Archives mensuelles : mars 2025

L’arme secrète

Vous entendez parler souvent des progrès de La Fille en français. Mais en grande partie, ça arrive simplement parce qu’elle est plus curieuse que ses copains de classe. Hier soir, pour la Journée de Mario —

Attendez, vous ne saviez pas que c’était la Journée de Mario ? C’est à cause de votre système bizarre d’écrire les dates, avec le jour en premier. Quand on l’écrit à l’américaine, c’est Mar10. Mario. Si les publicitaires japonais peuvent comprendre ça, vous aussi.

Capture d'écran d'une publicité Nintendo qui dit "Happy Mar10 Day" -- Bonne Journée de Mario.
©️Nintendo

De toute façon, La Fille m’a approché pour demander, « Ça te dit de jouer à quelque chose sur la Switch, mais en français ? » Alors, nous avons examiné notre collection de jeux pour trouver quelque chose qui serait au bon niveau.

Nous avons rapidement décidé d’éviter les jeux de Zelda. Il y a beaucoup de texte dans ces jeux-là, mais la plupart est des noms fictifs, qui ne servirait à rien. Ne me croyez pas sur parole ; voici les premières étapes de Tears of the Kingdom :

5 premières lignes du guide de solution
Capture d’écran du site Palais Zelda

En revanche, un jeu de combat tel que Super Smash Bros n’aurait pas assez de texte. Heureusement, nous avons aussi Pikmin 4 dans notre collection :

Capture d'écran de l'écran titre, qui dit « Alles sauver des naufragés avec l'aide des Pikmin, dans une grande aventure sur une planète inconnue ! »
Capture d’écran du titre

C’est un jeu qui a lieu sur une planète dite « PNF-404 », « Planet Not Found » ou Planète non trouvée, d’après l‘erreur 404 pour les navigateurs. Mais c’est en fait une version de la Terre, juste sans les êtres humains.

Il y a exactement la bonne quantité de texte sur l’écran à tout moment. Voici des exemples :

Capture d'écran où le capitaine Olinar raconte « Sans leur aide, je n'aurais jamais réussi à récupérer les pièces de mon vaisseau. »
©️Nintendo
Le capitaine Olinar dit « Il me semble qu'il devrait y avoir des Pikmin quelque part par ici. »
©️Nintendo

Vous remarquerez que même avec seulement une phrase par écran, il y a des conjugaisons bien au-delà de la première année de presque n’importe qui pas nommé « Justin de 2020 ». On voit des exemples du conditionnel passé et du conditionnel présent. Pensez-vous que les élèves de sa classe ont tenté n’importe quelle version du conditionnel ? Ben non, mais — et c’est ici la partie importante — elle a déjà maîtrisé ce jeu en anglais. Elle sait déjà ce qui disent ces écrans. Et avec moi à son côté pour la corriger, elle peut se concentrer sur comprendre exactement les choses qu’elle ne savait pas déjà.

Il y a parfois des murs géants de texte, dans ce qui s’appelle le « journal de bord ». Mais ce sont juste des sommaires du jeu au moment où le joueur se trouve, et il n’y a jamais de pression à les lire rapidement. Voici un exemple :

Capture d'écran d'une partie du journal de bord, intitulée « Drôle de comportement ».
©️Nintendo

Pensez-vous que sa classe lui a appris l’expression « drôle de (quelque chose) » ? Bien sûr que non — mais encore une fois, avec moi là pour tout expliquer, elle apprend vite.

Dernière chose — ça fait longtemps que je la surnomme « La Fille » ici, alors peut-être que vous ne le saviez pas, où l’aviez oublié, mais ce surnom était en fait son choix. Et elle l’a adopté pour le jeu. Voici la preuve :

Capture d'écran où un personnage non-joueur s'adresse à la joueuse en disant « Tu es notre toute nouvelle recrue, non ? La Fille, c'est bien ça ? »
©️Nintendo

C’est une façon d’entraînement disponible à tous les élèves, mais personne ne profite de cette opportunité sauf nous. On dirait que c’est notre arme secrète.

Saison 3, Épisode 50 — Le Bulbe de Mardi Gras

La semaine prochaine marque la fin de la 3e saison de la balado. Je vous ai déjà dit qu’elle sera de retour pour une 4e saison à cause de la popularité de la page des blagues. L’épisode aura un but caritatif à cause d’une promesse que j’ai faite il y a des mois, mais l’association que j’avais choisie à soutenir ignore mes requêtes pour un invité pour 5 Minutes Avec.

J’aime dire que seulement une personne m’a jamais rejeté pour une interview. Le reste ne répond pas du tout. C’est beaucoup moins drôle que vous ne le pensez.

L’heure vient d’avancer ce week-end aux États-Unis. Pendant deux semaines, on sera juste un peu plus proches dans le temps. J’aime ça à chaque fois où il arrive.

Le livre du blog commence à avancer plus rapidement, mais après des mois d’efforts inacceptables. Je crois que j’aurai besoin de quelques bénévoles pour lire environ 10 pages chacun et jeter un œil sur le passé simple, en échange de remerciements dans le texte et d’exemplaires gratuits une fois publié, début avril au lieu de fin mars comme prévu. Si vous vous intéressez à m’aider avec ça, veuillez me signaler dans les commentaires. Je demanderai à nouveau quand le manuscrit sera prêt.

Ce week-end, j’ai trouvé la meilleure carte de vœux à envoyer à un ami pour son anniversaire. D’habitude, je n’aime pas faire ça, car je trouve ces cartes follement chères pour quelque chose que l’on ne lit qu’une seule fois. Mais j’ai l’impression qu’il va vouloir la montrer à beaucoup de ses proches. Je la partagerai avec vous une fois qu’il l’aura lue. C’est-à-dire, oubliez-la pendant environ une quinzaine. Elle part pour la France plus tard aujourd’hui.

La Fille vous rendra visite brièvement plus tard ce mois. Les écoles américaines ont une semaine de vacances pendant le printemps, et bien que les dates varient partout, ce sont en général en mars. Sa mère partira avec elle ce week-end pour une croisière d’une semaine en Méditerranée, dont une journée à Marseille. Je ne sais pas s’il y a des lecteurs réguliers à Marseille (vu mon attitude envers Jul, probablement pas), mais vu la courte durée et le fait que sa mère voyagera avec Garganel, son mari (surnom choisi par hasard pour garder sa confidentialité), je ne propose pas que l’on essaie de leur rencontrer.

Au fait, je surnomme aussi l’acteur Benoît Magimel « Gargamel », car il a le seul nom que j’ai jamais entendu qui rime avec. Je ne le connais pas du tout pour avoir un avis, et M. Magimel n’a même pas les cheveux identiques au personnage, comme l’autre type. Alors quand je fais ça, ce n’est évidemment pas un commentaire. Évidemment.

Notre blague traite d’une question importante. Nos articles sont :

Les gros-titres sont Tulipes, Spielberg, et Télé-Réalité. Les Bonnes Nouvelles concernent le meilleur sandwich au monde ; pas surprenant que ça se trouve en France.

Sur le blog, il y a aussi Le « king cake » de la Nouvelle-Orléans, mon gâteau pour Mardi Gras, La ca-tarte-strophe, l’autopsie d’une recette ratée, La crise arrive, de mauvais résultats d’une prise de sang, et Je découvre Louise Attaque, la dernière entrée du Projet 30 Ans de Taratata.

Si vous aimez cette balado, abonnez-vous sur AppleGoogle PlayAmazonSpotify, ou encore Deezer. J’apprécie aussi les notes et les avis laissés sur ces sites. Et le saviez-vous ? Vous pouvez laisser des commentaires audio sur Spotify for Podcasters, qui abrite la balado. Bonne écoute !

Assiette de madeleines faites maison par Justin Busch

Dimanche avec Mme de Crécy

On reprend « Du côté de chez Swann ». Cette fois, j’ai avancé de 55 pages, car je devais savoir comment finissait un certain dîner.

Je continue de remarquer que la traduction part de plus en plus loin du français original. Où le texte de la phrase suivant en caractères gras apparaît :

Swann partit chez Prévost, mais à chaque pas sa voiture était arrêtée par d’autres ou par des gens qui traversaient, odieux obstacles qu’il eût été heureux de renverser si le procès-verbal de l’agent ne l’eût retardé plus encore que le passage du  piéton.

en version anglaise, le traducteur décrit plutôt un policier qui manie maladroitement son cahier afin de noter une amende (le reste est fidèle aux limites des deux langues). Ce n’est rien en ce qui concerne les vrais personnages du livre, mais c’est pour me rassurer que je ne rate pas grand-chose que je dois suivre les deux textes en même temps.

Swann continue de se révéler un saligaud du premier rang en affaires du cœur :

il la retrouverait le lendemain chez les Verdurin : c’est-à-dire de prolonger pour l’instant et de renouveler un jour de plus la déception et la torture que lui apportait la vaine présence de cette femme qu’il approchait sans oser l’étreindre.

L’expression anglaise qui vient à mon esprit, c’est « leading on » ; amener quelqu’un nulle part sans cesse. Ce n’est pas une bonne chose du tout.

Mais cette nuit, Odette ne se trouve pas chez Prévost (un resto parisien, pour être clair), et Swann et son cocher Rémi cherchent tous les restos du quartier pour la retrouver. C’est ainsi que les deux se retrouvent dans la voiture de Swann, et si Proust est si elliptique qu’un naïf comme moi n’a pas compris le dénouement de l’affaire, même moi, je comprends la suite :

Mais il était si timide avec elle, qu’ayant fini par la posséder ce soir-là

Cependant, ce n’est pas juste une autre affaire pour Swann, jusqu’à maintenant un goujat sans pareil. Son comportement change :

On ne recevait plus jamais de lettre de lui où il demandât à connaître une femme. Il ne faisait plus attention à aucune, s’abstenait d’aller dans les endroits où on en rencontre.

Proust en tire une leçon extravagante :

Les êtres nous sont d’habitude si indifférents, que quand nous avons mis dans l’un d’eux de telles possibilités de souffrance et de joie, pour nous il nous semble appartenir à un autre univers, il s’entoure de poésie, il fait de notre vie comme une étendue émouvante où il sera plus ou moins rapproché de nous.

Mais ne vous inquiétez pas, Swann reste lui-même :

il se rendait compte que les qualités d’Odette ne justifiaient pas qu’il attachât tant de prix aux moments passés auprès d’elle.

Quelle pensée romantique ! Je suis très peu expérimenté à cet égard, mais il me semble impossible de garder une telle pensée dans la tête et rester fidèle en même temps.

Après des mois de ça (il me semble ; le temps est plutôt fluide chez Proust), elle se sent assez à l’aise autour de Swann pour lui dire ce qu’elle pense vraiment de sa maison. Ce n’est pas important en soi ; c’est plutôt que pour la première fois, Proust laisse tomber un nom qui explique ce que Mme de Crécy est vraiment :

« Tu ne voudrais pas qu’elle vécût comme toi au milieu de meubles cassés et de tapis usés », lui dit-elle, le respect humain de la bourgeoise l’emportant encore chez elle sur le dilettantisme de la cocotte.

Pour ceux qui sont encore plus naïfs que moi, la cocotte de laquelle Proust parle n’est pas un produit de chez Le Creuset.

Or, on commence à voir qu’il y a quelque chose de pire que de fréquenter une cocotte. (Tout à coup, je me demande ce que vous pensez tous de toutes les photos comme celles-ci sur ce blog, où je mets un saucisson dans une cocotte ; un vrai cochon, ce Justin.) Swann commence à penser que les Verdurin sont de chics types, car c’est chez eux où il a rencontré Odette. Le con ; ils sont les pires !

Comme tout ce qui environnait Odette et n’était en quelque sorte que le mode selon lequel il pouvait la voir, causer avec elle, il aimait la société des Verdurin…« Décidément, sauf quelques rares exceptions, je n’irai plus jamais que dans ce milieu. C’est là que j’aurai de plus en plus mes habitudes et ma vie. »

Naturellement, c’est immédiatement après cette pensée que Proust commence à parler d’un certain Comte de Forcheville qui « précipita la disgrâce de Swann » pendant son premier dîner chez les Verdurin. Je n’ai pas envie de citer la quinzaine de pages qui suivent, parce que les jeux de mots sont franchement au-delà de mes compétences en français ; pourtant, je les ai trouvés également énigmatiques en anglais. L’important, c’est que ce Forcheville trouve qu’il aimerait avoir l’attention de Mme de Crécy, et en service à ce but, il provoque Swann à commettre le péché mortel chez les Verdurin — dire du bien de personnes qu’ils ne trouvent pas dignes de leurs dîners.

Franchement, après tout ce que l’on a entendu du caractère de Swann, c’est difficile de compatir trop avec lui. Mais c’est le génie de Proust : encore et encore, il nous fait penser du mal de quelqu’un, puis nous fait regretter son sort parce que ce qui lui arrive est quand même injuste par rapport à ce qu’il mérite.

Je découvre Louise Attaque

On continue maintenant le Projet 30 Ans de Taratata avec les deux groupes qui ont joué sur scène après le quatuor d’Eddy Mitchell. Cette fois, c’est Louise Attaque ; la prochaine fois sera Dionysos. Les deux ont été rejoint par Sharleen Spiteri du groupe écossais Texas (le Texas étant fortement lié à l’Écosse, évidemment), mais je vous rappelle que les étrangers ne font pas partie de projet écrit par…euh…laisser tomber. Cette fois, notre sujet est Louise Attaque, représenté sur scène par leur chanteur, M. Gaëtan Roussel. Il a toute une carrière soliste, mais j’écris seulement sur le groupe.

Louise Attaque, Photo par Kevin Decherf, CC BY-SA 2.0

Je dois avouer tout d’abord — M. Roussel est l’exception à ce que je dis parfois, que vous avez presque tous des voix d’anges. Je l’ai entendu pour la première fois quand j’ai regardé Taratata pour la première fois en 2020, et j’ai écrit à l’époque, « Gaëtan Roussel, Kimberose, et Lous and the Yakuza, je ne les aimais pas. » Une autre fois, j’ai écrit « On avance avec Hannibal Lecter…Je sais, c’est en fait M. Gaëtan Roussel. Mais vous le voyez maintenant aussi. » Le plus récemment, j’ai dit « Il est le cas, tellement, absolument le cas que je peux écouter n’importe quel Français pas nommé Gaëtan Roussel pendant toute la journée. (Il gratte les oreilles. J’ai essayé, j’ai vraiment essayé.) » Je ne l’ai pas mentionné à l’époque, mais cette dernière fois, je venais d’écouter une interview avec lui par Éric Jean-Jean sur RTL. J’ai vraiment essayé.

Mais c’est aussi le cas que des 4 chansons jouées par ce trio, c’est M. Roussel chantant « Song for a Jedi » (de Dionysos) que j’écoute la plus jusqu’à maintenant. Alors, je crois que je peux le traiter justement.

Louise Attaque a été fondé en 1994 à Paris, par M. Roussel, Arnaud Samuel, Robin Feix et Alexandre Margraff, après l’échec d’un autre groupe de Messrs Roussel et Feix.

On commence avec son premier album, intitulé aussi Louise Attaque, sorti en 1997. C’est l’un des plus grands réussites de l’histoire française, ayant vendu 2,8 millions d’exemplaires dans un pay où 100,000 en suffisait pour un disque d’or à l’époque. (C’est maintenant seulement 50 000.) Et de cet album, le plus grand tube est certainement Je t’emmène au vent :

Vu que M. Roussel a 23 ans de moins ici que ma première expérience de lui, je dirais que sa voix a bien changé depuis ce temps-là. Il me rappelle horriblement Gordon Gano du groupe américain Violent Femmes, et quelle coïncidence, devinez qui était co-producteur de l’album. Ouaip. M. Gano. J’aime bien le violoniste, M. Samuel, sur ce piste, mais je trouve le tout plutôt fatigant.

Il y a a deux autres gros tubes de l’album. « Léa », l’histoire d’une femme qui n’est pas terroriste — c’était très important, vu le nombre de fois où c’était répété dans les paroles — est plus agréable à mes oreilles que « Je t’emmène » :

« Ton invitation », bloqué aux États-Unis à cause des droits d’auteur (je l’ai écoutée avec mon logiciel VPN) est aussi plus agréable à écouter. Mais le clip est déroutant à souhaits, avec des scènes de violence domestique qui se transforment en « lucha libre », le catch mexicain.

Le prochain album du groupe, « Comme on a dit », gagne la Victoire d’album rock de l’année. J’aime assez bien la chanson du titre — encore une fois, c’est le violoniste qui a mon attention, et M. Roussel est moins en vue dans le mixage :

« Pour un oui pour un non » est encore une fois une chanson où j’aime très bien le travail de M. Samuel, et la musique en général reste agréable :

J’aime sincèrement le premier morceau de l’album, « Qu’est-ce qui nous tente ? » : positif, pas geignard du tout, même M. Roussel ne me dérange pas ici :

« À plus tard crocodile », leur troisième album, me semble une référence au tube de Bill Haley des années 50, surtout vu qu’il y a une chanson dite aussi « See you later alligator » sur l’album. Mais elle ne partage que le titre, et je la trouve simplement bizarre. « Depuis toujours », en revanche, classée 41e en France en tant que single, je trouve aussi agréable que « Qu’est-ce qui nous tente ? ».

Le groupe se sépare après cet album, et ne réunira que jusqu’en 2015 pour enregistrer leur quatrième album, Anomalie, qui gagnera aussi une Victoire de meilleur album l’année suivante. La chanson du titre sent l’angoisse adolescente bien que les membres du groupe ont tous leurs 40 ans à l’époque. C’est quand même pas mal :

On dirait pareil du morceau « Du grand banditisme », mais je ne pouvais même pas finir « Avec le temps ». Le changement de la voix de M. Roussel est en pleine vue ici, et je ne peux pas.

Ça nous amène au cinquième et plus récent album, Planète Terre, sorti en 2022. Le premier morceau de l’album, « Sortir de l’ordinaire », a encore du bon travail du violoniste. M. Roussel parle plutôt que chante, un peu comme Grand Corps Malade. « La Frousse » est vraiment pas mal, et il chuchote plutôt que chante :

La dernière chanson que j’ai écoutée de l’album, « Grazie », est pareil, sauf avec quelques paroles en italien.

Que dire de Louise Attaque ? Je soupçonne que M. Roussel partage mon avis que quelque chose d’horrible est arrivé à sa voix. Les techniques de production des 3 derniers albums ont tendance de cacher ce que je n’aime pas. Le violoniste est un point fort. Mais j’ai assez écouté de M. Roussel en live (au moins en direct, pas en personne) que je sais que je trouve sa voix insupportable. En même temps, on ne parle pas de la version musicale du troisième volet des Visiteurs. C’est plutôt les escargots de la musique française — je ne peux pas partager votre avis, mais ça ne baisse pas du tout mon affection. Pourtant, vu que le deuxième rang de notre échelle est « J’irais au concert si vous avez une place de trop », et ce n’est pas vrai…

Mon avis : Je change de chaîne, mais avec tristesse.

Ici et là

Après les nouvelles d’hier matin (le mien ; je sais qu’il faisait déjà nuit en France), j’ai eu du mal pour me concentrer sur écrire le soir. Heureusement, c’est pour ça que j’ai une catégorie juste pour me débarrasser de tout ce qui flotte dans ma tête.

Commençons avec une bonne nouvelle avant de me lancer dans des plaintes. Je n’arrête jamais de me vanter de La Fille, mais même moi, je n’étais pas du tout prêt pour la note de remerciement que j’ai reçu de sa prof pour les gâteaux de Mardi Gras. C’était en anglais, car copiée à sa mère, alors je traduis la partie intéressante :

Je veux prendre un moment pour vous féliciter les deux pour la merveilleuse fille que vous avez grandie. (La Fille) est un pur bonheur en classe ! Son enthousiasme et sa connaissance de la langue française m’apportent de la joie tous les jours et je me sens très chanceuse de l’avoir comme élève.

Je ne peux même pas revendiquer du crédit pour ses connaissances. Ça fait environ trois ans où je vous raconte des histoires de tous les petits jurons et insultes que je lui apprends, et vous savez qu’elle n’en utilise aucun en classe !

Puis-je me plaindre de quelque chose chez Instagram ? Tant pis, je vais le faire quand même. À presque chaque fois où un compte qui ne me suit pas aime quelque chose que je poste là-bas, il s’avère que le profil est comme ces deux :

Pas de publications, pas d’abonnés, et des biographies qui disent exactement la même chose en anglais : « J’espère être mannequin. Tu veux voir mes photos et vidéos ? Ma page est liée en bas. » Et bien sûr, les liens sont toujours vers soit OnlyFans soit un site où le domaine est dans un pays pas connu pour ses lois. C’est énervant. Instagram a enfin résolu les escrocs Shein, mais ce n’est pas mieux. Ils envoient aussi des invitations à parler, avec des lignes ridicules :

Capture d'écran d'une invitation par MP qui commence « Salut toi séducteur »

« Salut toi séducteur » ? Je ne sais même pas si ce soit à rire ou à pleurer. Mais j’aimerais que ça arrête.

Autre chose pour m’en plaindre chez Insta. Je n’imagine pas que mes photos sont au niveau d’une Péla ou une Aurore. Je ne dépense rien pour mettre la scène, et j’assume les conséquences. Mais je remarque de nos jours que si je publie des photos et non pas des « reels », Instagram cache les publications de tout le monde sauf les abonnés. Je suis juste assez arrogant pour croire que la Boston cream pie était du bon travail, mais Instagram l’a montrée à exactement 6 personnes qui ne me suivaient pas déjà :

Graphique qui montre 90 vues dont 6 % sont de gens pas abonnés

Je n’ai aucune envie de tourner des clips dans ma cuisine, qui est loin d’être professionnelle. Mais ça semble être la monnaie du royaume.

Au moins j’ai dit à son IA ce que j’en pense :

L'IA de Meta a lancé une conversation avec moi ; j'ai répondu « Allez-vous-en ». Elle a quitté après.

Avec ça, c’est assez de plaintes pour l’instant.

La crise arrive

Dimanche, je vous ai dit :

Mercredi, j’aurai ma prochaine prise de sang pour la diabète. Je crois — crois — que ça ira mieux que la dernière. On a parlé l’année dernière du nouveau moniteur. Si ça me parle vraiment, je devrais avoir une HbA1c d’environ 6,1 selon les formules. Ce serait une amélioration de 10 % par rapport à la dernière fois. Si ça arrive, sachez que j’aurai payé cher pour un si bon résultat, pas avec de l’argent, mais en mangeant trois fois rien (pourtant, je ne maigris pas du tout). Si ça n’arrive pas, je serai au bout du rouleau. Dès que j’ai les résultats, je posterai quelque chose hors l’horaire habituel, car franchement, je suis stressé.

Je plaisante souvent, je taquine sur tout genre de chose, mais je n’ai jamais eu autant tort dans ma vie que ce paragraphe. Les résultats sont un cauchemar, une catastrophe absolue.

J’avais changé de moniteur de glycémie pour quelque chose qui était censé être le plus juste disponible, +/-10 % au lieu des 15 % de mon ancien. Et ça me disait que le taux moyen de glycémie avait baissé de 155 mg/dL jusqu’à 141. Il y a deux formules pour estimer la HbA1c pour ça. Selon la plus vieille, j’aurais dû avoir une HbA1c de 6,1 ; selon la nouvelle, 6,5. J’utilise la vieille car la nouvelle s’attend à beaucoup plus de mesures que je fais. Historiquement, c’est plus proche de mes résultats réels. Mais même dans le pire cas, je ne m’attendais pas du tout à un résultat de 7,0. C’est possible seulement si TOUTES les mesures étaient trop basses. J’ai dû mal à croire que ce soit possible,

Pour aller avec ça, il y a des résultats jamais vus avant qui suggèrent que l’anémie est devenu un gros problème. BEAUCOUP pire qu’en janvier.

Rien ne va en ce moment.

Portrait de Molière par Nicolas Mignard

Ras le bulbe

Il y a des semaines, j’ai lu quelque chose sur Il Est Quelle Heure qui m’a rendu tout perplexe :

« Elle va bien? », m’a demandé un peu plus tard la vétérinaire; « Je crois! », ai-je répondu en riant mais en vrai j’ai pensé: « Elle est ravagée du bulbe, oui ».

Trauma crânien

Ravagée du bulbe ? Ça sentait Langue de Molière, alors j’ai mis une note dans mon fichier.

Des jours plus tard, cette expression est apparu à nouveau chez elle :

Du coup moi qui pensais qu’elle était ravagée du bulbe je me demande à présent s’il y en a encore un, de bulbe.

Tous les chemins ne mènent pas à Rome

C’est quoi, ce bulbe ? D’habitude, j’essaie de trouver les réponses à ces questions pour moi-même (pas envie de perdre ma carte d’homme, après tout), et le mot semble très similaire à l’anglais « bulb », alors j’ai commencé avec mon dictionnaire bilingue. Là, bulbe a trois significations :

1) Un bulbe de plante, tel qu’un oignon ou une tulipe ;

2) La coupole d’une église façon Kremlin (j’ai tout à coup envie de jouer à Tetris) ;

Capture d'écran de Tetris sur Game Boy
Capture d’écran de Tetris sur Game Boy ; Source ; ©️Nintendo

3) Une partie d’une étrave — et quelque chose que je ne connaissais pas du tout, car c’est toujours sous l’eau !

Mais aucun de ces sens ne répond pas à la question de comment on ravage un bulbe, ou pourquoi un chien en aurait un. Et ici, l’anglais ne m’aide pas, parce que pour autant que je sache, Ravage, c’est un Transformer méchant en forme de panthère :

Ravage, Transformer Decepticon ; Source ; ©️Hasbro

Mais son nom veut dire détruire ou faire des dégâts, alors peut-être que l’on approche un peu le sens de « ravager du bulbe ». Ah, je sais, j’ai oublié de consulter la plus grande source au monde pour les bulbes, Bulbapedia. Vous pensez que je plaisante, mais le nom veut dire littéralement l’encyclopédie des bulbes , à partir du Bulbizarre. Ça doit être où commencer :

Dessin du Pokémon dit Bulbizarre
Bulbizarre, Image de Poképedia, CC BY-NC-SA 3.0

Malheureusement, c’est juste sur les Pokémon et ne veut rien dire sur le bulbe en question. Trésor de la Langue française, que dites-vous ? Rien sous ravager ni bulbe. J’épuise toutes mes resources sans avancer. Au bout du rouleau, je recherche l’expression sur Google. Et voici le premier résultat :

Capture d'écran qui montre que Google choisit « mou du bulbe » en tant que synonyme de « ravagé »
Capture d’écran de la recherche

Wiktionnaire me dit que le bulbe de « mou du bulbe » est tronqué de « bulbe cérébral », séquence de lettres qui n’apparaît même pas dans la liste de mots composés dans mon dictionnaire bilingue. Ne me croyez pas sur parole, voici la liste entière :

Capture d'écran du dictionnaire Oxford avec seulement « bulbe dentaire », « bulbe pileux » et « bulbe rachidien »
Capture d’écran, infos ©️Oxford University Press

Je suppose que la dernière expression, « bulbe rachidien », est le bulbe duquel on parle. Mais ce bulbe — rien à voir avec Mme Dati pour autant que je sache, malgré le nom — contrôle des fonctions automatiques, la respiration et le rythme cardiaque, pas les pensées.

J’ai trouvé quelques autres exemples de l’expression telle qu’elle est utilisée. Par exemple, ce tweet :

Tweet qui dit « J’avoue que cette bande de ravagés du bulbe va me manquer quand Twitter disparaîtra.» en citant un critique de Mme Hidalgo.
Source

Et celui-ci :

Tweet qui dit « Y’en encore quelques ravagés du bulbe » en citant des supporters de Gaston d'Orléans, prétendant au trône français.
Source

Le seul exemple que je peux trouver qui date avant 2024 vient de 2018, sur un site de jardinage, et c’est le gros-titre d’un article qui parle des bulbes de plantes. Mais il me semble un clin d’œil envers l’expression dont on parle.

J’en conclus que cette expression veut dire que l’on a un cerveau endommagé et fait de mauvaises décisions en conséquence. Mais aussi que ça doit être très, très récent. Si je n’étais pas ravagé du bulbe, je l’aurais déjà connu.

Avec ça, il y a maintenant autant de billets Langue de Molière que de Dessins de la Semaine, son prédécesseur.

Langue de Molière vous reverra la semaine prochaine pour se plaindre qu’il en a ras le plein. Ou quelque chose comme ça.

La ca-tarte-strophe

Si ce blog a un défaut ([UN ? Que vous soyez généreux envers vous-même ! — M. Descarottes]), c’est certainement l’ambition à go-go. Je ne suis pas assez ambitieux pour tenter le gâteau de mariage à la fin de mon premier livre de Pierre Hermé, mais au-delà ça, j’essaie tout genre de dessert, que je comprenne les techniques ou pas (Saint-Honoré, millefeuille). Ça nous amène à la tarte 100 % catastrophique de ce week-end.

D’abord, permettez-moi de vous présenter pour la deuxième fois Aurore. On a déjà parlé d’elle dans Les bons comptes à suivre ailleurs. Il y a dix jours, j’ai vu cette tartelette à la noisette sur son compte Instagram. Pas pour la première fois, c’était le coup de foudre — J’AVAIS BESOIN DE CETTE TARTE.

Vu que je ne peux pas ajouter du texte alternatif aux photos venant d’Instagram, permettez-moi la décrire : pâte au cacao, cœur coulant de praliné noisette, ganache à la noisette et mousse à la noisette. Il n’y a aucun fruit de coque que j’aime plus que les noisettes.

J’ai laissé un commentaire pour dire que je pensais à faire cette tarte pour la soirée de l’OCA samedi dernier. Aurore et moi ont échangé des messages privés pour discuter certains détails, mais je faisais confiance que que je saurais quoi faire.

Pour la base, j’ai utilisé ma pâte sucrée habituelle de Pierre Hermé, mais après avoir consulté deux recettes de pâte au cacao (voilà et voilà ), j’y ai ajouté 40 grammes de poudre de cacao. Je dois vous dire, plus on ajoute de cette poudre, plus la pâte devient friable et difficile à travailler. Il m’a fallu 4 essais d’étaler la pâte et la mettre dans mon moule à tarte, et même là, j’ai dû réparer des dégâts. Voilà :

La prochaine fois — il y en aura — j’utiliserai seulement 25 grammes. Et j’utiliserai probablement un cercle de pâtisserie plutôt qu’un moule, car ce truc, c’était le cauchemar. Mais on est loin des pires problèmes. Après tout, une fois rempli, vous ne remarqueriez pas les problèmes ici.

Ça nous amène au praliné. Cette tarte allait me coûter un bras, avec 3 barres de chocolat blanc ainsi que les noisettes, alors j’ai suivi la recette de la blogueuse Il était une fois la pâtisserie, qui est à moitié aux amandes. Madame a publié plusieurs livres, mais après ce désastre, je ne lui fais pas trop confiance. Vous remarquerez que le lien ici est pour une ganache montée, et que le praliné n’est que la première étape.

Le praliné maison, c’est aussi le cauchemar. J’ai tué mon mixeur en le faisant — pas assez puissant, mais la fumée et l’odeur, je ne les oublierai jamais — et ai dû emprunter celui de ma mère (qui habite trop proche, mais laissez tomber). J’ai réussi à produire environ 275 grammes de ce fichu praliné, assez pour le cœur et les deux ganaches. Voilà :

J’ai utilisé 100 grammes de praliné pour le cœur tel quel. Ça a assez bien marché. La prochaine fois, j’ajouterai un caramel pour le rendre plus coulant. Car cette recette n’est ni assez chère ni compliquée.

Dans la photo sur Instagram, la « ganache à la noisette » paraît être une couche plutôt fine et blanche. J’ai décidé de faire la ganache grosso modo comme celle de mes macarons au chocolat, sauf avec du chocolat blanc, et 100 grammes de plus du praliné. Ici, c’est soit la pire soit deuxième pire erreur de l’affaire, je ne peux pas décider. La ganache n’a jamais prise. Voici une photo de la ganache dans la tarte ; j’espérais qu’avec plus de temps au frigo, elle durcirait plus. Ouais, non.

Tarte remplie de ganache trop liquide

Finalement, il y a la plus grande catastrophe, la ganache montée. Les instructions de la blogueuse en haut ne mentionnent pas que le bol du robot devrait être froid, mais j’accepte que c’est ma faute quand même pour ne pas avoir pensé « Il y a de la crème liquide ; il faut mettre le bol dans le congélateur ». Mais même sans ça, après 8 minutes de fouetter à puissance moyenne, exactement comme elle avait dit, le volume n’avait pas du tout poussé. Puis tout à coup, la ganache est partie en granulés, ce qu’elle dit arrive seulement si on fouette trop longtemps ou à puissance trop élevée. Il ne me restait pas assez de temps pour tout prendre en photo, mais voici une part de la tarte. Vous pouvez voir le niveau hyper amateur — la ganache montée n’a pas l’air bon du tout :

Part de tarte avec la ganache montée à moitié fondue

Au moins la croûte a tenu face à la ganache trop liquide :

Vue de la part de tarte d'arrière -- la croûte a retenu sa solidité

Normalement, face à un tel échec, j’aurais apporté tout autre chose à l’évènement. Mais j’étais déjà en retard, ayant patienté au tout dernier moment dans l’espoir que la première ganache aurait plus durci. Personne, et je veux dire personne ne voulait pas la goûter, et je ne les blâme même pas un peu. J’ai toujours trop honte de raconter à Aurore ce qui s’est passé.

Je n’étais pas trop content de la ganache montée de l’entremet Princesse Peach non plus. Il y a quelque chose qui ne va vraiment pas avec ces recettes, mais j’ai du mal à reconnaître où se trouve le problème.

Le « king cake » de la Nouvelle-Orléans

C’est le jour de Mardi Gras, et comme je vous ai promis, j’ai une surprise. Il y a trois ans, je vous ai montré comment faire un « king cake » (gâteau du roi) — je fais attention à dire « king cake » afin de ne pas le confondre avec les galettes et gâteaux de l’Épiphanie ; même Routard fait pareil — mais cette fois-là, je l’ai adapté aux goûts français. Cette fois-ci, j’en fais 2 pour la classe de français de La Fille, alors on sera RIGOUREUSEMENT traditionnels.

Vue du gâteau "king cake" entier, avec des bandes de sucre coloré en violet, vert et jaune
Haute résolution en cliquant

Allons les préparer !

Lire la suite

Saison 3, Épisode 49 — Du coke pour l’apéro

Samedi, c’était la catastrophe. J’ai eu une soirée de l’OCA et un dessert à faire en conséquence. Mercredi, Langue de Molière sera reportée d’un jour, et on aura l’autopsie du truc le plus gênant à jamais sortir de ma cuisine. ([Le chef pas compris. — M. Descarottes]) Pour l’instant, disons que si vous pensez comme l’hôtesse quand j’ai sonné à la porte « Justin, c’est juste que vous vous critiquez trop », le temps que vous voyiez les photos, vous aurez changé d’avis.

Quelqu’une que je respecte énormément sera très déçue de moi. Disons que c’était son idée, mais la faute, c’est seulement à moi.

Demain sera Mardi Gras. Je n’aurai pas de nouvelle recette, pas comme les dernières années. Mais j’aurai quand même quelque chose de spécial. Je dis ça, et je dois espérer que tout ira bien. Disons que pour La Fille, et surtout pour l’aider à l’école, rien n’est trop.

Sur BFM, j’ai vu un article intitulé « Ces aînés qui refusent de se plier au rôle de grands-parents à l’ancienne ». Mais la première personne citée, elle a 5 petits-enfants à l’âge de 54 ans. Il me semble que son parcours est loin des « grands-parents à l’ancienne », mais plutôt proche des « grands-parents à la vraiment ancienne », si vous me suivez !

Au fait, quel accueil pour cette jeune britannique qui a hâte de découvrir la France !

En ce moment au Québec, une série dont je n’ai jamais entendu parler, The White Lotus (c’est sur HBO), fait fureur. Un personnage de la série est québécoise. Elle parle avec un américain qui la prenne pour une française et elle répond que non. Puis monsieur dit, « Français, franco-canadien, c’est la même chose ». Le lien est en français, mais le clip là-dedans est en anglais. Ne vous inquiétez pas, elle lui met dans sa place.

Mercredi, j’aurai ma prochaine prise de sang pour la diabète. Je crois — crois — que ça ira mieux que la dernière. On a parlé l’année dernière du nouveau moniteur. Si ça me parle vraiment, je devrais avoir une HbA1c d’environ 6,1 selon les formules. Ce serait une amélioration de 10 % par rapport à la dernière fois. Si ça arrive, sachez que j’aurai payé cher pour un si bon résultat, pas avec de l’argent, mais en mangeant trois fois rien (pourtant, je ne maigris pas du tout). Si ça n’arrive pas, je serai au bout du rouleau. Dès que j’ai les résultats, je posterai quelque chose hors l’horaire habituel, car franchement, je suis stressé.

Notre blague traite d’un ivre très différent de celui de la semaine dernière. Nos articles sont :

Les gros-titres sont Emprise, Accident et Manquant. Il n’y a pas de Bonnes Nouvelles, car après 1 heure de recherches, j’ai abandonné. Blâmez vos chaînes qui ne parlent que de mauvaises nouvelles en ce moment — j’ai épuisé toutes mes sources habituelles.

Sur le blog, il y a aussi Ici et là, cette fois sur les Bisounours, Le projet des cartes postales avance, pour annoncer la nouvelle page Facebook du blog, et C’est le 1er, version mars 2025, ma revue mensuelle de mes blogs préférés.

Si vous aimez cette balado, abonnez-vous sur AppleGoogle PlayAmazonSpotify, ou encore Deezer. J’apprécie aussi les notes et les avis laissés sur ces sites. Et le saviez-vous ? Vous pouvez laisser des commentaires audio sur Spotify for Podcasters, qui abrite la balado. Bonne écoute !