Archives mensuelles : janvier 2024

L’ennemi d’à côté

Je ne m’attendais pas à écrire ce billet aujourd’hui, mais après une conversation avec Oth dans les commentaires de son blog, je me suis rendu compte qu’il y a des choses à propos de la vie à l’américaine que je dois vraiment vous expliquer. On va régler des comptes.

Combinaison de Symbole d’interdiction, Domaine public, et Logo des Los Angeles Chargers, Domaine public

Ça fait maintenant 3 ans où j’essaye de vous expliquer que je compatis avec vos plaintes sur l’attitude parisienne. On ne peut pas lire « Je découvre Paris » ou « Mon dîner parisien » et pense que je n’ai pas de sentiments affectueux envers eux. Mais — et si ça les dérange, c’est leur problème — un parisien vaut exactement autant qu’un lozérien chez moi. En vous expliquant l’origine de mon Tour, je vous ai montré la frustration de vos compatriotes, qui croyaient que j’étais un étranger de plus qui pensait que Paris était toute la France. Mais je comprenais leurs plaintes beaucoup plus qu’ils ne pouvaient comprendre.

Avant de continuer, je vous rappelle que je n’ai jamais, même pas une fois, utilisé l’expression « en province » pour parler de quelque chose en dehors de Paris. Ce qui suit est la véritable histoire derrière ce choix.

Je suis né et grandi à San Diego, à 50 km au nord de la frontière mexicaine. Pas comme le comté d’Orange, où je suis emprisonné à Elbe-en-Irvine jusqu’en 2028 (je suis obligé de vivre à pas plus de 22 km de chez mon ex), San Diego avait ses propres chaînes de télévision, mais on recevait quand même des pubs d’entreprises de LA. Alors j’entendais parler de ce que les habitants de LA appelaient « Greater Los Angeles », J’aurai un peu de mal à vous donner une traduction exacte. Vous connaissez l’idée d’un aire d’attraction d’une ville — la région autour d’une ville, les communes ont leurs propres mairies, ouais, mais on « sait » qu’elles font quand même partie de ladite ville, n’est-ce pas ? Alors, « plus grand » est littéralement « greater », et à leur avis, San Diego — à l’époque une ville de plus de 1M d’habitants, avec ses propres équipes dans 3 des 4 grandes ligues professionnelles du pays (basket-ball, football américain, baseball) — n’était qu’une partie de leur aire d’attraction. En plus, ils appellent leur comté, également au nord d’Orange que de San Diego, « the Southland » — le Pays du Sud — ce qui nous rend quoi exactement ? Le Mexique ?

Vous commencez à comprendre pourquoi je déteste leur attitude, comme si mon ancienne ville ni mon comté actuel n’existent pas.

Maintenant vous avez le contexte, et je peux vous expliquer la situation actuelle. Toute cette saison, je vous ai parlé des Los Angeles Chargers à chaque fois où cette équipe perd. Pendant 50 ans, ils étaient les San Diego Chargers. J’ai été abonné pendant 17 de ces années-là. Et franchement, pour la grande majorité du temps, ils étaient horribles. J’allais au stade tous les deux dimanches pendant qu’ils avaient des records de 1-15, 2-14, 5-11, etc. Il n’y a aucun système de relégation aux États-Unis, et les ligues partagent leurs revenus entre les propriétaires, alors si un propriétaire s’en fout, il peut gérer l’équipe pour des cacahuètes (comme on dit ici), bien profiter, et se moquer des fans. J’ai supporté ça pendant des décennies.

En 1984, notre équipe de basket-ball, les Clippers, a quitté ma ville. Malgré le fait que les Lakers étaient déjà à LA, ils y ont déménagé — et ils étaient horribles, mais le propriétaire s’en fichait, car être à LA était quand même plus rentable. En 2016, les Chargers ont suivi son chemin.

Mais je n’ai pas souffert seul. Ici dans le comté d’Orange, il y a une équipe de baseball, les Angels. Ils jouent à Anaheim, ce que je surnomme « Chez Mickey » sur ce blog, parce que c’est où se trouve Disneyland. Quand leur propriétaire actuel les a achetés en 2005, il a changé leur nom officiel de « Anaheim Angels » à « Los Angeles Angels of Anaheim ». Pourquoi garder le nom d’Anaheim tout court ? Parce que le stade appartient à la ville et le contrat exigeait qu’Anaheim faire partie du nom. Mais le propriétaire, un M. Moreno, s’en fout des fans locaux et préfère être associé à LA — à 40 km de leur stade. En 2016, avec le fin du contrat, il a laissé tomber tout lien avec Anaheim, et l’équipe est maintenant les « Los Angeles Angels » — bien qu’ils jouent toujours à Anaheim !

Seulement l’équipe de hockey sur glace, qui joue dans une arène en face d’Angels Stadium, garde un nom local — les Anaheim Ducks. Comme vous pouvez imaginer, ils sont très populaires ici, parce que nous apprécions que son propriétaire ne se fout pas des gueules de ses fans.

Au fait, n’imaginez pas que les Angels sont uniques à cet égard. Il y a deux équipes de la NFL, les New York Giants et les New York Jets, qui font semblant d’être new-yorkais. Les deux partagent un stade — dans le New Jersey. (Moi, je n’avouerais pas non plus avoir des liens avec le New Jersey — où mes parents et grands-parents sont tous nés. Oups.)

J’espère que ça vous aidera à mieux comprendre le point de vue de ce blog. L’attitude « les grandes villes über alles » — ouais, je l’ai dit — existe aux deux côtes du pays, et à leurs yeux, le reste de nous n’existent pas. « En province », mon œil.

Portrait de Molière par Nicolas Mignard

Poussez ici

Il y a des semaines, je vous ai parlé de l’expérience d’entendre un répondeur me dire « Composez 1 pour Taylor Swift ». Mais évidemment, en fait je n’ai entendu rien comme ça, parce que c’est ma traduction de l’anglais. Et derrière ça, on trouve le sujet de Langue de Molière pour cette semaine : les nombreuses traductions qui se terminent toutes par le même mot en anglais, « push ».

Afin d’écrire ce billet-là, j’ai dû demander quelque chose à des amis. J’ai déjà su grâce à Duolingo que l’on dit « composer » pour ce que l’on fait avec un numéro téléphonique. MAIS je ne voulais rien publier sans être certain que ce soit ce que l’on trouverait si on faisait un appel à une grande entreprise. Alors cet aprèm, j’ai écrit sur Facebook :

Vous voyez le problème. Même décrire la situation semble un peu fou. Mais de mon côté, le problème est que je n ai qu’un mot pour tout ça : « push ».

En fait, c’est un peu plus compliqué que ça — l’anglais n’est pas si pauvre en synonymes — mais dans l’usage commun, c’est le mot le plus fréquent de loin.

Il faut que j’explique que l’on n’utilise plus le même verbe pour un seul numéro au lieu d’un numéro téléphonique entier, une partie de ma perplexité. Si on veut dire en français qu’il faut composer un numéro entier, on dit « Composez 01 23 45 67 89 ». En anglais, pour ça on dirait « dial », ce qui veut dire en français « cadran ». Imaginez pour un instant qu’il existe un verbe « cadraner », d’après ce truc que personne n’utilise plus :

Téléphone à cadran, Photo par Maksym Kozlenko, CC BY-SA 4.0

En fait, La Fille a grandi avec un tel téléphone à la maternelle. Ses profs avaient un téléphone — pas connecté ! — dit le « tattle-phone » (téléphone à cafarder), et elles ont dit aux élèves que s’ils voulaient cafarder sur un copain de classe, de le dire au téléphone à cafarder, et quelqu’un écouterait les plaintes. C’était l’idée la plus géniale que j’ai entendue.

Bon, maintenant vous avez cette référence et je peux l’utiliser dans l’avenir.

De toute façon, si on veut composer juste un numéro en anglais — « Composez 1 pour être ignoré par le service aux clients », par exemple, on dit « push ». On peut aussi dire « dial », mais c’est moins commun. Il y a des cons qui disent « press » au lieu de « push ». Si vous dites « press », je m’attends à ce que vous brisiez l’écran de votre portable, car ça veut dire appuyer, et sans cesse. Quelqu’un qui dit « press » a toujours tort.

« Press » est quand même en train de devenir le mot le plus commun pour ça. Je ne plaisante pas toujours quand je vous dis que je trouve l’anglais insupportable. Personne ne sait plus le parler.

En français, il y a souvent des panneaux pour expliquer comment ouvrir une porte. J’ai du mal à trouver une photo sur Wikimedia, mais vous reconnaissez sûrement « Poussez la porte ». En anglais, on dit :

Push sign, Photo par w_lemay, CC BY-SA 2.0

Si on harcèle une autre personne et pousse leur corps ? C’est « push ». Mon dictionnaire Oxford confond aussi « push » et « press » en traduisant appuyer :

On dirait « press » dans ces cas seulement si l’action dure longtemps. Sinon, c’est « push ».

Vous pouvez voir mon problème en apprenant la langue de Molière. Elle fait des distinctions que l’on ne fait pas, ou au moins pas autant, en anglais. Où je pouvais dire juste « push » avant, maintenant je dois me souvenir d’une pléthore de vocabulaire.

Mais pour autant que ce soit un problème, ce n’est pas pas du tout une plainte. Ce sont tous des actions différentes. Pourquoi ne pas avoir des mots différents pour les décrire ?

Langue de Molière vous reverra la semaine prochaine pour vous expliquer comment remplacer presque chaque « é » dans votre vocabulaire par « st » et toujours vous faire comprendre aux États-Unis.

Le don de plaquettes, version 2024

Peut-être que vous vous souvenez de mon article sur les dons de sang de l’année dernière. C’est encore une fois le temps de vous parler de ma cause préférée.

Je vous rappelle que tout ça est parti d’un événement malchanceux, quand la nièce d’une copine de classe au primaire, Sadie, est tombée mystérieusement malade fin 2021. Moins de 2 mois après un accident vasculaire cérébral à l’âge de 14 ans — 14 ans — elle est morte d’une leucémie. Elle avait 2 ans de plus que La Fille à l’époque, ce qui m’a profondément affecté.

À l’époque, la famille avait organisé une collecte de sang, mais elle est décédée avant que la collecte n’ait eu lieu. Je ne pouvais pas voyager au bon endroit pour en faire partie, mais j’ai donné des plaquettes — la chose la plus importante pour les patients atteints d’un cancer — au bureau de la Croix Rouge, qui gère la plupart des dons de sang aux États-Unis.

Cette année, la famille de Sadie organise une course de 5 km afin de collecter des fonds. Cette fois, ce sera pour son association caritative préférée, qui aide les animaux abandonnés :

Mais moi, je reste fidèle aux dons de sang car c’est la chose la plus utile que je puisse faire. Voilà, quelques photos de ma visite au bureau de la Croix Rouge hier :

Comme à chaque fois, j’y suis arrivé bien équipé pour prêcher la Bonne Parole sur la France. À chaque fois où je fais quelque chose de caritatif, je porte un de mes t-shirts avec une citation en français afin que tout le monde sache à qui il faut attribuer le mérite. Même chose avec le casque audio Focal — j’en ai d’autres d’ici, mais c’est un symbole.

Et qu’est-ce que j’ai écouté pendant mes 2 heures branché à la machine ? Les 30 ans de Taratata, bien sûr, mais avec un playlist pour supprimer Ed Sheeran. (Je dois garder l’enregistrement car je fais ces trucs soigneusement, mais si je n’allais rien toucher, dont le bouton d’avance rapide, j’ai dû me débrouiller.) Et si je vous disais que j’ai déjà appris l’une des chansons pour qu’elle soit la prochaine sur ma chaîne YouTube, et que je chantais donc en français pendant l’affaire ?

Comme j’ai dit la dernière fois, à ce point, on doit être un véritable Justin du 23 juin 2002 (le jour de la pire erreur de ma vie) — un naïf nonpareil — pour ne pas voir le futur. Surtout le reste de ce post.

C’est pourquoi je suis ici maintenant pour vous parler des plaquettes. Le don de plaquettes a le plus court temps de guérison — on peut le refaire toutes les 4 semaines, pas comme les 2 mois entre les dons de sang entier. Ça prend au moins 2 heures — ils vous rendent tout votre sang, moins les plaquettes, mais c’est un processus lent. Mais c’est aussi quelque chose d’essentiel pour les patients atteints du cancer, encore plus que le sang entier. Et la pire chose ? Les plaquettes durent seulement 5 jours après le don avant de périmer. « Heureusement », il y a assez de besoin dans ce monde pourri que les vôtres ne seront jamais gaspillées.

Je vais le rendre tout simple pour vous. En France, la Croix Rouge n’a rien à voir avec les collectes de sang. Vous avez plutôt l’Établissement français du sang. Cependant, il n’est pas le cas que toutes les maisons de dons peuvent prendre des dons de plaquettes. Voici la liste. Ne doutez pas que j’ai déjà tout lu. Voici l’examen pour vérifier si vous pouvez en donner. Ne soyez pas comme les américains, dont personne ne m’a suivi la dernière fois !

Saison 2, Épisode 42 — Du franc-parler sur le Tarn

D’habitude, les articles qui présentent les épisodes de la balado sont mon opportunité pour partager des nouvelles personnelles. Mais il n’y a aucune nouvelle plus important à moi que mettre ce lien en vedette :

Jours d’humeur : I’m back and I’m pas content

Je dois avouer que je n’ai pas la moindre idée à quel point il faudrait le prendre au sérieux. Je m’en fouche comme on dit chez moi (fiche + fout). Je suis ravi de savoir qu’il est en sécurité. Mais il y a plus d’anglais dans son gros-titre que dans presque n’importe quel article ici. J’espère qu’il ne s’est pas cogné la tête.

Plus tard aujourd’hui, je rendrai visite aux vampires du comté. Vous pensez que je plaisante, mais c’est mon devoir annuel. Comme a dit Q à plusieurs fois pendant les vrais films de James Bond, « Je ne plaisante jamais en ce qui concerne mon travail. » (Aucune idée si la réplique était traduite de cette façon.) Mon article de demain sera consacré à cette tâche, une des choses les plus importantes que je fais.

En quoi ai-je la maturité d’un gars de 5 ans ? ([Tout. Et mes excuses au gars. — Mon ex]) Plus qu’un évènement important approche, plus que je ne peux plus me taire. Je vous ai déjà parlé d’un de mes projets du futur — et le premier article arrivera cette semaine — mais j’en ai aussi divulgâché un autre dans les commentaires de l’une de mes blogueuses préférées ce week-end. À vous de chercher la bonne.

Vous souvenez-vous de la fois où j’ai écrit sur toutes les japonaises qui essayent de m’apprendre la langue en français sur Instagram ? Voilà, ce week-end Instagram a décidé que ce dont j’ai vraiment besoin est quelqu’une pour m’apprendre l’anglais en français. Je ne plaisante même pas un peu.

Je suis déçu de vous dire que les Chargers ont perdu une dernière fois pour terminer la saison. Ils vont avoir le 5e choix parmi tous les joueurs qui sortent des universités cette année. Une victoire aurait garanti un pire choix. Quel que ce soit, vous verrez sûrement que c’était encore une perte au dernier moment. C’est si rafraîchissant de ne plus être leur fan et devoir souffrir quand ça arrive à maintes reprises !

Notre blague traite des médecins. Je vous rappelle qu’à partir de cette saison, les blagues sont disponibles du menu en haut, avec une semaine de retard. Nos articles sont :

Sur le blog, il y a aussi C’est pas le 1er, version janvier 2024, ma revue mensuelle de mes blogs préférés, La galette des rois au chocolat selon Valrhona, ma recette de galette pour cette année, et Tout ce qui brille, ma critique du film de même nom.

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Tout ce qui brille

En novembre, quand j’étais chez myPanier pour Vendredi noir, j’ai entendu une version de Chanson sur ma drôle de vie que je ne reconnaissais pas. L’appli Shazam m’a dit que c’était par deux femmes inconnues chez moi, Géraldine Nakache et Leila Bekhti. Si vous savez ce que cette chanson signifie pour moi — c’était LA bande-sonore de mon premier voyage en France — vous savez déjà que j’ai en savoir plus.

C’est ma plus grande faiblesse. J’adore vous écouter tous, et si je suis honnête, en particulier toutes, si vous me suivez. J’aimerais bien gifler ce con-là, le moi de novembre. Il m’a fait regarder le film d’où vient cet enregistrement, et c’est 2 heures de ma vie que j’ai bel et bien perdu.

« Mais Justin », vous me dites, « ça fait des mois depuis votre dernier colis de Paradis-sur-Terre. Comment avez-vous réussi à le regarder ? » Bonne question. J’ai un essai gratuit d’Amazon Prime en ce moment, alors ce film était compris. (J’ai une jolie stratégie. Je ne commande presque rien chez Amazon, alors à chaque fois où je le fais, ils m’offrent un essai gratuit.)

Alors, Tout ce qui brille. C’est le début en tant que réalisatrice de Géraldine Nakache, et après quelques recherches, il me semble qu’elle et Mme Bekhti sont les Deux Mousquetaires, ou si vous connaissez bien votre Disney, Mouseketeers. Elles jouent ensemble dans tout. Et franchement, ce film n’est pas la pire chose pour un début. Le grand problème, c’est que c’est La Boum à 20 ans, et ces comportements et angoisses ne sont plus mignons à cet âge. (J’ai aussi détesté La Boum, documentaire sur une vie dont j’ai été exclu.)

Notre histoire commence avec Ely (Nakache) et Lila (Bekhti) assises sur un banc où elles font des grimaces et parlent des personnes très à la mode :

Plus tard, elles essaient d’aller dans une boîte de nuit. Elles ne sont pas « sur la liste », mais elles réussissent à entrer par une autre porte. Ely est plutôt nerveuse, mais Lila est très confortable dans cet environnement et parle avec des gens — dont Maxx, avec qui elle échange des numéros.

À l’extérieur, elles sont agressées par un clochard, mais Ely l’assomme. Ça impressionne deux femmes, Agathe et Joan, qui leur offre un covoiturage pour rentrer

Ely et Lila mentent qu’elles habitent à Neuilly plutôt qu’avouer la vérité, Puteaux, pas loin (j’ai vérifié) mais apparemment beaucoup moins réputé. Elles doivent donc rentrer en marchant par la Grande Arche, et c’est ici où elles chantent « Drôle de vie » ensemble.

Mais une fois rentrée, Lila est frappée par une lettre de son père. Il est rentré au Maroc, il s’est remarié, et puisque sa vie d’avant est inconnue à sa nouvelle famille, il veut quitter définitivement sa fille. Le con. Ça fait descendre Lila dans une vie fantasmatique, ce qui ne comprend pas ses amis parce qu’elle cache la vérité.

On voit les vies quotidiennes des deux femmes. Ely a une petite sœur avec laquelle elle ne s’entend pas ; Lila a un copain, Éric, qu’elle évite de plus en plus :

Assises devant la Grande Arche, les deux font un escroc pour gagner de l’argent. Ils volent des t-shirts d’une association caritative à deux garçons, puis font semblant de collecter de l’argent pour l’association. C’est censé être drôle, mais elles ont commis plusieurs crimes !

Avec l’argent, elles achètent des chaussures chères dans une boutique, avec un plan pour les partager une nuit après l’autre.

Leur prochaine fête a lieu — ironiquement — dans un supermarché. Elles se retrouvent avec Maxx, Joan, et Agathe, et Lila s’en va avec Maxx. Ely est déçue.

Plus tard, elles sont invitées dans un resto par Joan et Agathe. Les deux font semblant qu’une amie, Carole, qui est mal habillée, est leur entraîneuse, pas leur amie, ce qui fait chier Carole. (Ne vous inquiétez pas, Carole est insupportable pour d’autres raisons.)

Éric affronte Lila, qui l’évite de plus en plus, mais elle ne s’explique pas :

Agathe et Joan surprennent les deux femmes en embauchant Carole en tant qu’entraîneuse. Mais Carole n’est toujours pas contente d’eux :

Finalement, Ely et Lila se battent car Maxx a quitté Lila, et Lila refuse d’avouer qu’elle ment sur tout à tout le monde :

Pour sa part, Ely est embauchée par Joan et Agathe en tant que baby-sitter de leur fils, ce qui est bizarre.

Ely loue enfin son propre appartement et quitte celui de sa famille. Lila la retrouve en train de déménager et essaye de se réconcilier avec Ely, mais Ely refuse de lui parler.

Lila, désespérée, ment à la propriétaire de la boutique de chaussures qu’elles avaient un rendez-vous. Mais impressionné par ses compétences de menteuse, elle embauche Lila en tant que vendeuse.

Pendant ce temps-là, Ely découvre la lettre du père de Lila (laissée dans un sac parmi ses affaires), et comprend enfin la vérité.

Maxx et sa copine viennent dans la boutique. Lila vend une paire de chaussures hyper-chères à la copine pour se venger de Maxx.

Ely cherche Lila, lui dit qu’elle sait tout, et les deux se réconcilient. Juste à temps pour recommencer de nouvelles aventures en boîte de nuit, n’ayant rien appris.

Au-delà de l’intrigue plein de gens superficiels, ce film a une bande-sonore remplie de musique extrêmement prétentieuse par un britannique avec le nom de scène The Streets. Si vous ne comprenez pas l’anglais, peut-être que ce gars ne vous dérangera pas autant que moi.

Ce film ne touche pas le fond des pires films français. Le troisième Visiteurs est vraiment hors comparaison, mais celui-ci ne fera même pas partie de mes pires 5. En même temps, il n’y a rien pour moi à recommander ici. Ely et Lila ne sont vraiment pas sympathiques, et elles s’entourent également avec des gens que je n’aime pas non plus. Et franchement, je m’identifie trop avec Éric, qui finit par être mal traité par Ely, non pas seulement Lila. Désolé. Mais ça fait maintenant 97 films français pour moi, alors le grand classement approche.

Le Projet 30 Ans de Taratata

Je laisse parfois des pépites qui passent sans se faire remarquer, comme celle-ci dans le bilan de 2023 :

Et je suis ravi de vous dire que cet épisode de Taratata a inspiré quelque chose de nouveau qui se lancera pendant la première semaine de la nouvelle année. Vous allez l’adorer !

Mais nous voilà. Aujourd’hui je dévoile le premier de plusieurs projets qui seront le futur du blog — car avouez-le, vous aussi, vous pouvez voir la fin du Tour d’ici. Le reste suivront tout le long de l’année. Ce projet m’est venu dans l’esprit avec mon enregistrement de l’épisode des 30 ans en boucle. Évidemment, il ne faisait pas partie de mes plans avant début novembre, mais il répond à de vrais besoins de ma part.

Pour une chose, comme je vous l’ai dit, il n’y a plus de cours de musique chez l’Alliance française ici, alors je manque d’une source de nouvelles recommandations. Autre chose, malgré mes efforts avec NRJ et RTL, je ne peux pas supporter écouter de la musique à la radio. Il vous étonnera, mais je n’ai jamais, même pas une fois, écouté de la musique à la radio exprès en anglais en tant qu’adulte. J’explique :

Je n’ai jamais aimé l’expérience de la radio. Mettez à côté les chaînes nostalgiques des années 60, les instruments de torture de mes parents quand j’étais petit. Que l’on ne puisse pas choisir la musique, pas de problème. Qu’ils choisissent toujours d’une toute petite liste plein de gens qui ne m’intéressent pas, c’est un gros problème. Que ces listes comprennent de plus en plus des rappeurs, qui disent un mot que l’on n’est pas censé dire ainsi que des choses horribles à propos des femmes, c’est inacceptable. Aux États-Unis, au-delà des chaînes qui ne jouent que du jazz ou de la musique classique, bonne chance pour trouver une chaîne qui joue de la musique populaire mais exclut le rap et le R&B tout court. (Pour ces buts, Beyoncé et Rihanna sont aussi offensives que M. 50 Centimes, connu chez vous sous le nom de 50 Cent.)

J’avais espéré que la radio française serait mieux à cet égard. Et il y a un sens où elle l’est. Je peux écouter ceci sur l’appli de NRJ :

Mais ça comprend des trucs comme Tayc ou Philippine Lavrey et Benson Boone et je ne veux ni des trucs qui sentent le R&B américain ni des « nouveautés françaises » chantées à moitié par un américain ! Pire, il y en a beaucoup plus comme ça :

C’est mon tableau que j’appelle simplement « Le Cauchemar ».

Mais ces chaînes de streaming sont quand même mieux que mes essais de la radio en live. La toute première émission que j’ai découverte en 2020 était Manu dans le 6/10. J’aime assez bien Manu et son équipe. Cependant, son idée de la musique est de jouer exactement ce que l’on a à la radio chez moi. C’est nul, ça. Je vous cherchais toute ma vie, sans le savoir, pour m’échapper de Britney Spears et tous les mauvais Justin (Timberlake et Bieber). Vous ne comprendrez jamais à quel point je pensais à utiliser le français en tant que raison de changer mon prénom, afin de mettre un terme à mon « lien » avec ces deux derniers.

Alors, le format. On va passer le long de l’émission du début jusqu’à la fin, et à chaque fois, j’écrirai sur chacun des chanteurs à son tour, de Zazie et Téléphone jusqu’à Shaka Ponk. Ça comprendra les artistes originaux pour les reprises : Joe Dassin, Johnny Hallyday, Françoise Hardy, etc. Je sauterai par-dessus de ceux dont j’ai déjà écrits, comme Véronique Sanson, et aussi tous les étrangers. Ça, c’est parce que je veux traiter tout le monde également, comme pour les départements, et mon article sur M. Ed Sheeran paraîtra le 32 du mois de jamais, comme on dit en anglais. Mais les rappeurs qui ont fait partie de l’émission — MC Solaar, Féfé, Oli, etc. — recevront leurs propres articles. Comme aurait dû dire Térence, j’estime que rien de français ne m’est étranger. Sauf les escargots. Et Jul.

(Au fait, il existe un moyen pour me faire goûter de l’escargot. Mais je refuse absolument de le faire tout seul dans mon appartement. À vous de deviner le secret.)

Je considère que ces trois heures du spectacle étaient la plus grande mine d’or de la chanson française que j’ai trouvée. Mais j’espère aussi que ce sera plus interactif que le Tour des Départements. En vous expliquant comment ça va aller, vous pouvez facilement trouver qui sera le prochain artiste du projet. Alors, suggérez-moi vos morceaux préférés, surtout s’ils ne sont pas les tubes les plus connus. Je suis preneur !

Je découvre le Tarn

On continue maintenant le Tour avec le 81, le Tarn. C’est le département le quarantième moins peuplé et les habitants se nomment tarnais. C’est notre douzième séjour en Occitanie.

Il y a des fois où j’ai des liens avec un département, mais il me fallait toute une vie, une nouvelle langue, et cette mission pour le savoir. Je pense à la Charente et le musicien Éric Laugerias, dans ma tête pendant 20 ans avant que je ne le connaisse finalement. Je pense à la Drôme et le chocolat Valrhona, ou la Loire-Atlantique et les biscuits LU de mon enfance ainsi que Jules Verne. Et ici, dans le Tarn, on est chez Toulouse-Lautrec, de qui ma grande-mère parlait tout le temps quand j’étais enfant. Je croyais qu’il devait être le plus grand artiste au monde. Plus tard, j’ai découvert les Tortues Ninja, donc de Vinci, Raphaël, etc, mais Toulouse-Lautrec était là avant tous.

On commence à la préfecture, Albi. Puisque l’on est bien chez Toulouse-Lautrec, notre premier arrêt est le Musée Toulouse-Lautrec (2 étoiles Michelin). Abrité dans le Palais de la Berbie (2 étoiles) ancienne forteresse du XIIIe siècle, on y trouve la plus grande collection de l’artiste au monde, grâce à un don de la famille. À côté du Palais se trouve la Cathédrale Sainte-Cécile (3 étoiles), avec l’orgue du troisième plus grand nombre de jeux en France et un grand chœur gothique, plein de statues qui avancent de l’Ancien Testament à l’extérieur au Nouveau à l’intérieur. On est très proche du Pont Vieux (1 étoile), datant au XIe siècle, et d’ici on peut suivre le circuit Azur des berges du Tarn (2 étoiles), qui passe par les fortifications médiévales.

Au nord-ouest d’Albi, on trouve la haute ville médiévale de Cordes-sur-Ciel (2 étoiles) que l’on ne peut pas entrer par voiture — soyez prêt à monter des escaliers. Chaque année, pendant que le reste du monde fête la Fête nationale, les habitants de Cordes ont la Fête du Grand Fauconnier, avec des costumes médiévales, des défilés et des concerts. Ne ratez pas les maisons du Grand Fauconnier et du Grand Veneur, parmi de nombreux bâtiments gothiques du XIIIe siècle. Puis, vous souvenez-vous de la Route des Seigneurs du Rouergue, rencontrée en Aveyron ? On la revisite à la Forterese de Penne, Grand Site d’Occitanie du XIIIe siècle, largement détruite pendant le XVIIe siècle. Le meilleur temps pour visiter est pendant l’été, quand il y a des animations et démonstrations des arts médiévaux : la forge, la teinture, l’enluminure, etc. Le Guide Vert l’ignore, mais c’est bien de la France insolite que l’on aime tant sur ce blog !

On continue vers le sud, à Lavaur, pour visiter la Cathédrale Saint-Alain (1 étoile). Ne ratez ni son jacquemart — « des automates utilisés pour frapper les heures au sommet des églises ou des beffrois » — ni ses fresques peints au XIXe siècle sur les voûtes en bois de l’abside du XVe siècle. Plus au sud, à Sorèze, on trouve l’Abbaye-école et le Musée Dom Robert, une ancienne abbaye fondée en 754 devenue école jusqu’en 1991. Le musée est consacré aux œuvres du moine Dom Robert de Dourgne, maître tapissier.

Au nord-est, on trouve Castres, ville natale de Jean Jaurès, alors notre premier arrêt ici est le Centre national et musée Jean-Jaurès, avec des expositions sur sa vie et celle de la IIIe République. Pas loin, on visite aussi le Musée Goya consacré à — non, pas la chanteuse yé-yé connue dernièrement pour Snoopy ! — l’art espagnol, surtout à trois tableaux de Goya, mais aussi des sculptures et d’autres collections. Juste au sud de Castres, on va marcher sur la passerelle de Mazamet, à 70 mètres au-dessus de l’Arnette. Et par « on », je veux dire vous, car je suis un gros poulet du premier rang. On finit avec une promenade parmi les rochers du Sidobre (1 étoile), une partie du Parc naturel du Haut-Languedoc.

Qui sont les personnages les plus connus du Tarn ? Il faut commencer avec Henri de Toulouse-Lautrec, peintre de la fin du XIXe siècle renommé pour ses affiches du Moulin Rouge, né à Albi. Le cycliste Laurent Jalabert est né à Mazamet. Jean Jaurès, homme politique, est né à Castres et a été député du Tarn pendant 20 ans. Le réalisateur de L’homme orchestre, Serge Korber, vivait à Brens. L’acteur Pierre Mondy, connu pour La 7e Compagnie, vivait à Albi ainsi qu’à Gaillac. Je dois avouer, j’ai trouvé des dizaines de joueurs de rugby liés au Tarn, mais ne sachant rien du sport, je ne peux en choisir aucun.

Que manger dans le Tarn ? C’est un département riche en produits locaux, dont l’ail rose de Lautrec Label Rouge/IGP et de nombreux fromages à base de lait de chèvre ou de brebis. En plats principaux, on trouve la soupe à l’ail rose de Lautrec, l’alicuit de canard — un ragoût fait de tout le canard (pas les plumes, bien sûr) — et le mourtayrol, un pot-au-feu typique du Rouergue. En dessert, il y a le poumpet, une pâtisserie feuilletée au citron, les croquants de Cordes, un biscuit aux amandes, et le mesturet, un gâteau à la citrouille à base de farine de maïs. Pour boire, il y a les vins de Gaillac AOP et IGP, dont 5 cépages blancs et 8 rouges.

Portrait de Molière par Nicolas Mignard

Soyons francs

En 2021, j’étais à la FNAC d’Orléans pendant mon voyage d’été, où j’ai vu une BD. presque certainement ce tome vu les dates de sortie de la série :

©️Éditions Glénat

(Au fait, ce qui suit n’aura rien à voir avec le complotisme autour de ces gens. Allez regarder Benjamin Gates et le Trésor des Templiers si vous en avez envie. Mais dites-donc, « Trésor national » aurait été une traduction exacte de la VO.)

J’ai demandé à mon ami, qui servait en tant que guide ce jour-là, quelle était la « Franc-Maçonnerie ». Il parle très couramment l’anglais, ayant étudié ici à Elbe-en-Irvine (nous ne nous connaissions pas à l’époque), alors il connaissait le bon mot, les « Freemasons ». « Mason » se prononce de manière vraiment similaire à « maçon », et veut dire la même chose.

Mais ça m’a rendu curieux. « Free » veut dire plutôt « libre » (il y a aussi un autre sens de gratuit), et franc est tout autre chose. Mon dictionnaire Oxford a beaucoup de choix, mais franchement, le bon rapport n’est pas évident :

Les autre choix pas vus ici, ce sont l’ancienne monnaie et des cousins d’Astérix (mais pas d’Idéfix, lui étant un chien). On est en terre inconnue.

J’ai vérifié Wikipédia pour chercher l’origine. Peut-être que les Francs-maçons sont des Freemasons faits maison, d’où le « Franc » ? Wikipédia dit pourtant que c’est le même groupe aux racines écossaises que partout au monde. Mais j’y ai quand même trouvé un indice :

La franc-maçonnerie, ou plus précisément, l’Ordre des Maçons Anciens, Francs et Acceptés, est une société initiatique et philosophique dont les origines se perdent dans la nuit des temps.

Grande Loge du Québec

En anglais, on voit souvent les équivalents des mots « Anciens et Acceptés » sans un troisième, ici Francs. Je suis presque certain que ça veut dire franc comme le dernier sens dans ma capture d’écran. On a un mot comme ça en anglais, « franking« , ce qui signifie le droit de ne pas payer pour envoyer des courriers, exactement le « franc de port ». Mais on veut dire vraiment « libre », pas « gratuit », avec le « free » de « Freemasons ». Et en fait, il s’avère que c’est grosso modo ce qui dit le Trésor de la langue française :

FRANC-, élém. de compos.
Premier élém. de composés subst.; issu de l’adj., il forme des composés subst. masculins.
A. [Le 1er élém. signifie qu’il y a absence de liens de dépendance]
1. [Le 2e élém. est un subst. désignant la pers. dépourvue de liens] :
franc-juge* , franc-maçon* , franc-tenancier* , franc-tireur*
2. [Le 2e élém. est un subst. désignant la chose libre, dépourvue de liens, d’entraves] :
franc-fief* franc(-)parler*,(franc parler, franc-parler) franc-parleur* , dér.
B. [Le 1er élém. signifie qu’il y a absence de paiement de droits, de taxes, de redevances]
1. [Le 2e élém. est un subst. désignant la pers. dispensée de ces paiements] :

TLFi, franc-maçon, certains exemples omis

Il y en a plus, mais ça suffit. Entre les deux dictionnaires, il est bien clair que le sens de libre, être sans liens, est bien attesté, mais n’est plus productif de nos jours. On n’inventerait pas de nouveaux mots qui commencent par « franc ».

Mais ça explique aussi le titre d’un magazine que j’ai récemment croisé, Franc-Tireur, ainsi que franc-parler. En anglais, franc-tireur veut dire « sharpshooter » ou « sniper », et « shooter » et « tireur » sont certainement la même chose. Ces gens étant typiquement solitaires sur le champ de bataille, ça marche. En ce qui concerne franc-parler, j’aurais plutôt pensé au sens « honnête » comme on trouve dans le dictionnaire Oxford, mais le TLFi dit autrement.

On trouve ailleurs que ça explique un autre point de perplexité pour moi, le « coup franc » de football. En anglais, c’est encore une fois « free » comme « libre », mais assez proche de ce sens de « sans liens ou entraves ».

Alors, c’est assez de franc-parler sur franc. Je dois me taire avant que les Francs-maçons ne me soupçonnent. Nan, je plaisante. Mais Langue de Molière vous reverra la semaine prochaine pour appuyer sur pousser.

La galette des rois au chocolat selon Valrhona

Nous avons une tradition chez Un Coup de Foudre — une galette des rois tous les ans, mais jamais la même deux fois (2021, 2022, 2023). Bon, 2022, n’était pas une galette en soi, étant les haguignettes, mais ce qui compte est être toujours à la recherche du temps perdu de l’Ombre Jaune des nouveautés.

De toute façon, j’ai dû vite choisir ma recette pour cette année, parce que La Fille quittera la maison pour la semaine plus tard aujourd’hui. L’année dernière, j’ai fait une galette proposée par Valrhona, mais avec de la pâte à brownies au-dedans. Cette année, je voulais revisiter la frangipane, mais de façon différente, alors nous sommes revenus chez Valrhona pour une recette différente. Voici la galette des rois au chocolat :

J’ai adoré le brownie de l’année dernière, mais cette frangipane au chocolat est super. La pâte d’amande produit de meilleurs résultats qu’une frangipane à base de poudre d’amande. Vous allez être le héros de votre Épiphanie. Allons la faire !

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Bannière qui dit « C'est le 1er » avec des dessins de 3 desserts : bûche de Noël, religieuse, macaron à la framboise

C’est pas le 1er, version janvier 2024

Je continue de copier Light & Smell avec des listes de mes articles préférés au premier du mois. Ça vient d’Allez vous faire lire, mais je ne suis pas exactement ses règles.

Moi, je ne fais pas de résolutions. Je mets juste mon affiche préférée ici :

Erreurs : Il pourrait être le cas que le but de ta vie n’est que de servir en tant qu’avertissement aux autres. ©️ Despair, Inc.

Moi voilà. De rien.Vous pensez que je plaisante, mais en fait, elle faisait partie d’un calendrier que j’ai acheté pour mon bureau pendant les années 00.

Avec ce numéro, j’ajoute une nouvelle catégorie pour ceux qui restent actifs ailleurs même si rien n’a apparu sur leurs blogs. Si vous avez un compte Insta que je ne suis pas, dites-moi ! (Mais seulement Instagram.)

Nouveaux à moi :

Aucun ce mois.

Les habituels :

Actif ailleurs :

Mathilde’s little things continue de poster régulièrement sur Instagram — voici les décorations de Rockefeller Center à New York. Les Dédexpressions y est aussi — voici 7 expressions illustrées pour Noël. Un déjeuner en Provence a une super photo de Noël au centre-ville d’Aix-en-Provence.

À encourager :

Rien de nouveau chez Bessie’s Bazaar, La tête dans le panier, Et si Facebook disparaissait?, Le Petit Monde de Julie, L’Atelier du Phoenix, Les souris de Paris, Soigner l’esprit — Guérir la Terre, et Le journal des Jum’s. Laissez-leur de gentils commentaires pour les encourager à reprendre !