Archives mensuelles : décembre 2021

La classe américaine

Ce soir, j’ai regardé ce qui est sans doute le film le plus bizarre de toute mon histoire francophone. C’est « La classe américaine », un pastiche (un mot anglais qui veut dire un pastiche) de beaucoup de films américains, coupés pour les transformer en quelque chose de nouveau, une parodie française de « Citizen Kane ». Ce film n’était pas disponible de mes sources habituelles, je l’ai donc regardé sur YouTube. En fait, des copies enregistrées par des fans et mises sur Internet sont la seule source pour ce film.

Je ne vais pas passer beaucoup de temps en décrivant l’intrigue. Pourquoi ? D’ailleurs le fait qu’il n’y ait pas de sous-titres — qui n’était vraiment pas un problème — le génie du film vient du fait qu’il n’y a vraiment pas d’intrigue. Il y a plutôt des jeux — de mots, des gags visuels, du plagiat intentionnel. Je dois le site cyclim.se (je ne plaisante pas) pour leur liste de films utilisés dans celui-ci.

Ce qui se passe est plus ou moins l’histoire de « Citizen Kane », mais cette fois, il traite d’un nouveau personnage, Georges Abitbol, et les journalistes viennent du film « Les Hommes du président ». M. Abitbol est « joué » par John Wayne, mais c’est lui dans une vingtaine d’autres films, avec des morceaux d’ici et là. On le rencontre au début en tant que capitaine d’un bateau.

Il discute avec un autre homme au sujet de la classe — il a-t-elle ou non ? Il semble qu’Abitbol meurt dans un accident, et ses derniers mots sont « Monde de merde » ; ça rappelle le célèbre « Rosebud » de Kane.

On passe au bureau du journal, où l’éditeur demande que ses journalistes découvrent le secret de cette citation-là.

C’est ici où on prend une pause pour qu’Orson Welles lui-même nous dise qu’il déteste le plagiat. Cette scène est empruntée à « Commencez la Révolution sans nous ». Franchement, je n’ai jamais vu ce film-là, et je pensais que cette scène est venue de quelque chose de gênant qu’il a fait dans les années 70s. Il est devenu porte-parole pour une cave californienne, Paul Masson, producteur du vrai pinard, et il était toujours ivre pendant le tournage de ses pubs. Voilà un exemple :

De toute façon, l’humour du film vient souvent du doublage ridicule. Ici, Charles Bronson, dans la peau d’un amérindien, crie « On va manger des CHIPS ! » Ce n’est pas du tout logique, mais c’est bien marrant !

D’autres fois, l’humour vient des jeux de mots. Cette scène vient de « L’Inconnu de Las Vegas », mais les répliques sont drôles.

Journaliste : Où est-ce que vous avez connu Georges ?

Homme 1 : Où j’ai connu Georges. C’est une excellente question. À la ferme.

Homme 2 : Quelle ferme ?

Homme 1: À la ferme ta gueule, toi con, espèce de crétin.

Je pensais que j’allais mourir de rire !

Parfois, je n’avais même pas la moins idée pourquoi quelque chose s’est passée, ailleurs d’être marrante.

Homme dans le resto mexicain : Un bon chili con carne, d’habitude <incompréhensible>. Je fais un régime à base de « wish » lorraine.

C’est juste pour faire la mauvaise prononciation, je crois.

Et beaucoup de parler de « la classe » :

Homme dans un resto, en parlant de Georges : « C’était l’homme le plus classe du monde, mais c’est tout. »

« J’aime les hommes qui ont la classe. »

Finalement, il s’avère qu’Abitbol n’est vraiment pas mort, et on apprend finalement ce qui voulait dire « Monde de merde ». C’était simplement que « le monde allait mal ». Il n’y avait rien de spécial derrière cette phrase !

Je vous conseille fortement de regarder « La Classe Américaine » si vous ne l’avez jamais vu. Ce n’est pas une classique du cinéma français. Mais c’est une expérience très intelligente et parfois vraiment drôle !

Le mauvais cadeau

Ce courriel vient d’arriver, et ma journée est toute gâchée :

Ma réponse, qui n’était pas du tout égale à ma mauvaise humeur en ce moment-là :

Après les mésaventures de l’année dernière, je comprends si à son avis, les ventes à l’étranger ne valent pas la peine. Mais peut-être qu’IL NE FAUT PAS GARDER L’ARGENT PENDANT DEUX MOIS AVANT DE LE DIRE ! Vous pouvez imaginer à quel point je suis déçu.

Des cadeaux pour les profs

Demain est le dernier jour d’école avant les vacances pour ma fille. Je suis fier de ce qu’elle a choisi de faire comme cadeau à ses profs — des biscuits M&M selon une recette de Cook&Record ! Bien sûr, elle ne parle pas français, j’ai donc dû l’aider avec la traduction. Mais le travail ? C’est tout le sien ! Je dois ajouter, vous n’avez jamais vu quelqu’un qui fait des mesures aussi précises. Quand la recette a dit 100 grammes de beurre, je vous dis — la balance de cuisine a dit 100, pas 99 ni 101 !

Elle a fait un changement — elle a utilisé du sucre en poudre au lieu de sucre roux. Avec ça, un biscuit plus dur s’est produit. Avec un peu moins de temps de cuisson, elle a quand même fait des biscuits moelleux. Et ses profs seront bien surpris demain !

Les ingrédients :

  • 100 grammes de beurre
  • 150 grammes de sucre
  • 250 grammes de farine de blé
  • 1 cuillère à café de levure chimique
  • 1 œuf
  • 1 cuillère à soupe de vanille liquide
  • Des pépites au chocolat
  • Des M&M

Les instructions :

  1. Trouvez une fille qui ne se plaindra pas « Papa, pourquoi dois-tu toujours prendre des photos dans la cuisine ? » Facultatif, mais ça vous aidera.
  2. Mettre le bol d’un robot pâtissier sur une balance de cuisine. Y mettre le beurre, le sucre, la farine, et la levure chimique. Mélanger à petite vitesse.
  1. Ajouter l’œuf et la vanille liquide. Mélanger à moyenne vitesse. Les miettes deviendront de plus en plus gros, puis la pâte deviendra une grosse boule. Arrêter le robot à plusieurs fois pour prendre des photos en ignorant quelqu’un qui vous dit « Papa, tu es SI gênant ! »
  1. Ajouter les pépites de chocolat et mélanger jusqu’à ce que tous soient incorporés. Dire à la fille, « Qui a acheté tous tes ingrédients, espèce de petite ! » « De petite QUOI, exactement ? » « Euh, peu importe. Tu dois finir avant l’heure de se coucher ! »
  1. Former des boules de pâte et mettre des M&Ms au-dessus.
  1. Faire cuire à 180°C pendant 12-15 minutes. Rappeler à la fille que les biscuits sont pour ses profs, pas pour elle. Mentionner qu’il reste des bonbons dans le sac de M&Ms. Ce ne sera plus bientôt le cas !

Cette recette fera environ 12-15 de biscuits. Ma fille a dû faire deux lots pour en donner 6 à chaque prof.

Prêt pour les fêtes

J’avais l’impression que la dinde n’est pas trop populaire en France, mais j’auarais bien aimé avoir ce dessin pour notre Thanksgiving en novembre, quand on mange tous de la dinde :

Je n’ai pas trouvé un article qui aurait expliqué celui-ci, mais quand on pense au fait qu’il y avait un couvre-feu national à la même époque l’année dernière, il n’y a vraiment besoin d’explication.

Je dois ajouter que personne ne m’attrape pas en train de danser depuis plus d’onze ans. C’est peut-être mieux pour les yeux de ceux qui aiment cet art-là.

À côté d’un article sur la famille Bouygues et leurs plans pour élever des truffes, celui-ci :

Ça me confond vraiment. J’ai un compte sur MyTF1, mais je ne peux rien regarder parce qu’ils sont doués à détecter les VPN. Et « L’amour est dans le pré », la seule émission que je connais qui a quelque chose à voir avec les fermes, c’est quand même de M6.

Au fait, myPanier (ma source pour les produits français) prend des pre-commandes pour les truffes en ce moment. Mais à 90 $ pour 28 grammes, je ne suis pas trop curieux. Je pourrais acheter presque quatre fois de la confiture de Bar-le-Duc pour peu près la moitié de l’argent !

Notre dernier dessin m’inspire de vous raconter une histoire marrante sur moi :

Connaissez-vous les Karcher ? Ils font des nettoyeurs haute pression. En 2002, ma nouvelle femme (à l’époque, maintenant l’ex de laquelle je n’ai que de belles choses à dire) et moi, nous avons acheté une maison. Aux États-Unis, il y a un truc horrible appelé « homeowners’ association » (association de propriétaires), le moyen par lequel vos pires voisins se nomment chargés de votre vie. On achète une maison, on devient membre « volontaire » d’une association. Volontaire dans le même sens où on paye nos impôts au gouvernement. Vous me comprenez.

De toute façon, j’ai reçu une lettre de l’association qui m’a dit que j’ai dû nettoyer nos fenêtres, mais defense de déranger les nids des oiseaux qui y faisaient leurs affaires. J’ai donc acheté un nettoyeur Karcher. Et dès que je l’ai allumé…

J’ai mis un trou dans le mur de la maison ! Ces trucs sont puissants ! Quelques semaines plus tard, j’ai reçu une amende pour avoir abîmé la maison à l’extérieur, en plus de payer pour faire réparer le mur. (Voyez-vous ? Vos pires voisins.)

Comme toujours, si vous avez aimé ces dessins, abonnez-vous !

L’atelier de Noël

Aujourd’hui, j’ai suivi un cours sur Noël en France avec l’Alliance Française. Je partagerai quelques choses que j’ai appris ; peut-être que plusieurs apparaîtront ici.

On a parlé du Père Fouettard, qui était tout inconnu chez moi ; cependant, je connaissais le Zwarte Piet des Pays-Bas, un personnage très similaire. Il donne du charbon et des coups aux enfants. En France, il serait déjà trop tard pour lui à nous rendre visite, parce que vous recevrez vos cadeaux le 6 décembre. Ici, c’est le 25, et croyez-moi — j’aime ma fille, mais elle mérite bien que je lui fasse un peu peur. (Elle est presque ado, d’ici deux ans…)

On a aussi parlé de la cuisine. Vous ne seriez surpris si je vous disais que je suis déjà en train de planifier une bûche de Noël. Mais on n’a pas encore visité l’Alsace dans le Tour, je ne connaissais donc pas la tradition des bredeles. Il y en a des centaines à faire ! Je vais tuer tous mes amis diabétiques avec les photos, dont moi, mais il faut à tout prix que je suive les traditions.

Nous avons appris deux chansons pour Noël. L’une des deux, Mon beau sapin, n’est que la version française d’une chanson allemande, « O Tannenbaum », connu en anglais sous le nom « Oh Christmas Tree. » Peut-être que vous avez déjà deviné l’autre, mais je ne dirai rien au cas où je l’enregistrerais.

On a fini par parler des marchés de Noël. Mais la prof n’arrivait pas à me torturer aussi qu’un courriel récent de la SNCF. Voilà leurs suggestions pour visiter les marchés à Lille et en Alsace. Voici une capture d’écran :

Je pourrais vous montrer une photo de ce qui existe chez moi en ce moment, mais je ne publie que de belles photos ici.

Je donne des photos à Wikimedia

Aujourd’hui, j’ai reçu un courriel très intéressant. Un internaute a découvert mon post à propos de l’exposition à la Cinémathèque Française et voulait utiliser des photos pour un article sur Wikipédia :

Franchement, j’aurais déjà offert quelques photos à Wikimedia (ce qui héberge les fichiers média pour Wikipédia), mais après avoir vu toutes les belles photos que j’utilise dans les posts « Je découvre », je n’imaginais pas que les miennes seraient intéressées à quelqu’un.

Alors je viens de tout télécharger (au fait, j’adore ce mot-là ; c’est beaucoup plus beau que le nôtre, « download »). Vous pouvez voir mon histoire sur Wikimedia ici, et sachez que j’ajouterai bientôt plus de photos, dont quelques inédites. Voilà la première que vous n’avez jamais vu, des plumes de L’Avare :

Des plumes d’Harpagom, Photo par MOI, j’ai donc le droit !

Galette saucisse, je t’aime

On continue notre séjour dans l’Ille-et-Vilaine avec une chanson que j’ai découverte avant de commencer ce blog. C’est « Galette saucisse, je t’aime », la chanson des supporters du club de foot Stade Rennais En fait, mon idée originale pour une chaîne YouTube était de chanter des chansons des clubs partout en France. Après quelques recherches, j’ai décidé que c’était une mauvaise idée. (J’ai hâte d’ajouter que je n’ai trouvé aucune chanson française aussi haineuse que « The Billy Boys » de Rangers FC — voici une explication détaillée en français.) Mais celle-ci, elle est quelque chose de spécial. D’abord, ma version.

Et voilà, la version de laquelle je suis tombé amoureux. Le chanteur ici est Jacky Sourget, pendant 28 ans le speaker à Roazhon Park. Vous n’avez jamais vu une telle joie comme ce clip :

De quoi parle cette chanson ? Les tripes de Caen et les rillettes du Mans sont des plats locaux très connus. Mais la chanson parle aussi des « Lavallois, grillés au feu de bois » et des « Canaris ». Les rennais ont plusieurs rivaux régionaux, dont Stade Lavallois (une équipe qui n’est pas au même rang) et FC Nantes, surnommé « Les Canaris ». Et la posson, à laquelle les canaris sont « bien mieux » pour « nourrir les cochons » ? C’est un produit des moulins, l’aliment du bétail !

Le débat « foie gras » et la francophobie californienne

Il y a une nouvelle tendance dans certaines villes de France, d’interdire le foie gras aux événements officiels. Cette semaine la mairie de Lyon l’a interdit. En réponse aujourd’hui, 14 associations de chefs ont annoncé leur soutien du foie gras :

Quelques faits économiques, selon la Ministère de l’Agriculture :

  • la France est le premier producteur mondial de foie gras ;
  • 100 000 emplois directs et indirects sont générés par cette filière en France ;
  • 78% des Français estiment que le foie gras fait partie des incontournables des produits de fêtes.

Je ne traite pas ici de la question de la cruauté. Je fais confiance que tous les deux côtés croient sincèrement à leurs arguments. Mais ce n’est pas également le cas en Californie.

Ici, nous sommes de gros francophobes, alors on n’attaque que le foie gras, mais aussi la cuir d’alligator. Voilà un article du magazine France-Amérique qui décrit l’interdiction du foie gras en Californie jusqu’en 2020. Cette année, la situation a changé parce qu’un tribunal a décidé que cette loi n’est pas d’accord avec la Constitution. Mais en ce moment, il reste illégal de le vendre aux restos (lien en anglais) — il faut le consommer à la maison. Cette année, un autre tribunal a décidé que la Californie n’a pas le droit (lien en anglais) d’interdire le cuir d’alligator, et pour la même raison — c’est un produit légal selon les lois fédéraux, et les états n’ont pas le droit de contredire ces lois-là. La lutte contre cette interdiction est gérée par une Française qui travaille à San Francisco, Béa Amblard (encore en anglais).

Pour l’instant, je ne relierai pas les points. Je vous dirai juste deux choses : que le cuir d’alligator vient de seulement un état, la Louisianie, et qu’il y a des plats asiatiques où on mange des animaux encore vivants qui ne sont pas interdits ici, dont les crevettes (en anglais, cet article décrit une manif contre un resto).

Mon t-shirt Chef Dumas

Il y a des années, avant cette aventure, une amie m’a dit quelque chose de très perspicace. « Tu es la personne la plus américaine que je connais. À chaque fois où tu t’intéresses à quelque chose, tu n’es pas content juste de faire la chose. Il faut toujours que tu achètes le t-shirt et les souvenirs. » (Bien sûr, elle m’a dit tout ça en anglais. Mais elle avait raison !)

Alors, ce qui est arrivé par courrier cet après-midi, c’était inévitable.

D’habitude, je ne porte pas une casquette de baseball. Mais avec mes cheveux, ou peut-être le manque de ça, quand je prends un égoportrait (le meilleur mot créé par les québécois !), je ressemble aux Coneheads. C’est insupportable. (Pas besoin de me contredire. Je ne vous croirai pas.)

En tout cas, vous ne croiriez jamais d’où venait ce t-shirt, vendu par un chef français qui habite parfois au Québec :

La Caroline du Nord ?!? Je doute fortement que tous ses colis vient d’ici, surtout pour les européens. En fait, il s’avère qu’il y a une entreprise d’impression à la demande à cette adresse. Je sais que Cook&Record utilise cette entreprise française pour ça (et si vous voudriez lire de mauvais franglais, cliquez ici avec enthousiasme !). Je me demande — s’il peut faire ça avec un public complètement francophone et dont peu de gens habitent aux États-Unis, pourquoi est-ce qu’Indochine ne peut pas faire la même chose ?

Le numéro Pécresse

Autrefois, j’ai dû vous parler de la politique car tout le numéro du Canard cette semaine-là a été consacré à M. Zemmour. Cette fois, je dois faire la même chose à cause de la primaire des Républicains, où Mme Pécresse a gagné. J’ai dû travailler pour comprendre ce numéro, mais j’ai beaucoup appris en le faisant.

On commence avec la chanson célèbre de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, cette dernière meilleure connue pour être un sac à main d’Hermès. Je parle, bien sûr, de Je t’aime…moi non plus. Franchement, je n’ai jamais compris le sens du titre, mais en cherchant cette fois, j’ai appris que ça vient d’une citation de Salvador Dali : « Picasso est espagnol. Moi aussi. Picasso est peintre. Moi aussi. Picasso est communiste. Moi non plus. »

Il y a quelque chose sur le slogan de Zemmour, « Impossible n’est pas français ». Dans la dernière page du numéro, les éditeurs expliquent qu’en fait, ça vient d’une citation de Napoléon : « Je ne connais point ce mot-là ! Il ne doit y avoir pour mes Polonais rien d’impossible ! » L’empereur parlait d’un régiment de cavalerie légère.

Celui-ci, je l’ai compris parce que je suis passé par le Jardin des Plantes en marchant vers la Gare d’Austerlitz. Le journaliste Pierre Rabhi était écologiste avant sa disparition cette semaine. Ayant écrit ça, j’ai tellement envie d’y revenir, soit à la gare soit dans le jardin, peu importe lequel. J’ai le mal de pays.

Peut-être que vous connaissez mon amie Anne-Marie et son merveilleux blog ? Elle a récemment écrit sur les marchés de Noël au Québec. Cette tradition n’existe pas chez moi — et la neige pas non plus. J’ai quand même trouvé celui-ci vachement drôle !

Il y avait deux jeux de mots que je veux mentionner. Peut-être que vous souvenez-vous de la fois où je me suis fait sortir d’un magasin Picard ?

Et l’autre est le gros titre de la première page. Je ne le comprends PAS DU TOUT ; je suis donc sûr que c’est une bonne blague !

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