J’ai essayé trois fois pendant la semaine dernière de vous faire des pâtes de fruits d’Auvergne. Oui, j’avais dit que j’allais arrêter après la deuxième fois ; ensuite, j’ai pensé à une possible erreur de traduction, et décidé de réessayer une troisième fois. Après avoir gaspillé une belle vingtaine de dollars, je vais en tirer un post. Quelque chose de bon doit arriver !
On commence avec la recette. Naturellement, j’ai commencé avec celle de Cook&Record, mais j’ai vérifié de nombreux autres avant de me lancer. Il y a certaines qui n’utilisent pas de glucose, et d’autres qui demandent du sucre cristal. On peut trouver des demandes pour de la pulpe de fruits commerciale, dont celle de Laurène, ainsi que du fruit frais ou du fruit surgelé.
Chez moi, pas de chance à trouver des pulpes de fruits aux supermarchés. Il y a la marque Boiron, mais elle se vend apparemment dans des magasins professionnels que je ne connais pas. Et après avoir vérifié chez Carrefour, où les seules « pulpes » sont soit du jus d’orange, soit du vinaigre, soit des boissons aux enfants, j’ai choisi un mélange de fruits rouges surgelés. J’ai planifié de le tamiser après avoir chauffé les fruits, pour retirer les graines. La première fois, j’ai coupé la recette de Laurène exactement par deux, et vous avez déjà vu le résultat :

Mais peut-être que vous savez qu’il existe plusieurs sortes de pectine ? La mienne ne dit pas clairement laquelle est-elle, alors j’ai décidé de la refaire avec 2x la pectine et aussi le glucose, au cas où elle était juste faible. Même résultat.
Puis j’ai pensé au mot « pulpe ». Ce n’est pas « jus ». Peut-être qu’en tamisant les fruits surgelés, j’avais retiré trop de solides ? J’ai donc décidé d’essayer une dernière fois avec des framboises fraîches, et SEULEMENT des framboises, car l’une de recettes en haut mentionne qu’il faut expérimenter avec la bonne quantité de pectine pour chaque fruit. Peut-être que le mélange avait été le problème ?
J’ai suivi encore une fois la recette de Laurène, coupée par deux.








J’ai mis mon thermomètre en degrés Fahrenheit parce qu’ils sont plus petits, alors je pouvais faire plus d’attention à de petites différences. C’était 226°F +/- 2º (107.8° +/- 0.6° C) pendant toute la cuisson. Pourtant, après toute une nuit pour figer :
Ça coule. On peut le garder en tant que confiture, mais je ne l’utiliserais jamais en tant que garniture de macarons, car c’est 2x le sucre d’une confiture typique. Avec une coque bien sucrée… non.
Je n’aime pas du tout cette situation. Une de mes règles depuis longtemps pour le Tour est d’utiliser la plus grande diversité de recettes possible. C’est pourquoi je cherche les recettes uniques comme le frescati ou les douceurs des Sucs, même si je dois deviner des choses. Il me semble que vous préférez tous ça.
Je pourrais faire une belle dizaine de clafoutis, mais ce ne serait pas intéressant (à moins que vous travailliez chez une ferme de cerises !). Celle-ci aurait été diverse. Au lieu de ça, j’ai maintenant quatre desserts aux pruneaux. Ce blog deviendra Un Coup de Problèmes Intestinaux si ça continue !