la maison et je préfère aller à la boulangerie de mon quartier et mettre un peu plus cher pour avoir une baguette tradition faite artisanalement 🙂 Je prends la baguette industrielle en grande surface seulement le jour de fermeture de la boulangerie ou quand ils sont en vacances, les autres boulangeries sont vraiment loin et comme je ne me déplace qu’avec mes pieds ou en transports en commun 😅
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Bien d’accord, et encore plus lorsque l’on se retrouve avec une baguette immangeable alors qu’elle vient de chez l’artisan (explication ???). J’ai un soi-disant « artisan » près de chez moi : son pain a un goût de chlore, il sèche en une journée. C’est triste de voir une si belle profession se perdre et un savoir-faire s’éteindre.
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Ce n’est pas évident de trouver, en France, du vrai pain artisanal, même dans nos villages… Chez nous, les boulangers (qui ont tous fait faillite) faisaient simplement cuire des pâtons industriels, donc préparés avec des farines farcies de gluten — additif non contrôlé dont la quantité nuit fortement à la santé. Tout ça pour vendre sur place la même baguette insipide au même prix que celle du Leclerc à 12 km. La plupart des gens ne voudraient pas payer 10 centimes de plus chaque jour pour une vraie baguette artisanale…
Mais quand je vois les remplissages des chariots de ces « pauvres gens » au supermarché, les trois-quarts sont des produits inutiles et nocifs — entre autres, canettes de sodas, biscuits industriels etc.
Avec un budget pas plus élevé, sans jamais nous priver mais en évitant les produits frelatés, nous achetons du « bio » local et du pain d’une boulangerie traditionnelle locale elle aussi. C’est possible aussi dans les grandes villes, à condition de bien choisir et de remplacer les sodas par de l’eau de source… 🙂
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Peut-être en même temps la pire et la meilleure chose qui m’est arrivé depuis le lancement du blog, c’est que je n’achète plus les biscuits industriels (sauf pour goûter les versions françaises !). Mais ça n’a pas du tout aidé le budget vu tous les ingrédients importés !
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Encore une bien belle recette qui donne envie et doit être délicieuse. Bravo, Justin !
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Super recette car très facile à faire. Je la testerai à l’occasion d’un repas « joker » (dans notre diète « chrononutrition »). Car 280 grammes de sucre pour 4 personnes, plus les pruneaux et le pain, ça doit faire exploser le moniteur de glycémie ! 😉
Explosion recommandée de temps en temps quand on est en « cétose ». Ou, tiens, pendant le stage « Santé-découverte » que nous animons à mi-août…
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En fait, je crois que l’on peut couper le sucre par deux. Il reste assez de sucre dans les pruneaux. Mais j’imprime toujours ce que j’ai fait.
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C’est souvent qu’on divise par 2 le sucre des anciennes recettes… à l’époque où il coûtait cher mais où on croyait qu’il était très bon pour la santé ! Les lobbies etc.
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