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La carrière américaine d’Arielle Dombasle

Il faut que j’avoue que je n’ai presque aucune idée de qui sont les personnages que je regarde à la télé ou écoute à la radio. J’écoute Les Grosses Têtes tous les jours, mais au-delà de Gérard Jugnot, je ne connais les invités de nulle part ailleurs. Bon, en ce qui concerne Mme Le Marchand, je connais un peu son émission, mais jamais vu. Mais vendredi le 6, en écoutant Les Grosses Têtes, j’ai failli m’évanouir quand Arielle Dombasle parlait de son film avec Christopher Plummer (à 32:00 au lien). Et ça après que Laurent Ruquier a mentionné son rôle dans Miami Vice ! (Vous connaissez ce dernier sous le nom Deux Flics à Miami, mais M. Ruquier a utilisé le titre en anglais.) Tout à coup, je me suis demandé si j’avais dormi pendant toutes les années 80 !

Pour être clair, on parle de plusieurs projets tournés entre 1984 et 1986. À l’époque, j’avais 8-10 ans, et les seules choses que je regardais à la télé étaient Transformers et G.I. Joe : Héros sans frontières. Toute affirmation que Les Bisounours en faisait aussi partie n’a aucune preuve. ([Sa peluche à l’époque vit toujours avec nous. Monsieur raconte des histoires. — M. Descarottes])

Alors, j’ai fait mes recherches. Elle a tourné quatre choses aux États-Unis pendant ce temps. Les deux premières étaient deux téléfilms dits « Lace » et « Lace 2 » (lace = dentelles). Wikipédia dit que le premier est sorti sous le titre français « Nuits secrètes », mais pas la suite. Ici, on la voit avec un autre acteur français, Simon de La Brosse, d’où les accents. (Bon, c’est en anglais ; vous allez avoir une impression différente sur qui a un accent. Je l’ai mis au bon moment pour vous.)

En 1986, elle est apparue dans « The Boss’ Wife » (La femme du patron). C’est son film avec Christopher Plummer. Ce film..n’a pas été bien accueilli, et n’est jamais sorti en France. Voici la bande-annonce ; elle fait des bruits mais n’y parle pas :

Peut-être que vous reconnaîtrez un jeune Daniel Stern ; il est mondialement connu pour son rôle dans Maman, j’ai raté l’avion ! ainsi que sa première suite. Perso, je le préfère en tant que la voix originale de Dilbert, mais à chacun ses goûts.

En 1986, elle est apparue en tant qu’invitée dans un épisode de Miami Vice. Elle a joué la femme d’un trafiquant de drogues. Encore une fois, j’ai mis cet extrait au bon moment. Il me semble que son accent ici est très différent de celui dans « Lace » — sans savoir qui est-elle, je la croirais peut-être britannique.

Mme Dombasle a eu un dernier rôle aux États-Unis, aussi sorti en 1986, dans une mini-série dite « Sins » (Péchés), sorti en français sous le nom La Griffe du destin. Ce qui est drôle, c’est que Joan Collins joue aussi dans un rôle censé être francophone bilingue — pourtant, le seul accent que l’on entend dans cette scène appartient à Mme Dombasle.

Il me semble que ses rôles à la télé étaient bien accueillis, mais avec un manque d’opportunités à l’écran argenté, elle a quitté les États-Unis pour d’autres choses. Mais peut-être la chose la plus étonnante que j’ai appris en faisant ces recherches ? Elle s’est mariée avec Bernard-Henri Lévy ?!? L’homme le plus prétentieux qui ait jamais écrit pour mon journal préféré en anglais, The Wall Street Journal ? (Mon avis sur BHL depuis 1997, au fait.) Non, mais sérieusement ?!? Quel est le rapport ?

Si vous me dites — avec des preuves — qu’une Grosse Tête est aussi apparue dans Transformers en anglais, ou bien Les Bisounours, j’aurai une crise cardiaque !

Un dernier coup de Fantômas

Ce soir, j’ai décidé de revenir sur la série « Capitaine Marleau », mais quel épisode choisir ? Je fouillais dans les descriptions, et tout à coup, j’ai eu la seule réponse possible — dans les crédits de Deux vies, j’ai trouvé un nom du plus beau passé, Mylène Demongeot. Qu’elle soit toujours en vie et active 60 ans après Fantômas ! En 2021, j’ai tombé sur un magnifique souvenir d’elle à la Cinémathèque française, pendant mon tout premier jour en France. Mais après Fantômas, elle n’est plus réapparue dans mes films. Il s’avère qu’elle est décédée en 2022, mais elle nous a donné ce dernier tour, diffusé en 2020. J’étais cu-ri-eux.

Il y a en fait une autre star renommée dans cet épisode. J’avais entendu parler des Inconnus — ça surprend, vu leur nom — mais jamais rien vu de leur œuvre. Mais un de leurs membres, Pascal Légitimus, jouait aussi dans ce téléfilm, dans un rôle dramatique plutôt que comique. J’ai dû le voir. En plus, ça se déroule en Corrèze, l’un de mes nombreux coups de cœur ([Il y en a en fait seulement une soixante-dizaine à ce point. Je sais la vérité. — M. Descarottes]).

Notre histoire commence avec la capitaine en pleine forme, se foutant de la gueule d’un gendarme qui est censé l’apprendre à monter à cheval. Vraiment, ça doit être fatigant pour ses collègues.

Presque tout le film se déroule autour de cette ferme corrézienne. Que ce paysage soit beau ! Pensez-vous que j’ai une vue comme ça quelque part en Californie, l’état qui conseille aux citoyens de planter du cactus ? Hahahaha… non.

Voici la famille Lemaire. Christophe, le barbu, ne s’entend pas bien avec son cousin Éric, qu’il retrouve en train d’espionner à la ferme :

On rencontre aussi Laëtitia, la femme de Christophe, qui semble s’entendre bien avec sa belle-mère, Louise (Demongeot) :

Il vous choquera que le cadavre de Laëtitia se trouve quelques minutes plus tard, au milieu de la ferme :

Christophe n’est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, et quand Marleau l’interroge de sa façon habituelle — sans empathie — il trouve ses blagues déroutantes :

Christophe soupçonne son cousin, qui veut vendre la ferme, et l’affronte :

Mais elle n’a eu aucun document dans son porte-feuille, aucune identification — et il s’avère qu’elle s’appelait en réalité Pauline, ex-femme de Jonathan (Légitimus), disparue sans trace 10 ans plus tôt. Il identifie le cadavre pour les gendarmes et est choqué à découvrir qu’elle n’est morte que récemment.

Marleau vient chez Jonathan pour parler avec sa fille, Garance, qui ne savait pas que sa mère était toujours en vie. Encore une fois, Marleau le fait avec son empathie habituelle. Cherchez les blagues de la semaine pour le nom Kowalski, et vous trouverez exactement cette scène :

Louise avait un frère, Guy, décédé il y a 40 ans. Son ancien copain, Jean-Claude, de nos jours un peu sénile, passe par chez les Lemaire parfois pour le chercher. Il rencontre Marleau et décide tout à coup qu’elle est modèle, ce qu’elle trouve hilarant :

Marleau découvre que la copine de Jonathan, Élodie, était en contact avec Pauline, mais a menti à Marleau sur ça. Elle va chez Jonathan pour l’interroger et leur dit qu’elle a parlé avec l’homme injustement condamné pour avoir tué Pauline, un certain Arnaud, surnommé Nono. Pensez-vous que j’ai raté la référence à Ulysse 31 ? Il faut travailler plus dur que ça pour me tromper sur les années 80 !

Au fur et à mesure, il s’avère que Louise a menti sur la mort de son frère Guy, et que Christophe, enfant à l’époque, l’aidait à cacher la vérité. Tout le monde cache des secrets dans cette histoire ! Elle l’avoue à Marleau quand il s’avère que la victime savait quelque chose de la situation :

Il y a un moment ici, impossible de vous montrer avec une capture d’écran, où Marleau rit comme Fantômas devant Louise, puis l’explique à son subalterne. Ce moment tout seul vaut le coup de regarder le film. Pour un amateur du cinéma français, il n’y a rien de mieux.

Je vais passer sur beaucoup de détails des 30 dernières minutes, mais il y a une découverte choquante vers la fin. Il est fort probable que vos théories jusqu’à ce moment aient tort.

Je ne peux pas vous recommander ce téléfilm plus fortement. J’étais en haleine dès le départ, et Mme Demongeot ? Elle était à la hauteur de mes espoirs — son personnage se révèle manipulatrice première classe, mais on ne le soupçonne pas au début (elle n’est pas la meurtrière). L’expression que l’on utilise en anglais pour sa performance est « tour de force » ; je vous laisse à la traduire en français. On ne peut pas demander plus d’une telle légende.

Meurtres en Berry

Ce soir, je suis revenu vers la série « Meurtres à », cette fois pour Meurtres en Berry. On connaît déjà la formule, mais cette fois, il y avait quelques changements, et les points forts de la série — la photographie et les légendes locales — restent aussi bons que jamais.

Notre histoire commence en plein sabbat, avec des inconnus déguisés en tant que démons et des squelettes.

Mais le lendemain, on trouve le cadavre d’un homme. Il paraît être un cas de satanistes qui ont tué un sacrifice. Comme je l’appelle, mon quotidien. Naturellement, le procureur — comme tous en France selon cette série — fait appel à un gendarme qui habite loin du crime pour exiger qu’il aide aux policiers locaux moins que brillants.

Voici notre gendarme, Basile. Il habite à Bourges, à 70 km de…je ne suis pas sûr d’où. Mais il habite à 70 km du site du crime, c’est certain.

Il vous choquera — choquera, je vous dis ! — d’apprendre qu’il a une relation malheureuse avec son ex-femme, avec qui il partage le garde de leur fille. Et qu’il s’est échappé d’une enfance malheureuse dans le village où notre histoire se déroule. Je sais, cette histoire n’est jamais apparue sauf qu’à…euh…chaque fois dans la série.

De toute façon, on apprend pendant l’appel qu’il est « hors question » qu’il travaille avec un certain gendarme dit Beaumont. Naturellement, qui mène l’enquête ? Voici Beaumont (le barbu) :

Mais ici, nous trouvons notre premier détournement — les deux enquêteurs ne vont pas finir en couple. Je sais, j’étais choqué, et ne croyais pas que c’était un vrai « Meurtres à ». Mais ne vous inquiétez pas, car notre cher Basile va quand même trouver une relation très inappropriée. On retournera à ça, car nos inspecteurs ont des harengs rouges à poursuivre.

Les « satanistes » sont un groupe d’artistes qui habitent près de « La Mare au Diable », où le meurtre s’est passé. Les gendarmes fouillent dans leur résidence, trouvent une salopette recouverte de sang et mettent un artiste en garde à vue.

Ils rendent aussi visite aux parents du victime. Il s’avère que la Mare au Diable est apparue dans un roman du même nom de George Sand, et le victime était fan.

En cherchant le site du crime, Basile tombe malade et est soigné par un docteur, Solène, qui travaille pour les gendarmes ainsi que gérer son propre cabinet à elle. Je répète : elle travaille pour les gendarmes et est au site du crime. Ce serait donc hyper-peu professionnel si les deux tombaient amoureux, n’est-ce pas ? On connaît donc entre qui la relation de l’épisode va avoir lieu.

Il s’avère aussi que Basile refuse de parler avec sa mère, une « magnétiseuse » qui habite proche du site. (Je ne connaissais pas ce métier.) Il dit qu’elle est charlatane.

Après avoir interrogé les voisins du victime, Basile s’évanouit. C’est Solène qui le trouve, le ramène à sa maison — car c’est proche — puis l’invité à y passer la nuit. Ai-je mentionné que Solène était la maîtresse du victime, et que l’ancienne femme du victime s’est suicidée à cause de l’affaire ? Ah oui, c’est le cas. Elle devrait donc être suspecte, et est du moins témoin — du bon jugement, Basile !

Mais la voisine a donné un indice important à Basile — le victime a acheté un bouquet de fleurs juste avant son trajet vers la Mare au Diable :

Basile y trouve le bouquet, dans très mauvais état, et soupçonne Solène car elle avait un bouquet pareil chez elle.

Mais elle nie tout, alors pas de problème si elle aide Basile à interroger la voisine :

Non, Solène n’est pas tueuse.

Je ne vais plus dire afin de ne pas jouer le divulgâcheur. L’intrigue est effectivement plus compliqué que les autres que j’ai vus, et bien qu’il y ait un deuxième meurtre, et un deuxième tueur, c’est moins prévisible que les autres. Vous allez voir un beau château et de beaux paysages, et Basile a une histoire intéressante, même si les circonstances sont nettement les mêmes que dans Meurtres à Lille.

Personne n’a pas mis de pistolet contre mon front pour me faire regarder « Meurtres à ». Après trois épisodes, je dois avouer que la série est devenue un peu mes films de Noël — toujours les mêmes mais je suis quand même accro. En plus, comme alternative à regarder Stéphane Bern tout le temps, c’est une excellente manière de voir des sites partout en France que l’on ne trouve pas dans des films fait pour les étrangers.

Capitaine Marleau

Ce soir, j’ai regardé quelque chose d’inattendu, le nouvel épisode de la série Capitaine Marleau, dit Follie’s. Je ne la connaissais pas avant, mais je suis Catherine Ringer sur plusieurs réseaux sociaux ([Gendarmes ! Il l’avoue ! Il suit des femmes ! — Mon ex]), et elle avait annoncé qu’elle apparaîtrait dans cet épisode. Bien que je ne sois pas prêt à voler autour du monde juste pour la voir — quoi ? Qui fait ce genre de truc ? Ah, oui. — je suis fan, et il me fallait absolument la regarder.

Il s’est avéré que je connaissais déjà la star, Corinne Masiero, même si j’avais oublié son nom. Du Canard enchaîné, mais aussi d’ailleurs. Disons juste qu’elle a une façon inhabituelle de faire la manif. Aussi qu’elle ne doit peut-être pas travailler trop dur pour interpréter son rôle.

(Au fait, c’est un peu dingue que je regarde tout à coup toutes ces séries policières. Ce n’est vraiment pas mon truc en anglais. Ben, rien n’est plus mon truc en anglais.)

Notre histoire se lance dans une boîte de nuit, genre travesti. (Si on veut parler d’un faux ami, « travesty » en anglais est bien ça. Mais c’est quand même emprunté au vieux français.) C’est « Madame Rosa » (Ringer) qui chante sur scène, puis il y a une effeuilleuse, Sunlight, qui la suit. (Je ne connaissais pas ce mot — parmi d’autres.)

Après, on voit la capitaine, pas habillée comme on s’attend chez les gendarmes. Elle ment à un certain Commandant Duchesne que sa voiture est en panne, mais elle suit vraiment un suspect. Ça donne vite une idée de ses méthodes et ses relations avec ses collègues. Mais il faut avouer, elle est efficace.

À la gendarmerie, elle est cherchée par une Mme Maupré, la mère de Sunlight, qui dit que sa fille est disparue, et elle veut que Marleau mène l’enquête. Je ne sais pas comment ça marche en France, mais bonne chance à exiger quel inspecteur va faire l’enquête chez moi. (J’imagine que ça n’arrive pas trop souvent en France non plus.) Ses collègues se plaignent encore une fois de ses méthodes ; voici sa réaction. Elle s’en fout.

Elle va à Follie’s, la boîte de nuit, pour parler avec Madame Rosa qui lui dit que Sunlight s’est enfuie avec 3 000 €, mais personne n’a rien dit à la police car il y a plein de monde chez eux avec des histoires douteuses. C’est plus qu’un peu incroyable.

Marleau parle à Duchesne sur l’enquête. Il veut qu’elle la laisse tomber, mais elle lui dit qu’il est corrompu, alors il va se taire. Elle n’a évidemment pas peur de lui, ce qui est dingue. Et s’il avait des complices ?

Marleau parle à l’ancien colocataire de Sunlight, et en fouillant ses recherches sur l’ordinateur, découvre qu’elle avait acheté un billet de train pour l’Ardèche. Elle avait de bon goût, mais j’ai l’impression que ce commentaire n’est pas un compliment :

Marleau fait signaler aux gendarmes là-bas de la chercher, mais ayant remarqué qu’elle avait apparemment laissé son sac de transport de chat sans que le chat reste à la maison, elle cherche le jardin. Un chat est là, décapité façon le cheval du Parrain. Mais elle fait une blague peut-être plus française :

Elle demande à sa subalterne de suivre le colocataire, qui est clairement un menteur. La subalterne le suit jusqu’à un lac, où il se comporte de façon bizarre. Les gendarmes fouillent le lac, et trouvent une voiture sous l’eau, avec un cadavre au-dedans.

Vu que c’est un téléfilm de 1 1/2 heures, et beaucoup mieux écrit que « Meurtres à » — j’ai complètement raté le coupable — je ne vais pas divulgâcher le reste du scénario. Mais on va parler brièvement de mes difficultés en le regardant.

Sans un dictionnaire, cette émission est presque aussi incompréhensible que Les Tontons Flingueurs. Mon dictionnaire Oxford, étant une appli, garde une liste de mes recherches récentes. Selon lui, j’ai recherché : énergumène, micheton, saumure, picrate, godasse, macchabée, chômedu, croque-mort, scoumoune, et baston, ainsi qu’effeuilleuse — tous marqués soit « informel » soit « argot » soit « figuratif ». Et ça, c’est juste ce que je suis arrivé à trouver ! Voici deux recherches ratées, « brouzoufs » et « balayer rose » (peut-être ne m’expliquez pas le dernier ; dans son contexte, j’ai l’impression que c’est un acte sexuel, donc pas la matière de ce blog) :

Je vous rassure que je ne l’ai pas abandonné — pour autant que je trouve le personnage de Marleau grossier, et les dialogues difficiles, le scénario est très bien écrit. En lisant Wikipédia, je vois que la série attire beaucoup de stars, alors je regarderai probablement plus d’épisodes.

Vous aurez remarqué que je n’ai guère parlé de Mme Ringer. Tout ce qu’il faut dire, c’est qu’elle ne passe pas trop de temps sur scène, mais l’épisode finit avec une performance d’une chanson digne de sa carrière. Il valait le coup de tout regarder juste pour ce moment.

Meurtres à Lille

Ce soir, je suis revenu sur la série « Meurtres à » de France 3, cette fois pour Meurtres à Lille. Ça valait la peine, mais oh là là, il faut que je parle avec le scénariste. Serait-il possible d’avoir plus d’une intrigue pour cette série ?

Si vous vous souvenez de Je découvre le Nord, vous savez déjà pourquoi je l’ai choisi. La photographie de cette série est excellente et j’espérais voir des endroits desquels j’avais déjà écrits. Dès le départ, je n’étais pas du tout déçu. Pourquoi ? Parce que l’on commence au Musée de la Piscine à Roubaix — on est déjà dans le Nord de mes rêves !

« Mais Justin », vous me demandez, « pourquoi fait-il si sombre ? » Parce qu’il fait nuit, et il n’y a personne là-bas. Un vigile découvre une flaque de sang au-dessous d’une sculpture sur le point d’être dévoilée au public. Heureusement, il fait appel à la police, mais elle patiente jusqu’au matin pour arriver. Cette fois, c’est en forme d’un policier local, William, et son assistante Chloé. Ils ouvrent la sculpture, d’une moule — on est bien dans le Nord — et voilà, il s’avère qu’il y a un cadavre au-dedans. Celui de l’artiste.

William reçoit vite un autre policier, cette fois de Paris, suite à la demande du substitut du procureur. Elle est un peu la casse-couilles — il y a un meurtre pour enquêter, mais elle veut d’abord corriger William qu’elle est « commandante », pas « commandant ». On est en France, après tout, et il y a des fautes de grammaire à corriger ! Mais elle lui dit aussi qu’elle n’est pas là pour l’emmerder. Non, mais sérieusement :

À la scène du crime, Caroline dit que ça lui rappelle une légende locale, celle du Moule d’Ermengaert (je n’arrive pas à trouver des références). Ermengaert est censée être une fille dont son amant a été poignardé par le prince de Dijon vers 600. 20 ans plus tard, le fils d’Ernengaert lui rend la faveur. Ne me demandez pas pourquoi ils disent « le » moule quand l’animal est « la » moule. On a quand même notre légende locale, et on ne va plus en entendre parler.

Il s’avère que l’ancienne amie de Caroline, Astrid, travaille avec le victime. On sait que les deux ne se parlent plus, et que Caroline a quitté Lille en colère il y a 20 ans, mais toujours pas pourquoi.

Puis, on voit un argument entre William et son petit-ami, Julien. Mais il est impossible que cette histoire se déroule comme la dernière, n’est-ce pas ? Après tout, William est bien gay, et on a déjà vu l’attitude de Caroline.

Les deux policiers vont à Bruxelles pour interroger la femme du sculpteur. Le couple vit séparément pour des raisons fiscales. Elle est plutôt riche ; il serait bizarre pour qu’elle tue son mari pour de l’argent.

Les policiers se parlent en allant à une friterie, car on est bien dans le Nord :

Je vous rappelle que la photographie de la série est excellente. Cette photo ne sert à rien établir, mais c’est joli, hein ?

On apprend plus sur pourquoi Caroline a quitté Lille. Son fiancé l’a trompé avec Astrid la veille de leur mariage — ce qui n’a pas eu lieu après ça, car Caroline n’est pas bête :

Mais plus que les deux policiers travaillent ensemble, plus que William ne peut pas arrêter de regarder Caroline. Puis les deux vont nager ensemble, comme fait tous les duos professionnels. Il vous faut comprendre que je ne demanderais jamais de sortir avec une collègue. Ça risque sa carrière aux États-Unis.

Juste quand les policiers commencent à croire que le suspect est une femme qui était la maîtresse du sculpteur il y a…euh…20 ans, mais on ne va plus parler de la légende, elle se retrouve morte dans un parc :

Je ne vais pas vous dire comment finit l’enquête. Franchement, j’ai deviné le bon suspect après les 10 premières minutes. Mais au cas où il n’était pas clair que nos enquêteurs vont finir en couple malgré les faits montrés au début, voici la toute dernière chose qui se passe dans le film :

Très subtile, celle-là.

Alors, l’intrigue d’un épisode de « Meurtres à » semble avoir toujours la même structure : il y aura un meurtre lié à une exposition d’art, les procureurs régionaux ne feront pas assez confiance aux policiers locaux, l’enquêteur ou enquêtrice qui arrive d’ailleurs ne sera pas le bienvenu, mais le duo va toujours finir par tomber amoureux à la fin de l’enquête, juste à temps pour sauver quiconque qui soit local d’une relation malheureuse.

Bon, c’est prévisible. Je m’en fiche. On n’a qu’à me dire « de nos régions » pour me hypnotiser, et la photographie est belle. J’ai toujours hâte de voir « Meurtres à Rouen », quand que ça arrive.

Mais sérieusement, même ce monsieur peut trouver la bonne femme ? J’ai le moral dans les chaussettes. Merci, France 3.

Mademoiselle QUI ?

Vous vous souvenez peut-être que nous sommes allés au ciné en France pour regarder le film de Miraculous. J’ai pris plus de photos que je ne pouvais en utiliser à l’époque, alors j’en partagerai quelques maintenant.

Non, nous n’avons pas acheté les objets dans les publicités. Mais ce qui est arrivé depuis notre retour me surprend.

La question m’est venue du côté de La Fille ce week-end : « Papa, quel est un « sans-culotte » ? » Désolé, quoi ? Nous n’avons guère parlé de la Révolution pendant notre voyage, et elle ne suivra pas de cours d’histoire européenne avant le lycée !

Il me faut expliquer quelque chose avant de continuer. Le pouvoir du méchant de la série, dit Papillon (« Hawk Moth » en version anglaise, ce qui est plutôt un papillon de nuit), est de transformer d’autres personnes en méchants. Les étudiants acharnés de la série me corrigeront, parce qu’il a changé de nom plusieurs fois, mais c’est trop difficile pour moi de suivre tous les changements en français quand la série n’est diffusée qu’en anglais chez moi. Il reste donc Papillon pour moi. De toute façon, Papillon peut lire les pensées des gens angoissés ou stressés, alors il les changent selon ce qui les dérange.

Dans le cas de Mme Bustier, la prof de français de nos héros au Collège Françoise-Dupont, ce qui la dérange est que le maire de Paris est un gros con, et elle croit que ses élèves sont en danger à cause de lui. Papillon le remarque et la transforme en « Mademoiselle Sans-Culotte » pour mener une révolution contre le maire (et le remplacer avec son fantoche, la fille du maire). Il vous faut la voir pour le croire :

Source : Wiki Miraculous Ladybug, ©️ZAG

Malgré ce que vous voyez, personne n’a perdu la tête. On est bien au moment « Tortues Ninja » : apprendre l’histoire aux enfants de façon atténuée avec des noms historiques. (Je vous rappelle que les tortues portaient les noms de 4 artistes de la Renaissance.) Mais oh là là, les résultats de rechercher le nom sur Google m’ont donné envie de dire « Demande à ta mère » !

Miraculous suit un chemin intéressant : plus que les personnages vieillissent, plus que les thèmes deviennent sérieux. Bien sûr, les sous-vêtements n’ont pas de place à l’écran. Mais on n’aurait jamais vu une guillotine pendant les deux premières saisons. Peut-être que l’on va bientôt avoir une conversation sur qui est Marianne, et quel est un bonnet phrygien. Ça ne me déplaira pas du tout.

Meurtres dans les Landes

Ce soir, j’ai regardé un téléfilm de France 3, Meurtres dans les Landes. Ça fait partie d’une plus grande série de téléfilms, « Meurtres à… », tous liés à des légendes locales partout en France. J’en ai appris le même matin, grâce à un courriel de France 3 qui promettait un « Meurtres à Rouen » à venir. Le voilà :

Ne me « peut-être » pas, France 3, j’en ai envie maintenant ! Mais même en attendant, je me suis dit, « Une série liée aux régions françaises ? Et moi, qui me plaignais du fait qu’il n’y avait pas de « Emily in Clermont-Ferrand » ? Il me faut le regarder ! »

Si j’ai bien compris, il n’y a pas de lien entre les films eux-mêmes ; les personnages ne reviennent pas. Alors j’en ai choisi un presque par hasard, celui des Landes. Enfin, pas complètement par hasard. Je me sentais un peu déçu par mes recherches quant aux Landes, et j’espérais que j’apprendrais quelque chose d’intéressant.

Je ne vais pas vous donner un résumé trop détaillé. Il y a deux raisons. La première, c’est que ce téléfilm a été diffusé pour la première fois en 2017, et je n’aime pas jouer le divulgâcheur avec les choses les plus récentes. (Si vous n’avez toujours pas vu certains films des années 70, ce n’est pas la faute à moi, et je ne me soucie pas de telles situations.) L’autre raison, c’est que l’histoire du grand amour racontée par ce film est entre une femme mariée et l’amant qu’elle a trouvé sans d’abord quitter définitivement son mariage. Vous êtes sur le mauvais blog pour trouver de l’approbation pour la tromperie.

Alors, on se trouve au début à Hossegor, où un jeune sculpteur, Antoine, est sur le point de dévoiler sa sculpture liée à une légende locale, celle de l’orme où une jeune bergère a meurt après avoir été accusée de l’infidélité. Mais au moment du dévoilement, un cadavre se trouve empalé sur la sculpture !

On rencontre vite Isabelle, capitaine des gendarmes chargée de l’enquête. Ici, elle parle avec son époux avant de répondre à l’appel pour faire l’enquête. Il est évident que quelque chose ne va pas entre les deux.

Elle arrive sur place et se retrouve avec Walter, enquêteur des douaniers qui avait été en train d’enquêter sur des sommes énormes d’argent que la victime apportait à travers la frontière espagnole. Isabelle et Walter se connaissent, et elle lui reproche parce qu’il ne lui a pas parlé pendant les dernières deux années.

Les deux doivent travailler ensemble. À la gendarmerie, on retrouve aussi Lucie (à gauche), jeune gendarme qui fait tout genre de commentaires sur le point auquel elle trouve Walter beau. Il s’avèrera que ce sera pour provoquer Isabelle à agir.

Isabelle et Walter interrogent le suspect le plus évident, le veuve, qui nie avoir su qu’elle avait été arrêtée avec l’argent ou mène qu’elle allait en Espagne.

Walter vit maintenant à Bayonne et passe la nuit chez sa tante, qui lui dit de poursuivre Isabelle. Il est bien clair que les deux étaient amants, mais qu’elle restait à la maison avec son mari. Elle a eu un accident de voiture et après qu’elle est devenue amnésique, Walter a décidé de laisser tomber l’affaire et ne plus se mêler dans le mariage. Si la tante avait fini par être assassinée, je n’aurais pas pleuré.

L’enquête demande qu’on voit ce qui est beau dans le paysage régional. Je soupçonne que c’est le cas pour chacun de ces films. La photographie est excellente, et c’est probablement une belle raison pour regarder la série.

Il s’avère que la victime a été née sous X — terme duquel je n’avais jamais entendu parler, mais que j’ai vite compris. Les gendarmes parlent à une femme qui aident les gens à trouver leurs parents — peut-être qu’ils ne voulaient pas être trouvés ?

Mais cette femme devient la prochaine victime juste après que nous apprenons qu’elle a menti aux gendarmes. Y a-t-il un plus grand complot ?

Il s’avère qu’il y a deux meurtriers. L’un d’entre eux tire sur Isabelle devant Walter. Elle est blessée, mais survivra. Les meurtres sont résolus, le mari d’Isabelle quitte la maison, et les amants finissent ensemble.

Clairement, l’histoire d’amour ne m’a pas du tout plu. Je sais, les américains, ils sont tous de gros moralisateurs et ne comprennent rien. Mais je crois que c’est un peu un mensonge que nous nous disons sur l’attitude européenne, car je ne trouve pas beaucoup de monde qui fêtent l’infidélité. Mais laissez tomber. C’est vrai que ce film était à moitié romanesque et à moitié policier. L’enquête a un peu triché en ne pas donnant assez d’indices avant la fin, mais c’était en fait une histoire intéressante. Et à part mon avis personnel sur la relation romantique, je dirais que le film était très bien fait. Je regarderais certainement plus de films de la même équipe, alors vous verrez plus de « Meurtres à… » dans ces pages.

Mais il leur faudra livrer bientôt « Meurtres à Rouen ». Je paye pour mon VPN et le droit de…euh…ignorer ne pas penser aux droits d’auteur à travers les frontières !

HPI, 3e partie : Froid de canard

Je suis revenu sur HPI cette semaine pour regarder ce que je pouvais sans TF1 MAX, et j’ai reçu une mauvaise surprise — mais pas complètement inattendue. TF1 vient de désactiver les captures d’écran sur les portables en regardant leur site. Et franchement, c’est comme plein d’autres sites de chaînes de télé, et ils ont absolument le droit en plus. Je n’ai rien pour me plaindre.

Alors, ce sera plutôt court. On a passé de la 2e à la 3e saison, alors j’ai évidemment beaucoup raté. Notre héroïne Morgane est maintenant en relation avec son collègue Timothée, ce que je trouve bizarre, largement parce que je n’ai aucune idée d’où il est venu. C’est ce qui se passe quand on saute entre saisons d’une série et rate beaucoup de choses. De toute façon, il me semble beaucoup trop…normal pour quelqu’une comme elle.

Notre enquête concerne une femme retrouvée morte près d’un étang à l’aube. Morgane est envoyé avec Karadec pour interroger le mari, qui travail dans un club de natation. Avec sa charme typiquement discrète, Morgane arrive à embêter Karadec et le mari tous les deux.

Il s’avère, comme d’hab avec cette série que personne ne dit la vérité. La femme a une fausse identité, son mari nie toute connaissance de tout ça, un employé du club — récemment viré — a caché sa vraie identité : tout ça, c’est-à-dire qu’il est bien impossible pour le public de deviner le bon suspect jusqu’à la fin. Mais en même temps, avec sa professionnalisme habituelle, Morgane arrive à tout résoudre en bouleversant les vies personnelles de ses collègues. Il y a toute une intrigue que j’ai ratée entre ce Timothée et Gilles, mais aussi quelque chose ne va évidemment pas entre Morgane et Karadec, et je l’ai aussi ratée.

Je crois que c’est la fin pour les chroniques de HPI ici pour l’instant. Pour autant que j’aime la série, il y a trop de lacunes entre les quelques épisodes que je peux regarder. Si je trouve l’intégrale de la série en France en juillet, je l’achèterai avec plaisir. (Je sais, pas de risque qu’il y en aura une avec la 3e saison.) En fait, il nous faudra parler bientôt d’achats — quels disques et quels livres à chercher pour renvoyer à la maison ? Mais c’est pour un autre article.

L’instant « Aaron Burr »

La meilleure publicité (en anglais) à la télé de ma vie était pour le lait. Je ne plaisante pas. Je mets la scène : En 1804, le vice-président des États-Unis, Aaron Burr , a tué le Père fondateur Alexander Hamilton, dans un duel. L’homme que l’on voit dans la pub est grand collectionneur de souvenirs de l’événement et a évidemment consacré sa vie à l’étudier (la collection vaut le coup même si vous ne comprenez même pas un mot). Il reçoit un appel téléphonique d’un animateur de radio — il recevra 10 000 $ si seulement il peut répondre à une question : qui a tué Alexander Hamilton ? Mais malheureusement, il vient de manger un sandwich au beurre de cacahuètes et n’a plus de lait. Alors, il ne peut pas parler, et perd son opportunité !

Hier, un article de Les2olibrius m’a rappelé cette pub. Elle a regardé un épisode de « Tout le monde veut prendre sa place », où beaucoup des questions se traitaient d’Indochine. Naturellement, j’ai dû le voir pour moi-même.

Et je dois vous dire, je comprends la vieille pub beaucoup plus qu’avant. Il y avait 12 questions, et je connaissais toutes les bonnes réponses. Mais je ne pouvais que hurler contre l’écran !

On commence avec une question où je connais la bonne réponse depuis le tout premier jour : pour quel anniversaire a été composé leur tube le plus récent, « Nos Célébrations » ? (Je ne connais aucune « 3SEX ».)

Le 40e ! Le 40e ! C’est sur le dos du t-shirt que je porte dans ma photo de profil partout sur Internet ! Quel est le titre de la vidéo en bas, jouée pendant le premier concert que j’ai vu en ligne ? « #INDO40 — Composition de Nos Célébrations »

Et ce n’est que ma chanson la 3e plus préférée ! On continue — c’est qui OLi dE SaT ?

Le guitariste ! Le guitariste ! Le batteur est Ludwig Dahlberg ! Qui est, à mon avis, de loin le batteur le plus talentueux de l’histoire d’Indochine.

Marguerite Duras ! Tout le monde sait que la chanson vient directement de son roman L’Amant ! Et le groupe lui-même est nommé pour Un Barrage contre le Pacifique.

J’sais déjà ! Qui n’a pas de frissons quand un stade entier chante « Et on se prend la main  » ??? Même avec Christine, ou Redcar, ou qui que ce soit.

Mais il y aura un problème :

Mont Saint-Michel ?!? ÊTES-VOUS SÉRIEUX ? La toute derniere chose que j’ai fait avant de quitter la France la premiere fois a été d’aller à la Grande Arche PARCE QUE le clip y a été tourné. Et naturellement, j’ai dû enregistrer une petite quelque chose.

Celle-ci m’a donné un problème avant de voir les choix. Je peux l’entendre dans la tête, mais trouver la bonne orthographe, c’est autre chose. Mais après avoir vu les quatre, j’ai su que c’était « Doum ».

Puis Madame Boccolini a joué un enregistrement dont je me souviendrai même si j’aurai l’amnésie.

OH PUNAISE. On parle des premiers moments de LA CHANSON, celle pour laquelle j’étais prêt à tout risquer juste pour être dans un stade avec d’autres fans. L’Aventurier n’est que numéro 5 dans mon classement personnel, mais à mon avis, rien ne parle plus à toutes les générations.

Oh, Marjorie.

LA VIE ! LA VIE ! Je saute de ma chaise !

MARJORIE, IL FAUT QU’ON PARLE.

J’aurais dit « Mickey3D », pas son vrai nom, mais je sais bien que c’est « J’ai demandé à la lune ».

Puis Madame Boccolini a demandé le nom du frère décédé de Nicola Sirkis.

Stéphane ! Il est mort juste apres « Wax ». C’est ma balle de la pub !

Finalement, il y avait une question où je n’étais pas certain de la réponse.

J’avoue que j’ai dû deviner la moitié de cette réponse. J’ai vu un clip tourne a Bruxelles, qui avait mentionné deux concerts au même jour, mais j’ai deviné Paris. J’avais raison.

Mais on a finit avec une autre question facile.

Allez les Bleus, c’est evidemment noirs !

Je n’aurais pas gagné, car deux des quatre joueurs ont fini avec des notes parfaites. Le type dans la grande chaise a fini par choisir l’une d’entre eux (la femme dans la dernière photo). Mais je suis fier de savoir que je n’aurais rien raté si j’avais été là.

Et j’aurais été tellement chanceux qu’il n’y avait aucune question sur La République des Meteors.

HPI, 2e partie

Ce soir, je me suis revenu sur le site de TF1 pour continuer avec la deuxième saison de HPI. Et il s’est avéré que tous les épisodes sauf un sont devenus des exclusivités de TF1 MAX. Heureusement pour moi, c’était la suite de l’épisode de la semaine dernière, alors je pouvais voir la fin de l’enquête sur Morgane. (Vu qu’il y a une 3e saison, le résultat était déjà bien évident, mais je voulais quand même le voir.)

Cette fois, notre épisode s’appelle « Chelou / Pas chelou » d’après un jeu auquel Morgane joue avec ses enfants. Mais on en parlera plus en bas. On commence sur scène d’une meurtre. Morgane entre de sa façon typiquement professionnelle.

Elle apprend de Karadec qu’elle est suspendue. En revenant au bureau pour chercher ses affaires, elle se retrouve avec l’inspectrice qui mène l’enquête sur elle. C’est tout au ralenti, comme dans un film Western.

En même temps, elle et son mari hébergeaient chez Gilles, un collègue, à cause de problèmes chez eux, quand il doit les expulser à cause de l’enquête. Son mari n’est pas content d’elle :

Mais elle continue à poursuive cette enquête, parce qu’elle avait tout de suite reconnu que la victime avait été battue. Elle visite un lavage automatique qui appartient à un suspect et joue « Chelou / Pas chelou » avec ses enfants, qui sont dans la voiture avec elle. Dans ce jeu, elle leur demande si les choses qu’ils observent font des raisons pour soupçonner de l’activité criminelle.

Elle remarque que ce n’est pas typique pour quelqu’un qui conduit une Porsche de travailler dans un tel établissement. Elle essaye de signaler Gilles par des emojis, mais il ne comprend pas.

Juste quand elle est en train de poursuivre l’enquête, Karadec arrive. Elle lui montre que c’est de l’esbroufe — la vraie commerce est les drogues.

Les deux découvrent que le suspect est mort dans un tonneau. Vu qu’ils savaient déjà qu’un policier qui faisait des enquêtes sur le suspect était corrompu, ils l’accusent d’avoir commis les meurtres. Mais il nie tout.

Morgane s’est fait prise par l’inspectrice quand elle attrape Gilles au téléphone avec Morgane. Morgane essaye de passer le téléphone à sa fille, mais ça ne trompe pas l’inspectrice. Après, elle demande à sa fille une question dérangeante :

Pourquoi dérangeant ? Parce que ma réponse est « moi ». Je dis « Que puis-je… ? » C’est quoi le problème ? Je ne comprends pas.

De toute façon, les policiers laissent Morgane ensemble avec une policière qui était la sœur jumelle de la victime originale, et quand Morgane se rend compte que c’est elle la tueuse, elle essaye de tuer Morgane. Heureusement, elle a déjà signalé la police par SMS, et ils arrivent juste à temps pour lui sauver la vie.

L’épisode finit avec la décision de l’inspectrice de ne plus poursuivre Morgane, car elle est trop utile, à condition qu’elle suive des cours de formation. Encore une fois, vu qu’il y a une 3e saison, je sais que tout va assez bien pour qu’elle ne perde pas sa poste, mais à moins qu’un miracle arrive, je suis fini avec la deuxième saison. Vu que la moitié de la 3e saison est aussi devenue exclusivité, peut-être que je serai bientôt fini avec HPI. Si c’est le cas, je suis heureux qu’au moins je comprenne enfin pourquoi beaucoup de monde aiment cette série. Peut-être que comme les biscuits, c’est juste mon destin de ne pas avoir que de petites pépites.