Peut-être que la caractéristique géographique la plus connue de la Nouvelle-Orléans est le marais, appelé le bayou, et les habitants des marais les plus connus sont les alligators. Aujourd’hui, on a navigué les eaux du fleuve Mississippi pour visiter les alligators.
Voici notre port d’embarquement :


Au-dedans le bâtiment, il y a un alligator albinos. Ce monsieur a 18 ans, mais ne peut pas survivre dans la nature, car le soleil est trop dangereux. Moi, je ne pourrais jamais prendre soin d’un alligator.

Le Mississippi est le deuxième plus grand fleuve des États-Unis — la différence entre le Missouri et le Mississippi étant moins de deux kilomètres ! — et le débit moyen est entre 5-15x celui du Loire, le plus long fleuve entièrement en France. Il coule vite, et c’est pour ça qu’il reste un moyen de transport très important.




Mais près du Golfe de Mexique, autour de la Nouvelle-Orléans, il y a une grande zone d’eau stagnante, ce que l’on appelle le bayou. Dans le bayou, on trouve les alligators, estimés pour leur viande — une spécialité Cajun — et leur cuir. (On a déjà parlé de la francophobie californienne, où mon état a essayé d’interdire ce cuir.) En fait, les alligators ainsi utilisés sont élevés dans des fermes.
Vos yeux ne vous trompent pas — on utilise des chamallows pour attirer les alligators !

Le soir, on a visité Preservation Hall pour un concert de jazz. Prendre des photos pendant la performance est interdite, mais les musiciens aujourd’hui étaient des légendes modernes — dont la trompette Wendell Brunious et le batteur Shannon Powell.




Ils ont joué 5 chansons pour nous — dans la musique jazz de la Nouvelle-Orléans, une chanson dure longtemps car chacun des musiciens a l’opportunité pour un solo — dont « When the Saints Go Marching In, » sans doute la chanson la plus célèbre de la ville. Voici une performance avec M. Brunious en tant que chanteur, qu’il a fait pour nous.
On a fini par dîner chez Galatoire’s, fondé par l’immigrant français Jean Galatoire, de Pardies dans les Pyrénées-Atlantiques. Je ne vais pas vous mentir, je préfère La Couronne à Rouen, avec six fois l’histoire (1345 versus 1905), mais celui-ci était le resto préféré de ma grand-mère, et je suis arrivé à le partager avec ma fille, alors c’est notre tradition.




Pour ma part, j’ai commandé le crabe au gratin, les pommes de terre façon Brabant (au beurre à l’ail, une spécialité locale), et la tarte aux noix de pécan.



Il y avait aussi plus de beignets aujourd’hui, mais demain je vais vous les montrer au café le plus célèbre de la Nouvelle-Orléans, alors il vous faut patienter un peu. Mais je vous promets, ils sont les meilleurs beignets au monde.
Une belle journée !
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