Alors, quelle semaine intéressante, hein ? La Fille n’est pas chez moi, mais je vous rassure, elle apprécie toujours l’accueil chaleureux pour son début en tant qu’autrice. Vous avez vu qu’elle a son propre nom d’utilisateur — comme James Bond, elle reviendra. (Mais je l’ai averti que son prochain billet devrait contenir moins de blagues sur moi.)
Il faut que je vous dise que pendant le dîner de Thanksgiving, mon frère m’a dit qu’il n’avait aucune idée que je me sentais coupable pour avoir abandonné La Recherche il y a 25 ans, et il ne voulait pas que je sente obligé de la finir. Cependant, ce n’est plus à lui. Pour une chose, il ne peut pas effacer deux décennies de pensées sur le sujet. Autre chose, il ne sait rien sur ce blog, et ne comprend donc pas que Dimanche avec Marcel a sa propre vie et sa propre identité. Je considère que ça fait plaisir á certains et ça suffit. Alors Dimanche avec Marcel ne va nulle part — exactement comme beaucoup des mésaventures du narrateur avec les filles !
Je viens d’apprendre que je suis loin du seul à lire Proust aussi… lentement. (Désolé, Agathe.) Voici un post par un anglophone qui lisait la même traduction que moi en 2020, et a mentionné qu’il ne lisait que 3 pages par jour. Et un autre blog anglophone raconte « 182 jours de Marcel Proust ». Mais ce dernier est vieux : abandonné il y a 13 ans (il a fini sa lecture). Vu les liens qui ne marchent plus sur ces sites, il me semble qu’il était une fois, mais pas plus, il y avait toute une industrie proustienne en ligne.
En parlant de Proust, j’ai oublié de vous montrer le livre que j’ai acheté au marché de Noël il y a deux semaines. Je n’ai pas encore essayé de le lire, mais c est par une prof de littérature française qui enseigne à UCLA :

Je ne peux pas qualifier cet article comme Bonne Nouvelle, car le résultat n’est pas connu, mais dans le Tarn, c’est l’histoire d’une certaine Charlotte, dont un admirateur secret a laissé une note sur son pare-brise. Elle l’a partagée dans un groupe sur Facebook dans l’espoir de trouver l’auteur. Aux États-Unis de nos jours, ce serait pour le poursuivre pour harcèlement, mais il me semble qu’elle veut sincèrement le trouver. Je ne crois pas qu’il y ait des tarnais qui fréquentent ce blog, mais on sait jamais.
J’ai lu avec tristesse que la chaîne Buffalo Grill abandonne son thème Far-West avant que je ne puisse le voir. C’est la Starbucksisation du monde entier ; les restos ressembleront désormais à une centaine d’autres.
Quelque chose de curieux s’est produit ce week-end. J’ai enfin installé tous mes équipements stéréophoniques — et découvert que plusieurs câbles ont disparu ([Ne me regardez pas comme ça. — M. Descarottes]). Je suis tout perplexe — je croyais que tout à été rangé dans deux cartons au moment quand j’ai tout débranché en octobre. Apparemment pas. Ce qui me rend dingue, c’est que ça comprend plusieurs câbles assez chers. Pour l’instant, je les ai remplacés avec des trucs bas-de-gamme afin de ne pas perdre trop d’argent. Mais c’est pour le meilleur que j’aie décidé de ne pas aller à Strasbourg sur un coup de tête. (Peut-être que ça devrait être le nom du blog.)
Et ce qui rend ça encore plus ridicule ? Comme tous les hommes — la plupart ? certainement une majorité — je garde un stock énorme de vieux câbles dans la peur qu’un jour, j’en aurai besoin. Et pour aider La Fille à jouer à Hyrule Warriors sans stéréo, j’ai eu besoin d’exactement un câble acheté en 2004 et pas utilisé depuis ce temps-là ! (On a utilisé un vieux haut-parleur connecté à la Switch par des prises jack 3,5 mm aux deux bouts.)
Notre blague traite des maths. Nos articles sont :
Il n’y a pas de Bonnes Nouvelles cette semaine — et j’ai beau cherché. Les gros-titres sont Barracuda et Hashtag.
Sur le blog, il y a aussi Le premier article de La Fille, exactement ce qui promet le titre, Jardin pédagogique, sur une visite à un tel jardin à Irvine, Thanks pour rien, sur mon dîner de Thanksgiving et The French Avenue, la découverte inattendue de Black Friday.
Si vous aimez cette balado, abonnez-vous sur Apple, Google Play, Amazon, Spotify, ou encore Deezer. J’apprécie aussi les notes et les avis laissés sur ces sites. Et le saviez-vous ? Vous pouvez laisser des commentaires audio sur Spotify for Podcasters, qui abrite la balado. Bonne écoute !






































