L’exposition de de Funès

J’ai passé deux jolies heures à la Cinémathèque Française dès que je suis arrivé à Paris. Aujourd’hui, je voudrais partager ce que j’y ai trouvé. C’était le meilleur début que j’aurais pu vouloir, et je remercie mon lecteur Bernard pour m’avoir parlé de cette exposition.

Parce que les réseaux sociaux choisissent toujours la première photo, voici l’un de mes souvenirs préférés, le fameux uniforme :

Voilà la Cinémathèque :

De Funès est très connu pour ses grimaces et ses bruits drôles, alors l’exposition a commencé avec un mur plein de références :

Juste après, on y trouve un vieux projecteur qui appartenait à Louis de Funès.

Et voici quelque chose d’intéressant, un écran où on peut voir des exemples de tous les visages de de Funès :

Souvenez-vous des trois films Fantômas ? Bien sûr ! Voici une lettre que Louis de Funès à écrit à l’actrice Mylène Demongeot :

Et deux pages du scénario de La Traversée de Paris. Plus important, d’une scène avec Jambier :

Le carnet de sa service militaire :

On retourne au meilleur des films Fantômas (à mon avis), Fantômas se déchaîne. Voici un dessin pour le Citroën DS qui vole, et une partie de la voiture :

J’avoue, je ne comprends pas bien la fois où Coluche a essayé de gagner la présidentielle. Mais avec le costume de La Denrée, on trouve des affiches pour Coluche :

Pour accompagner le célèbre costume, une affiche originale de La Soupe Aux Choux :

Une petite histoire sur La Soupe Aux Choux. J’ai vu ce film-là le 6 août 2020. À l’époque, j’ai fait de la soupe aux choux pour mon dîner :

Mon amie, F, m’a demandé quel vin j’avais bu avec la soupe, et la réponse vraie était que je n’ai même pas pensé au vin. Puisque j’ai fait assez de soupe pour plusieurs jours, j’ai acheté une bouteille de vin français pour la première fois :

Je voudrais mentionner quelque chose de spécial. Les polonais ont une grande tradition d’affiches, et il y avait 3 de leurs affiches pour les films de de Funès :

Le Corniaud
La Grande Vadrouille
L’Aile ou la cuisse

De La folie des grandeurs, voici la machine infernale et la robe de la reine :

Et des Aventures de Rabbi Jacob, une réplique du costume de Rabbi Jacob, et sa barbe originale :

La baguette originale de Stanislas Lefort dans La Grande Vadrouille :

Faut-il vraiment que je vous dise ce que c’est ?

Et un autre trésor des Gendarmes, une partition de la marche, signé par Raymond Lefèvre lui-même. Avouez-le, vous sifflez cette chanson maintenant :

Et à la sortie, une affiche qui m’a dit que je fais partie du club, parce que moi, je comprends quoi veut dire « l’or de partir ». Mais où est Yves Montand ?

C’était toujours mon premier jour en France, mais après 30 films avec Louis de Funès, je me sentais que cette exposition était aussi mon histoire.

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