Aujourd’hui (c’est toujours le 6 juin aux États-Unis pendant que j’écris) est, à mon avis, le jour le plus important dans l’histoire du monde. Je suis tout à fait d’accord avec l’Ordre du Jour du Général Eisenhower, qui dit :

En français, le premier paragraphe dit (on peut lire la suite au lien au-dessous):
Soldats, Marins et Aviateurs des Forces Expéditionnaires alliées !
Vous êtes sur le point de vous embarquer pour la grande croisade vers laquelle ont tendu tous nos efforts pendant de longs mois. Les yeux du monde sont fixés sur vous. Les espoirs, les prières de tous les peuples épris de liberté vous accompagnent. Avec nos valeureux alliés et nos frères d’armes des autres fronts, vous détruirez la machine de guerre allemande, vous anéantirez le joug de la tyrannie que les nazis exercent sur les peuples d’Europe et vous apporterez la sécurité dans un monde libre.
Site Dday-Overlord
C’est un document très bien connu en anglais. Mais malgré la confiance du général, il y avait un autre document qu’il a aussi préparé, et nous sommes tous chanceux de ne pas mieux connaître celui-ci :

Ça dit en anglais :
Our landings in the Cherbourg-Havre area have failed to gain a satisfactory foothold and I have withdrawn the troops. My decision to attack at this time and place was based upon the best information available. The troops, the air and the Navy did all that Bravery and devotion to duty could do. If any blame or fault attaches to the attempt it is mine alone.
National Archives
En français :
Nos débarquements dans la région de Cherbourg-Havre n’ont pas réussi à prendre pied et j’ai retiré les troupes. Ma décision d’attaquer à ce moment et à cet endroit était basée sur les meilleures informations disponibles. Les troupes, l’air et la marine ont fait tout ce que la bravoure et le dévouement pouvaient faire. Si un blâme ou une faute s’attache à la tentative, c’est à moi seul.
Moi avec l’aide de Google Traduction
Le général Eisenhower connaissait bien le pouvoir des forces allemandes, et il était prêt pour la possibilité d’un échec. On peut tous être heureux que l’opération Bodyguard a trompé les allemands, qui s’attendaient à une attaque au Pas de Calais.
Beaucoup de ce blog n’existerait pas sans cette victoire. Pas du Mur de l’Atlantique, pas de Week-end à Zuydcoote, et franchement, avec un petit changement à la Bataille des Ardennes plus tard, pas de moi. Je vous ai promis de raconter le reste de cette histoire, et je le ferai maintenant.
Mon grand-père maternel, Milton Panzer, était conducteur d’ambulance pour l’armée américaine. En tant que médecin, il ne portait pas de pistolet. Pendant la bataille, il conduisait dans la forêt avec des soldats blessés, et il a été capturé par des barbares soldats allemands. On voit parfois dans des films comme La Grande Vadrouille ou L’As des As que quand les allemands bloquaient une route, les soldats ou les résistants passeraient le blocus, il y aurait une course poursuite, et tout finirait bien. Ce n’était pas du tout le cas à cet instant.
Les allemands n’avaient pas l’intention de faire des prisonniers. Un soldat allemand a crié à mon grand-père de sortir, puis il l’a fouillé. Il semblait à mon grand-père qu’ils souffriraient le même destin que des soldats polonais. Heureusement, il avait une surprise pour les allemands — une souricière, cachée dans sa poche de chemise. Quand l’allemand a mis sa main dans la poche de chemise, il a laissé tomber son pistolet et mon grand-père a réussi de remonter dans l’ambulance et à s’échapper.
Alors, je reste reconnaissant pour les héros du Jour J et tout ce qui a suivi.
C’est étonnant qu’il transportait une souricière ! A-t-il expliqué pourquoi ? Est-ce qu’elle a attrapé la main du soldat ?
On est toujours émerveillé par les détails imprévus qui ont sauvé la situation… Les biologistes diraient que c’est en raison du « biais du survivant », mais tant pis, l’important est de survivre !
Cet événement réel me rappelle ceux, ficitfs mais savoureux, racontés par Romain Gary dans son roman « Les cerfs volants ».
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Oui, elle a attrapé la main du soldat. Il est mort 3 ans avant ma naissance, je ne pouvais donc pas lui poser de questions, mais j’ai souvent entendu cette histoire de ma grand-mère.
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Je ne suis pas un grand admirateur de votre pays « sans nom », mas je défendrai jusqu’à mon dernier souffle la mémoire de ces hommes morts si loin de chez eux pour sauver un pays, un continent qu’ils ne connaissaient pas.
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