Je vous ai dit que j’ai vu 21 films de Louis de Funès mais seulement 5 de Bourvil. Mais ça donne la mauvaise idée. J’adore Bourvil ! C’est juste qu’il y a plusieurs série avec M. de Funès, et il n’y a autant de films de Bourvil que de de Funès sur iTunes ici. (C’était comment j’ai regardé mes premiers films français, avant d’acheter le bon lecteur Blu-ray.) Ce week-end, j’ai regardé «Le Mur de l’Atlantique». C’est peut-être plus drôle que «La Grande Vadrouille», même si «Vadrouille» reste le meilleur film français à mon avis.
C’est l’un des dernières performances de Bourvil et ça me rend triste. Le grand acteur a joué ici dans l’un de ses plus grands rôles. Il a fait des choses que je n’ai jamais vues dans ses films d’avant. Voici des exemples :
C’est comme si Bourvil, qui savait qu’il était gravement malade, voulait faire un film où il n’y avait plus rien à faire. C’est un rôle aussi Belmondo que Bourvil — il lutte, il fait des cascades, et il reste chaque homme comme toujours. Et il nous a donné ce que je pense doit être là blague la plus française de tous les temps :

IL CORRIGE LA GRAMMAIRE d’un Nazi ! J’ai rembobiné cette scène plusieurs fois, parce qu’elle m’a fait tellement rire !
Et la fin, c’est parfait, ce que c’est à mon avis le jour le plus important dans l’histoire entière du monde :

Un jour j’espère pouvoir partager un souvenir de cette guerre-là, les «dog tags» (un genre d’identification) de mon grand-père. Je ne m’ennuierai jamais des histoires de la Seconde Guerre Mondiale, et Bourvil a fait partie de deux des meilleures.
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