Archives mensuelles : juillet 2024

Portrait de Molière par Nicolas Mignard

Plaid

Pour le 14 juillet, il y avait une instruction dans un courriel de l’OCA qui m’a laissé tout perplexe :

Apportez également vos chaises pliantes , votre plaid, votre bonne humeur et n’oubliez pas de vous habiller aux couleurs de la France (bleu, blanc et/ou rouge) ! [Caractères en gras à moi]

Plaid ?!? Ces écossais et leurs jupes kilts, c’est ça ? Dites-donc, j’ai bien aimé Highlander avec son écossais joué par Christophe Lambert, mais c’est plutôt difficile de trouver une jupe pour hommes un kilt en « bleu, blanc et/ou rouge ». Toutefois, comme vous dirait La Fille, je préfère mourir plutôt que demander de l’aide (je suis un homme, c’est juste comment on fait). J’ai eu un moment de plein panique en recherchant dans mon dictionnaire Oxford :

Tout ça veut dire que l’on parle seulement du motif et des vêtements Puis je me suis rendu compte que j’avais recherché dans mon dictionnaire comme si c’était un mot anglais. J’ai changé à l’autre sens et trouvé le bon mot :

Ah, une couverture. Exactement comme, euh… comment dire ça… celle sur mon lit pendant une décennie chez mes parents en grandissant, aussi avec un motif plaid. Mais on ne pense pas particulièrement aux couvertures comme si elles ont un motif en commun. Étant beaucoup plus proche de l’Écosse, je suppose que vous achetez beaucoup plus de leurs produits dans ce secteur.

Mais ça m’a rendu curieux. Qu’est-ce que je trouverais dans mon dictionnaire comme traduction française pour le mot typique en anglais, « blanket » ? Pas de plaid, apparemment :

Vous savez que j’adore mon dictionnaire, je le cite souvent, mais c’est vraiment un moment où je comprends ce qui George Bernard Shaw est censé avoir dit « L’Angleterre et l’Amérique sont deux pays séparés par une langue commune » (lien en anglais). Je reconnais certains usages de « blanket » ici, et le dernier, lié à la physique nucléaire, dépasse mes connaissances. Mais on dit apparemment un tapis de fleurs ou de mauvaises herbes, et je ne peux pas me souvenir d’un exemple où on parle de « a blanket of flowers ». Je l’ai recherché en anglais, et au-delà d’une espèce de fleurs dite « blanket flowers« , pas la bonne chose, un tapis de fleurs en anglais est apparemment quelque chose liée aux pompes funèbres (voilà, voilà, et voilà). Je suis ravi de ne pas l’avoir connu !

Mais j’ai aussi appris une expression idiomatique britannique de cette façon. Je savais déjà qu’en anglais, on dit que quelqu’un est « a wet blanket », littéralement une couverture mouillée, quand on est un rabat-joie. Celle-ci n’était pas une nouveauté pour moi. Cependant, mon dictionnaire dit aussi qu’en anglais britannique, on dit qu’une personne est « né au mauvais côté de la couverture », « born on the wrong side of the blanket », si on est un enfant illégitime. Je suis absolument certain que je n’ai jamais entendu cette expression avant.

Tout ça, c’est à dire que si j’apporte une ouverture au prochain pique-nique, elle n’aura pas de motif. Je veux arriver à la distinguer des autres.

Langue de Molière vous reverra la semaine prochaine pour parler du mot français préféré de La Fille.

Les Guignols de l’info

Facebook a récemment commencé à me montrer des clips d’une série dont j’avais entendu parler, mais jamais vu. Évidemment, vu le gros-titre, je parle des Guignols de l’info. Encore une fois, ça me rappelle pourquoi j’appelle Canal+ le Graal. Cependant, j’ai souvent l’impression de regarder la version française des articles sur le cricket en anglais — la langue est censée m’être familière, pourtant je ne comprends qu’un peu.

Les Guignols, Photo par Arnaud 25, CC BY-SA 3.0

Je dois tout d’abord avouer que ces clips exigent exactement ma pire compétence — reconnaissance des visages. Et ce n’est pas un problème seulement car je n’ai pas régulièrement vu les bonnes personnes — je ne me souviens pas de quelle est laquelle parmi les amies de La Fille non plus. (Une d’entre eux porte un chapeau, alors pas de problème — pour le reste, je dois éviter les prénoms en priant qu’elles les disent.) Mais l’autre problème, c’est que ces clips jouent avec des faits que l’on n’apprend pas des journaux étrangers.

Alors, le premier que j’ai enregistré, c’était celui-ci :

Je crois que c’est M. le président Hollande, et que c’était probablement tourné quand les X-Men étaient à la hauteur de leur popularité il y a une décennie. Mais honnêtement, il ne me semble pas particulièrement gros, et j’ai du mal à comprendre pourquoi il serait dépeint de cette façon. Peu importe, je suppose — il reste drôle car Wolverine avec des fourchettes, c’est une image hilarante !

Un autre dans le cadre de l’émission « Fort Boyard », ce que je n’ai jamais vu. Évidemment, c’est de la télé-réalité, telle qu’elle est. Cependant, je n’ai aucune idée si c’est fidèle à l’émission, ni la personnalité de M. Chirac non plus. J’imagine que oui, car l’émission a duré 30 ans, et c’est difficile à croire qu’elle aurait connue tant de succès sans un pied dans la réalité. Mais je ne dirais jamais que je le sais.

J’ai enfin trouvé un clip — plutôt long — sur un sujet que je connais très bien, Michael Jackson.

J’ai complètement perdu la tête vers 7:05, quand l’animateur a dit, en parlant d’une poupée « pour une fois, ce sont les enfants qui vont jouer avec Michael Jackson ». Ah. Vous avez clairement tout entendu. Pour lui donner la réplique, connaissez-vous sa chanson «D.S. » ?

Il s’agit de l’histoire d’un vrai salopard nommé « Dom Sheldon ». Mais si on l’écoute attentivement, il chante clairement « Tom Sneddon« , le nom du procureur qui lui a mis en examen à cause de ses activités avec des enfants (pour lesquelles il a été jugé non-coupable). Ce n’est pas un billet sur M. Jackson en soi, mais je dirais que vu les contenus, Les Guignols n’avaient peur de rien.

Je ne sais pas à quel point j’ai envie de poursuivre cette découverte. D’une part, il me semble une excellente source pour la culture de son époque. D’autre part, bien que je n’aie pas peur de poser des questions ici, je peux voir où ça gonflerait rapidement, et ce n’est pas mon but. Mais même si Les Guignols de l’info se révèle être trop de devoirs, il y a toujours Groland :

Saison 3, Épisode 20 — Vive Las Vegas

Connaissez-vous la chanson d’Elvis Presley, Viva Las Vegas ? Écrit pour un film du même nom, c’est d’où notre gros-titre pour cette semaine. Comme souvent, le titre en français n’a rien à voir avec l’original — « L’amour en quatrième vitesse » — malgré le fait qu’une traduction exacte n’a besoin que d’un changement d’une voyelle.

J’essaie d’éviter la polémique ici, et surtout quand on parle de la France, pas les États-Unis. Et je n’écris que rarement sur le sport, alors les JO ne feraient pas partie du blog quand même. Mais à tous ceux qui disent que le spectacle de vendredi ne s’est pas moqué de la Cène, j’aimerais bien voir l’art grec qui utilisait des auréoles en forme de cercle, comme on a vu cette fois.

Laissez tomber cette scène-là, le discours autour d’elle me décourage. Des deux côtés, pour être clair. Tout ce que peux ajouter de plus ne servirait qu’à me creuser un joli trou. En plus, d’autres choses dans les coulisses du blog m’ont récemment brisé le cœur en ce qui concerne la France. (Et non, car je sais que je dois le préciser, rien à voir avec une relation romantique.) Alors je vous offre mes excuses pour un billet court.

J’ai quand même trouvé une blague pour la semaine ; tel est mon attachement au devoir.

Notre blague traite de la chirurgie cérébrale. Nos articles sont :

Les gros-titres sont : Apple Valley, Santé et Authenticité.

Sur le blog, il y a aussi Vegas à la parisienne, des photos de l’hôtel Paris, Bonbons à gogo, nos visites à de nombreuses boutiques de bonbons, et La magie de Vegas, notre grande balade du deuxième jour.

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Mes plaintes, édition désert

Ce ne serait pas une histoire de vacances de Justin sans finir avec des plaintes. Et croyez-moi, j’en ai.

D’abord, c’était beaucoup plus cher qu’attendu. Le prix annoncé pour la chambre était 35 $ la nuit — mais je suis sorti avec une facture de plus de 220 $. Pendant des décennies, il n’y avait pas de frais pour se garer aux hôtels. Depuis la dernière fois, ça a changé partout, 20-30 $ le jour dans n’importe quel hôtel. En plus, il y a les soi-disant « resort fees » (frais de station), censés être pour le wifi, les spas et d’autres choses — et en flèche jusqu’à 50 $ la nuit. Las Vegas n’est plus bon marché en été.

Il y a longtemps — et heureusement, j’ai conservé le bon lien — M. Jours d’humeur a écrit « Ce qui se passe dans les Deux-Sèvres reste dans les Deux-Sèvres ». Ça m’a étonné, car je n’avais aucune idée que le slogan de Las Vegas était connu en dehors des États-Unis. Mais qu’est-ce qui veut dire vraiment ce slogan ? C’est que l’on peut faire des bêtises là-bas sans conséquences, mais il y a une différence entre « j’ai trop mangé au buffet » et…d’autres appétits.

On a pris un raccourci par une rue parallèle au Strip pour marcher entre les hôtels Trump et Resorts World. C’était une erreur ; ce quartier est aussi chaud que celui du Moulin Rouge. Le panneau en gros-plan fait de la pub pour des accessoires érotiques ; en arrière-plan, un autre panneau promet la plus grande exposition d’art érotique au monde. J’ai profité de devoir expliquer tout ça.

Pendant notre dîner chez Mon Ami Gabi, j’ai pris la photo suivante, mais en fait, on a vu des dizaines de ces camions qui traversent le Strip jour et nuit pour faire de la publicité pour de tels services. Saviez-vous que la prostitution est légale (lien en anglais) dans le Nevada ? Pourtant, ce n’est pas légal à Las Vegas soi-même, et la pub en bas est un exemple de comment on évite la loi.

En principe, le panneau dit « Compagnes directement à toi ». (Je ne sais pas si j’ai choisi le meilleur mot pour traduire ça, mais mes sources les plus réputées dansent autour de cet usage, et il y a des limites à ce que je rechercherai.) C’est parfaitement légal aux États-Unis d’embaucher quelqu’une afin de vous accompagner à n’importe quel événement, pour faire semblant d’avoir un rencard. Et si l’ambiance devenait chaud pendant l’affaire et on se retrouvait au lit, ce n’est l’affaire de personne, n’est-ce pas ? Et si le rencard avait lieu entièrement chez l’homme qui avait embauché la femme…vous voyez où je vais ? Les lignes entre un service légal et la prostitution deviennent floues plutôt vite.

Mais encore pire quand on est là avec un enfant, et vous comprendrez pourquoi je n’ai pas de photos pour ça, c’est ceux qui vous approchent dans la rue avec des cartes de visite. C’est pour les mêmes services, bien sûr, mais ils s’en foutent de vous voir avec un enfant. J’ai dit « non » à ces gens — sans les remercier — à nombreuses fois pendant nos balades. J’étais ravi de découvrir que c’est apparemment la seule bonne chose qu’une autre personne a à dire sur moi — ma fille m’a dit que sa mère lui avait déjà parlé d’exactement ça, et lui avait dit que j’étais de bon caractère. À cet égard.

Maintenant, on tourne la page afin de me plaindre de la dernière chose à laquelle vous vous attendiez. Désolé, La Fille.

Une des vraies joies d’aller à Vegas, c’est tous les restos par des chefs renommés. C’est comment je me suis retrouvé chez Picasso en 2012, c’est pourquoi je suis allé chez L’Atelier de Joël Robuchon, ainsi que d’autres que je ne vous ai pas racontés. Je ne mange pas comme ça à la maison, mais anciennement, j’aimais y aller 1-2 fois par an pour vivre de façon complètement différent de ma quotidienne. Cette fois, quand ce n’était pas les hot-dogs, j’ai dû choisir des restos qui sont des choix sûrs pour un enfant. Je ne vous l’ai pas dit hier, mais Mon Ami Gabi (là pendant 25 ans déjà) n’a rien de spécial. C’est super de regarder les Fontaines du Bellagio de sa table, mais en France, on trouverait sa cuisine hyper-touristique. Et ça nous mène à ma dernière plainte.

Pourquoi est-ce que j’ai arrêté d’y aller seul ? Pour la même raison qu’y aller avec un enfant est décevant. Si on ne s’intéresse pas aux « escorts », Las Vegas est pour les couples. J’ai réussi mes deux buts principaux, bien sûr — montrer la route à La Fille, et vous donner le goût d’y visiter. Mais la vieille tristesse était bel et bien de retour. Je voulais y être avec quelqu’une de mon âge, et je ne sais même pas qui.

La magie de Vegas

On s’approche de la fin de notre visite à Las Vegas aujourd’hui. Demain, je finirai avec mon récit habituel de mes plaintes — quoi, vous pensiez que je râlais seulement sur les pays francophones ? Nan, un râleur professionnel sait râler sur tout ! Mais avant ça, j’ai d’autres hôtels et d’autres expériences à vous montrer.

Après le Mob Museum, nous sommes revenus dans le Strip, où nous nous sommes garés au centre commercial dit Fashion Show Mall. La photo est du pont pour croiser le Strip :

Notre destination était The Venetian, un hôtel dont le thème est d’après la Venise du Gâtinais de Colmar des Alpes de l’Italie. (Les reflets sont dus au verre du pont.)

Je vous laisse à décider à quel point ils ont réussi, mais en 2005, j’ai visité la Venise italienne, qui est une copie de toutes ces Venises françaises, et je trouve l’hôtel plutôt fidèle :

Il y a de nombreux restos dans leur « Place Saint-Marc » ; on a déjeuné chez Brera, qui n’a pas de chef renommé (souvent la raison pour manger quelque part à Vegas), mais la pizza margherita et les pâtes bolognaises étaient très bonnes :

Je ne savais pas jusqu’au moment d’écrire ce billet que c’est en fait le deuxième resto du même nom d’un chef à Los Angeles. Hihihi, oups. (J’essaie de ne rien faire à Vegas que je peux à la maison.) Peu importe, La Fille était heureuse.

On est passés par le Wynn, leur voisin :

Du pont entre les deux, on aperçoit la Sphère :

M. Wynn était le PDG de MGM Mirage, mais l’a perdu car il a trop dépensé pour construire le Bellagio. Pour s’en venger, il a construit le Wynn afin d’être le Bellagio mais plus grand en chaque détail. Voici des exemples de ce que l’on y trouve :

Parfois les fleurs bougent :

On a vite marché à travers le Wynn pour atteindre l’hôtel Trump International. Ce n’est pas hyper-Vegas — il n’y a qu’un resto, dit DJT, et une boutique. Contre vos attentes, c’est donc un modèle de modération par rapport au reste du Strip :

Resorts World, notre prochain arrêt, qui fait partie d’une chaîne asiatique, était dé-ce-vant. Il y a de l’argent (4,3 milliards) derrière celui-ci, mais absolument rien d’exceptionnel. Les attentes sont élevées quand on est dans le Strip.

Vous souvenez-vous de Randy’s Donuts à LA ? Ils sont là, dans un resto dit « Sun’s Up, Buns Up » (Le soleil se lève, les petits pains aussi). Bun = petit pain, mais aussi cul. Voilà :

Après, on est passés à Circus Circus, apparu dans « Les diamants sont éternels ». C’est l’hôtel idéal pour les enfants, avec de nombreux jeux et des clowns.

Après Circus Circus, on est allés pour dîner au Paris, dans un grill dit Mon Ami Gabi, au pied de leur Tour Eiffel :

Ce qui rend celui-ci spécial, c’est que l’on est en face du Bellagio et le meilleur spectacle de la ville, les Fontaines du Bellagio. Voici la vue de notre table :

Et quelques aperçus de l’intérieur du resto :

Voici les cartes (haute résolution en cliquant afin que vous puissiez les lire) :

Le pain (pas compris) est arrivé avec une petite salade de carottes ([Quel gâchis ! — M. Descarottes]) :

J’ai commandé un steak-frites au poivre et on a partagé des profiteroles :

Puis, on a traversé la rue pour visiter le Bellagio, à mon avis le meilleur hôtel au monde. Commençons avec une belle vue des Fontaines :

Même la réception est élégante — le plafond a été décoré par Dale Chihuly, l’artisan de verre le meilleur réputé du pays :

Le Jardin du Bellagio change complètement 4 fois par année. La Fille a pris la photo avec moi :

Derrière le lac, il y a deux restos exceptionnels, Picasso (2 étoiles Michelin), où j’ai eu le dîner le plus triste de ma vie — qui fermera définitivement en août — et Prime, un grill par un de nos meilleurs chefs, Jean-Georges Vongerichten. Voici les cartes, aussi disponibles en haute résolution :

La Fille et moi aimons tant Bellagio que nous sommes revenus tôt le lendemain pour ne pas rater Café Gelato, à mon avis le 2ème meilleur que je connais (après Fiocco di neve à Rome) :

Voici les biens :

Et nos commandes (le mien à gauche) :

Avec ça, on a quitté Vegas. Mais j’ai une dernière surprise. En juin, Marie-Luce, qui vous connaissez sous le nom de blog Miaougraphie de Clément, m’a parlé de Logan’s Candies, à Ontario. C’est à 9 km de mon ancienne fac, mais je ne le connaissais pas à l’époque. Étant un très petit détour de la route vers Las Vegas, j’y ai visité pour goûter leur « English toffee ». C’est excellent.

J’ai dit à la caissière que c’était une québécoise qui m’y avait dirigé 26 ans après ma licence, et je dois vous dire, ça a fait sa journée !

Le flamant de la Mafia

On commence aujourd’hui avec notre hôtel bien que ce soit largement sur un musée. Nous nous sommes enregistrés au Flamingo (Flamant) :

Le Flamingo n’est pas le premier hôtel-casino de Las Vegas — ce serait plutôt le Golden Gate, dans le centre-ville — ni le plus spectaculaire (on dirait plutôt « budget », pas cher, de nos jours). Mais c’est de loin le plus important de l’histoire de la ville. Explorons l’hôtel un peu avant de continuer.

Il y a un jardin avec des flamants, des tortues marines, des poissons koi, et d’autres animaux :

Même les lampes suivent le thème :

J’essaie de vous convaincre que vous êtes plus populaires ici que vous ne le pensez. Regardez leur resto rapide pour les hot-dogs, la Haute Doggery :

Mais leur grill, d’où vient son nom de Bugsy & Meyer’s ?

Ça nous mène à notre grande activité du voyage, le National Museum of Organized Crime and Law Enforcement (Musée national du crime organisé et des forces de l’ordre), dit le « Mob Museum ». Car le Flamingo, c’était l’entrée de la Mafia à Las Vegas.

Le bâtiment était anciennement un palais de justice fédéral, et une salle reste presque exactement dans le même état que dans les années 50, quand c’était le lieu d’une audience du sénateur Estes Kefauver sur la Mafia :

Je sais que j’ai tort, qu’il ne faut pas glorifier le mal, mais j’adore les histoires de truands, et surtout deux films américains, Les Incorruptibles et Dick Tracy. Et comme nous apprend les films, où le crime organisé est la faute aux immigrés, le musée commence par parler de l’expérience des immigrés aux États-Unis. (Je plaisante, bien sûr, mais c’est dingue à quel point les polémiques en France et chez moi sont les mêmes sur ce sujet.)

On passe vite à une exposition sur les outils des policiers pour attraper les truands — les bâtons et pistolets des policiers dans la rue, mais aussi les équipements pour l’espionnage électronique :

Un moment plus qu’un peu amusant parle d’un truand qui a essayé d’établir des casinos sur des bateaux dans le Pacifique, dans les eaux internationales. Voici des jetons de son entreprise :

J’ai trouvé une courte vidéo de son 2ème bateau :

Puis on remonte le temps à la première décennie du XXe siècle. Le premier quartier chaud (on dirait « quartier à lumières rouges » en anglais) de Las Vegas a été ancré par l’Arizona Club, un casino et bordel :

Il n’y a presque rien dans cette photo. À l’époque, les jeux étaient bien limités, et les manchots ont dû vendre quelque chose en plus (par exemple, des boules de gomme ou des cigarettes) :

Mais deux choses ont changé à jamais le destin de Las Vegas. D’abord, un changement des lois afin qu’un divorce ne faille que quelques semaines de résidence dans l’état, et la construction du barrage Hoover, qui a amené des milliers d’hommes dans la région. Ici, on voit une photo du célèbre acteur Clark Gable et sa bientôt-ex Maria Langham, ainsi que des souvenirs du barrage :

La présence de tous ces hommes en mal de prostituées, d’alcool, et d’opportunités de perdre leur argent gagné au barrage a attiré la Mafia, qui enverrait Bugsy Siegel pour construire l’hôtel Flamingo. Pour sa part, la Mafia avait besoin d’agir de façon plus unie, et ne plus compter sur l’alcool après la fin de la Prohibition. Il y a des souvenirs de cette époque :

Le souvenir le plus impressionnant du musée est sans doute le Vrai Mur du Massacre de la Saint-Valentin (pour moi, en 3ème place derrière la Vraie Croix et le Mur de l’Atlantique) :

Ceci est en fait le mur du garage où 7 truands ont été fusillés au milieu d’une réunion pour planifier l’assassinat d’Al Capone, plus tard immortalisé dans le film Dick Tracy :

Le film est inspiré d’une BD de nos journaux (depuis 1931, et toujours publiée) :

Il y a aussi des balles retrouvées des cadavres ainsi que des copies du rapport du coroner :

Et un pistolet qui appartenait à Capone lui-même :

C’est dans ce cadre où Bugsy Siegel a construit le Flamingo, sous la supervision à distance de son ami d’enfance, Meyer Lansky. Mais Bugsy a volé des fonds, et le reste de la Mafia a voté pour le tuer.

Le musée abrite quelques objets historiques du Flamingo de Bugsy, dont ses lunettes à soleil (à gauche) :

Il y a aussi une chaise électrique, une réplique de celle de la prison dite Sing Sing, et je sais qui payerait cher pour cette photo que je vous offre gratuitement :

Il y a deux souvenirs 100 % français (ou pas, attention) pour partager avec vous. Le premier est une montre fabriquée par « Jacques Edho Paris » pour un tournoi de golf dans les années 70. Pourtant, je n’arrive à trouver aucune preuve qu’il y avait une vraie manufacture, plutôt qu’un nom inventé :

L’autre chose vient d’une exposition à la fin sur les escrocs modernes. Quel est le vrai sac à main Louis Vuitton, et quel est le faux ? (Je répondrai dans les commentaires si vous n’arrivez pas à lire la bonne réponse en anglais.) Haute résolution en cliquant pour aider vos recherches !

Je finirai avec le souvenir que j’ai acheté. Souvent dans les films de gangsters, les témoins menacés disent « I didn’t see nothing! » (J’ai rien vu.) J’ai vu des aimants qui disaient « J’ai rien vu au Mob Museum », en forme de tableau des yeux, et j’ai dû en acheter un :

Bonbons à gogo

Tout ce que je vous ai montré hier est venu de notre matin (nous sommes partis vers 7h, et sommes arrivés à Vegas vers 12h45). Aujourd’hui, je vous parle du reste de notre dimanche. D’abord, un détour historique.

Vous connaissez sûrement les bonbons M&Ms. Ce sont les initiales des fondateurs de l’entreprise, Murrie et Mars. La famille Mars reste jusqu’à nos jours le seul propriétaire de la société Mars. Mais il était une fois, quand le fils du fondateur original, Forrest Mars Sr, a pris sa retraite à Las Vegas, il s’ennuyait et est revenu dans le commerce avec une gamme de chocolats très supérieur à celle de l’entreprise familiale. Il a nommé sa création Ethel M, d’après sa mère. Ethel M reste un des meilleurs chocolatiers aux États-Unis, même après avoir été racheté par Mars Inc. — et on peut visiter son usine près de l’aéroport. C’est exactement ce que l’on a fait.

Étant dimanche, il n’y avait pas beaucoup d’ouvriers :

En revanche, certaines activités continuaient :

Voici les petits bijoux :

On a acheté quelques bonbons pour remporter, et un « milk-shake » (sérieusement ? Je suis avec les québécois — lait frappé) au chocolat et aux fraises :

On en a profité dans le jardin — des cactus :

Après ça, nous sommes partis de l’usine Ethel M, mais c’était toujours trop tôt pour nous enregistrer à notre hôtel. Nous sommes donc allés dans le Strip. La Fille a pris une photo du plus célèbre panneau de la rue pendant que je conduisais :

Nous sommes passés par le Luxor, hyper-égyptien :

Nous avons décidé de déjeuner dans le MGM Grand, en face de la rue. J’ai visité cet hôtel de nombreuses fois, parfois avec mon ex, parfois seul, mais jamais avec La Fille. (Nous étions à Vegas avec mes parents en 2017.) J’ai su que j’allais demander exiger certaines choses plus tard, alors je l’ai laissée choisir quoi manger. Voici Nathan’s Hot Dogs de New York City — je sais que Mathilde les connaît, mais le reste d’entre vous, probablement pas.

Derrière le comptoir, il y a de la choucroute, des oignons, et du chili, des accompagnements typiques. Il y a aussi le « crumb cake » new-yorkais. Peut-être que je le préparerai pour vous, mais depuis mon toute petite enfance, j’ai toujours préféré les éclairs et les millefeuilles.

Pour avoir du contexte, voici le « food court », une collection de restos rapides. La pub pour Johnny Rockets sur mon plateau en haut est là car ils ne sont pas concurrents — on les reçoit par hasard.

Le MGM Grand est le site de ma dernière visite tout seul à Las Vegas, en 2015. Cette fois-là, j’ai mangé chez L’Atelier de Joël Robuchon, le seul repas 2 fois étoilé de ma vie. Un garde sécurité m’a dit que de nos jours, l’attente pour une place chez l’Atelier est de 3 mois. (On y mange autour d’un bar, pas une table.) Quand j’y suis allé, je ne pouvais pas choisir n’importe quelle date, mais j’ai pu avoir une place une semaine à l’avance. La Fille a pris cette photo pour partager :

À côté, il y a le 3 fois étoilé Joël Robuchon.

Puis nous sommes allés en face de la rue à New York-New York :

Juste après l’entrée se trouve Hershey’s Chocolate World. Là, on voit une sculpture bien française, par un M. Bartholdi — mais en réglisse :

C’est autrement juste un magasin — avec des nouveautés comme des sacs à main en forme de boites de beurre d’arachide Reese’s, ou des barres Hershey’s géantes :

Notre dernier arrêt — pour ce billet — est le bâtiment à côté du MGM Grand où se trouvent le magasin Coca-Cola et M&M World :

Le magasin Coca-Cola (ça dit « Coca-Cola store » à gauche dans la photo, la même chose) stocke des milliers de bibelots et t-shirts liés au soda. On peut commander un menu dégustation d’échantillons de leurs produits, mais la queue pour ça était longue.

M&M World est la même chose, mais pour les M&Ms :

Cependant, au 4ème étage — vous diriez 3ème, mais on appelle le rez-de-chaussée le 1er — on trouve des produits Ethel M et une petite exposition sur la famille Mars :

Je finirais avec notre hôtel, mais c’est uniquement lié au musée dont on va parler demain, alors il faudra patienter. Mais je vous promets, il vaudra la peine !

Sur la route vers Las Vegas

(Pas de Langue de Molière cette semaine ; j’ai trop d’autres choses à écrire.)

Ça fait deux ans où je dis à La Fille « Je veux que l’on parte sur l’autoroute vers Las Vegas, car je veux que tu voies comment vit la vraie Amérique, pas les grandes villes. » Il y avait donc un sens dans lequel la destination n’était que la carotte pour la convaincre. ([Attention, les amis, en anglais on utilise souvent les carottes comme métaphore. C’est une blague cruelle. — M. Descarottes]) Je vous dirai tout d’abord que ça fait 14 ans depuis la dernière fois où j’ai fait ce trajet en voiture — et des choses ont changé. (En fait, cette dernière fois, c’était mon dernier voyage avec mon ex, juste avant la naissance de La Fille.)

Il y a environ 430 km entre chez moi à Elbe-en-Irvine et l’Hôtel Flamingo dans le « Strip » comme Las Vegas Boulevard est connue. (J’ai vérifié chez Planète Vegas ; c’est le Strip, pas la.) Mais presque tout le trajet se déroule dans un seule comté, San Bernardino, le plus grand du pays. Quand je dis que c’est grand, on parle d’une superficie de presque 52 000 km carrés — environ 90 % de la taille du Grand Est. Il y a environ 2,2 millions d’habitants du comté, mais ce n’est pas du tout dense.

Notre premier arrêt a été Oak Hills, à environ 125 km de chez moi :

Il n’y a que 9 000 personnes là, sur 60 km carrés. Ça semble abandonné en traversant l’autoroute :

Pourtant, même cette station-service veut se distinguer d’une façon ou autre. Comment ? Avec un rayon énorme consacré à jerky, le bœuf séché si populaire en Amérique du Nord. Je n’ai jamais rien vu comme ça — en plus de tout le bœuf, il y a du saumon, de l’espadon, même du yak.

30 km plus au nord le long de l’autoroute 15, on est à Apple Valley (la Vallée des Pommes). Il n’y a rien. Quand Véronique Sanson chante « Il est de nulle part », je me demande si elle connaît cette région :

50 km plus tard, on est à Barstow. Barstow est un centre important pour les transports par rail, mais seulement des marchandises.

C’était dimanche, alors ce centre commercial n’était pas encore ouvert, mais même avec les employés, c’était vide. On verra que presque tout l’industrie le long de la route s’est effondrée.

Juste après Barstow, il y a Yermo, un village presque détruit par l’arrivée de l’autoroute 15, car ça a remplacé l’ancienne route entre Californie du Sud et Las Vegas. En 2018, un entrepreneur y a construit « EddieWorld », une station-service énorme avec des milliers de choix de bonbons. Voici leur château d’eau, une photo prise par La Fille :

J’ai tourné un petit clip à l’entrée pour vous donner un goût de la taille :

Il y a plus de jerky, fait dans la région :

Des exemples des bonbons, dont des boules de gomme de taille effrayante :

De Yermo, on continue 84 km de plus le long de la 15, jusqu’à Baker, un village de 400 personnes aussi tombé dans la désuétude au-delà de ses stations-service et restos rapides.

Baker est célèbre pour « le plus grand thermomètre au monde » :

Il y avait 3 hôtels dans le village qui servaient les voyageurs, tous définitivement fermés. Le dernier était le Bun Boy (Garçon aux petits pains ; Baker étant l’anglais pour boulanger), toujours ouvert la dernière fois où j’ai passé par le village :

Mais il reste certaines attractions. The Mad Greek (Le Grec fou) est un resto célèbre pour son décor ridicule plus que sa cuisine :

Alien Fresh Jerky (Le jerky frais extra-terrestre) tire son thème du célèbre Area 51 et les OVNIs censés être là. Ils sont en train de construire un hôtel en forme de soucoupe volante :

Ils ont aussi des vidéos amusantes :

Dans nos campagnes, on trouve des magasins dits « country store », qui vendent un peu de tout. Voici celui de Baker, qui se vante de 400 sortes de sodas :

Mais attention, les prix sont en flèche à Baker. Dairy Queen, une chaîne de glaciers, est connue pour leurs sundaes dits Blizzards (Tempêtes de neige). Ils coûtent plus de 2x leurs prix près de chez moi !

À 60 km de Baker, toujours sur la 15, on atteint enfin le Nevada. À la frontière, il y a une ville dite Primm, à 60 km de Vegas. Leur plus grand hôtel est fermé ; je ne comprends pas pourquoi les portes étaient ouvertes :

À côté, Buffalo Bill’s reste ouvert, mais sa montagne russe est fermée. Il y a très peu de monde là-dedans :

Il y avait un autre village, Jean, à 20 km de Primm, anciennement ancré par 3 hôtels. Il ne reste rien sauf une station-service, et personne n’y habite plus. Le seul hôtel qui reste a été condamné il y a plusieurs ans, mais personne ne se dépêche pour finir le travail. Terrible’s est le nom de la station-service ainsi que l’hôtel disparu ; vous pouvez voir une pub pour la station dans la première photo :

J’étais bien dérangé par l’état de tous ces villages sur la route. Anciennement, la 15 était une autoroute pleine de vie, et même si les espaces entre les villages étaient aussi vides que gros, une fois arrivé au prochain village, c’était joyeux. Ce n’était pas ce que j’avais espéré montrer à La Fille, mais c’était une bonne leçon sur l’état du pays. Quand vous ferez la comparaison avec ce que je vous montrerai demain, vous serez bouches bées.

Vegas à la parisienne

Ce billet sera plutôt court, car nous avons marché aujourd’hui, dans des températures chaudes. Ne me croyez pas sur parole — après les deux derniers jours, pas de problème, je le sais ! — voici les températures de lundi :

Et les distances, par pas et par kilomètres :

Quand je suis à Las Vegas, je suis là pour faire les hôtels. Et on a beaucoup visité ! Demain, je recommencerai du début, mais cette fois, je veux vous donner une idée de vos influences sur la ville. Et si vous considérez que pendant deux décennies, c’était grosso modo tout mon contact avec la culture française, sur moi.

Il y a des châteaux médiévaux à Las Vegas :

Hôtel Excalibur

Même Fontainebleau !

Quoi, vous ne le reconnaissez pas ? Voilà, une vue plus proche du panneau :

Vous avez déjà vu la Tour Eiffel ici, mais c’est le 14 juillet tous les jours ici. Au moins la nuit :

Peut-être que vous reconnaîtrez un autre monument :

On entre Paris par une porte sous un auvent qui dit « Le Casino », complètement différent des autres hôtels qui disent seulement « casino », alors on sait que c’est hyper-authentique.

Juste à l’intérieur, on peut voir les autres pieds de la tour — c’est exactement comme l’originale, mais ne fait que la moitié de la taille :

On sait que l’on est vraiment à Paris, car c’est trop américanisé pour mes goûts :

Il y a des panneaux en français partout, mais maintenant, je suis hyper-sensible aux erreurs. Comme le manque d’accents ici :

Parfois les erreurs sont plus subtiles. C’est « Excursions dans la cAmpagne », pas « cOmpagne » !

Trop petite, la photo ? Essayons avec une plus proche :

Ouais, vous m’avez tous ruiné. Je ne peux plus aller nulle part sans chercher de l’orthographe à critiquer ! ([Il était toujours comme ça en anglais, rassurez-vous. — M. Descarottes])

Les boutiques ont largement les bons noms :

À l’intérieur d’un café, ils sont un peu perplexes sur quelle est une pâtisserie :

Mais tout n’est pas perdu. Peut-être que j’essaierai un chou à la crème de spéculoos :

La vitrine n’est pas mal non plus, mais encore américanisé :

Hélas, la crêperie est définitivement fermée — j’avais hâte de vous la montrer. Mais il y a une nouvelle boulangerie-pâtisserie par Guy Savoy :

Naturellement, j’ai dû goûter une brioche aux fruits confits. Vraiment pas mal, mais à 9 $, un rapport qualité prix plutôt pénible.

Ce n’est pas tout ce que je vais dire sur Paris Las Vegas, mais c’est la grande majorité. Avant d’y revenir, on suivra notre chemin vers la ville, vous montrer des bibelots en grand format et visiter un musée comme nulle part ailleurs.

Saison 3, Épisode 19 — Bonjour de Paris

Bonjour de Paris, tout le monde.

Photo prise par La Fille

Paris…Las Vegas !

OMD, quel que vous vouliez me dire, je le mérite, vraiment. J’ai fait assez de bêtises sur ce blog pendant les 4 dernières années qu’absolument personne n’était sceptique ! J’ai cru que j’avais laissé un indice qu’il y avait anguille sous roche quand j’ai dit que j’étais sûr que tout le monde me parlerait en anglais, mais je ne m’en plaindrais pas. Est-ce que ça sonne comme quelque chose que je dirais, vraiment ? Moi, ne pas être râleur ?!?

En fait, j’ai exactement la même réputation en anglais. Je suis si pince-sans-rire que beaucoup de monde prennent tout ce que je dis au sérieux. Je devrais probablement faire plus d’efforts pour améliorer ça.

Nan. Comme m’a dit l’amie à laquelle j’ai d’abord tout avoué, « Te connaissant tu aurais pu le faire. » Je suis ce que je suis. Mais honnêtement, je ne suis pas assez riche pour prendre des allers-retours d’un ou deux jours comme ça chaque année. C’était juste l’aventure d’une fois, pour avoir une histoire comme nulle part ailleurs. Et même si l’argent n’avait rien empêché, ça fait mal au cœur d’aller en France pendant si peu de temps !

Mon but avec ce voyage était en fait de montrer à La Fille les États-Unis profonds, les parties que vous ne connaissez pas non plus. On passera plusieurs journées en explorant le célèbre Strip sur ce blog — mais aussi un billet pour parler des arrêts au milieu de nulle part.

Mais vu que je suis en train d’avouer mes farces, en fait on est à un voisin de l’hôtel Paris, à l’hôtel Flamingo, anciennement lié à la mafia. J’en aurai beaucoup plus sur ce sujet, mais pour l’instant, voici l’entrée :

Notre blague traite des je-sais-tout. Nos articles sont :

Les gros-titres sont : Fig Newtons, Entrepôt et Paris.

Sur le blog, il y a aussi Attentat, mes pensées sur l’attentat aux États-Unis, Mon dîner terrifortain, les œufs durs à l’aurore, et Le gâteau du Lion, mon dessert terrifortain.

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